Ces cinq joueurs qui ont intérêt à vite changer de club

Salvatore, c’est l’heure… L’heure de boucler ses valises et de dire au revoir au Paris-Saint Germain. L’adieu sera peut-être déchirant car les supporters parisiens dans leur globalité portent Sirigu dans leur cœur et n’oublient pas qu’il est l’un des tauliers du PSG version QSI. Mais aujourd’hui c’est une nécessité. Ecarté depuis le début de saison pour faire place à Kevin Trapp, pas du tout convaincant, l’ancien gardien de Palerme s’est fait une raison. Quoiqu’il arrive, même si le jeune Allemand se troue et enchaîne les bourdes, il n’enfilera plus ses gants de numéro 1. Alors, l'Euro arrivant à grands pas, un départ rapide serait la meilleure des solutions. Sans conteste. Jamais aligné en Ligue des champions, Sirigu peut même se payer le luxe de signer pour une équipe européenne. Salvatore, l’heure a sonné. C’est cet hiver ou jamais...

En une petite année, son destin bordelais s’est écroulé. Enfant du pays, passé par Lormont et le Stade Bordelais, Lamine Sané a accumulé les blessures et perdu la confiance de son coach Willy Sagnol. Ce même Sagnol qui lui avait proposé une prolongation de contrat en 2014... et le brassard de capitaine. Comme quoi. Entré en conflit avec son entraîneur, à qui il reproche son peu de confiance et quelques mots trop hauts, Sané est plus que jamais sur le départ cet hiver. Titularisé à seulement six reprises cette saison, l’international sénégalais a fait les frais de la toute nouvelle charnière girondine : Guilbert-Yambéré. A lui de trouver rapidement une porte de sortie pour quitter ce club auquel il tient vraiment, mais qui ne veut clairement plus de lui.

Ce devait être un choix pour l’avenir, un pari, mais surtout une progression dans son jeune parcours. Force est de constater que le transfert de Neal Maupay à Saint-Etienne n’est pour l’instant pas une franche réussite. Arrivé de Nice pour renforcer le secteur offensif des Verts, le natif de Versailles n’a eu que trop peu de chances de s’exprimer à la pointe de l’attaque forézienne. Titularisé à seulement deux reprises, le Franco-Argentin devrait aller chercher un petit prêt de six mois pour s’aguerrir et surtout, le plus important, jouer et enchaîner les matches. A 19 ans, ce n’est jamais bien bon de s’asseoir sur un banc et d’y croupir. Surtout que l’arrivée récente d’Alexander Soderlund sous la liquette verte ne fait pas trop de doutes. Maupay n’est pas le premier choix de Galtier.

Un peu comme Neal Maupay, Baptiste Guillaume galère beaucoup dans son nouveau club. Arrivé de Lens l’été dernier, fort d’un belle saison en Ligue 1 en 2014-15, le jeune Belge promet beaucoup. Sa signature au Losc, le grand rival des Sang et Or, fait grand bruit et attise les lumières et les rancoeurs chez certains supporters artésiens. Guillaume fait le dos rond et voit tout de même une belle opportunité de s’affirmer dans le Championnat de France avec un coach qui l’apprécie beaucoup, Hervé Renard. Le départ de ce dernier a sonné le glas de son temps de jeu à Lille. Le nouveau technicien des Dogues, Frédéric Antonetti, ne lui accorde que peu de confiance et l’a même envoyé en équipe réserve pour se refaire les dents. Un prêt pourrait lui faire le plus grand bien et le remettre en selle. Il va vite falloir se décider.

L’un des grands mystères de la Ligue 1. Capable de dynamiter une défense avec ses dribbles ou ses frappes surpuissantes, Alain Traoré peut aussi totalement disparaître de la circulation. Brillant par intermittence, l’international burkinabè n’a joué que 26 minutes depuis le début de la saison avec les Merlus. Famélique. Réapparu lors de la 22e journée face à Nice, il n’avait plus joué depuis… le 9 août, lors de la première journée à Lyon. C’est dire. Il y a un hic quelque part et il faut régler ce problème. Alain Traoré ne devrait plus faire de vieux os au Moustoir et aller chercher son bonheur ailleurs. Là où il pourrait enfin, peut-être, enchaîner les rencontres et faire montre de ce qu’il sait faire.