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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 08:23

Meme la pluie Iciar BollainRéalisé par Icíar Bollaín en 2011, avec Gael García Bernal, Luis Tosar, Carlos Aduviri, etc.

 

Une équipe vient tourner dans un village bolivien un film sur la prise de contrôle d’une population d’indiens Quechua par les conquistadores espagnols : ces derniers imposent un impôt d’un grelot d’or, convertissent et tuent les autochtones sans remords. Costa, le producteur, et Sébastian, le réalisateur, engage à des tarifs locaux très faibles, un nombre important d’indiens.

 

Au même moment dans le village qui accueille le tournage, la population indienne se révolte contre l’augmentation de 300% du prix de l’eau sous contrôle d’une société étrangère. Même l’eau de pluie ne peut plus être recueillie par les indiens. L’un des meneurs de la révolte tient aussi un important rôle dans le film, Hatuey.

 

Le parallèle entre l’oppression dont sont victimes les populations indiennes à 500 années d’écart ne peut que rappeler combien les injustices perdurent, combien certains subissent plus régulièrement que d’autres le poids de la vilénie, du lucre et du besoin de pouvoir des autres. L’espoir parfois se tient au bout d’une révolte ; une bataille peut se gagner mais la victoire finale semble tout de même bien loin. Une collision de l’actualité avec la révolte en Tunisie montre que la plupart des oppressions finissent par finalement céder à une révolte soutenue et souvent baignée d’une pluie de sang. Aucun régime, aussi autoritaire qu’il soit n’affronte victorieusement le passage des décennies. Trop fréquemment malheureusement un autre pouvoir, parfois moins visible mais tout aussi puissant, succède au pouvoir renversé.

 

Une fois encore, au-delà des discours, c’est la relation entre deux être humains qui porte l’espoir. Bien sûr la fin surprend peu et on pourrait y déceler des caricatures ou des poncifs, mais le film, dans une narration classique bien maîtrisée, est agréable à voir et, porte les ferments d’une réflexion politique dont les opinions occidentales passives pourraient utilement s’inspirer.

 

J’ai trouvé l’image très réussie, entre la rudesse des scènes de rues, le vert puissant de la forêt et surtout, le gris, le sombre des ciels magnifiquement rendus.

 

En résumé, un bon film.

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commentaires

M
<br /> Je vois que tu es la seul personne a avoir compris le titre ;) bisous du soir *<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Mon coucou du jour en te souhaitant un bon jeudi.<br /> <br /> clicbise<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Bon Mercredi.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> mon coucou du jour,<br /> <br /> grosse bise*<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Bonne journée.<br /> <br /> <br />
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