Remerciements
Mes remerciements vont en premier lieu à Monsieur
Mohamed KHACHANI, Professeur Chercheur à l'Ecole Doctorale de Gestion
(EDG) option : Marketing et Stratégie, pour son encadrement, sa
patience, son précieux soutien et ses motivations tout au cours de
l'année.
Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à
Monsieur Abedelaziz BAHOUSSA qui m'a conseillé, aidé et
encouragé de manière infatigable tout au long de cette
recherche.
Je remercie également l'ensemble du corps professoral et
administratif de l'Ecole Doctorale de Gestion.
Nous remercions également tous ceux qui nous ont
aidé de prés ou de loin à réaliser ce travail et
à concrétiser nos objectifs.
Et nous ne trouvons pas les mots qui pourraient exprimer toute la
reconnaissance et l'amour que nous portons à nos parents...
Sommaire
Remerciements 1
Sommaire 2
Introduction 3
Partie1 : Analyse du rôle de la promotion dans
le cadre d'une stratégie de fidélisation 6
Chapitre1 : Stratégies de
fidélisation et sensibilité aux promotions 7
Section1 : La définition et les outils de la
fidélisation 8
Section2 : Les approches de la sensibilité aux promotions
26
Chapitre2 : Essai de conciliation de la
promotion et de la fidélisation 30
Section1 : L'impact des promotions sur le comportement du
consommateur 31
Section2 : L'efficacité des stratégies
promotionnelles dans le cadre de la fidélisation 39
Conclusion de la première partie :
Le cadre d'analyse de la recherche 43
Partie2 : Essai de conciliation entre promotion et
fidélisation : cas du marché des lessives au 50
Maroc :
Chapitre1 : Méthodologie de
l'étude 51
Section1 : Le cadre de l'étude 52
Section2 : Le processus de collecte et d'analyse des
données 60
Chapitre2 : Présentation des
résultats 61
Section1 : Présentation des résultats
préliminaires 62
Section2 : Vérification des hypothèses de recherche
et essai de typologie 71
Conclusion de la deuxième partie :
La promotion au service de la fidélisation 109
Conclusion générale
111
Annexes 113
Bibliographie 125
Table des matières 129
Introduction
Dans un contexte fortement concurrentiel où
conquérir un nouveau client coûte plus cher que fidéliser
ses propres clients et où les clients fidèles sont les plus
rentables, la fidélisation des clients est devenue un des enjeux majeurs
des stratégies marketing dans des secteurs aussi variés que la
distribution, les télécommunications, le secteur bancaire...Une
des conséquences directes a été le développement
rapide des programmes de fidélisation. Ils constituent aujourd'hui le
moyen indispensable à la mise en oeuvre de toute stratégie
centrée client.
Toutefois, se différencier et innover en la
matière devient de plus en plus difficile et nécessite une
réactivité accrue basée sur des sources de données
de plus en plus nombreuses. En extraire "la valeur client", permettre de
développer la durée, l'intensité, la qualité de
cette relation n'est pas chose facile. Le faire en créant un
véritable attachement à la marque dans des budgets acceptables,
est un enjeu où seuls les plus performants réussissent, assurant
ainsi l'augmentation de leur chiffre d'affaires et de leur rentabilité.
Dans le même temps, la promotion n'a pas perdu de son
intérêt auprès des acteurs du marché, toujours aussi
présente, elle est également un levier indispensable pour la
pérennité d'une marque. Cependant, ces deux outils du marketing
cohabitent sans pour autant se parler.
En effet, lorsque la promotion est définie sur le court
terme, la fidélisation quant à elle est envisagée sur le
long terme. Les deux approches sont donc paradoxales, l'une relevant du plan
d'action et l'autre du plan stratégique de la marque. De plus, les
objectifs de ces deux outils sont opposés, la vocation de la promotion
étant de recruter de nouveaux catégorie de produit lorsque la
fidélisation doit quant à elle ancrer ces mêmes
consommateurs dans la marque.
Toutefois, il est intéressant de remarquer que
malgré leurs différences, ces deux types d'approche se
succèdent auprès du principal intéressé, le
consommateur. Elles cherchent toutes deux à le séduire,
l'appâter pour atteindre un but ultime : lui faire consommer le plus
possible les produits de la marque. Et d'un point de vue plus
stratégique, nous pouvons constater qu'une marque
répond au plan de fidélisation de ses concurrentes par des
actions promotionnelles impactantes et vis versa.
Ainsi, loin de s'opposer, la promotion et la
fidélisation ne sont elles pas liées ? Et au delà d'une
simple alliance, la promotion n'est elle pas un levier de réussite
essentiel pour un programme de fidélisation ? Pour répondre
à cette problématique, nous allons dans un premier temps
expliciter les notions de Fidélisation et de Promotion, et, dans un
second temps, nous allons essayer d'examiner l'efficacité de l'outil
promotionnel en tant que levier des stratégies de fidélisation
d'une marque.
Dans l'optique du concept de marketing, puis de l'orientation
marché, les doctrines et les techniques élaborées
dès les années cinquante correspondaient à une technologie
de commercialisation s'appuyant sur une double médiatisation de
l'activité commerciale : distribution de masse et communication de
masse. Plusieurs suppositions sur les raisons et les conséquences de ce
développement s'imposent. Cette organisation semble avoir
éloigné l'entreprise de ses clients. Parallèlement, les
firmes ont dû faire face à la nécessité de
réduire les coûts marketing et de maintenir les parts de
marché ainsi que les clients, dans un contexte saturé par une
offre pléthorique. En effet, auparavant, dans un environnement en forte
croissance, les actions marketing se limitaient souvent au recrutement de
nouveaux clients, la fidélisation étant le résultat de la
rareté de l'offre. Dans ce contexte, la sélection des meilleurs
clients et leur contrôle comportemental, se traduisant par la triade
achat répété - fidélité - rétention,
deviennent essentiels, car la fidélité n'est pas forcément
durable.
Face à cette situation, la réponse des marques
s'est portée sur la mise en place de programmes de fidélisation
et le recours à des promotions de plus en plus fortes. En
définitive, les opérations promotionnelles se dotent de services
personnalisés et les programmes de fidélisation attirent les
consommateurs à coup d'animations promotionnelles. Ces deux techniques
sont donc complémentaires et, couplées, elles permettent de
développer le capital de l'entreprise tout en instaurant une relation de
confiance avec le client. C'est bien cette double finalité que les
entreprises recherchent aujourd'hui !
Dans notre recherche nous avons pris comme point de
départ l'importance des stratégies de fidélisation qui
sont actuellement considérés comme fondamentaux par beaucoup
d'entreprises, car ils mettent en oeuvre des actions marketing
défensives de rétention de clientèle qui se basent de plus
en plus sur des promotions dites fidélisantes.
L'objectif de notre recherche consiste à montrer
l'impact de l'alliance promotion/fidélisation sur le comportement du
consommateur et vérifier l'efficacité de la promotion en tant
qu'outil de la fidélisation. D'où la nécessité de
concevoir des programmes de fidélisation basés sur des actions
promotionnelles de plus en plus personnalisés qui répondent aux
exigences des clients.
La première partie de notre travail expose les
éléments de base de la fidélisation et de la promotion en
se focalisant sur la problématique d'allier les deux approches dans une
stratégie seule et unique. En conclusion de cette partie nous
présenterons le cadre logique de la recherche et les hypothèses
qui nous servirons de base pour tester la démarche et le concept de
l'alliance fidélisation/promotion.
La deuxième partie de ce travail présentera la
méthodologie de l'étude, les résultats de l'enquête
et le traitement statistique des données pour mesurer
l'efficacité de la promotion en tant que levier de la
fidélisation et le test des hypothèses.
Chapitre1 :
Stratégies fidélisation et sensibilité aux
promotions
Les distributeurs et industriels sont souvent
écartelés entre le souci de fidéliser les clients et un
usage bien ancré de la promotion, qui incite au zapping entre les
magasins et les marques. En effet, les clients fidèles constituent le
fonds de commerce de la distribution. Ainsi, les 20% des clients d'un
hypermarché considéré comme leur magasin principal,
représentent 80% du chiffre d'affaires. Les enseignes poursuivent alors
une double stratégie, créer du trafic, en privilégiant les
grandes promotions, et fidéliser, en misant sur la mise en place des
gammes de produits claires et en utilisant des programmes de
fidélisation. L'objectif des distributeurs est ainsi de modifier
favorablement le comportement d'achat des consommateurs de manière
à ce que ces derniers augmentent en même temps leur
fréquence d'achat, leur taux de nourriture ainsi que leurs paniers
moyens et diminuent le nombre de changements de magasins en faveur des
concurrents. Les sommes consacrées à ces fins sont
considérables et peuvent atteindre jusqu'à 60% du budget
marketing. Effectivement, si l'on regarde le secteur de la distribution, les
télécommunications; les compagnies aériennes; les banques
...
Considérant ces sommes investies, on peut s'interroger
sur l'efficacité des programmes de fidélisation et les outils
promotionnels y contribuant. Cette question peut être
décomposée en deux aspects :
· ces programmes modifient- ils de manière
substantielle le comportement d'achat des consommateurs ?
· permettent-ils d'exploiter au mieux les
différences existantes entre les consommateurs ?
Dans ce chapitre on va essayer d'exposer la définition
du concept de la fidélisation ; les approches théoriques de la
fidélisation ; les outils de la fidélisation et la
sensibilité des clients aux promotions.
Section1 : la définition et les outils
de la fidélisation :
1. La notion et les approches de la
fidélisation :
Si nous regardons la littérature sur l'orientation
client, un point commun ressort : la concentration de l'entreprise sur son
capital client est essentielle. Le but ultime est d'augmenter
l'efficacité commerciale, c'est-à-dire le rapport entre le temps
et les moyens investis sur un client et la marge générée
par ce dernier. L'objectif est de passer d'un marketing de masse à un
marketing capable de traiter chaque client de manière plus ou moins
individuelle, à travers une relation interactive axée sur le long
terme. Le principe général consiste à centraliser un
maximum d'informations structurées sur le consommateur pour mieux
anticiper les évènements, c'est-à-dire le bon moment, le
canal optimal et le bon prétexte pour le prochain contact ou la
prochaine action. Le grand changement est un éloignement des visions du
marché à court terme vers une approche à long terme.
Plusieurs explications peuvent être fournies quant
à savoir pourquoi cette nouvelle orientation est devenue une
préoccupation stratégique prioritaire pour de nombreuses
entreprises. Elles ne sont pas forcément en concurrence, et très
probablement se complètent. Par conséquent ; Si le marketing de
masse permettait de réaliser des économies d'échelle au
niveau production, le marketing client correspond bien aux besoins actuels des
entreprises d'une optimisation de la gestion des échanges au stade de la
distribution. En même temps, il répond aux attentes commerciales
de la part des clients d'une personnalisation et différenciation de ces
échanges ; car contrairement aux approches de segmentation classique, le
marketing client permet une personnalisation de masse. Il convient de
mentionner qu'une approche centrée sur le client est en
corrélation directe avec le développement des technologies dans
le domaine de l'informatique, du traitement de l'information, des
télécommunications et de la logistique. Surtout, l'essor des
systèmes d'information et de communication a permis de mettre en oeuvre
des stratégies centrées sur les clients car ces derniers sont
devenus identifiables et
atteignables directement. En effet ; l'orientation client est
basée sur l'enregistrement et l'analyse systématique des
informations sur le consommateur, est devenue possible pour plusieurs raisons :
la démocratisation des logiciels de gestion des bases de données,
le développement de processeurs de calcul de plus en plus puissants, des
capacités de stockage devenues extrêmement importantes, le tout
associé à une baisse dramatique des coûts de ces
éléments informatiques. En effet, ces derniers diminuent chaque
année d'environ 30%.
La forte diminution du coût marginal de la transaction
(c'est-à-dire les coûts de recherche d'information, les
coûts opérationnels de transaction) a en même temps
contribué à la multiplication de possibilités
d'individualisation et de personnalisation des termes de l'échange, et
leur a permis d'être compétitives par rapport aux systèmes
de distribution et de médias de masse.
Pendant des décennies, le marketing était le
résultat d'une approche taylorienne de la gestion commerciale. Son
objectif était d'éclater les composantes de la transaction, de
les standardiser pour bénéficier de réductions de
coût. La stratégie marketing, développée autour du
produit et la segmentation, était une approche de masse.
A l'opposé, aujourd'hui, dans un contexte de
marchés saturés en situation de concurrence intense, où
les coûts de recrutement et de transaction sont plus élevés
que ceux liés à la rétention la stratégie de
marketing client et de fidélisation, qui met l'accent sur le lien entre
les étapes de la vente, semble être une bonne alternative au
marketing de masse, pour développer l'activité des entreprises et
pour défendre les parts de marché. Ainsi, de nombreux auteurs
tentent de montrer que les coûts d'acquisition d'un client, comme par
exemple ceux engendrés par la publicité, les commissions, la
force de vente, le marketing direct, la surface de vente, les promotions, la
phase d'apprentissage à la prise de connaissance des besoins d'un
nouveau consommateur, sont très élevés et tendent à
décroître avec le temps. C'est la raison pour laquelle ils doivent
être amortis sur la durée de vie du client pour rester dans des
conditions de rentabilité acceptable. La seule solution serait de
fidéliser, qui permettrait de réduire et d'amortir le budget
d'acquisition de nouveaux clients, de contrôler, voire de diminuer les
coûts opérationnels des flux transactionnels ultérieurs,
car dans des secteurs tels que la presse ou l'assurance, ces coûts sont
élevés. Ce raisonnement s'appuie sur la conviction que le
coût unitaire des petites
transactions est supérieur à celui des gros
achats d'acheteurs fidèles, pour lesquels les coûts fixes sont
répartis sur un plus grand nombre d'articles.
Des résultats annexes de la fidélisation
seraient une augmentation de la proportion de produits à forte marge
(autres que les articles de base et les offres exceptionnelles) et des
quantités achetées, se traduisant par une sensibilité au
prix plus faible.
Enfin, les clients fidèles pourraient également
recruter de nouveaux consommateurs à un coût réduit en
utilisant la fonction d'avocat du client fidèle, car ceux-ci sont
supposés être de bons pour-parleurs de l'entreprise .
Ces aspects montrent que d'un point de vue financier, la
firme cherche ainsi à assurer une base de chiffre d'affaires stable, car
pour une entreprise, la fidélité des clients représente en
quelque sorte une garantie de gains futurs . Dans ce sens, la
fidélisation se caractérise par une optique portant davantage sur
la part de client que sur la part de marché. Il s'agit de se concentrer
sur seul un client à la fois et lui vendre le maximum de produits ou
services, tout en le fidélisant pour faire durer la relation
commerciale. Il y donc clairement un déplacement du centre
d'intérêt du produit ou de la marque vers le client. Le
remplacement du concept cycle de vie produit par celui de cycle de vie client
est un autre exemple.
Une critique principale s'impose cependant et mérite
d'être discutée: l'hypothèse sur la rentabilité d'un
client sur le long terme, avec la conviction d'une diminution des coûts
de service des client retenus et d'une augmentation des profits avec le temps,
n'a pas ou peu été vérifiée par des études
empiriques. En effet ; les liens entre la profitabilité, la durée
de vie et les coûts décroissants, seraient moins évidents
que l'on croit, et l'affirmation que les clients fidèles sont toujours
plus profitables serait une sur-simplification, sujette à controverse,
car peu de résultats empiriques généralisables provenant
de la recherche académique existent. En effet, il y'a deux segments
hautement profitables, l'un ayant une durée de vie élevée,
l'autre une durée de vie courte, mais un comportement d'achat intensif.
De l'autre côté, il y a un groupe de consommateurs rationnel et
peu rentable achetant depuis longtemps dans l'entreprise, mais qui est
très sensible au prix et qui anticipe les promotions. Leurs coûts
de maintien, liés à la gestion de la satisfaction et d'un
programme de fidélisation etc., sont supérieurs à leur
contribution au bénéfice.
DESA marketing et stratégie Quant aux approches
théoriques de la fidélisation ; il y'a deux approches :
o L'approche béhavioriste
(fidélité objective) :
C'est l'observation du comportement du consommateur qui
permet de caractériser la fidélité : un consommateur est
fidèle lorsqu'il achète régulièrement la même
marque1. L'analyse de la séquence des marques achetées
doit donc permettre d'identifier sur un marché le segment des
consommateurs fidèles. Trois profils de comportements peuvent être
identifiés :
-La fidélité : Elle est
définie par une séquence ininterrompue d'achats de la même
marque. La fidélité est alors mesurée à partir d'un
nombre minimum de réachat de la marque.
-La transition : C'est le passage de la
fidélité à une marque à son abandon
définitif au profit d'une autre marque.
-La mixité : Le consommateur
achète indifféremment plusieurs marques. La
fidélité est alors évaluée à partir de la
part des achats de la marque dans le nombre total d'achats sur une
période.
Le plus souvent les responsables marketing
s'intéressent principalement à la fidélité
objective (ou comportementale), en considérant que ce qui compte en
définitive pour l'entreprise, c'est ce que ses clients font,
plutôt que ce qu'ils pensent ou ce qu'ils disent. Les différentes
mesures de fidélité (taux de fidélité de chaque
client ou de l'ensemble de la clientèle), et qui se fondaient sur
l'observation des comportements d'achat, se référent toutes,
implicitement, à une définition objective de la
fidélité.
(1) : M.FILSER, « le comportement du
consommateur », édition Dalloz, Paris, 1994, p 286.
Figure n°1 : Les approches comportementales de
la fidélité à la marque
La fidélité
|
|
|
|
Achat
L fd~
Marque achetie
|
1 2 3 4
~
|
5
|
6
|
7
|
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La transition entre marques
|
Achat
Marque achetie
|
1 2 3 4 5 6 7
|
|
|
La mixité d'achat
|
Achat
Marque achetie
|
1 2 3 4 5 6 7
|
|
|
Source : M.FILSER, « Le comportement du consommateur
», Edition Dalloz, Paris, 1994, p.287.
Mais une mesure purement objective de la
fidélité n'est pas toujours suffisante, en ce sens qu'elle ne
permet pas toujours, à elle seule, d'apprécier la
solidité de la fidélité d'un client et par
conséquent de prédire son comportement futur. Il peut arriver en
effet, qu'un client se soit montrer, pendant une certaine période de
temps, fidèle à une marque (ou un fournisseur) pour des raisons
de commodité, de routine ou d'absence d'offres alternatives
intéressantes, sans avoir pour elle un attachement réel. Dans ce
cas sa fidélité sera fragile et pourra disparaître du jour
au lendemain sous l'effet d'un changement circonstanciel. A l'inverse, un
client fortement attaché à une marque pourra parfois, dans les
faits, lui faire des infidélités sous l'effet des circonstances
(par exemple ruptures de stocks répétées), mais il aura de
grandes chances de lui revenir dés que possible.
C'est pourquoi, la plupart des auteurs s'intéressant
au concept de fidélité, et beaucoup de responsables en marketing,
considèrent que la fidélité doit être définie
et mesurée non seulement comme un comportement affectif mais aussi comme
une attitude mentale.
o L'approche cognitive de la fidélité
à la marque :
Une meilleure définition de la fidélité
réintègre donc l'influence de la sphère cognitive : le
consommateur est fidèle à la marque lorsqu'il l'achète
régulièrement et qui il a adopté une attitude favorable
à son égard.
Comme toutes les attitudes, l'attitude de fidélité
à la marque possède trois composantesi :
+ Une composante cognitive, à savoir un ensemble de
croyances et
d'opinions positives sur la marque considérée, se
traduisant par une préférence rationnelle pour elle ;
+ Une composante affective, à savoir des sentiments de
sympathie,
d'affection ou d'attachement à son égard 2;
+ Et une composante conative, c'est-à-dire une intention
plus au moins
arrêtée si possible, à l'avenir, d'acheter
la marque considérée3.
Ces différentes composantes de l'attitude de
fidélité peuvent être mesurer, dans les enquêtes,
à d'aide d'échelles d'attitude.
De nombreuses recherches se sont efforcées
d'identifier le profil du consommateur fidèle à la
marque4. Quatre caractéristiques peuvent être utiles
pour le producteur désirant accroître cette fidélité
:
I Le consommateur fidèle à une marque est sensible
à l'influence des leaders d'opinion et de groupes qui lui servent de
référence.
(2) :J.JACOBY, « A Model of Multi-Brand loyalty
», Journal of Advertising Research, 11 Juin 1971, p.26
(3): R .L.OLIVER, « Cognitive, affective and
attribute bases of the satisfaction response », Journal of Consumer
Research, vol.20, décembre.
(4). M.FILSER, op. cit p288.
I Le consommateur fidèle éprouve une confiance
plus élevée dans son jugement, ce qui confirme l'importance de la
confiance évoquée par HOWARD (« Consumer Behavior
»,1982) comme complément de l'attitude pour prévoir le
comportement.
I Les consommateurs fidèles perçoivent dans
l'achat un risque plus élevé, et utilisent la
fidélité à la marque comme moyen pour réduire ce
risque.
I Le consommateur fidèle à la marque est
également fidèle aux points de vente qu'il fréquente. Il
est d'ailleurs difficile de préciser le sens de la relation entre ces
deux formes de fidélité : le client qui visite toujours le
même magasin a en effet une grande probabilité de trouver les
mêmes marques, et donc moins d'occasions d'en changer.
L'approche cognitive de la fidélité à la
marque permet d'expliquer le comportement du consommateur qui achète la
même marque et entretient à son égard une attitude
favorable. Le fait qu'il perçoive un certain risque dans l'achat ; met
en évidence un certain niveau d'implication.
2. Les outils de la
fidélisation:
Construire une stratégie de fidélisation impose
aujourd'hui de prendre en compte les critères de fidélisation des
consommateurs. Ces critères recouvrent plusieurs domaines:
notoriété du produit et de la marque, nature des services
attachés, ... .Vouloir répondre à tous ces critères
simultanément paraît illusoire compte tenu de l'intensité
concurrentielle. Mais, des techniques et outils de fidélisation
perfectionnés sont aujourd'hui disponibles. L'enjeu réside donc
principalement dans leur mise en place.
Dans ce contexte de marché difficile ; l'origine des
outils de fidélisation remonte au début des années lors
que le courant du marketing relationnel a émergé dans le domaine
des services et de l'industrie ; cette approche relationnel est centrée
sur le client pour créer des relations d'affaires de long terme avec les
prospects et les clients existants. C'est à dire que les entreprises
sont progressivement passées de stratégies de marketing dit
« transactionnel » ou « centré produit », à
des stratégies de marketing dit « relationnel » ou «
orienté client ». Ces mutations se sont produites sous l'influence
d'un environnement concurrentiel mondial, de consommateurs informés,
exigeants et toujours plus insaisissables, et d'un coût de captation des
nouveaux clients supérieur à celui du maintien de la relation.
Par conséquent la problématique de la
fidélisation est devenue une préoccupation majeure des firmes ;
une première remarque sur la question de la relation est de nature
statique ; le point central de la gestion de la relation client est que la
fidélité ; l'achat répété ne peut être
uniquement atteint par la préférence pour la marque ni par la
satisfaction à l'égard des produits ; c'est alors la relation
à valeur ajoutée interactive et basée sur le long terme en
elle-même qui devient un facteur de choix dans une dimension affective et
évaluative. La confiance ; l'attachement et l'engagement sont les
ingrédient contribuent à renforcer un lien qui s'impose au choix
relationnel. Ainsi ces facteurs fortifient la dépendance fonctionnelle
du client et aussi la perception des coûts de changement et la cessation
de la relation.
La relation ne s'arrête pas à des
éléments affectifs ou attitudinaux ; mais elle concerne aussi
des éléments informationnels. La condition principale pour
fidéliser est
l'établissement d'une relation d'apprentissage entre
le client et le fournisseur qui se base sur une remontée et un
échange d'information entre le client et le fournisseur pour
réactualiser leurs données. Cette relation permet à
l'entreprise de satisfaire au mieux les besoins des clients car un client ayant
investi dans une relation d'apprentissage va se heurter à une
barrière psychologique et pratique lors qu'il envisagera d'aller chez un
concurrent (coûts de recherche d'information ; coûts de
résiliation de contrat ; coûts d'incompatibilité des outils
techniques afin de recommencer une nouvelle relation d'apprentissage ou obtenir
le même niveau de commodité de services.
· Le merchandising
Le merchandising est un outil de fidélisation dans e
sens où il supprime le phénomène de lassitude chez le
consommateur à travers un renouvellement suffisamment important du point
de vente. Ceci est d'autant plus vrai depuis l'essor du libre service : le
produit doit désormais se vendre tout seul. Le rayon dispose alors d'un
fort pouvoir d'attraction. C'est au merchandising de mettre en forme ce
rayon5.
Par exemple, chez Ikea, l'alternance d'allées courtes
et longues participe au rythme de la promenade. Les têtes de gondole et
bouts de rayon nus sont habilement mixés chez Leroy Merlin. Carrefour
n'a pas hésité à sacrifier quelques mètres de
linéaire textile pour introduire des podiums avec des mannequins.
· Le « retailtainment »
C'est une nouvelle méthode d'animation des points de
vente, déjà bien utilisée aux EtatsUnis. A l'origine de
cette tendance, la volonté de nouer avec la clientèle une
relation commerciale qui soit autre que mercantile. C'est bien la
fidélisation du consommateur qui est au coeur du débat. Le client
revendique désormais une certaine considération, il ne veut plus
être traité comme « Monsieur Tout-le-monde ». C'est par
l'immatériel, autour de l'accueil, des services, de l'architecture, de
la décoration et de l'agencement que la
différence s'établira. Architecture valorisante,
pour ne pas dire prestigieuse, accueil et services : tel est le nouveau
triptyque de base du commerce pour entretenir et enrichir la relation
commerciale. Ces trois aspects deviendraient même les seuls territoires
de compétition. Ainsi, une nouvelle génération d'espaces
commerciaux est en train de voir le jour. Le dernier-né : le Carrefour
de Montesson (Yvelines) qui, après 30 ans d'existence, a
été rénové de fond en comble. Sa surface est ainsi
passée de 12 000 à 18 000 m2. Ce qui lui permet
d'intégrer toutes les dernières technologies du groupe en
réorganisant son aménagement intérieur par univers de
consommation tant pour l'alimentaire que pour le non-alimentaire. Le nouvel
agencement met en scène des allées spacieuses, et un meilleur
repérage des produits. Il regroupe désormais l'offre selon la
logique d'achat des clients. L'idée de Carrefour est de proposer l'achat
plaisir plutôt que l'achat contrainte. Ainsi, l'espace alimentaire
démarre dorénavant par les produits les plus encombrants et les
plus pondéreux (produits d'entretien, boissons, épicerie). Le
magasin met également l'accent sur les services : espaces de repos, de
restauration. Les résultats sont d'ailleurs à la hauteur des
efforts fournis : +40 à +45% de clientèle supplémentaire
par rapport à 1999 et une croissance supérieure à 30% pour
le chiffre d'affaires6
· La logistique au service du client
Auchan a mis au point un service au volant de produits lourds
et volumineux, Auchan Express. Le principe est d'accompagner «
pas à pas » le client dans son acte d'achat sans lui faire poser le
pied à terre : le consommateur passe commande et paye sur une borne
informatique avant de se garer autour d'un entrepôt pour se faire
déposer directement dans son coffre les produits commandés.
L'avantage pour le client est de gagner du temps et surtout d'éviter de
circuler dans les allées du magasin avec un chariot très lourd.
Au total, 120 références ont été
sélectionnées pour cette expérience effectuée dans
le magasin de Leers. Essentiellement de l'alimentaire, pas de produits frais,
un peu de non alimentaire (couches, litières, charbon de bois ou terreau
selon la saison). Cette méthode
(6). (Source : CB News - juin 2000).
peut s'avérer fidélisante ; si l'enseigne arrive
à maîtriser tous ces flux de marchandises et à satisfaire
le client sur le critère de la rapidité.
· Le client-expert
Dès 1995, l'enseigne Casino décide de constituer
un large panel de consommateurs, testeurs de ses produits. 10 000 consommateurs
baptisés « clients-experts » ont ainsi été
recrutés à l'aide de la Sofres. But de l'opération : faire
une analyse de la valeur des produits de l'enseigne. A l'issue de l'analyse, la
plupart des produits furent appréciés, certains devant être
améliorés, ce à quoi l'entreprise s'engageait. Puis elle
renouvela le test pour obtenir l'adhésion de ses consommateurs sur les
améliorations. Le cola (marque Clear) de Casino lui n'était pas
suffisamment apprécié. Il fut donc abandonné et l'abandon
fut l'objet d'une campagne d'information grand public, insistant de ce fait sur
le rôle et l'importance de l'observation du consommateur. D'autres
produits comme des biscuits fourrés et une boisson aux fruits exotiques
subirent le même sort, au vu de leur note décevante. Compte tenu
de son réel succès, le programme « clients-experts »
fut poursuivi et en 1998, différents secteurs non-alimentaires (jouets
et produits pour bébés notamment) furent eux aussi
concernés. En mai 2000, Casino a réitéré cette
expérience en recrutant 500 clients-experts pour tester gratuitement
tous les produits Casino bio.
Le succès de cette approche a été maintes
fois signalé. Au delà des bons résultats quantitatifs,
c'est la qualité de la démarche relationnelle qui doit être
soulignée : par leur participation et l'écoute de l'enseigne, les
clients ont le sentiment d'être « reconnus », ce qui constitue
un facteur de fidélisation plutôt efficace.
· Les cartes de
fidélité7
Les cartes de fidélité visent à faire
revenir le client. Souvent gratuites, elles s'adressent au plus grand nombre et
permettent d'accumuler des points. Le client augmente son «capital »
à chaque passage à la caisse et est récompensé
lorsqu'il atteint un certain niveau. Plus de 6 millions de cartes de
fidélité circulent dans les points de vente en France. En effet,
selon une étude du cabinet Adetem pas moins de 39% des consommateurs
possèdent une carte de fidélité éditée par
une ou plusieurs enseignes d'hypermarchés ou de supermarchés.
Pour 70% des porteurs de cartes, c'est l'attrait des promotions et des remises
qui leur sont réservées qui les incitent à revenir
régulièrement dans le magasin.
Côté résultats, les avis sont
partagés. Chez certaines enseignes, les cartes sont
indéniablement rentables. Chez Système U, le porteur d'une Carte
U dépense en moyenne 330 F par visite. Soit 40 à 50% de plus
qu'un client anonyme. Chez Stoc, le chiffre d'affaires des marques propres a
bondi dans certains magasins de 10 à 15%.
Pour d'autres enseignes, la carte n'est qu'un support
utilisé pour recueillir des informations sur les consommateurs,
récupérer des données qualitatives au moment où le
client réclame sa carte, puis des données quantitatives lorsqu'il
l'utilise. Rassemblées, consolidées dans des bases de
données, ces informations permettent au distributeur de mieux cerner ses
clients, de comprendre leurs comportements et de les anticiper. Chez certaines
enseignes, on constate que finalement, les cartes de fidélité
seraient devenues des cartes d'infidélité. Appâté
par les récompenses, le consommateur se mue en chasseur de promotions et
zappe d'une enseigne à l'autre. Un résultat en contradiction
totale avec les objectifs initiaux. Pour y remédier, les enseignes
doivent apporter une véritable valeur
(7).Benavent C. et Crié D. (1998),
«Mesurer l'efficacité des cartes de fidélité»,
Décisions Marketing, 15, Jan-April. 10-20.
ajoutée à leur programme de fidélisation.
L'une des solutions passe par une offre de services afférents à
la carte.
· Des cartes multi-services
Les cartes constituent avant tout un « support »
devant proposer automatiquement à la fois des démarches
fidélisantes et des systèmes d'avantages. Plus
précisément, et pour être efficace, une carte doit jouer
simultanément sur trois registres :
- le ludique (jeux, accumulation de points, propositions de
participation à des tirages au sort...)
- la prime (cadeaux, systèmes de réduction de
prix, voyages à gagner ou lots produits...)
- les avantages (facilité de passage en caisse,
accès à une palette de services élargie, facilités
de paiement, courrier personnalisé pour profiter avant tout le monde des
meilleures opportunités en magasin...)
En définitive, la carte doit elle-même faire la
démonstration de sa proximité avec son client en l'informant des
nouveautés, des opportunités ou des promotions. C'est tout
l'enjeu du lien relationnel que les enseignes cherchent à établir
avec leurs meilleurs clients.
C'est le parti pris de Norauto. Outre le traditionnel
système de points, l'enseigne propose au titulaire une assistance
crevaison 24 heures sur 24, la possibilité de réserver avec 20%
de réduction un véhicule utilitaire et une remise de 10% sur le
contrôle technique. Toujours pour faciliter la tâche des 550 000
porteurs actifs de la carte, le spécialiste des centres-autos a mis en
place depuis juillet 2000 un numéro Indigo. L'ensemble des services
clients est désormais accessible via un numéro de
téléphone unique.
Certaines enseignes proposent un système de cartes aux
prestations prépayées. Ainsi, le Virgin Mégastore de
Marseille propose une carte « Musipuce » qui permet d'acheter des
partitions sur une borne interactive. Elle reprend le système de la
carte téléphonique avec 100 unités
prépayées. Résultats : 60% des clients reviennent au moins
une fois par
semaine. Ce système de cartes permet de lancer des
opérations très ciblées. Cependant, c'est un
système contraignant pour le client qui doit recharger sa carte.
· Des cartes aux services
personalises
Les supermarchés Casino, qui disposent avec le
programme Club Avantages d'une carte de fidélité dont le taux de
pénétration est l'un des plus élevés dans la
distribution française (1.2 millions de porteurs), se mettent
aujourd'hui à l'heure de la communication « one-to-few ». En
ciblant et en segmentant ses offres expédiées par mailing
personnalisées aux 30% de porteurs très actifs du Club (ils
génèrent à eux seuls près de 70% du chiffre
d'affaires), Casino espère augmenter encore la part de leurs achats dans
ses magasins. L'adaptation et la personnalisation de l'offre impliquent de
définir précisément les cibles auxquelles on désire
s'adresser. La base de données de porteurs de la carte permet d'obtenir
les renseignements de base sur leurs comportements vis à vis de
l'enseigne : la récence de la dernière visite, la
fréquence de fréquentation et le montant des achats. Ces
éléments sont ensuite croisés avec d'autres
critères, comme les données sociodémographiques fournies
par l'INSEE pour les plus générales, les informations obtenues
après déduplication sur des fichiers internes à l'enseigne
(Club des jeunes mamans, des sommeliers, les 40 000 experts, ceux de Casino
Vacances, des sites Internet) ou encore celles particulièrement
précises, laissées sur les tickets de caisse par chaque porteur.
A partir de ces croisements, l'enseigne a découpé son fichier en
segments, chacun correspondant à une cible particulière. Chacune
recevra son message personnalisé, en plus de la lettre d'informations
Club Avantages, envoyé trois fois par an à l'ensemble des
porteurs. L'approche ciblée permet, par exemple, de s'adresser de
manière spécifique au client qui dépense 250F en moyenne
par visite pour l'inciter à dépenser plus : le gain de points
offerts ou la promesse d'un cadeau se déclenche à partir du seuil
de dépense de 300 F. A ce jour, aucune enseigne de supermarchés
n'est allée aussi loin dans la relation client. L'avantage concurrentiel
qu'en tire Casino lui a permis de réorienter une partie des moyens
consacrés aux opérations de masse (prospectus),
génératrices de trafic, vers des campagnes ciblées,
destinées à augmenter la fidélité à
l'enseigne. Les coûts, en revanche, ne sont pas les mêmes.
D'après les chiffres publiés
par l'Union française de marketing direct, celui du
contact est compris entre 60 centimes et 1F pour un imprimé non
adressé, contre 4.71 F en moyenne pour un mailing personnalisé.
C'est le prix à payer pour augmenter la fidélité de ses
meilleurs clients.
La carte Avantages de Casino propose comme d'autres enseignes
un système de cumul de points permettant d'obtenir des cadeaux. Mais
Casino va plus loin en adressant aux porteurs des planches de "bons" dont les
montants s'ajoutent aux points obtenus de façon plus classique. A chaque
visite, le client peut ainsi bénéficier de 50 points
supplémentaires et de 5 à 10 points pour des achats dans des
rayons définis. Le système est intéressant à plus
d'un titre :
- il ne se contente pas de récompenser après coup
la visite, mais l'encourage,
- il permet d'orienter les clients vers des rayons
spécifiques, probablement en fonction de leur historique d'achat,
- il crée un effet relationnel supplémentaire, les
planches de bons étant perçues comme un avantage
spécifique.
· Les cartes multi-enseignes
En augmentant le nombre d'enseignes associées au
programme de fidélisation, on multiplie du même coup les occasions
d'utilisation de la carte. Si chaque enseigne associée propose un
service spécifique, la carte devient alors multi-usage. Les coûts
de gestion du programme sont partagés entre les enseignes partenaires.
La multiplication des enseignes -et donc des usages- rend le programme
incontournable et difficilement copiable.
Bâti autour de Casino et Shell, le programme de la carte
Club Avantages est également valable dans le réseau des
centres-autos Euromaster. La carte sert de support aux services de
téléphonie proposés par Kertel. Elle compte 1.5 millions
de porteurs dont 72% d'actifs. Chez ces derniers, la croissance annuelle des
dépenses dans l'enseigne est supérieure de 85 points à
celle des non-porteurs 8En effet, l'enseigne a su exploiter sa base
de données pour des actions très ciblées qui visaient
à résoudre des problèmes bien
(8). (Source LSA n°1599 - octobre
1998).
particuliers et propres à chaque point de vente : panier
moyen insuffisant, faiblesses sur un rayon, etc.
· L'extension des cartes de
fidéIité a I'internet
La carte de fidélité peut désormais
être élargie à Internet. Le Web permet d'identifier
instantanément le cyber client et donc de lui proposer un assortiment
particulier et des promotions pertinentes. La carte de fidélité,
plus exactement son numéro, servira alors d'identifiant. L'avantage pour
le distributeur est de concentrer ses efforts sur quelques consommateurs. De
plus, la rentabilité est garantie puisqu'il n'est point besoin d'envoyer
de relance (marketing direct) ou de monter des opérations
spécifiques (salons..). De l'autre côté, le client ne perd
pas son temps puisqu'il obtient immédiatement les informations qu'il
désire.
Ainsi, partant du principe que 3% des 4 millions de ses
adhérents sont branchés sur le net, France Loisirs a investi plus
de 2 MF dans une boutique virtuelle. Les adhérents frappent leur code
secret et l'informatique lance immédiatement une offre
personnalisée (basée sur l'historique, l'ancienneté et le
segment du client).
Le programme points Ciel développé par les
enseignes du réseau Cofinoga (Galeries Lafayette, Géant, BHV,
Monoprix...) qui donne droit à des voyages gratuits par cumul de points,
vise à récompenser les clients les plus réguliers et
à transformer les occasionnels en fidèles. Ce programme de
fidélisation multi-enseignes propose maintenant un site
pointsciel.com afin de
développer l'interactivité avec ses adhérents. On peut
notamment s'y informer sur le fonctionnement, connaître les enseignes
partenaires, adhérer en ligne, prendre connaissance des
opérations bonus, consulter son compte point et faire une simulation de
récompense. On peut aussi s'abonner à une Newsletter mensuelle et
participer à un jeu. Le site est propre, ergonomique. Un exemple
à suivre pour toutes les cartes de fidélité. A noter que
la fonction première de ce type de carte reste le paiement. Sur le
même principe, Aquarelle (fleuriste) propose sur son site
l'adhésion au Club Aquarelle qui permet d'obtenir tous les huit achats,
une ristourne correspondant à 10% du montant des achats
précédents imputée sur le neuvième achat. Les
adhérents au programme Aquarelle peuvent accéder en ligne
à l'état de leur compte. Selon Netpro, près
d'un client sur deux adhère au programme de leurs
côtés, les supermarchés Casino proposent également
un site sur lequel les consommateurs peuvent obtenir des informations
précises sur la carte « Club Avantages » (cadeaux, nombre de
points, partenaires, produits avec points bonus, etc.). Il s'agit d'un site qui
intègre bien toutes les informations nécessaires pour profiter de
la carte.
Ces techniques présentent l'avantage d'être
relativement légères techniquement et bon marché.
Lorsqu'une carte est envoyée à l'adhérent ou client, elle
ne sert en fait que de support de mémorisation et a donc un coût
sans aucune mesure avec les cartes plus élaborées des programmes
en points de vente. Contrairement à ce que pourrait laisser croire leur
développement, la rentabilité des programmes de
fidélisation complexes est loin d'être toujours assurée.
Ceci s'explique par le montant considérable des investissements
dédiés à de tels projets et également par le fait
que ce sont souvent les consommateurs déjà fidèles qui y
adhèrent. Même si on ne possède pas de données en la
matière, on peut cependant penser que les versions en ligne
possèdent davantage de chances d'influencer le choix d'un
cyberconsommateur libéré des contraintes géographiques
dans le choix de l'enseigne et davantage impliqué dans la gestion de son
compte points.
DESA marketing et stratégie Section
2 : Les approches de la sensibilité aux
promotions:
Peu de chercheurs se sont intéressés à
définir ce concept ; d'une part parce qu'il paraît suffisamment
clair de prime abord (le terme « sensibilité » est
utilisé fréquemment dans le langage courant, la « promotion
» quant à elle, aujourd'hui omniprésente dans les magasins
est connue de tous), et parce que définir un concept est non seulement
ardu, mais souvent sujet à controverse.
Les quatre principales définitions connues à ce
jour sont celles de Blattberg et Neslin (1990), Lichtenstein, Netemeyer et
Burton (1990), Froloff ainsi que Froloff-Brouche (1993).
La définition de Blattberg et
Neslin9présente les avantages d'appréhender la
sensibilité en terme d'influence et de répertorier les
comportements conséquents à la promotion. A un niveau
comportemental, cette définition est d'un intérêt certain.
Mais, d'un autre point de vue, la sensibilité à la promotion se
situe en amont du comportement et diffère de la réponse à
la promotion.
La définition traduite par Froloff10,
reprend l'idée d'influence. Mais à la différence de la
précédente, elle précise que « cette influence se
manifeste lors de l'évaluation de la marque par le consommateur,
autrement dit en amont du comportement »11.
(9).Blattberg
RC. et Neslin S. (1990), Sales Promotion -
Concepts, Methods and Strategies,Prentice Hall, Englewood Cliffs, New
Jersey.
(10).Froloff, L. (1993), Vers une formalisation des
antécédents du comportement individuel face à la promotion
: une étudepréliminaire, Actes du 9ème congrès de
l'Association Française de Marketing, 9, 201-241.
(11).Lichtenstein D.R., Netemeyer R.G. et Burton
S.(1990) "Distinguishing Coupon Proneness;from Value Consciousness : An
Acquisition-Transaction Utility Theory Perspective" Journal of Marketing, 54,
July.54-67
Pour définir ce concept, on peut adopter l'approche
évoquée qui considère la sensibilité à la
promotion comme une variable psychologique et non comportementale. En outre,
elle précise comment se manifeste la réaction d'un consommateur
face à la promotion.
Mais cette dernière définition a elle aussi ses
limite, elle introduit "une ambiguïté entre ce qui est le propre de
la sensibilité et ce qui relève de ses conséquences"
puisque "les processus cognitifs et décisionnels de l'individu ne
représentent pas la sensibilité à la promotion. Ce sont
des conséquences de la sensibilité au même titre que le
comportement".
Froloff-Brouche (1994) propose donc une autre
définition : « degré selon lequel un consommateur est
influencé par la promotion, pour une occasion d'achat donnée, une
classe de produits donnée et une technique promotionnelle donnée
»12.
Il est, cependant, une limite possible à apporter
à cette définition, au sens où elle part du postulat que
la sensibilité à la promotion varie selon la classe de produits.
Mais toutes les recherches ne vont pas dans ce sens; dans la mesure où
le consommateur pouvait être relativement stable dans sa
sensibilité à la promotion13.
1. l'approche comportementale et psychologique :
Les recherches s'intéressant au comportement
réel des consommateurs face aux promotions et non pas à leur
comportement optimal, peuvent être regroupées en deux approches.
La première approche rassemble un grand nombre de travaux assez anciens
dont l'objectif est d'identifier les caractéristiques
socio-démographiques ou psychographiques des grands utilisateurs de
promotions. La seconde approche est plus récente et plus
théorique. Elle cherche à analyser les raisons pour lesquelles
les consommateurs réagissent aux promotions. Cette approche a ainsi
développé des perspectives théoriques fondées sur
les concepts de prix de référence, des attributions des
(12).cité par Froloff-Brouche L (1994), "L'influence de la
promotion des ventes sur le consommateur : un essai de conceptualisation",
Recherche et Applications en Marketing, 10, 3, 1994
(13).Bawa K. and Shoemaker R. (1989), «The
Coupon-Prone Consumer: Some Findings Based onPurchase Behavior Across Product
Classes», Journal of Marketing, 51. 99-110.
consommateurs et de leur conditionnement. Ces travaux se placent
dans la tradition de recherche du comportement du consommateur.
· l'approche comportementale
:
L'essentiel des mesures réalisées sont de type
comportemental. Elles sont effectuées à partir de comportements
déclarés ou observés. C'est le cas notamment de Teel,
Wiliams et Bearden (1980), de Montgomery (1971) qui parlent d'activité
promotionnelle ("Dealing Activity") ou encore de Bawa et Schoemaker (1989), qui
emploient le terme de comportement de remboursement du bon de réduction
("coupon redemption behavior"). Cette approche ignorait tout processus cognitif
pouvant influencer la décision en se contentant de mesurer le
comportement d'achat répété et de le décrire, sans
prise en compte de variables explicatives, par la proposition de mesures
arbitraires basées sur la proportion ou la séquence ordinale des
achats.
La méthodologie principalement utilisée est la
« Distribution Négative Binomiale» (NBD/LSD340, traitée
par Ehrenberg14 de 1959 à nos jours) qui se préoccupe
principalement du comportement de changement de marque (Brand Switching).
· l'approche
psychologique
L'origine de cette approche provient des travaux de
Lichtenstein, Netemeyer et Burton (1990). Si l'on se réfère
à leur définition, ils mettent en avant le fait qu'un
consommateur réponde à une offre promotionnelle parce qu'il est
sensible à la promotion : « parce que cette offre affecte
positivement l'évaluation de l'acte d'achat. »
Ces auteurs ont ainsi voulu montrer que la sensibilité
expliquait l'acte d'achat ; elle se situerait donc en amont du comportement.
L'analyse de la définition de Froloff
(1992)15, nous montre clairement qu'elle adhère à
cette conception. Elle s'est d'ailleurs appuyée sur les travaux de
Laurent et Kapferer21 concernant la sensibilité aux marques.
(14).Ehrenberg A.S.C. (1988), " Repeat Buying, facts,
theory and applications ", C. Griffin and Co. Ltd, London, Oxford.
Ces derniers définissent la sensibilité aux
marques comme une variable psychologique individuelle « lorsqu'il doit
effectuer un choix en magasin, face aux produits, le consommateur peut utiliser
plusieurs informations pour parvenir à une décision : le prix, le
format, le poids, la couleur, les ingrédients, l'allure de
l'étiquette, le packaging, l'odeur, le toucher...et la marque.
Nous dirons qu'un consommateur est sensible aux marques s'il
tient à consulter l'information « quelle est la marque », s'il
prend en compte la marque dans son processus de décision, si la marque
joue un rôle dans la formation de ses choix.
La sensibilité aux marques est donc une variable
psychologique individuelle. »
La sensibilité à la promotion serait donc selon,
entre autres Froloff, Lichtenstein, Netemeyer et Burton, une variable
psychologique individuelle16.
2. Conciliation de l'approche comportementale et
psychologique
En réalité, il s'avérerait que les deux
approches évoquées précédemment ne seraient pas
antinomiques mais consisteraient plutôt à mesurer la
sensibilité à la promotion de manière
différente.
Ainsi, les partisans de l'approche psychologique s'efforcent de
mesurer la sensibilité à la promotion, directement.
SENSIBILITE A LA PROMOTION
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MESURES
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(Figure n°2 : mesure de la sensibilité
à la promotion)
En revanche, les partisans de l'approche comportementale ont
choisi pour leur part, de ne pas mesurer la sensibilité à la
promotion en tant que telle, mais de déterminer la sensibilité
à partir du comportement face à la promotion.
(15).Froloff L (1992), "La sensibilité du
consommateur à la promotion des ventes : de la naissance à la
maturité", Recherche et Applications en Marketing, 7, 3, 69-88.
(16).Lichtenstein D, Netemeyer R et Burton S (1990),
op.cit ; PP 54-67.
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Nombre d'achats en promotion
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Comportement en matière de promotion
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Nombre d'unités achetées en promotion
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Sensibilité à la Promotion
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Sommes dépensées en promotion
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Part des achats en promotion
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(Figure n°3 : l'approche comportementale de la
mesure de la sensibiité à la promotion)
Mais cette mesure de la sensibilité à la
promotion ne permet pas de prendre en considération certains facteurs
inobservables chez l'individu. Quoi qu'il en soit, le comportement
adopté face à un promotion est une conséquence de la
sensibilité et non la sensibilité elle-même.
En effet, les recherches qui ont dressé un portrait
assez cohérent du «grand utilisateur» de promotions : sensible
aux prix, opportuniste, bien informé, achetant une diversité de
marques, sophistiqué, stockant ou anticipant ses achats au besoin ; ont
un aspect très intéressant n'est pas trop lié aux
résultats empiriques qu'à la validité prédictive du
schéma coût/bénéfice sur lequel elles reposent.
En conclusion, on peut dire que d'un point de vue conceptuel,
la sensibilité à la promotion est un construit psychologique qui
se situe en amont du comportement. D'un point de vue empirique, ce construit
peut être mesuré soit directement, soit indirectement. En ce sens,
les approches comportementale et psychologique ne sont pas antinomiques.
Chapitre 2 : Essai de conciliation de la
promotion et de la fidélisation
Il est très difficile d'obtenir des chiffres
précis sur les sommes investies dans la promotion des ventes et sur le
nombre d'entreprises qui y ont recours. Le paradoxe de la promotion est que,
plus les sommes investies dans les promotions augmentent, plus les annonceurs,
les distributeurs ou les pouvoirs publics s'inquiètent de leur
multiplication et déclarent vouloir mettre un terme à leur
développement. Les exemples récents et très suivis
d'entreprises comme Procter & Gamble, Wal-Mart ou Home Depot qui ont
décidé d'éliminer les promotions en faveur d'une politique
de prix bas constants nous montrent que ces déclarations ne sont pas
seulement théoriques. On constate une tendance similaire du
côté des experts : les livres les plus récents sur les
promotions ou sur la grande distribution invitent producteurs et distributeurs
à assainir le marché en réduisant le nombre de
promotions.
Le recours aux promotions comporte des inconvénients
majeurs. On reproche aux politiques promotionnelles leurs coûts
croissants, le dérèglement de la chaîne logistique et leur
tendance à dégénérer en guerre des prix. On
s'inquiète également de leurs effets à long terme sur le
capital de la marque et sur la sensibilité aux prix des consommateurs.
Avec la généralisation du stockage promotionnel par les
distributeurs et par les consommateurs, l'impact réel des promotions sur
les ventes et, a fortiori, leur rentabilité, est de plus en plus
difficile à déterminer. En bref, la capacité des
promotions à créer de la valeur pour l'entreprise et pour
l'industrie toute entière est fréquemment remise en cause. La
vision dominante est que les promotions constituent un outil très
efficace d'augmentation des ventes à court terme mais qu'elles sont
dommageables sur le long terme. Cette perspective suggère que, sur le
long terme, l'industrie toute entière se porterait mieux si les
concurrents pouvaient s'entendre pour mettre un terme aux promotions.
Section1 : l'impact des promotions sur le
comportement du consommateur
Les consommateurs fidèles à la marque sont
souvent les plus attirés par les promotions parce qu'ils n'ont pas
besoin de changer de marque pour en profiter. Même les nouveaux acheteurs
entraînent peu de ventes réellement incrémentales car ils
auraient acheté le produit un jour ou l'autre.Tout dépend donc de
la phase du cycle de vie atteinte par la marque et la catégorie de
produit. S'il s'agit d'une catégorie ou d'une marque de produit mature,
ayant atteint le niveau maximal de ses ventes, il est improbable que les
promotions puissent attirer de nouveaux acheteurs, c'est-à-dire des
consommateurs qui étaient jusque là fidèles aux marques
concurrentes.
Le fait que les promotions puissent accroître les ventes
sur le court terme, qu'elles soient plus efficaces pour cela que les simples
réductions de prix et que leur efficacité dépend du type
de marque et de la catégorie de produit ne nous indique pas si les
promotions peuvent réellement accroître les ventes ou si elles ne
font que redistribuer sur le court terme les parts de marché ou
anticiper les achats futurs. Si les promotions ne font que déplacer la
demande sans l'accroître, on est en droit de se poser des questions sur
leur légitimité et sur leur efficacité réelle.
Pour répondre à ces questions ; on va
présenter le concept promotion ; les raisons pour lesquelles les
entreprises font des promotions ; ainsi le comportement et la psychologie du
consommateur face aux promotions.
1) Le concept de la promotion : techniques et
cibles
Une opération de promotion consiste à associer
à un produit un avantage temporaire destiné à faciliter ou
à stimuler son utilisation, son achat et/ou sa distribution
(20). Philippe INGOLD élargit davantage cette
définition de la promotion en précisant que c'est une
démarche qui vise à «susciter, auprès des cibles
visées, la création ou le changement d'un comportement d'achat ou
de consommation, à court terme ou à long terme. »
La promotion a donc plusieurs cibles potentielles :
- Les consommateurs,
- La force de vente,
- Les distributeurs.
L'action promotionnelle peut effectivement permettre de
stimuler la force de vente vis-à-vis d'un produit de l'entreprise (et
notamment les nouveaux produits). Elle peut aussi faciliter les
référencements ou accroître les quantités
référencées auprès des distributeurs. Mais son
champ d'action majeur reste le consommateur. Ainsi, la promotion a l'ambition
d'agir sur le comportement des consommateurs, c'est-à-dire
«l'ensemble de leurs réactions objectivement mesurables". Elle se
pose ainsi en complément de la communication publicitaire dont la
vocation est plutôt d'influencer les attitudes (l'ensemble des jugements
et prédispositions vis-à-vis d'une marque ou d'un produit). La
promotion aspire à l'efficacité à court terme. Elle se
présente comme une incitation directe à l'achat. D'ailleurs, la
promotion est présentée comme un «mode de vente des produits
par événements (tels que primes et réductions de prix)
créés régulièrement et présentant l'offre
comme particulièrement alléchante du point de vue rapport
qualité/prix ».
En effet ; la promotion intervient tout au long du cycle de
vie du produit. Si l'on prend l'exemple du produit Coca-Cola standard, il
s'agit d'un produit qui a atteint sa phase de maturité.
(20) J. Lendrevie et D. Lindon, Mercator, Dalloz
édition, 2000.
Les objectifs envers le consommateur seront donc les suivants
:
- relancer le produit,
- augmenter la quantité consommée par le
consommateur,
- animer le produit par des événements
(anniversaires, nouveau conditionnement).
On parlera donc de promotion d'entretien et de soutien dont
les objectifs seront de capter la clientèle infidèle qui
achète surtout les produits en promotion. L'effet attendu est un
accroissement du chiffre d'affaires immédiat et limité à
la période de promotion.
Dix ans après l'émergence du trade-marketing,
cinq ans après l'arrivée de l'efficient consumer response et du
category management, les opérations promotionnelles conjointes entre
industriels et distributeurs entrent dans une nouvelle phase. Moins massives,
plus réfléchies, elles sont mieux gérées par les
centrales, les magasins et les fournisseurs. La montée en puissance de
la distribution et des industriels offre désormais à ceux-ci
l'accès à des données comportementales très fines
et à une gestion informatique des promotions très souples, deux
piliers pour la fidélisation et la différenciation auxquelles
tiennent tant les enseignes.
Si l'on met en parallèle les objectifs de la
stratégie de fidélisation (inscrire dans la durée la
relation de la marque ou de l'enseigne avec les bons clients) et ceux de la
promotion (augmenter les ventes d'une catégorie de produits, le plus
souvent en recrutant des consommateurs occasionnels), on constate une certaine
incohérence. Ceci a été confirmé par une
étude du Cétélem (janvier 1999) qui met en avant les
critères conduisant à la fidélité selon un
échantillon de consommateurs. La fidélité reposerait donc
sur les critères suivants : la satisfaction apportée par l'offre
en matière de prix et de qualité des produits. Viennent ensuite
la qualité de la relation avec le commerçant, le suivi des
produits et le service après-vente puis le poids de la marque.
Clairement, la promotion n'arrive qu'en dernière position. Rude constat,
même s'il doit être relativisé par un autre enseignement de
cette étude : près de deux tiers des sondés reconnaissent
avoir été touchés l'année précédente
par des programmes de fidélisation. L'utilisation d'outils promotionnels
dans une stratégie de fidélisation constitue donc un
véritable enjeu. La promotion des ventes a plusieurs cibles potentielles
: les consommateurs, la force de vente, les distributeurs et les prescripteurs.
Ses objectifs seront différents en fonction des cibles visées.
o Le consommateur
La promotion des ventes a l'ambition d'agir sur le
comportement des consommateurs, c'est-à-dire sur l'ensemble de leurs
réactions objectivement mesurables. Elle vise à créer ou
à stimuler un changement de comportement chez le consommateur de
façon à « accélérer la circulation des
marchandises, augmenter la fidélisation, faire confirmer un essai par un
premier achat... »17
Le consommateur constitue le public le plus important, et
toute la politique marketing va converger vers lui. La grande diversification
des promotions s'est opérée avec un seul souci : mieux attirer et
satisfaire le consommateur. Il est le public privilégié car tous
les autres ne sont que les intermédiaires sur lesquels on agit pour
mieux le toucher. Les objectifs de la promotion sur le consommateur sont
généralement :
- Augmenter le nombre d'acheteurs ;
- Faire connaître le produit ;
- Développer la quantité achetée par le
même acheteur.
o La force de vente
La force de vente a une fonction importante que l'entreprise
ne saurait négliger. Elle a besoin d'être stimulée et
encouragée. Les tâches qui lui sont assignés sont
nombreuses : faciliter la prospection, animer les points de vente, pousser les
ventes, lancer une nouvelle marque, accroître l'efficacité des
vendeurs.
o Le distributeur
Relais naturel entre le producteur et le consommateur, il
constitue un public spécifique sur lequel la promotion a un rôle
régulateur. Les objectifs peuvent être divers :
- Faciliter le référencement du produit
- Accroître la quantité du produit à
distribuer
- Augmenter l'intérêt du distributeur à mieux
vendre la marque
(17) Desmet P. (1992) La promotion des ventes - Du 13
à la douzaine au marketing direct Eds.Nathan, Paris.
· Le prescripteur
Il guide le choix et le goût du consommateur par son
influence plus ou moins directe. Les promotions sont peu employées
à leur égard, on a plutôt recours aux relations
publiques
· Les techniques de la promotion
Philippe INGOLD (1995) distingue neuf grandes familles de
techniques promotionnelles18 :
n Les primes et cadeaux directs : les primes
sont des articles différents du produit vendu, remis «à
titre gratuit » au moment de l'achat. Les cadeaux sont offerts sans aucun
lien avec un achat (prime objet, prime collection, etc.).
n Les primes et cadeaux
différés : articles délivrés aux acheteurs
sur leur demande, de façon différée par rapport à
l'achat et sur la base de preuves d'achat (primes) ou non (cadeaux).
n Les primes « produit » : offre
d'une quantité de produit supplémentaire à la
quantité habituelle, sans réduction de prix (girafe, plus-pack,
format spécial, 1franc de plus, etc.).
n Les réductions de prix : baisse
effective et immédiate du prix proposé au consommateur (prix
spécial, prix barré, gratuit inclus, prix d'essai).
n Les lots groupés : offres conjointes
de plusieurs produits à un prix exceptionnel (vente groupée
homogène, vente groupée avec gratuit, lot virtuel, etc.).
n Les offres de remboursement (ODR) ou
cash-refund : réductions de prix différées
accordées sur demande, avec preuves d'achat et en s'adressant
généralement à un centre de gestion (ODR intégrale,
ODR à valoir, etc.).
n Les coupons ou bons de réduction (BR)
: titres donnant droit à une réduction déduite en caisse
(BR à valoir, BR immédiat, coupon électronique, etc.).
n Les techniques d'essai gratuit :
techniques permettant de faire essayer un produit sans débours financier
pour le consommateur (cadeau échantillon, dose d'essai,
dégustation, etc.).
n Les jeux et concours : compétitions
à caractère ludique, avec l'espérance de gains importants
(concours, jeu gratuit, winner per store, instant win, etc.).
(18).Ingold.P(1995) Promotion des ventes et action commerciale,
Vuibert.Paris.
· Les effets positifs de la
promotion
> Pour l~entreprise
Le principe des ventes incrémentales : depuis que l'on
peut mesurer avec précision, grâce aux caisses
électroniques des supermarchés et hypermarchés («
scanners »), les ventes hebdomadaires de chaque référence,
on a pris conscience de la très forte hausse des ventes que la promotion
peut engendrer du jour au lendemain. On observe ainsi des multiplications par
deux, trois ou quatre parfois jusqu'à dix des ventes du produit promu.
En effet, lorsque les formats spécifiques sont mis en avant, avec
tête de gondole et prospectus, ils « boostent » puissamment les
ventes. Non seulement celles de la référence en promotion mais
aussi celles de la catégorie à laquelle ils appartiennent, qui
bénéficient ainsi d'un espace supplémentaire pour
s'exprimer. Les promotions créent également du trafic
supplémentaire dans les points de vente.
> Pour le consommateur
Les promotions portant sur l'économie (« deux pour
le prix d'un » par exemple) permettent au consommateur de payer moins cher
le même produit ou d'obtenir des quantités plus importantes pour
le même prix. La promotion est également un moyen pour le
consommateur d'accéder à une meilleure qualité.
La promotion permet d'abaisser certaines barrières
liées au risque de l'achat d'un produit (regrets, justification du
choix) par un essai sans risque grâce à des animations,
dégustations, offres de remboursement, échantillons d'essai,
coupons, etc.
· Les limites de l'usage de la
promotion
> Pour le distributeur
Les formats spécifiques compliquent la gestion du fonds
de rayon et pénalisent les ventes des marques en format standard qui
procurent pourtant leurs meilleures marges aux industriels. En effet, les
formats spécifiques amoindrissent la lisibilité du
linéaire, donc pénalisent les formats standard. De plus, les
formats spécifiques génèrent des effets
dévastateurs lorsqu'ils retournent ensuite en fonds de rayon, où
ils peuvent rester en
moyenne 6 semaines en hypermarché, 4 semaines en
supermarché. Un problème qui incite souvent les magasins à
« déloter » les produits promotionnés à l'issue
de la période d'animation. D'autre part, les formats spécifiques
induisent pour le distributeur des frais de logistique supplémentaires :
nouveaux codes, palettes différentes, entreposage spécifique, ...
.
> Pour le consommateur
Le consommateur peut être amené à zapper
d'une enseigne à l'autre, et tenter de profiter au mieux de l'occasion
qu'on lui propose. Les vagues de promotions pourront donner envie au
consommateur d'attendre la prochaine opération pour faire ses achats. On
assistera alors au phénomène de constitution par les clients de
stocks peu coûteux qu'ils consommeront à leur rythme normal.
D'autre part, des promotions trop fréquentes peuvent faire baisser le
prix de référence que les consommateurs ont en tête.
2) L'impact des promotions sur le comportement du
consommateur (L'effet de la rémanence)
L'approche économique s'est surtout
intéressée à la stratégie promotionnelle optimale
des entreprises. Certains travaux ont également examiné le
comportement optimal des consommateurs face aux promotions.
Le volume d'achat optimal dépend du gain
généré par la promotion et des coûts de stockage.
Lorsque la fréquence des promotions est régulière,
qu'elles sont nombreuses et que les consommateurs sont peu fidèles aux
marques, ces derniers réussissent à anticiper les promotions et,
en conséquence, ont tendance à moins stocker en réponse
aux promotions. En revanche, les consommateurs rationnels achètent
davantage pendant les promotions car leur stock est minimal quand la promotion
est mise en place. Dès lors, même à nombre moyen constant
de promotions par an, la proportion des achats en promotion augmente si les
promotions sont espacées.
Dans le même ordre d'idée, les consommateurs qui
s'attendent à une promotion dans le futur proche achètent
moins dans le présent ou achètent en faibles quantités une
marque de second choix qui est en promotion. S'ils sont incapables
d'anticiper les promotions
(car elles sont aléatoires, par exemple), les
consommateurs garderont un stock important de manière à pouvoir
attendre les prochaines promotions pendant plus longtemps].
Dans la réalité, les consommateurs
réagissent «trop» aux promotions. Comparées aux
prédictions d'un modèle normatif, les stratégies de
stockage des consommateurs sont systématiquement biaisées. Les
consommateurs ont tendance à acheter toujours les mêmes
quantités lorsque les prix sont stationnaires, à acheter trop
lorsque les prix baissent et pas assez lorsqu'ils montent. D'une manière
générale, les consommateurs réagissent davantage aux
promotions que ne le prédirait un modèle normatif fondé
sur les postulats du consommateur rationnel
La théorie du risque perçu apporte une
perspective nouvelle. Elle souligne qu'il ne suffit pas d'examiner le montant
des coûts induits par l'utilisation des promotions, mais qu'il faut
également prendre en compte la probabilité pour le consommateur
de faire face à de tels coûts. Ainsi, il faut prendre en compte
non seulement le montant de la perte financière qui résulterait
de l'absence d'utilisation du produit, mais aussi la capacité qu'a le
consommateur à se rendre compte, avant l'achat, que le produit en
promotion ne lui convient pas. D'une manière générale,
l'aversion au risque est un frein à l'utilisation de promotions
nécessitant un changement dans les habitudes d'achat et de consommation.
Il existe cependant des cas où les promotions peuvent réduire le
risque perçu par les consommateurs en offrant des échantillons
ou, tout simplement, en diminuant le montant de la perte financière en
cas de mauvais choix.
Le risque perçu est très directement lié
à la familiarité avec la marque ou avec la catégorie de
produit. Plus généralement, il est lié au revenu et au
niveau d'éducation. Certaines recherches ont reconnu que l'utilisation
de promotions n'est pas uniquement un acte privé. Il nécessite,
par exemple, la lecture des prospectus, l'achat de grandes quantités ou
la remise d'un coupon à la caisse. Certains consommateurs, sachant
qu'ils devront justifier leurs achats à d'autres, refusent d'acheter des
produits en promotion car ils ont peur de donner l'impression d'être
manipulés, avares ou trop impulsifs. Remarquons que certaines promotions
peuvent produire l'effet inverse en offrant une justification facile pour
l'achat. Remarquons également que la famille proche (enfants, conjoint)
est bien souvent la première source de pression sociale.
Section2 : L'efficacité
des stratégies promotionnelles dans le cadre de la fidélisation
:
Ce courant de recherche se caractérise par ses
fondements rationnels et la grande rigueur de sa méthode
déductive. Sa contribution n'est pas tant de décrire les
comportements des entreprises que d'appréhender les fondements du
rôle des promotions du point de vue des entreprises. Au total, ces
travaux contribuent à examiner les promotions du point de vue
stratégique en prenant en compte non seulement leurs effets sur les
ventes mais aussi sur la rentabilité de l'entreprise. Par ailleurs,
notre recherche a pour objectif de montrer que les promotions peuvent
constituer la stratégie optimale des entreprises, même lorsque les
consommateurs sont rationnels et qu'elles ne s'expliquent pas uniquement par la
pression concurrentielle. Aussi stimulantes que ces recommandations puissent
être, il est important de reconnaître qu'elles reposent sur un
modèle précis du comportement du consommateur: le modèle
économique.
Les promotions font significativement augmenter les ventes,
contrairement à la publicité, dont les effets sont difficilement
mesurables et le plus souvent très faibles, les promotions font
nettement augmenter les ventes. Dans leur expérimentation, Bemmaor et
Mouchoux19 ont trouvé une élasticité des ventes
aux promotions variant de -2 à -10 pour des réductions de prix de
15% accompagnées de têtes de gondoles. Il est également
acquis que les promotions affectent les ventes des produits concurrents ou
complémentaires, mais dans des proportions très
inférieures.
Les ventes incrémentales sont le fait des achats des
consommateurs occasionnels. Les promotions peuvent faire augmenter les ventes
de quatre façons : par l'attraction de nouveaux acheteurs, par un achat
anticipé de la part de consommateurs qui auraient acheté le
produit de toute façon, par une augmentation des quantités
achetées par ces mêmes consommateurs ou par une augmentation de la
consommation du produit. On a constaté que les nouveaux acheteurs sont
responsables de la grande majorité des ventes
(19).Bemmaor, Albert et Dominique Mouchoux (1991),
Measuring the Short Term Effect of In-Store Promotion and Retail Advertising on
Brand Sales: A Factorial Experiment, Journal of Marketing Research,
incrémentales, c'est-à-dire les ventes
additionnelles créées par la promotion consommation ; c'est le
cas de la guerre des prix dans les télécommunications au Maroc
où une [fausse ?] alerte qui a vu le Tilifoune dial dar de Meditelecom
ébranler timidement les bases d'un marché où la bataille
se faisait jusque-là à coup de promotions sur le mobile,
l'arrivée du troisième opérateur du fixe a consacré
la guerre dans un marché où les frontières entre fixe et
mobile se sont estompées sous l'effet des annonces)20.
Plus la fréquence des promotions augmente, plus leur
impact diminue, lorsqu'une marque est trop fréquemment en promotion, son
prix de référence baisse dans l'esprit du consommateur. Par
conséquent, la probabilité de réachat a tendance à
baisser car l'utilité de la transaction en soi est moindre (les
consommateurs n'ont plus autant l'impression de faire une bonne affaire) et
parce que les consommateurs s'attendent à de nouvelles promotions. Par
ailleurs, les consommateurs stockent moins lorsque les promotions sont
fréquentes. En effet, lorsque c'est le cas, la probabilité pour
que leurs marques préférées soient en promotion est
tellement élevée qu'ils n'ont plus d'incitation au stockage.
Au niveau agrégé, on observe rarement de baisse
dans les ventes après les promotions comme les promotions incitent les
consommateurs à acheter plus, ou plus tôt que prévu, on
s'attendrait à ce qu'il existe une baisse des ventes après la
période promotionnelle. C'est pourtant rarement le cas. Il existe
plusieurs explications à ce résultat contre intuitif. La
première est que ce phénomène ne serait pas assez
important au niveau individuel pour être détectable au niveau
agrégé. Ainsi, certains consommateurs consommeraient-ils
davantage après avoir stocké une grande quantité du
produit, ce qui réduirait d'autant l'ampleur de la baisse des ventes
à la fin de la période promotionnelle. Une autre explication
serait qu'il existe un effet au niveau individuel, masqué au niveau
agrégé par son étalement dans le temps. Ainsi, en
admettant que les différents consommateurs achètent tous plus
tôt pour profiter de la promotion, les grandes disparités dans les
fréquences d'achat entre les consommateurs font que le contrecoup
à la baisse se ferait sentir à différentes
périodes. Enfin, si l'impact des achats anticipés est bien de
faire baisser les ventes immédiatement après la promotion,
l'impact du sur-stockage se fait
(20).la vie Eco; la guerre des prix dans les
télécoms ; 23/02/2007
sentir plus tard, au moment où les consommateurs auraient
dû racheter le produit. Par conséquent, les effets combinés
s'étaleraient sur une longue période.
Une autre explication est liée à la
difficulté d'estimer le niveau de référence des ventes. On
choisit habituellement le niveau des ventes avant la promotion mais celles-ci
peuvent être artificiellement basses si les consommateurs attendent les
promotions ou s'ils n'achètent qu'en promotion. Enfin, le choix de la
date d'achat dépend d'un ensemble de facteurs (date de la visite
hebdomadaire dans les magasins, nécessité de faire des achats de
dépannage, humeur), de sorte que les consommateurs n'achètent pas
à des intervalles d'achats optimaux. Par exemple, il a été
montré que les consommateurs achètent à intervalles
réguliers (par exemple, toutes les semaines) quel que soit le niveau de
leur stock.
Les promotions ont davantage d'impact sur les ventes que les
simples réductions de prix. Les promotions procurent aux consommateurs
la satisfaction supplémentaire d'avoir acheté moins cher que les
autres consommateurs ou moins cher que prévu. Ce résultat,
maintes fois observé, est probablement dû à de multiples
facteurs bien qu'on n'ait encore jamais réellement étudié
les raisons qui expliquent cet effet. Une explication possible est que,
contrairement à une baisse de prix définitive, la promotion est
temporaire et incite donc les consommateurs à stocker ou à
acheter plus tôt que prévu, ce qui démultiplie son impact
sur les ventes. Par ailleurs, les consommateurs ont parfois une image
négative des réductions de prix qu'ils associent à un
produit qui se vend mal, alors qu'ils ont appris à ne plus se
méfier des promotions qui sont désormais offertes sur les plus
grandes marques Dans cette optique, les promotions agissent comme des
réductions de prix de plus grande ampleur. Il existe cependant
probablement d'autres raisons pour lesquelles les promotions sont plus
efficaces qu'une réduction de prix de même ampleur. En outre; les
promotions procurent aux consommateurs des bénéfices utilitaires
et hédoniques que les simples réductions de prix de proposent
pas. Il s'agit, par exemple, de bénéfices hédoniques ou
symboliques (le divertissement ou l'expression de soi) ou même de
bénéfices utilitaires (la commodité due à la
signalisation de l'offre qui permet réduire les coûts de
décision et de recherche d'information).
Les mises en avant et les «features» (prospectus ou
communication de la promotion dans des journaux locaux) multiplient l'impact
des promotions. Il existe une grande synergie
entre la réduction de prix et sa communication. Cette
dernière multiplie l'impact de la réduction de prix. La raison
principale de ce phénomène est que les produits en promotion sont
plus facilement visibles dans les magasins et qu'ils incitent les consommateurs
à utiliser le prix hors promotion comme référence.
Dès lors, certains consommateurs regardent les prospectus uniquement
pour se donner des idées de produits à acheter ou pour simplifier
leur processus de décision. D'autres consommateurs associent même
directement une promotion à une bonne affaire et ne prennent pas le soin
de vérifier le montant de la réduction de prix. En indiquant sur
l'étiquette des « prix barrés », les promotions peuvent
suggérer des prix de référence plus élevés
que ceux que les consommateurs auraient utilisés. Cet effet est
particulièrement sensible dans le cas des coupons qui sont perçus
comme des «gains» par les consommateurs alors qu'un prix, même
réduit, reste perçu comme une perte.
Une recherche a comparé les coupons et les
réductions de prix du point de vue du distributeur. Une
expérimentation dans quatre-vingt-six supermarchés et cinq
catégories de produits aux Etats-Unis a montré que les coupons
«on pack» font augmenter les ventes de la marque en promotion de 309%
en moyenne contre 229% pour les réductions de prix de même ampleur
(communiquées au moyen d'un stop rayon dans les deux cas). Les effets
des deux techniques promotionnelles sur les ventes des autres marques de la
catégorie sont similaires et dépendent avant tout de
l'activité promotionnelle concurrentielle. Le plus intéressant
est que ce résultat est atteint alors que le taux de rédemption
des coupons n'est, en moyenne, que de 55%, bien que ces coupons soient valables
immédiatement à la caisse21. Dans ces conditions, le
profit pour le distributeur généré par les coupons est le
double de celui généré par les réductions de prix
car seulement une partie des consommateurs en bénéficient. Enfin,
ces résultats ne semblent pas dus à la nouveauté des
coupons car ils persistent même après plusieurs mois d'utilisation
intense de la part du distributeur.
(21 ). Tendances du marketing en Europe. Congrès 21-22
Janvier 2005, PARIS
Conclusion de la première
partie : le cadre d'analyse de la
recherche
Avant d'exposer les hypothèses que nous nous proposons
d'étudier, nous allons relever un certain nombre de points qui ont
attiré notre attention et qui formeront le cadre logique d'analyse de
notre étude.
> Conciliation de la promotion et de la
fidélisation :
La fidélisation est définie22 comme
un ensemble d'actions liées au produit, au prix, à la
communication ou à la promotion destinée à renforcer la
fidélité des clients à une marque.
Les définitions de la fidélisation peuvent
recouvrir trois visions différentes :
- Une vision matérialiste : l'augmentation du volume
d'achat est le but ultime de la fidélisation. Rentabilité, marge
par client sont les concepts qui sont reliés à cette
«école ».
- Une vision qualitative : la satisfaction, la qualité
sont les maîtres mots. Le produit est central dans la
problématique de fidélisation.
- Une vision affective : il faut développer
l'attachement à la marque pour fidéliser le client. La
communication est donc un élément moteur de la
fidélisation.
La notion de fidélisation repose donc sur la
conservation de clientèle acquise et son développement. «
Par programme de fidélisation on entend un ensemble d'actions
organisées de telle manière que les clients les plus
intéressants et les plus fidèles, soient stimulés,
entretenus, de telle manière que l'attrition, c'est-à-dire le
taux de clients perdus, soit minimisée et/ou que les volumes
achetés soient augmentés »23.
(22).J.Lendrevie&D.Lindon, op. cit, P 594.
(23).Benavent C. et Crié D. (1998),
«Mesurer l'efficacité des cartes de fidélité»,
Décisions Marketing, 15, Jan-April. 10-20.
La poursuite d'une stratégie de fidélisation
doit permettre à l'entreprise de maximiser l'activité et donc le
chiffre d'affaires et les bénéfices réalisés avec
le consommateur/client, objet de la stratégie. La fidélisation
constitue bien un objectif stratégique. Ce qui implique notamment que
l'entreprise raisonne sur le long terme et non sur le court terme. En ce sens,
la stratégie de fidélisation se distingue de l'action de
fidélisation (promotion). Cette dernière est ponctuelle et agit
sur le court terme. (voir le tableau ci-après).
Tableau n° 1 : La distinction entre actions
(promotion) et programmes de
fidélisation
|
Actions de fidélisation
|
Programme de fidélisation
|
Cible : Segmentée
|
Des actions de marketing direct
|
Un ensemble d'actions marketing
|
ciblées sur des clients actifs
|
ciblées sur des clients fidèles et
|
(et pas nécessairement fidèles)
|
qui s'inscrivent dans la durée
|
Cible : Globale
|
Des actions marketing qui s'adressent
|
aux prospects et clients
|
|
Durée
|
Ponctuel
|
Suivi
|
D'où l'importance d'une stratégie de
fidélisation, non seulement pour ne pas avoir à payer le
coût d'acquisition d'un nouveau client, mais surtout afin de rentabiliser
l'investissement de la prospection initiale des clients détenus en
portefeuille. Par ailleurs, le recours aux techniques promotionnelles est
très répandu, et le consommateur est vite devenu un zappeur de
marques à la recherche du produit le plus promotionné.
Comment concilier la promotion et la fidélisation ? Ces
deux techniques d'animation des marques et des magasins poursuivent des
objectifs qui peuvent s'avérer contradictoires. Celui de la promotion
est à court terme : il s'agit d'augmenter les ventes d'une
catégorie de produits, le plus souvent en recrutant des consommateurs
occasionnels. L'objectif de la fidélisation est, au contraire,
d'inscrire dans la durée la relation de la marque ou de l'enseigne avec
les « bons clients ». Il s'agit donc pour les distributeurs comme
pour les fabricants de trouver un compromis entre ces objectifs.
> la promotion au service de la fidélisation
:
La fidélisation est devenue la priorité de tous,
fabricants, distributeurs, marques, consommateurs, etc.
Aujourd'hui, de nombreux consommateurs peuvent vous
présenter leur carte de fidélité et vous décrire
précisément tous les avantages que cela comporte comme de
réels vendeurs chevronnés. Dans le même temps, la promotion
n'a pas perdu de son intérêt auprès des acteurs du
marché, toujours aussi présente, elle est également un
levier indispensable pour la pérennité d'une marque. Cependant,
ces deux outils du marketing cohabitent sans pour autant se parler.
Le paradoxe de la promotion est que, plus les sommes investies
dans les promotions augmentent, plus les annonceurs, les distributeurs ou les
pouvoirs publics s'inquiètent de leur multiplication et déclarent
vouloir mettre un terme à leur développement. Les exemples
récents et très suivis d'entreprise comme Procter & Gamble,
Wal-Mart ou Home Dépôt qui ont décidé
d'éliminer les promotions en faveur d'une politique de prix bas
constants nous montrent que ces déclarations ne sont pas seulement
théoriques. On constate une tendance similaire du côté de
certains experts en la matière: les livres les plus récents sur
la promotion ou la grande distribution invitent producteurs ou distributeurs
à assainir le marché en réduisant le nombre de
promotion24.
Le recours aux promotions des ventes comporte des
inconvénients majeurs. On reproche aux politiques promotionnelles leurs
coûts croissants, mais on s'inquiète aussi des effets des
promotions sur les consommateurs, et également de ses effets à
long terme sur l'image de marque.
(24) . Meyer-Waarden L. et Benavent C. (2001),
Programmes de fidélisation - stratégies et pratiques, Actes du
17ème congrès de l'AFM, Deauville, Mai.
> L'impact de la promotion sur le comportement du
consommateur :
Individualisation, différenciation, fabrication sur
mesure, aujourd'hui le consommateur veut être entendu, reconnu et
considéré. Il rejette son image de simple usager, de client
anonyme et suiveur, et exige une réponse de qualité à un
prix qu'il considère comme juste. Ce juste prix englobe la valeur
intrinsèque, la valeur économique, la valeur d'usage et surtout
une part de son `soi intrinsèque'. Ainsi, tous conscients d'être
au coeur d'une société de consommation, abasourdis par une offre
toujours plus pléthorique laissant peu de place au jugement personnel
pour mettre en exergue les arguments publicitaires, nous cherchons un refuge au
sein d'un discours de réassurance. Le discours de marque apporte cet
apaisement, il nous donne le sentiment d'avoir fait le bon choix, de ne pas
s'être tromper, en nous permettant de communiquer notre satisfaction au
travers d'un lien de proximité et d'attachement
émotionnel25. Pour atteindre ce but, on se demande sur les
pivots indissociables sur lesquels les entreprises doivent s'appuyer pour
mettre en place et réussir des actions promotionnelles répondant
aux attentes des clients. Ainsi, on s'interroge sur le comportement des clients
face aux actions promotionnelles conçues par l'entreprise.
Toutefois, il est intéressant de remarquer que
malgré leurs différences, ces deux types d'approche se
succèdent auprès du principal intéressé, le
consommateur. Elles cherchent toutes deux à le séduire,
l'appâter pour atteindre un but ultime : lui faire consommer le plus
possible les produits de la marque. Et d'un point de vue plus
stratégique, nous pouvons constater qu'une marque répond au plan
de fidélisation de ses concurrentes par des actions promotionnelles
impactantes et vis versa.
Ainsi, loin de s'opposer, la promotion et la
fidélisation ne sont elles pas liées ? Et au delà d'une
simple alliance, la promotion n'est elle pas un levier de réussite
essentiel pour un programme de fidélisation ?
(25).A.D.BALL. et L.H.TASAKI., « The role and measurement of
attachment in consumer behavior », Journal of Consumer Psychology, n°
2, 1992.
> Variables et hypothèses de
recherche :
Le cadre conceptuel d'analyse :
Dans un premier temps, nous essayons de clarifier la promotion
et la fidélisation et tentons d'établir un concept
théorique des stratégies de fidélisation et des actions
promotionnelles et de déterminer leur champ d'action sur le comportement
du consommateur. Ce travail permettra de contribuer à une meilleure
compréhension du rôle de la promotion dans le contexte de la
gestion d'un programme de fidélisation. Au travers de ce cadre d'analyse
théorique, nous pouvons mieux apprécier son efficacité
générale dans la partie empirique. En particulier, nous traitons
cette question sous la double perspective comportementale et attitudinale
correspondant aux interrogations les plus importantes des managers dans la
gestion d'un programme de fidélisation basé sur une (des)
promotion(s).
Schéma n°4 : le cadre d'analyse de
l'étude
Variables
Approche comportementale (Volume des
ventes) + Approche attitudinale (Variables attitudinales)
= la fidélisation
Variables
Approche matérialiste (volume des
ventes) + Approche qualitative (satisfaction) + Approche affective
(l'attachement)
= la promotion
· L'alliance
promotion/fidélisation
· La promotion au service de la
fidélisation
|
Le comportement de consommateur
I Les hypothèses de recherche :
H1 : concilier promotion et fidélisation :
La question de notre recherche est de comprendre le fonctionnement des
techniques employées (les promotions) dans le cadre
d'un programme de fidélisation.
> De ce fait ; La fidélisation consiste pour
l'entreprise à mettre en oeuvre une stratégie permettant
d'établir une relation de confiance entre le client et le produit ; la
marque ou l'enseigne
> En même temps ; les entreprises ont tendance à
recourir aux promotions pour acquérir de nouveaux clients
> Face à cet apparent paradoxe des principes de la
fidélisation et de la promotion ; comment l'entreprise peut-elle
bâtir une stratégie cohérente ?
H2 : la promotion au service la fidélisation :
Savoir si les actions promotionnelles orchestrées au sein d'un
programme de fidélisation, sont réellement efficaces et quelles
sont les sources de cette efficacité :
o l'opérationnalisation de l'impact des actions
promotionnelles sur les stratégies de fidélisation est
effectuée en se basant sur les variables de l'approche comportementale
et attitudinale.
o L'appréciation de l'efficacité de la promotion
en tant qu'outil de la fidélisation s'effectuait en supposant que les
consommateurs réagissent de la même manière aux programmes
de fidélisation.
H3 : l'impact de l'alliance
promotion/fidélisation sur le comportement du consommateur :
À travers l'examen de l'existence des différences
comportementales et attitudinales des clients face aux promotions
orchestrées dans le cadre d'un programme de fidélisation :
o un comportement d'achat répété
résultant de plusieurs antécédents et variables qui se
complètent mutuellement ; admis pour qualifier un comportement
fidèle.
o une attitude positive du consommateur qui doit pouvoir
être contrôlé ou orienté. Cette attitude
révèle une perception favorable vis-à-vis de l'enseigne,
de la marque ou du produit, différenciant en cela la
fidélité du comportement routinier.
La fidélisation s'inscrit dans des stratégies
plutôt défensives qui consiste à conserver les clients,
donc les parts de marché, maintenir et intensifier le niveau de vente
ainsi que le chiffre d'affaire et la marge bénéficiaire en
augmentant la durée de la relation et l'attachement. Dans cet ordre
d'idée on devrait ajouter la notion de part de client à la notion
de part de marché. En intensifiant les efforts sur une base de clients
établie on cherche à augmenter la valeur du client en lui vendant
le maximum de produits. Ceci ce manifeste à travers un trafic ou une
fréquence d'usage plus important, par des ventes ou croisées, par
des achats répétés accrus et par une réduction de
répertoire de marque ou d'enseignes concurrentes à travers la
satisfaction et la création d'un véritable attachement
émotionnel chez les clients. C'est le passage d'un marketing extensif
à un marketing intensif. De ce fait, on peut faire appel aux effets
empiriques clés de la promotion c'est-àdire augmenter les achats
et la consommation suite à la proposition d'un avantage temporaire.
Chapitre 1 : La
méthodologie de l'étude
Dans ce chapitre nous allons procéder à la
présentation de la méthodologie que nous avons appliquée
à notre étude. Théoriquement, les étapes d'une
étude marketing sont les suivantes :
Figure n°4: Les étapes d'une étude
marketing26
a) Cadre de l'étude
> Détermination du type d'étude,
> Choix de l'approche méthodologique,
> Choix de l'approche de collecte des données, >
Élaboration du plan d'échantillonnage.
b) Collecte des données
> Méthode de Collecte des données.
c) Traitement et analyse des données
> Codification et contrôle de conformité, >
Traitement,
> Analyse des données.
e) Présentation des résultats
>Faits majeurs,
>Recommandations.
(26 ) J.L.GIANNELLONI et E. VERNETTE, « Etudes de
marché », 2éme édition, 2000.
Il est utile de rappeler que nous avons présenté le
cadre logique de la recherche en conclusion de la première partie.
Section 1: Cadre d'étude
Dans le but de vérifier les hypothèses
précitées au niveau du cadre logique nous nous sommes
fixés le cadre d'étude suivant.
a) Les sources d'information
:
Dans notre cas, la réponse au problème ne se
trouve pas dans des informations secondaires27, il faut recourir à la
collecte directe des informations primaires auprès des consommateurs.
b) Les approches méthodologiques
:
~ L'observation : Elle consiste à
analyser des comportements jugés significatifs. Cependant, elle ne
fournit aucun renseignement sur les raisons qui ont motivé ces
comportements. Elle ne peut nous fournir les informations
recherchées.
> L'expérimentation : Elle consiste
à manipuler un certain nombre de variables dans un environnement
soigneusement contrôlé, ce qui permet d'attribuer les effets
observés aux variations introduites dans le stimulus. Le contrôle
de l'environnement permet d'éliminer les hypothèses rivales qui
pourraient également expliquer les changements intervenus. Dans notre
cas, cette méthode ne peut s'appliquer.
~ La Réunion de groupe : c'est une
technique d'entretien semi directif qui permet d'explorer en profondeur des
aspects inconnus ; son inconvénient est qu'elle est qualitative et ne
peut engendrer des résultats généralisables.
~ L'enquête : elle est très
pratique dans les études descriptives, elle est capable de fournir des
informations sur des caractéristiques socio-économiques, les
attitudes, des opinions, des motivations et des comportements. Il est
évident qu'elle constitue la meilleure alternative pour notre
étude.
(27).préalablement collectées, traitées et
analysées, ces informations ne doivent faire l'objet que d'une
adaptation ou d'une mise en forme.
c) L'instrument de recherche :
En pratique, il y en existe deux : les dispositifs
d'enregistrement et le questionnaire28.
Nous avons choisi d'utiliser un questionnaire du fait qu'il
permet une très grande flexibilité. La structure du questionnaire
est la suivante :
> Les règles de base suivantes doivent
être appliquées :
· Techniques de l'entonnoir : commencer
par des questions générales et simples pour aborder
progressivement des questions de plus en plus précises.
· Placer dés le départ une question
filtre lors qu'il s'agit d'interroger une catégorie
définie des personnes.
· Réserver pour la fin les questions
impliquantes auxquelles la personne risque d'accepter difficilement de
répondre.
· Prévoir un en-tête faisant
apparaître les repères de la situation d'enquête
(numéro de questionnaire, date, heure, nom de l'enquêteur).
· Reporter systématiquement en dernière
position les questions signalétiques ou
d'identification de la personne interrogée.
> Les types de questions
:
On distingue les questions quantitatives, les questions
fermées, et les questions ouvertes.
Une question quantitative demande une réponse
exprimée sous la forme d'une valeur métrique.
Dans le cas des questions fermées ou
qualitatives29, la personne interrogée doit faire un choix
entre plusieurs réponses préétablies, ou modalités.
Il peut s'agir de questions
(28).Il permet de fournir des informations sur les
faits, les comportements des interviewés, sur ce qu'ils connaissent, sur
leurs attitudes, leurs préférences, sur leurs intentions et leurs
motivations.
(29).On notera que le terme qualitatif en marketing
peut avoir différentes significations : il peut être
associé à un type d'information, à une phrase de
l'étude de marché ou à un type de question.
à choix binaires ou multiples, d'échelles
d'attitude qui peuvent elles mêmes se présenter sous
différents aspects.
Pour les questions ouvertes. Aucune proposition de
réponse n'est fournie. L'interviewé s'exprime dans les conditions
et les termes qu'il veut sur le sujet concerné ; il s'agit des questions
plus difficiles à dépouiller.
> Les échelles de mesure ou
échelles d'attitudes :
Nous avons utilisé l'échelle à
support sémantique qui permet la mesure d'intervalles. Nous avons
cherché à mesurer des intentions, des degrés de
satisfaction, des préférences, et à faire des
comparaisons. Cette échelle nous a semblé simple et
adaptée pour notre étude.
Ainsi, nous avons retenu la mesure nominale30
(sexe, situation matrimoniale, ...) car elle est la forme la plus simple des
échelles de mesure. C'est une échelle non
métrique.
d) L'échantillonnage :
> L'unité de sondage :
Permet d'identifier l'interlocuteur auprès duquel on
obtient l'information recherchée.
Nous nous sommes adressé uniquement aux femmes
âgées de plus 18 ans et moins de 60 ans en raison de la
fréquence d'utilisation de détergents par cette tranche
d'âge. Pour des raisons de commodité et de finances, nous avons
choisi la ville de Témara pour effectuer notre étude. Nous avons
également établi un quota en nous basant sur la
répartition des femmes dans les grandes villes. (Voir le tableau
suivant) :
(30).Échelles où les nombres ne servent
qu'à identifier, distinguer ou classifier les objets.
Tableau n°2 : Population des femmes citadines
selon le groupe d'âges et la CSP en 2004
|
AB
|
C
|
D
|
Groupes d'âges
|
Pourcentages réels
|
Pourcentages de l'échantillon
|
Pourcentages réels
|
Pourcentages de l'échantillon
|
Pourcentages réels
|
Pourcentages de l'échantillon
|
[20-29 ]
|
2.1
|
9.4
|
2.07
|
9.5
|
5.32
|
23.64
|
[30-39]
|
1.6
|
7.2
|
1.57
|
7.2
|
4.03
|
17.92
|
[40-49 ]
|
1.3
|
5.8
|
1.26
|
5.78
|
3.25
|
14.43
|
Total
|
5
|
22.2
|
4.9
|
21.8
|
12.6
|
56
|
|
Source : Recensement Général de la Population et
de l'Habitat de 2004. Haut Commissariat au Plan.p.37
> La taille de l'échantiion31
:
On sent bien, intuitivement, que la précision des
estimations basées sur un sondage sera d'autant meilleure que la taille
de l'échantillon sera plus grande. En effet ; la taille de
l'échantillon dépend du degré de confiance, du
degré de précision, de la méthode d'échantillonnage
et de la nature de la recherche. Lorsqu'on utilise une méthode
aléatoire le nombre dépend du degré de confiance
désiré (95, 98, 99 %) et de l'erreur tolérée. Par
contre, une recherche exploratoire nécessite une cinquantaine
d'interviewé en général32.
La taille de l'échantillon dépend des
éléments suivants :
· Degré de précision recherché (erreur
«e» entre 0.01 et 0.1)
· Le degré de fiabilité attendue (seuil de
confiance « á » entre 0.9 et 0.99)
· L'estimation de la valeur de la proportion (P) attendue
au niveau de la population (Siinconnue, on admet p=0.5).
(31).J.Lendrevie&D.Lindon, Mercator, Dalloz
édition, 2000.
(32 ). N.BERTIER, « Les techniques d'enquête »,
Armand- Colin, 1998.
> Le mode de sélection de
l'échantillon
Un échantillon est représentatif si les
réponses obtenues peuvent être extrapolées à la
population de base. Cette extrapolation n'est possible que si les
différentes catégories d'unités de sondage (individus,
entreprises...) sont représentées dans l'échantillon selon
la proportion de leurs effectifs dans la proportion de base.
La représentativité de l'échantillon est
obtenue par la mise en oeuvre d'une méthode d'échantillonnage
précise. Dans une recherche exploratoire on utilise en
général un échantillon non probabiliste (non tiré
au hasard).Une recherche exploratoire est recommandée lorsque la
définition du problème est trop complexe ou peu documentée
en théorie. On établit une petite étude sur un petit
échantillon pour mieux connaître le problème et savoir
comment l'étudier et le poser afin de bien mener l'enquête ou la
recherche.
Il est possible de différencier :
· Les méthodes Probabilistes :
qui permettent de favoriser une représentativité à
posteriori; à la suite de l'administration des questionnaires, les
responsables de l'étude vérifient que la structure de
l'échantillon est proche de celle de la population de base. Les
techniques suivantes sont toutes probabilistes :
U Le tirage au sort systématique : on tire
aléatoirement un chiffre N (table aléatoire ou calculé par
ordinateur). Dans la base de sondage, nous allons choisir tous Nièmes
éléments de la base jusqu'à compléter la
totalité de l'échantillon.
U Le tirage au sort simple : c'est le principe de la
loterie. On numérote tous les éléments de la base de
sondage et on effectue un tirage au hasard.
U L'échantillon stratifié : nous
définissons des strates homogènes dans la population totale selon
un critère (âge, habitat, CSP, niveau d'éducation..). Nous
effectuons ensuite un tirage au sort (simple ou systématique) dans
chacune des strates. L'échantillon de chaque strate doit
être suffisamment grand pour être
représentatif de la réalité. Cette façon de faire
est très intéressante mais coûteuse.
U L'échantillon par grappe : Consiste à
choisir aléatoirement des sousgroupes dans la population et à
interroger toutes les unités de chaque sousgroupe. Cette méthode
à pour avantage d'être simple et économique. En revanche,
elle présente une double erreur d'échantillonnage (erreur dans
l'échantillonnage des sous-groupes, erreur due au fait que les membres
d'un sous groupes ne présentent pas la même
hétérogénéité que l'ensemble de la
population).
· Les méthodes raisonnées :
qui permettent d'assurer une représentativité à
priori, c'est-à-dire, avant que les questionnaires soient
administrés. Voici les tirages les plus utilisés dans les
méthodes empiriques.
U La méthode des quotas : en se basant sur un ou
plusieurs critères descriptifs de la population, nous choisissons notre
échantillon selon la même répartition que la population
mère.
U La méthode de l'itinéraire : On
choisit les répondants en indiquant un itinéraire que
l'enquêteur doit respecter scrupuleusement. Dans une rue, on choisit de
questionner les numéros des maisons paires et dans la suivante les
numéros impairs. On peut même indiquer pour les immeubles le
numéro de l'étage etc.
Pour notre étude nous avons retenu la
méthode empirique de l'échantillon par quota. La justification
théorique de la méthode réside dans l'hypothèse que
sil'échantillon est représentatif de la population
étudiée du point de vue des
caractéristiques sur lesquelles porte l'enquête
(habitudes, attitudes,
comportements, opinions...). Ainsi, cette méthode
présente l'avantage de l'économie.
Tableau n°3 : Tableau des quotas des femmes
citadines selon la CSP
|
AB
|
C
|
D
|
Groupes d'âges
|
Pourcentages de l'échantillon
|
Quotas
|
Pourcentages de l'échantillon
|
Quotas
|
Pourcentages de l'échantillon
|
Quotas
|
[20-29 ]
|
9.4
|
9
|
9.5
|
9
|
23.64
|
24
|
[30-39]
|
7.2
|
7
|
7.2
|
7
|
17.92
|
18
|
[40-49 ]
|
5.8
|
6
|
5.78
|
6
|
14.43
|
14
|
Total
|
22.2
|
22
|
21.8
|
22
|
56
|
56
|
|
> Les méthodes d'administration du
questionnaire 33:
Il existe quatre moyens principaux pour administrer un
questionnaire :
· Enquêtes postales : à
travers l'envoi du questionnaire par voie postale aux personnes faisant partie
de l'échantillon avec une enveloppe timbrée pour la
réponse et éventuellement la promesse d'un cadeau aux personnes
qui répondront. Cette méthode est très économique ;
mais présente des limites et des inconvénients très
importants. Tout d'abord, on ne peut poser dans un questionnaire postal que des
questions très simples. Ainsi, le taux de réponse est très
faible (5% en moyenne).
· Enquêtes par téléphone :
les enquêtes par téléphone, elles aussi, sont
relativement économiques. Mais, par définition ; elles ne
s'appliquent qu'aux populations dont tous ou presque tous les individus ont le
téléphone. Elles supposent aussi que le questionnaire soit
relativement court et ne nécessite pas la présentation de
documents visuels (liste, photos,...).
· Enquêtes par observation : les
enquêtes par observation sont celles dans lesquelles le recueil de
l'information ne se fait pas à l'aide de questions mais
(33).J.Lendrevie&D.Lindon, Mercator, Dalloz
édition, 2000.
par une observation directe conduite par des
enquêteurs ou par des moyens mécaniques.
· Enquêtes en face à face :
la méthode la plus sûre pour administrer un questionnaire
consiste à envoyer un enquêteur personnellement les individus
appartenant à l'échantillon. Les enquêtes parfois de ce
type sont administrées dans la rue. Ainsi, cette méthode
présente l'avantage de l'économie et de la rapidité.
On a retenu cette méthode pour administrer
l'enquête de notre étude, car elle est simple et facile à
mettre en oeuvre.
Section2 : processus de collecte et d'analyse
des données :
La collecte des données s'est fait à l'aide d'un
questionnaire structuré en fonction des objectifs de l'étude.
Une première version du questionnaire est
élaborée et préalablement testée auprès des
personnes appartenant à la cible de l'étude. Le test est
mené pour évaluer la compréhension des questions, leur
enchaînement logique et la qualité de l'information
collectée.
Les lieux d'enquête étaient choisis selon la
facilité d'accès aux profils d'enquête
recherchés.
On a essayé de varier les jours et les heures de
l'enquête.
Avant de procéder à l'analyse des
résultats, nous avons codé le questionnaire selon une feuille de
codage (voir Annexes) et procéder à la vérification de la
cohérence des données saisies.
L'analyse des données est menée sur le logiciel
SPSS. Les traitements statistiques qui sont développées sont les
suivants :
o les tris à plats avec des fréquences simples.
o Les analyses différenciées sous forme de tris
croisés avec test d'hypothèse khi2.
Quant à la présentation des résultats
nous avons veillé à ce qu'elle soit claire, sans noyer le lecteur
dans les détails des chiffres, en mettant l'accent sur les points qui
réduisent l'incertitude lors des interprétations.
Chapitre 2 : Présentation des
résultats de l'étude
Dans ce chapitre ; on va présenter dans la
première section les résultats préliminaires
quicomprennent les tris à plat des principales variables
utilisées pour l'analyse et la
vérification des hypothèses de recherche.
Dans la deuxième section ; on va procéder
à la vérification des résultats de la recherche et essayer
d'établir une typologie du comportement du consommateur face aux
promotions dans le cadre de la fidélisation ; après avoir
vérifié l'efficacité de la promotion en tant que levier de
la fidélité.
Section1 : Présentation des
résultats préliminaires (tris à plat des variables)
:
~ Le pourcentage des personnes utiisant les
lessives (poudres) :
94% des personnes constituant l'échantillon
achètent les poudres de lessives34. Cette proportion est
importante sachant que les endroits de contacts de cette population
étaient très diversifiés (bureau, à domicile, la
rue,...)
Tableau n°4 : Achat des lessives
poudre
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage cumulé
|
oui
non
Total
|
94
|
94,0
|
94,0
|
|
6,0
|
100,0
|
|
100,0
|
|
|
achat des lessives poudre
non
(Graphe n°1)
(34). Les personnes n'utilisant pas les poudres de
lessives ; utilisent d'autres types de lessives (liquides ; les tablettes ;
copeaux et paillettes...)
La variable : le nom de marque
habituelle
La marque TIDE occupe la première
place parmi les marques habituellement utilisées par
l'échantillon avec un taux de 30% suivie de la marque ARIEL
(27%). En troisième place, on trouve la marque
0M0 avec un taux de 25% suivie par les marques SKIP
(1%) ; WASH (1%). Sachant que 6% des personnes
interrogées n'ont pas une marque habituelle.
Tableau n° 5 : La marque habituelle
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Ariel
|
27
|
27,0
|
28,7
|
|
Tide
|
30
|
30,0
|
60,6
|
|
Omo
|
25
|
25,0
|
87,2
|
|
Skip
|
1
|
1,0
|
88,3
|
|
Wash
|
1
|
1,0
|
89,4
|
|
Autres
|
10
|
10,0
|
100,0
|
|
Total
|
94
|
94,0
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
|
|
la marque habituelle
Manquante
autres
tide
wach
skip
omo
ariel
(Graphe n°2)
La fréquence d'achat de la marque
habituelle :
Sur les 100 personnes interrogées, 83.6%
achètent leurs marques d'une manière régulière dont
61.2% achètent très souvent ; par contre 14.1% de
l'échantillon avancent qu'ils achètent leurs marques de temps en
temps.
Tableau n°6 : La fréquence d'achat de
la marque habituelle
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
jamais
|
52
|
52,0
|
61,2
|
61,2
|
|
19
|
19,0
|
22,4
|
83,5
|
|
12
|
12,0
|
14,1
|
97,6
|
|
1
|
1,0
|
1,2
|
98,8
|
|
1
|
1,0
|
1,2
|
100,0
|
|
85
|
85,0
|
100,0
|
|
Manquante
|
Système manquant
|
15
|
15,0
|
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
|
|
|
la fréquence d'achat de la marque
Manquante
trés souvent
assez souvent
de temps en temps
jamais
rarement
(Graphe n°3)
~ La marque répond au besoin de la
clientèle :
La majorité des personnes consultées est
satisfaite à 47.1% la marque utilisée ; alors que 15.3% sont
moyennement satisfaits et 37.6% des personnes interrogées sont
insatisfaites de la marque habituelle.
Tableau n°7:La marque répond au besoin de
la clientèle
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
jamais
|
2
|
2,0
|
2,4
|
2,4
|
|
13
|
13,0
|
15,3
|
17,6
|
|
18
|
18,0
|
21,2
|
38,8
|
|
30
|
30,0
|
35,3
|
74,1
|
|
22
|
22,0
|
25,9
|
100,0
|
|
85
|
85,0
|
100,0
|
|
Manquante
|
Système manquant
|
15
|
15,0
|
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
|
|
|
la marque répond au besoin de la clientèle
jamais
Manquante
souvent
toujours
généralement
parfois
(Graphe n°4)
~ Confiance à la marque
habituelle
64.7% des personnes enquêtées ont confiance
à la marque habituelle ; par contre 11.8% des personnes
interrogées déclarent qu'elles ont une confiance relative ;
tandis que 23.5% font souvent confiance à la marque habituelle.
Tableau n°8: Confiance à la marque
habituelle
|
Fréquence
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Parfois
|
11,8
|
11,8
|
11,8
|
|
Souvent
|
23,5
|
23,5
|
35,3
|
|
Généralement
|
32,9
|
32,9
|
68,2
|
|
Toujours
|
31,8
|
31,8
|
100,0
|
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
|
|
confiance à la marque habituelle
Manquante
souvent
toujours
généralement
parfois
(Graphe n°5)
~Achat des produits
concurrents
23.5% des personnes enquêtées achètent
d'une manière régulière les produits concurrents ; 15.3%
achètent souvent ; 37.6% achètent parfois ; alors que 23.5%
n'achètent plus les produits concurrents à la marque
habituelle.
Tableau n°9: Achat des produits
concurrents
|
Fréquence
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Jamais
|
23,5
|
23,5
|
23,5
|
|
Parfois
|
37,6
|
37,6
|
61,2
|
|
Souvent
|
15,3
|
15,3
|
76,5
|
|
Généralement
|
14,1
|
14,1
|
90,6
|
|
Toujours
|
9,4
|
9,4
|
100,0
|
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
|
|
achat des produits concurrents
Manquante
jamais
toujours
généralement
souvent
parfois
(Graphe n°6)
Les produits concurrents tiennent ses
promesses
44.6% des personnes enquêtées déclarent
que les produits concurrents à la marque habituelle tiennent ses
promesses ; 27.7% déclarent souvent ; 25.3% déclarent parfois ;
alors que seulement 2.1% confirment que les produits concurrents à la
marque habituelle ne tiennent pas leurs promesses.
Tableau n°10 : Tenue de la promesse par les
produits concurrents
|
Fréquence
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
Jamais
|
2,4
|
2,4
|
2,4
|
|
Parfois
|
25,3
|
25,3
|
27,7
|
|
Souvent
|
27,7
|
27,7
|
55,4
|
|
généralement
|
25,3
|
25,3
|
80,7
|
|
Toujours
|
19,3
|
19,3
|
100,0
|
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
|
|
tenue des promesses
jamais
Manquante
parfois
toujours
souvent
généralement
(Graphe n°7)
DESA marketing et stratégie ~Mesure de la
fidélité des clients à la marque habituelle
:
73.5% des personnes interrogées déclarent qu'elles
sont fidèles ; tandis que 10.8% sont infidèles et 15.7% sont
indifférents
Tableau n°11 : Client fidèle à la
marque achetée
|
Fréquence
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
très infidèle
|
3,6
|
3,6
|
3,6
|
|
assez infidèle
|
7,2
|
7,2
|
10,8
|
|
sans opinion
|
15,7
|
15,7
|
26,5
|
|
assez fidèle
|
27,7
|
27,7
|
54,2
|
|
très fidèle
|
27,7
|
27,7
|
81,9
|
|
extrêmement fidèle
|
18,1
|
18,1
|
100,0
|
|
Total
|
100,0
|
100,0
|
|
|
client fidèl à la marque achetée
trés infidèle
Manquante
extrémement fidèle
assez infidèle
sans opinion
assez fidèle
trés fidèle
(Graphe n°8)
DESA marketing et stratégie
~Degrés d'intérêt aux promotions des autres
marques
9.7% des personnes interrogées considèrent que
les promotions des marques concurrentes à la marque habituelle
intéressantes ; alors que pour 20.8% de l'échantillon, elles ne
sont pas intéressantes. Pourtant ; 47.6% de l'échantillon sont
indifférents.
Tableau n° 12 : Promotion des autres
marques
|
Fréquence
|
Pourcentage
valide
|
Pourcentage
cumulé
|
Valide
|
extrêmement non intéressante
|
3
|
3,7
|
3,7
|
|
très non intéressante
|
5
|
6,1
|
9,8
|
|
assez non intéressante
|
9
|
11,0
|
20,7
|
|
Sans opinion
|
39
|
47,6
|
68,3
|
|
assez intéressante
|
18
|
22,0
|
90,2
|
|
très intéressante
|
6
|
7,3
|
97,6
|
|
extrêmement intéressante
|
2
|
2,4
|
100,0
|
|
Total
|
82
|
100,0
|
|
|
promotion des autres marques
extrémement non inté
extrémement intéress
trés intéressante
assez intéressante
sans opinion
trés non intéressant
Manquante
assez non intéressan
(Graphe n°9)
DESA marketing et stratégie Section2
: vérification des hypothèses de
recherche et essai de typologie :
a) Vérification de l'hypothèse n°
1 :
H1 : les entreprises concilient promotion et
fidélisation
|
|
Afin de tester cette hypothèse nous avons
procédé à l'opérationnalisation des variables
promotion et fidélisation. Par la suite, nous avons
procédé aux tris croisés entre les deux variables.
Avant d'exposer les résultats des tableaux de
contingence et des tests spécifiques, une justification du montage des
variables « promotion » et « fidélisation »
s'avère nécessaire.
1. Définition de la variable «
promotion » :
La définition de cette variable (promotion) a
été construite en se basant sur les approches suivantes qui
permettent de mieux analyser les raisons qui poussent les entreprises à
recourir aux promotions :
o Approche matérialiste (volume des ventes) :
dans le cadre de notre recherche ; le volume de vente correspond à
« la fréquence d'achat » et à « la quantité
achetée ». En effet ; on a essayé d'opérationnaliser
la variable promotion à travers des outils de mesure qui s'inscrivent
dans une logique comportementale.
o Approche qualitative (satisfaction) : correspond
à « la marque répond toujours à vos besoins » et
« la marque habituelle tient toujours ses promesses ».C'est à
dire, que la promotion est utilisée par l'entreprise dans une
perspective de satisfaction. sachant, que la notion de satisfaction
dépend de plusieurs variables autres que la réponse de la marque
aux besoins et la tenue des promesses.
o Approche affective (l'attachement) : correspond
à « la confiance de la clientèle à la marque
habituelle » et « les raisons d'attachement à la marque
habituelle » ; autrement dit ; les entreprises font appel aux promotions
afin de créer un attachement fort à la maque, au produit, ou
à l'enseigne.
2. La composition de la variable «
promotion » :
Les trois variables précédemment citées
(« volume des ventes » « satisfaction » et «
attachement ») sont codées en trois niveaux :
Tableau n°13 : La composition de la variable
« promotion » :
|
Niveau 1
|
Niveau 2
|
Niveau 3
|
· Variable « volume des ventes
»
· Variable« satisfaction »
· Variable « attachement »
|
faible
Non satisfait
Faiblement attaché
|
Moyen
Assez satisfait
Assez attaché
|
Fort
Très satisfait
Fortement attaché.
|
|
Chacun des niveaux se voit attribuer un chiffre de 1à 3
par ordre croissant. La méthode de création de la variable «
degrés de sensibilité aux promotions » consiste à
faire la somme des scores de chacune des trois réponses.
Le minimum possible est de «trois « et la maximum
est de «neuf», de ce fait nous avons estimé qu'un
répondant n'était pas sensible (niveau 1) lorsqu'il totalise
trois à quatre points, qu'il est sensible (niveau 2) en accumulant entre
cinq à sept points et qu'il est très sensible (niveau 3) en
totalisant des points entre huit et neuf.
De ce fait, le tableau de fréquence de la variable «
degrés de sensibilité aux promotions » se présente
comme suite :
Tableau n°14 : fréquences de la variable
« degrés de sensibilité aux promotions
»
Niveau
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage cumulé
|
Insensible
|
15
|
15.0
|
15.0
|
Sensible
|
44
|
44.0
|
59.0
|
Très sensible
|
41
|
41.0
|
100.0
|
Total
|
100
|
100.0
|
|
4 Variable « volume des ventes » :
Le variable « volume des ventes » est constituée
de deux composantes à savoir : « la fréquence d'achat »
et « la quantité achetée ».
Tableau n°15 : la fréquence d'achat de
la marque habituelle * quantité moyenne achetée en
kg
|
|
0,20
|
0,75
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
8
|
10
|
|
la fréquence d'achat de la marque habituelle
|
Jamais
|
Effectif
|
1
|
1
|
14
|
6
|
5
|
5
|
15
|
2
|
3
|
52
|
% du total
|
1,2%
|
1,2%
|
16,5%
|
7,1%
|
5,9%
|
5,9%
|
17,6%
|
2,4%
|
3,5%
|
61,2%
|
rarement
|
Effectif
|
0
|
0
|
4
|
4
|
1
|
3
|
4
|
0
|
3
|
19
|
% du total
|
0,0%
|
0,0%
|
4,7%
|
4,7%
|
1,2%
|
3,5%
|
4,7%
|
0,0%
|
3,5%
|
22,4%
|
de temps en temps
|
Effectif
|
0
|
0
|
2
|
2
|
1
|
3
|
2
|
0
|
2
|
12
|
% du total
|
0,0%
|
0,0%
|
2,4%
|
2,4%
|
1,2%
|
3,5%
|
2,4%
|
0,0%
|
2,4%
|
14,1%
|
assez souvent
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
% du total
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
1,2%
|
0,0%
|
0,0%
|
1,2%
|
Très souvent
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
% du total
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
1,2%
|
0,0%
|
0,0%
|
1,2%
|
Total
|
Effectif
|
1
|
1
|
20
|
12
|
7
|
11
|
23
|
2
|
8
|
85
|
% du total
|
1,2%
|
1,2%
|
23,5%
|
14,1%
|
8,2%
|
12,9%
|
27,1%
|
2,4%
|
9,4%
|
100,0%
|
ANOVA
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Inter-groupes
|
3,679
|
8
|
,460
|
,593
|
,781
|
Intra-groupes
|
58,910
|
76
|
,775
|
|
|
Total
|
62,588
|
84
|
|
|
|
D'après le test Fisher qui n'est pas significatif
à 0.781; on constate qu'il n y'a pas une
dépendance entre les deux variables dans la mesure où les clients
achetant souvent la marque habituelle achètent de faibles
quantités. Ainsi ; on va procéder à un test de
dépendance de la variable fréquence d'achat pour évaluer
son impact sur la sensibilité des clients aux promotions.
o test de dépendance de la variable
fréquence d'achat
Tableau n°16 : la fréquence d'achat de la
marque habituelle * promotion
|
|
promotion
|
Total
|
jamais
|
parfois
|
souvent
|
généralement
|
toujours
|
la fréquence d'achat de la marque habituelle
|
jamais
|
Effectif
|
6
|
9
|
15
|
7
|
5
|
42
|
% du total
|
8,8%
|
13,2%
|
22,1%
|
10,3%
|
7,4%
|
61,8%
|
rarement
|
Effectif
|
5
|
5
|
3
|
0
|
1
|
14
|
% du total
|
7,4%
|
7,4%
|
4,4%
|
,0%
|
1,5%
|
20,6%
|
de temps en
temps
|
Effectif
|
0
|
4
|
2
|
1
|
3
|
10
|
% du total
|
,0%
|
5,9%
|
2,9%
|
1,5%
|
4,4%
|
14,7%
|
assez souvent
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
,0%
|
1,5%
|
très souvent
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
,0%
|
1,5%
|
Total
|
Effectif
|
11
|
18
|
20
|
10
|
9
|
68
|
% du total
|
16,2%
|
26,5%
|
29,4%
|
14,7%
|
13,2%
|
100,0%
|
ANOVA
|
Somme des carrés
|
Ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Inter-groupes
|
2,935
|
4
|
,734
|
,900
|
,469
|
Intra-groupes
|
51,344
|
63
|
,815
|
|
|
Total
|
54,279
|
67
|
|
|
|
En comparant la signification associée (0,469) du test
Fisher au seuil de signification (1%), on constate que la régression
n'est pas significative ; c'est-à-dire que la fréquence d'achat
de la marque habituelle n'influence pas d'une manière significative la
sensibilité des clients aux promotions. De ce fait on va procéder
à un test de dépendance d'une autre variable mesurant le volume
des ventes à savoir la quantité moyenne achetée.
o test de dépendance de la variable quantité
moyenne achetée :
Tableau n°17 : quantité moyenne
achetée en kg * promotion
|
|
Promotion
|
Total
|
Jamais
|
Parfois
|
souvent
|
généralement
|
toujours
|
Quantité ,20
moyenne
achetée
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
,0%
|
1,5%
|
en kg ,75
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
% du total
|
,0%
|
1,5%
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
1,00
|
Effectif
|
3
|
6
|
6
|
0
|
0
|
15
|
% du total
|
4,4%
|
8,8%
|
8,8%
|
,0%
|
,0%
|
22,1%
|
2,00
|
Effectif
|
1
|
3
|
2
|
1
|
1
|
8
|
% du total
|
1,5%
|
4,4%
|
2,9%
|
1,5%
|
1,5%
|
11,8%
|
3,00
|
Effectif
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
5
|
% du total
|
1,5%
|
1,5%
|
1,5%
|
1,5%
|
1,5%
|
7,4%
|
4,00
|
Effectif
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
7
|
% du total
|
2,9%
|
1,5%
|
1,5%
|
1,5%
|
2,9%
|
10,3%
|
5,00
|
Effectif
|
3
|
3
|
6
|
5
|
4
|
21
|
% du total
|
4,4%
|
4,4%
|
8,8%
|
7,4%
|
5,9%
|
30,9%
|
8,00
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
2
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
1,5%
|
,0%
|
2,9%
|
10,00
|
Effectif
|
1
|
3
|
3
|
0
|
1
|
8
|
% du total
|
1,5%
|
4,4%
|
4,4%
|
,0%
|
1,5%
|
11,8%
|
Total
|
Effectif
|
11
|
18
|
20
|
10
|
9
|
68
|
% du total
|
16,2%
|
26,5%
|
29,4%
|
14,7%
|
13,2%
|
100,0%
|
ANOVA
|
Somme des carrés
|
Ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Inter-groupes
|
10,687
|
4
|
2,672
|
,319
|
,864
|
Intra-groupes
|
527,086
|
63
|
8,366
|
|
|
Total
|
537,773
|
67
|
|
|
|
La valeur de la statistique Fisher 0.319
largement négligeable pour prouver la dépendance de la
variable quantité moyenne achetée à la variable
degrés de sensibilité des clients aux promotions sachant que la
signification associée 0.864 est proche du seuil de signification qui
est 1%.
D'après les tests de dépendance
précédents ; on constate qu'un client qui
achète fréquemment une marque de lessives poudre en grandes
quantités ne veut pas dire qu'il
est sensible aux promotions de la dite marque. Autrement dit ;
les clients achetant les lessives poudres ne s'attendaient pas aux promotions
pour faire leurs achats dans la mesure où il s'agit bien d'un produit de
grande consommation (voir le tableau des occasions d'achat).
4 Variable« satisfaction »
Dans le cadre de notre étude ; la variable satisfaction
correspond à « la marque habituelle tient toujours ses promesses
» et « la marque répond toujours à vos besoins
».
o Test de dépendance de la variable la tenue des
promesses par la marque habituelle :
Tableau n°18 : tenue de la promesse par les promo
de la marque habituelle * client fidèle à la marque
achetée
|
|
client fidèle à la marque achetée
|
Total
|
très infidèle
|
assez infidèle
|
sans opinion
|
Assez fidèle
|
Très fidèle
|
extrêmement fidèle
|
tenue de la promesse par les promotions de la marque
habituelle
|
jamais
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2
|
% du total
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
1,2%
|
0,0%
|
1,2%
|
2,4%
|
parfois
|
Effectif
|
1
|
3
|
3
|
8
|
4
|
2
|
21
|
% du total
|
1,2%
|
3,6%
|
3,6%
|
9,6%
|
4,8%
|
2,4%
|
25,3%
|
souvent
|
Effectif
|
1
|
1
|
7
|
9
|
4
|
1
|
23
|
% du total
|
1,2%
|
1,2%
|
8,4%
|
10,8%
|
4,8%
|
1,2%
|
27,7%
|
généralement
|
Effectif
|
0
|
2
|
2
|
5
|
7
|
5
|
21
|
% du total
|
0,0%
|
2,4%
|
2,4%
|
6,0%
|
8,4%
|
6,0%
|
25,3%
|
toujours
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
0
|
8
|
6
|
16
|
% du total
|
1,2%
|
0,0%
|
1,2%
|
0,0%
|
9,6%
|
7,2%
|
19,3%
|
Total
|
Effectif
|
3
|
6
|
13
|
23
|
23
|
15
|
83
|
% du total
|
3,6%
|
7,2%
|
15,7%
|
27,7%
|
27,7%
|
18,1%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
29,389(a)
|
20
|
,080
|
Rapport de vraisemblance
|
35,520
|
20
|
,018
|
Association linéaire par linéaire
|
7,361
|
1
|
,007
|
Nombre d'observations valides
|
83
|
|
|
D'après le tableau ci-dessus et d'après le test
khi deux qui est très significatif à 0.080 ;
on constate que l'entreprise ne peut pas satisfaire ses clients si elle
n'est pas capable de concevoir des promotions fidélisantes qui
tiennent ses promesses. Par conséquent, la
tenue des promesses par les promotions conçues par les
entreprises qui adhérent dans un programme de fidélisation, est
une condition indispensable pour satisfaire les clients.
o Test de dépendance de la variable la marque
répond toujours à vos besoins :
Tableau n°19 : la marque répond au besoin de
la clientèle * client fidèle à la marque
achetée
|
|
client fidèle à la marque achetée
|
Total
|
Très infidèle
|
assez infidèle
|
sans opinion
|
Assez fidèle
|
très fidèle
|
extrêmement fidèle
|
la marque répond au besoin de la clientèle
|
Jamais
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
% du total
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
1,2%
|
0,0%
|
0,0%
|
1,2%
|
Parfois
|
Effectif
|
1
|
2
|
4
|
5
|
0
|
1
|
13
|
% du total
|
1,2%
|
2,4%
|
4,8%
|
6,0%
|
0,0%
|
1,2%
|
15,7%
|
Souvent
|
Effectif
|
1
|
1
|
2
|
8
|
4
|
2
|
18
|
% du total
|
1,2%
|
1,2%
|
2,4%
|
9,6%
|
4,8%
|
2,4%
|
21,7%
|
généralement
|
Effectif
|
1
|
3
|
7
|
6
|
9
|
3
|
29
|
% du total
|
1,2%
|
3,6%
|
8,4%
|
7,2%
|
10,8%
|
3,6%
|
34,9%
|
Toujours
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
3
|
10
|
9
|
22
|
% du total
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
3,6%
|
12,0%
|
10,8%
|
26,5%
|
Total
|
Effectif
|
3
|
6
|
13
|
23
|
23
|
15
|
83
|
% du total
|
3,6%
|
7,2%
|
15,7%
|
27,7%
|
27,7%
|
18,1%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
33,773(a)
|
20
|
,028
|
Rapport de vraisemblance
|
40,523
|
20
|
,004
|
Association linéaire par linéaire
|
15,823
|
1
|
,000
|
Nombre d'observations valides
|
83
|
|
|
D'après le test khi deux qui est significatif à
0.028 ; on constate que la satisfaction des clients implique
une réponse pertinente de la part des entreprises aux attentes des
clients à travers la conception d'offres personnalisées dans le
cadre d'un programme de fidélisation. De ce fait ; l'entreprise ne peut
pas garantir la fidélité des clients s'elle n'arrive pas à
satisfaire leurs besoins.
4 Variable« attachement » :
Cette variable contient deux composantes à savoir :
« la confiance de la clientèle à la marque habituelle »
et « les raisons d'attachement à la marque habituelle ». En
effet ; pour expliquer la variable attachement on a croisé la confiance
de la clientèle à la marque habituelle avec chaque raison
d'attachement à la marque habituelle (innovation ; qualité ; prix
; promotion ; rapport qualité prix ; disponibilité ; emballage et
design).
Tableau n°20 : Innovation * achat des produits
concurrents
|
|
Innovation
|
Total
|
Jamais
|
parfois
|
Souvent
|
généralement
|
toujours
|
Confiance à la marque habituelle
|
Parfois
|
Effectif
|
1
|
5
|
1
|
0
|
0
|
7
|
% du total
|
1,6%
|
7,9%
|
1,6%
|
,0%
|
,0%
|
11,1%
|
Souvent
|
Effectif
|
4
|
3
|
2
|
3
|
1
|
13
|
% du total
|
6,3%
|
4,8%
|
3,2%
|
4,8%
|
1,6%
|
20,6%
|
Généralement
|
Effectif
|
4
|
4
|
4
|
4
|
3
|
19
|
% du total
|
6,3%
|
6,3%
|
6,3%
|
6,3%
|
4,8%
|
30,2%
|
Toujours
|
Effectif
|
4
|
8
|
5
|
5
|
2
|
24
|
% du total
|
6,3%
|
12,7%
|
7,9%
|
7,9%
|
3,2%
|
38,1%
|
Total
|
Effectif
|
13
|
20
|
12
|
12
|
6
|
63
|
% du total
|
20,6%
|
31,7%
|
19,0%
|
19,0%
|
9,5%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
37,509(a)
|
16
|
,002
|
Rapport de vraisemblance
|
34,723
|
16
|
,004
|
Association linéaire par linéaire
|
,692
|
1
|
,406
|
Nombre d'observations valides
|
63
|
|
|
D'après le test khi deux qui très significatif
à 0.002% ; on peut conclure que l'innovation est un
critère de choix déterminent de la marque habituelle ; c'est pour
cette raison que les clients fidèles à une marque de lessives
poudre jugée innovante ; se désintéressent aux offres
promotionnelles des marques concurrentes.
DESA marketing et stratégie Tableau n°21 :
Qualité * achat des produits concurrents
|
|
achat des produits concurrents
|
Total
|
|
|
jamais
|
Parfois
|
Souvent
|
généralement
|
toujours
|
|
Qualité
|
jamais
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
|
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,3%
|
,0%
|
1,3%
|
|
parfois
|
Effectif
|
1
|
3
|
1
|
2
|
1
|
8
|
|
|
% du total
|
1,3%
|
3,8%
|
1,3%
|
2,6%
|
1,3%
|
10,3%
|
|
souvent
|
Effectif
|
5
|
4
|
4
|
4
|
0
|
17
|
|
|
% du total
|
6,4%
|
5,1%
|
5,1%
|
5,1%
|
,0%
|
21,8%
|
|
généralement
|
Effectif
|
3
|
9
|
6
|
3
|
3
|
24
|
|
|
% du total
|
3,8%
|
11,5%
|
7,7%
|
3,8%
|
3,8%
|
30,8%
|
|
toujours
|
Effectif
|
11
|
10
|
1
|
2
|
4
|
28
|
|
|
% du total
|
14,1%
|
12,8%
|
1,3%
|
2,6%
|
5,1%
|
35,9%
|
Total
|
Effectif
|
20
|
26
|
12
|
12
|
8
|
78
|
|
% du total
|
25,6%
|
33,3%
|
15,4%
|
15,4%
|
10,3%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
20,169(a)
|
16
|
,213
|
Rapport de vraisemblance
|
21,324
|
16
|
,166
|
Association linéaire par linéaire
|
1,963
|
1
|
,161
|
Nombre d'observations valides
|
78
|
|
|
D'après le test khi deux qui est significatif à
0.213 et d'après le tableau ci dessus; on constate que
plus 40% des personnes sondées qui n'achètent jamais ou parfois
les produits concurrents ; sont très attachés à la
qualité comme critère de choix de la marque habituelle de
lessives poudre. Par conséquent ; les consommateurs s'attachent de plus
en plus à une marque qu'ils jugent de bonne qualité.
DESA marketing et stratégie Tableau n°22 :
Prix * achat des produits concurrents
|
|
Achat des produits concurrents
|
Total
|
jamais
|
Parfois
|
souvent
|
Généralement
|
toujours
|
Prix
|
jamais
|
Effectif
|
4
|
2
|
0
|
2
|
0
|
8
|
% du total
|
5,4%
|
2,7%
|
,0%
|
2,7%
|
,0%
|
10,8%
|
parfois
|
Effectif
|
4
|
6
|
1
|
2
|
2
|
15
|
% du total
|
5,4%
|
8,1%
|
1,4%
|
2,7%
|
2,7%
|
20,3%
|
souvent
|
Effectif
|
2
|
11
|
5
|
3
|
2
|
23
|
% du total
|
2,7%
|
14,9%
|
6,8%
|
4,1%
|
2,7%
|
31,1%
|
généralem ent
|
Effectif
|
5
|
6
|
2
|
2
|
4
|
19
|
% du total
|
6,8%
|
8,1%
|
2,7%
|
2,7%
|
5,4%
|
25,7%
|
toujours
|
Effectif
|
3
|
1
|
3
|
2
|
0
|
9
|
% du total
|
4,1%
|
1,4%
|
4,1%
|
2,7%
|
,0%
|
12,2%
|
Total
|
Effectif
|
18
|
26
|
11
|
11
|
8
|
74
|
% du total
|
24,3%
|
35,1%
|
14,9%
|
14,9%
|
10,8%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
17,744(a)
|
16
|
,339
|
Rapport de vraisemblance
|
20,509
|
16
|
,198
|
Association linéaire par linéaire
|
,679
|
1
|
,410
|
Nombre d'observations valides
|
74
|
|
|
D'après le test khi deux qui est significatif à
(0.339%) ; on constate que les clients faisant confiance aux
promotions d'une marque habituelle de lessives poudre sont partiellement
sensibles au prix. De ce fait ; la variable prix influence d'une manière
très relative le processus décisionnel des clients achetant les
lessives poudre.
En effet ; les entreprises désireuses de concevoir des
actions promotionnelles doivent intégrer des avantages non financiers
afin d'attirer et de satisfaire le maximum de clients.
Tableau n°23 : Promotion * achat des produits
concurrents
|
|
achat des produits concurrents
|
Total
|
|
|
Jamais
|
Parfois
|
Souvent
|
généralement
|
toujours
|
|
Promotion
|
jamais
|
Effectif
|
3
|
1
|
1
|
4
|
2
|
11
|
|
|
% du total
|
4,4%
|
1,5%
|
1,5%
|
5,9%
|
2,9%
|
16,2%
|
|
parfois
|
Effectif
|
6
|
7
|
1
|
3
|
1
|
18
|
|
|
% du total
|
8,8%
|
10,3%
|
1,5%
|
4,4%
|
1,5%
|
26,5%
|
|
souvent
|
Effectif
|
4
|
8
|
7
|
1
|
0
|
20
|
|
|
% du total
|
5,9%
|
11,8%
|
10,3%
|
1,5%
|
,0%
|
29,4%
|
|
généralement
|
Effectif
|
2
|
4
|
1
|
1
|
2
|
10
|
|
|
% du total
|
2,9%
|
5,9%
|
1,5%
|
1,5%
|
2,9%
|
14,7%
|
|
toujours
|
Effectif
|
1
|
3
|
1
|
2
|
2
|
9
|
|
|
% du total
|
1,5%
|
4,4%
|
1,5%
|
2,9%
|
2,9%
|
13,2%
|
Total
|
Effectif
|
16
|
23
|
11
|
11
|
7
|
68
|
|
% du total
|
23,5%
|
33,8%
|
16,2%
|
16,2%
|
10,3%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
20,403(a)
|
16
|
,203
|
Rapport de vraisemblance
|
22,076
|
16
|
,141
|
Association linéaire par linéaire
|
,183
|
1
|
,669
|
Nombre d'observations valides
|
68
|
|
|
.
D'après le tableau ci-dessus ; on constate que la
promotion en tant que critère d'attachement à la marque
habituelle de lessive est moyennement sollicitée pour pousser les
clients à se désintéresser des promotions de la
concurrence. Par conséquent, on peut dire que la promotion est une
raison parmi d'autres qui attache le client à une marque de lessives
poudre bien déterminée.
Tableau n°24 : Rapport qualité prix *
achat des produits concurrents
|
|
achat des produits concurrents
|
Total
|
Jamais
|
Parfois
|
Souvent
|
Généralement
|
toujours
|
Rapport qualité prix
|
jamais
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2
|
3
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
3,0%
|
4,5%
|
parfois
|
Effectif
|
5
|
7
|
0
|
2
|
0
|
14
|
% du total
|
7,5%
|
10,4%
|
,0%
|
3,0%
|
,0%
|
20,9%
|
souvent
|
Effectif
|
4
|
4
|
6
|
5
|
1
|
20
|
% du total
|
6,0%
|
6,0%
|
9,0%
|
7,5%
|
1,5%
|
29,9%
|
généraleme nt
|
Effectif
|
6
|
8
|
1
|
0
|
2
|
17
|
% du total
|
9,0%
|
11,9%
|
1,5%
|
,0%
|
3,0%
|
25,4%
|
toujours
|
Effectif
|
2
|
4
|
3
|
2
|
2
|
13
|
% du total
|
3,0%
|
6,0%
|
4,5%
|
3,0%
|
3,0%
|
19,4%
|
Total
|
Effectif
|
17
|
23
|
10
|
10
|
7
|
67
|
% du total
|
25,4%
|
34,3%
|
14,9%
|
14,9%
|
10,4%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
29,942(a)
|
16
|
,018
|
Rapport de vraisemblance
|
32,391
|
16
|
,009
|
Association linéaire par linéaire
|
,091
|
1
|
,763
|
Nombre d'observations valides
|
67
|
|
|
D'après le test khi deux qui est très
significatif à un pourcentage de 0.018 ; on peut
conclure que le rapport qualité- prix est un critère
déterminant pour attacher les clients à une marque de lessives
poudre. De ce fait, les entreprises désireuses de conserver et maintenir
leurs clients doivent s'intéresser de plus en plus au rapport
qualité-prix pour les immuniser contres les offres promotionnelles
concurrentes.
DESA marketing et stratégie Tableau n°25 :
Disponibilité * achat des produits concurrents
|
|
achat des produits concurrents
|
Total
|
Jamais
|
parfois
|
souvent
|
généralement
|
toujours
|
Disponibilité
|
Jamais
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
1,5%
|
Parfois
|
Effectif
|
0
|
3
|
0
|
0
|
0
|
3
|
% du total
|
,0%
|
4,4%
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
4,4%
|
Souvent
|
Effectif
|
4
|
1
|
4
|
2
|
1
|
12
|
% du total
|
5,9%
|
1,5%
|
5,9%
|
2,9%
|
1,5%
|
17,6%
|
Généralemen t
|
Effectif
|
6
|
4
|
3
|
5
|
3
|
21
|
% du total
|
8,8%
|
5,9%
|
4,4%
|
7,4%
|
4,4%
|
30,9%
|
Toujours
|
Effectif
|
8
|
15
|
4
|
2
|
2
|
31
|
% du total
|
11,8%
|
22,1%
|
5,9%
|
2,9%
|
2,9%
|
45,6%
|
Total
|
Effectif
|
18
|
23
|
11
|
9
|
7
|
68
|
% du total
|
26,5%
|
33,8%
|
16,2%
|
13,2%
|
10,3%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
26,651
|
16
|
,046
|
Rapport de vraisemblance
|
23,576
|
16
|
,099
|
Association linéaire par linéaire
|
2,052
|
1
|
,152
|
Nombre d'observations valides
|
68
|
|
|
D'après le test khi deux qui très significatif
à 0.046; on constate la forte dépendance entre
disponibilité du produit sur le marché et l'attachement à
une marque de lessives poudre. En effet ; l'entreprise désireuse de
concevoir des offres promotionnelles dans une perspective de
fidélisation doit s'occuper beaucoup plus à la
disponibilité du produit sur le marché, dans la mesure où
les clients se trouvent contraints à changer leurs marques habituelles ;
en raison de leur indisponibilité sur le marché. Par
conséquent, l'entreprise doit déployer des efforts
considérables au niveau de la communication ; la force de vente ; la
distribution...etc. pour récupérer les clients perdus.
Tableau n°26 : Emballage; design... * achat des
produits concurrents
|
|
achat des produits concurrents
|
Total
|
Jamais
|
parfois
|
souvent
|
généralement
|
toujours
|
emballage; design...
|
jamais
|
Effectif
|
9
|
9
|
3
|
4
|
3
|
28
|
% du total
|
14,1%
|
14,1%
|
4,7%
|
6,3%
|
4,7%
|
43,8%
|
parfois
|
Effectif
|
2
|
3
|
2
|
0
|
0
|
7
|
% du total
|
3,1%
|
4,7%
|
3,1%
|
,0%
|
,0%
|
10,9%
|
souvent
|
Effectif
|
1
|
2
|
3
|
2
|
0
|
8
|
% du total
|
1,6%
|
3,1%
|
4,7%
|
3,1%
|
,0%
|
12,5%
|
généralement
|
Effectif
|
4
|
5
|
1
|
1
|
0
|
11
|
% du total
|
6,3%
|
7,8%
|
1,6%
|
1,6%
|
,0%
|
17,2%
|
toujours
|
Effectif
|
0
|
4
|
1
|
2
|
3
|
10
|
% du total
|
,0%
|
6,3%
|
1,6%
|
3,1%
|
4,7%
|
15,6%
|
Total
|
Effectif
|
16
|
23
|
10
|
9
|
6
|
64
|
% du total
|
25,0%
|
35,9%
|
15,6%
|
14,1%
|
9,4%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
18,245
|
16
|
,310
|
Rapport de vraisemblance
|
21,643
|
16
|
,155
|
Association linéaire par linéaire
|
1,605
|
1
|
,205
|
Nombre d'observations valides
|
64
|
|
|
D'après le tableau ci-dessus ; on peut dire que les
caractéristiques externes (design ; emballage ; conditionnement ; ...)
influencent d'une manière relative le choix des clients pour une marque
de lessives bien déterminée.
Nous constatons de ce qui précède
que la promotion a pour objectif d'augmenter le volume des ventes de la marque
de lessives poudre promue,et d'améliorer la satisfaction et
l'attachement à cette marque.
2. La composition de la variable «
fidélisation » :
Comme pour la variable "promotion" on étudiera les
composantes de la variable fidélisation à savoir :
o la composante comportementale : dans notre
questionnaire, cette composante comprenait une question relative à la
quantité achetée ;
o la composante attitudinale : est
représentée par la confiance à la marque
habituelle.
Cependant, on va procéder à un test de
dépendance entre la variable fidélisation à la
quantité achetée et à la confiance à la marque
habituelle : le premier test a pour objectif de vérifier la
dépendance entre la fidélisation et l'aspect comportementale ;
tandis que le deuxième consistait à vérifier l'aspect
cognitif de la fidélisation.
4 Test de dépendance entre la
fidélisation et la quantité achetée :
Tableau n°27 : client fidèle à la
marque achetée * quantité moyenne achetée en
kg
|
|
Quantité moyenne achetée en kg
|
Total
|
0,20
|
0,75
|
1,00
|
2,00
|
3,00
|
4,00
|
5,00
|
8,00
|
10,00
|
client fidèle à la
marque achetée
|
très infidèle
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
0
|
1
|
3
|
% du total
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
0,0%
|
2,4%
|
0,0%
|
0,0%
|
1,2%
|
3,6%
|
assez infidèle
|
Effectif
|
0
|
0
|
2
|
2
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
6
|
% du total
|
0,0%
|
0,0%
|
2,4%
|
2,4%
|
0,0%
|
1,2%
|
1,2%
|
0,0%
|
0,0%
|
7,2%
|
Sans opinion
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
1
|
3
|
2
|
5
|
1
|
0
|
13
|
% du total
|
0,0%
|
0,0%
|
1,2%
|
1,2%
|
3,6%
|
2,4%
|
6,0%
|
1,2%
|
0,0%
|
15,7%
|
assez fidèle
|
Effectif
|
1
|
0
|
6
|
4
|
2
|
3
|
4
|
0
|
3
|
23
|
% du total
|
1,2%
|
0,0%
|
7,2%
|
4,8%
|
2,4%
|
3,6%
|
4,8%
|
0,0%
|
3,6%
|
27,7%
|
très fidèle
|
Effectif
|
0
|
0
|
8
|
1
|
2
|
2
|
9
|
0
|
1
|
23
|
% du total
|
0,0%
|
0,0%
|
9,6%
|
1,2%
|
2,4%
|
2,4%
|
10,8%
|
0,0%
|
1,2%
|
27,7%
|
extrêmement fidèle
|
Effectif
|
0
|
1
|
2
|
4
|
0
|
1
|
3
|
1
|
3
|
15
|
% du total
|
0,0%
|
1,2%
|
2,4%
|
4,8%
|
0,0%
|
1,2%
|
3,6%
|
1,2%
|
3,6%
|
18,1%
|
Total
|
Effectif
|
1
|
1
|
19
|
12
|
7
|
11
|
22
|
2
|
8
|
83
|
% du total
|
1,2%
|
1,2%
|
22,9%
|
14,5%
|
8,4%
|
13,3%
|
26,5%
|
2,4%
|
9,6%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
44,134(a)
|
40
|
,301
|
Rapport de vraisemblance
|
44,293
|
40
|
,295
|
Association linéaire par linéaire
|
,028
|
1
|
,866
|
Nombre d'observations valides
|
83
|
|
|
Le tableau croisé de la fidélité à
la marque achetée et la quantité achetée démontre
la forte dépendance de ces deux variables (test khi-deux est
significatif 0.3%). En effet ; 49% des clients fidèles achètent
plus que 4kg par mois de la marque habituelle. Autrement dit ; la
quantité achetée est étroitement liée à la
fidélité.
4 Test de dépendance entre la
fidélisation et la confiance à la marque achetée :
Tableau n°28croisé client fidèle
à la marque achetée * confiance à la marque
habituelle
|
|
confiance à la marque habituelle
|
Total
|
Parfois
|
souvent
|
généralement
|
toujours
|
client fidèle à la
marque achetée
|
Très infidèle
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
1
|
3
|
% du total
|
1,2%
|
0,0%
|
1,2%
|
1,2%
|
3,6%
|
assez infidèle
|
Effectif
|
2
|
1
|
2
|
1
|
6
|
% du total
|
2,4%
|
1,2%
|
2,4%
|
1,2%
|
7,2%
|
sans opinion
|
Effectif
|
2
|
5
|
5
|
1
|
13
|
% du total
|
2,4%
|
6,0%
|
6,0%
|
1,2%
|
15,7%
|
assez fidèle
|
Effectif
|
4
|
9
|
6
|
4
|
23
|
% du total
|
4,8%
|
10,8%
|
7,2%
|
4,8%
|
27,7%
|
Très fidèle
|
Effectif
|
0
|
2
|
9
|
12
|
23
|
% du total
|
0,0%
|
2,4%
|
10,8%
|
14,5%
|
27,7%
|
extrêmement fidèle
|
Effectif
|
0
|
3
|
4
|
8
|
15
|
% du total
|
0,0%
|
3,6%
|
4,8%
|
9,6%
|
18,1%
|
Total
|
Effectif
|
9
|
20
|
27
|
27
|
83
|
% du total
|
10,8%
|
24,1%
|
32,5%
|
32,5%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
26,152
|
15
|
,036
|
Rapport de vraisemblance
|
30,361
|
15
|
,011
|
Association linéaire par linéaire
|
12,152
|
1
|
,000
|
Nombre d'observations valides
|
83
|
|
|
D'après le test khi-deux qui est très
significatif à 0.036% ; et d'après le tableau
cidessus ; on constate la forte dépendance entre la
fidélité et la composante attitudinale (confiance à la
marque habituelle).
Au niveau de la variable fidélisation ; on constate que
les entreprises ont un double souci pour fidéliser ses clients : c'est
augmenter le volume des ventes tout en gardant la confiance et l'attachement de
ces clients à la marque ; à l'enseigne ; et au produit.
3. Test de l'hypothèse H1
:
Dans cette partie nous allons tester la première
hypothèse de notre étude :
H1 : les entreprises concilient promotion et
fidélisation
Nous allons effectuer un tri croisé des variables
:"client fidèle à la marque achetée" et
"tenue des promesses par les promotions de la marque
habituelle".
Tableau n°29 : croisé client
fidèle à la marque achetée * tenue de la promesse par
les promotions de la marque habituelle
|
|
Tenue de la promesse par les promotions de la marque
habituelle
|
Total
|
jamais
|
parfois
|
souvent
|
Généralement
|
Toujours
|
client fidèle à la marque achetée
|
Infidèle
|
Effectif
|
0
|
4
|
2
|
2
|
1
|
9
|
% du total
|
,0%
|
4.8%
|
2.4%
|
2.4%
|
1,2%
|
10.8%
|
sans opinion
|
Effectif
|
0
|
3
|
7
|
2
|
1
|
13
|
% du total
|
,0%
|
3,6%
|
8,4%
|
2,4%
|
1,2%
|
15,7%
|
Fidèle
|
Effectif
|
2
|
14
|
14
|
17
|
14
|
61
|
% du total
|
2.4%
|
16.8%
|
16.8%
|
20.4%
|
16.8%
|
73.5%
|
Total
|
Effectif
|
2
|
21
|
23
|
21
|
16
|
83
|
% du total
|
2,4%
|
25,3%
|
27,7%
|
25,3%
|
19,3%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
29,389
|
20
|
,080
|
Rapport de vraisemblance
|
35,520
|
20
|
,018
|
Association linéaire par linéaire
|
7,361
|
1
|
,007
|
Nombre d'observations valides
|
83
|
|
|
Mesures symétriques
|
Vale ur
|
Signification approximée
|
Nominal par Nominal
|
Phi
|
,595
|
,080
|
|
V de Cramer
|
,298
|
,080
|
|
Coefficient de contingence
|
,511
|
,080
|
Nombre d'observations
valides
|
83
|
|
a L'hypothèse nulle n'est pas considérée.
b Utilisation de l'erreur standard asymptotique dans
l'hypothèse nulle.
Les résultats les plus importants sont
:
73.5% des personnes interrogées sont fidèles
à la marque habituelle dont plus que la moitié confirment que la
marque habituelle tient ses promesses (souvent 16.8% ;
généralement 20.4% ; toujours 16.8%).
10.8% de l'échantillon déclarent qu'ils sont
infidèles à la marque habituelle dont 4.8% estiment que cette
dernière ne tient qu'occasionnellement ses promesses.
Evaluons maintenant la dépendance entre ces deux variables
et son intensité, sachons que35 :
- Le test d'ajustement de Khi deux (÷2) : Lorsque ÷2
est significatif, on dit qu'il existe une relation de dépendance entre
les deux variables croisées.
- Le coefficient de contingence (C) : basé sur le
÷2 ; ce coefficient s'applique aux tableaux de contingence de n'importe
quelle taille. Sa valeur indique l'intensité de la relation existante
entre les deux variables. L'interprétation de ce coefficient se fait par
rapport à son maximum possible qui n'est jamais égale à 1
sauf si C tend vers l'infini.
- le coefficient phi ( Ö ) pour les tableaux à
deux lignes et à deux colonnes et le coefficient "V "de Cramer pour des
tableaux dont la dimension est supérieure à 2*2 : ces
(35 ) J.L.GIANNELLONI et E. VERNETTE, « Etudes de
marché », 2éme édition, 2000.
deux coefficient indiquent , également ,
l'intensité de la relation existante entre les deux variables .
Le tableau du test ÷2 nous donne les valeurs suivantes :
Nous concluons que l'hypothèse nulle de non
dépendance des deux variables est rejetée avec une
probabilité d'erreur inférieure à 5%.
L'analyse du tableau des mesures symétriques nous confirme
que l'intensité de la relation de dépendance est de 0,511 pour ce
tableau de "3×3".
Le coefficient de contingence (C) démontre avec une
valeur de 0,650 une très forte intensité entre les deux
variables, étant donné qu'il a atteint 65% de son maximum
possible qui est de 81.6%.
Nous pouvons conclure que l'hypothèse H1
est acceptée ; ce qui signifie que les entreprises conciient promotion
et fidélisation dans une perspective de
complémentarité.
b) Vérification de l'hypothèse n°
2:
H2 : La promotion au service de la
fidélité
Dans ce paragraphe ; On va essayer de vérifier
l'efficacité de la promotion en tant qu'outil de fidélisation des
clients. En effet ; les promotions ont une double vocation : d'une part ;
influencer le comportement des clients à travers la stimulation des
ventes (fréquence d'achat ; quantité moyenne achetée) ; et
d'autre part ; impacter les attitudes des clients (la satisfaction ;
l'attachement émotionnel et l'engagement).
o Test de dépendance pour la
variable"volume des ventes " :
Tableau n° 30 : la fréquence d'achat de la
marque habituelle * promotion
|
|
Promotion
|
Total
|
jamais
|
Parfois
|
Souvent
|
généralement
|
toujours
|
la fréquence d'achat de la marque habituelle
|
Jamais
|
Effectif
|
6
|
9
|
15
|
7
|
5
|
42
|
% du total
|
8,8%
|
13,2%
|
22,1%
|
10,3%
|
7,4%
|
61,8%
|
Rarement
|
Effectif
|
5
|
5
|
3
|
0
|
1
|
14
|
% du total
|
7,4%
|
7,4%
|
4,4%
|
,0%
|
1,5%
|
20,6%
|
de temps en temps
|
Effectif
|
0
|
4
|
2
|
1
|
3
|
10
|
% du total
|
,0%
|
5,9%
|
2,9%
|
1,5%
|
4,4%
|
14,7%
|
assez souvent
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
,0%
|
1,5%
|
très souvent
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
,0%
|
1,5%
|
Total
|
Effectif
|
11
|
18
|
20
|
10
|
9
|
68
|
% du total
|
16,2%
|
26,5%
|
29,4%
|
14,7%
|
13,2%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
24,224
|
16
|
,085
|
Rapport de vraisemblance
|
22,570
|
16
|
,126
|
Association linéaire par linéaire
|
,610
|
1
|
,435
|
Nombre d'observations valides
|
68
|
|
|
D'après le test khi deux qui est très significatif
à 0.085% ; on constate que les promotions font
significativement augmenter la fréquence d'achat des clients.
On va recourir à une autre variable expliquant l'impact
des promotions sur le volume des ventes qui est la quantité moyenne
achetée.
Tableau n°31 : quantité moyenne
achetée en kg * promotion
|
|
Promotion
|
Total
|
jamais
|
parfois
|
souvent
|
généralement
|
Toujours
|
quantité moyenne achetée en kg
|
,20
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
,0%
|
1,5%
|
,75
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
% du total
|
,0%
|
1,5%
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
1,00
|
Effectif
|
3
|
6
|
6
|
0
|
0
|
15
|
% du total
|
4,4%
|
8,8%
|
8,8%
|
,0%
|
,0%
|
22,1%
|
2,00
|
Effectif
|
1
|
3
|
2
|
1
|
1
|
8
|
% du total
|
1,5%
|
4,4%
|
2,9%
|
1,5%
|
1,5%
|
11,8%
|
3,00
|
Effectif
|
1
|
1
|
1
|
1
|
1
|
5
|
% du total
|
1,5%
|
1,5%
|
1,5%
|
1,5%
|
1,5%
|
7,4%
|
4,00
|
Effectif
|
2
|
1
|
1
|
1
|
2
|
7
|
% du total
|
2,9%
|
1,5%
|
1,5%
|
1,5%
|
2,9%
|
10,3%
|
5,00
|
Effectif
|
3
|
3
|
6
|
5
|
4
|
21
|
% du total
|
4,4%
|
4,4%
|
8,8%
|
7,4%
|
5,9%
|
30,9%
|
8,00
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
2
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
1,5%
|
1,5%
|
,0%
|
2,9%
|
10,00
|
Effectif
|
1
|
3
|
3
|
0
|
1
|
8
|
% du total
|
1,5%
|
4,4%
|
4,4%
|
,0%
|
1,5%
|
11,8%
|
Total
|
Effectif
|
11
|
18
|
20
|
10
|
9
|
68
|
% du total
|
16,2%
|
26,5%
|
29,4%
|
14,7%
|
13,2%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
26,261(a)
|
32
|
,752
|
Rapport de vraisemblance
|
29,408
|
32
|
,598
|
Association linéaire par linéaire
|
1,069
|
1
|
,301
|
Nombre d'observations valides
|
68
|
|
|
D'après le test khi deux qui est non significatif
à 0.752 ; on constate que la promotion n'influence pas
le volume d'achat qui dépend du gain généré par la
promotion et des coûts de stockage. Lorsque la fréquence des
promotions est régulière, qu'elles sont nombreuses et que les
consommateurs sont peu fidèles aux marques, ces derniers
réussissent à anticiper les promotions et, en
conséquence, ont tendance à moins stocker en réponse aux
promotions. En revanche, les consommateurs rationnels achètent davantage
pendant les promotions car leur stock est minimal quand la promotion est mise
en place. Dès lors, même à nombre moyen constant de
promotions par an, la proportion des achats en promotion augmente si les
promotions sont espacées. Dans le même ordre d'idée, les
consommateurs qui s'attendent à une promotion dans le futur proche
achètent moins dans le présent ou achètent en faibles
quantités une marque de second choix qui est en promotion. S'ils sont
incapables d'anticiper les promotions (car elles sont aléatoires, par
exemple), les consommateurs garderont un stock important de manière
à pouvoir attendre les prochaines promotions pendant plus longtemps.
Par conséquent ; on peut conclure que la
fréquence des promotions influence le volume des achats. De ce fait ; la
promotion est considérée comme un levier de la
fidélité comportementale.
o Test de dépendance pour la
variable"satisfaction " :
Tableau n°32 : la marque répond au besoin
de la clientèle * promotion
|
Promotion
|
Total
|
jamais
|
Parfois
|
Souvent
|
Généralement
|
toujours
|
la marque répond au besoin de la clientèle
|
Jamais
|
1
|
0
|
0
|
1
|
0
|
2
|
Parfois
|
1
|
6
|
1
|
0
|
2
|
10
|
Souvent
|
2
|
3
|
6
|
2
|
1
|
14
|
généralement
|
5
|
4
|
7
|
3
|
4
|
23
|
Toujours
|
2
|
5
|
6
|
4
|
2
|
19
|
Total
|
11
|
18
|
20
|
10
|
9
|
68
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
16,031
|
16
|
,451
|
Rapport de vraisemblance
|
17,028
|
16
|
,384
|
Association linéaire par linéaire
|
,647
|
1
|
,421
|
Nombre d'observations valides
|
68
|
|
|
En testant la dépendance, on constate un
÷2 non significatif ce qui implique la promotion influence
d'une manière relative la satisfaction, toutefois l'intensité
reste moyenne avec "
V "de Cramer de 0,451.d'où la
nécessité de recourir à une autre variable expliquant
mieux l'impact des promotions sur la satisfaction à savoir la tenue des
promesses par la marque habituelle.
Tableau n°33 : tenue de la promesse par les
promotions de la marque habituelle*
promotion
|
|
Promotion
|
Total
|
Jamais
|
Parfois
|
souvent
|
généralement
|
toujours
|
tenue de la promesse par les
promotions de la marque habituelle
|
Jamais
|
Effectif
|
1
|
1
|
0
|
0
|
0
|
2
|
% du total
|
1,5%
|
1,5%
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
3,0%
|
Parfois
|
Effectif
|
1
|
6
|
4
|
3
|
3
|
17
|
% du total
|
1,5%
|
9,1%
|
6,1%
|
4,5%
|
4,5%
|
25,8%
|
Souvent
|
Effectif
|
2
|
4
|
9
|
2
|
1
|
18
|
% du total
|
3,0%
|
6,1%
|
13,6%
|
3,0%
|
1,5%
|
27,3%
|
généralement
|
Effectif
|
3
|
5
|
4
|
3
|
1
|
16
|
% du total
|
4,5%
|
7,6%
|
6,1%
|
4,5%
|
1,5%
|
24,2%
|
Toujours
|
Effectif
|
3
|
2
|
3
|
1
|
4
|
13
|
% du total
|
4,5%
|
3,0%
|
4,5%
|
1,5%
|
6,1%
|
19,7%
|
Total
|
Effectif
|
10
|
18
|
20
|
9
|
9
|
66
|
% du total
|
15,2%
|
27,3%
|
30,3%
|
13,6%
|
13,6%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
14,667
|
16
|
,549
|
Rapport de vraisemblance
|
14,808
|
16
|
,539
|
Association linéaire par linéaire
|
,151
|
1
|
,698
|
Nombre d'observations valides
|
66
|
|
|
D'après le test khi deux qui n'est pas significatif
(0.549). On constate que la promotion n'influence pas d'une
manière directe la satisfaction des clients mesurée par la tenue
des promesses par les promotions de la marque habituelle ; c'est-à-dire
que les clients achetant les lessives adoptent un comportement de plus en plus
opportuniste face aux promotions pour profiter du gain présenté
par ces promotions.
DESA marketing et stratégie Pour vérifier
le caractère opportuniste de l'échantillon ; on va
procéder à un croisement de la variable degrés
d'intérêt aux promotions des autres marques et la variable tenue
des promesses par les promotions de la marque habituelle.
Tableau n°34 : promotion des autres marques *
tenue de la promesse par les promotions de la marque habituelle
|
|
Tenue de la promesse par les promotions de la marque
habituelle
|
Total
|
jamais
|
parfois
|
souvent
|
généralement
|
Toujours
|
promotion des autres
marques
|
extrêmement non
intéressante
|
Effectif
|
1
|
0
|
0
|
2
|
0
|
3
|
% du total
|
1,2%
|
,0%
|
,0%
|
2,4%
|
,0%
|
3,7%
|
très non intéressante
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
2
|
1
|
5
|
% du total
|
,0%
|
1,2%
|
1,2%
|
2,4%
|
1,2%
|
6,1%
|
assez non intéressante
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
5
|
3
|
9
|
% du total
|
,0%
|
1,2%
|
,0%
|
6,1%
|
3,7%
|
11,0%
|
sans opinion
|
Effectif
|
0
|
7
|
18
|
7
|
7
|
39
|
% du total
|
,0%
|
8,5%
|
22,0%
|
8,5%
|
8,5%
|
47,6%
|
assez intéressante
|
Effectif
|
1
|
11
|
0
|
4
|
2
|
18
|
% du total
|
1,2%
|
13,4%
|
,0%
|
4,9%
|
2,4%
|
22,0%
|
très intéressante
|
Effectif
|
0
|
1
|
3
|
1
|
1
|
6
|
% du total
|
,0%
|
1,2%
|
3,7%
|
1,2%
|
1,2%
|
7,3%
|
extrêmement intéressante
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
1,2%
|
,0%
|
1,2%
|
2,4%
|
Total
|
Effectif
|
2
|
21
|
23
|
21
|
15
|
82
|
% du total
|
2,4%
|
25,6%
|
28,0%
|
25,6%
|
18,3%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
50,919(a)
|
24
|
,001
|
Rapport de vraisemblance
|
49,615
|
24
|
,002
|
Association linéaire par linéaire
|
1,266
|
1
|
,261
|
Nombre d'observations valides
|
82
|
|
|
.
D'après le test ki deux qui est très
significatif à 0.001. On peut conclure que la tenue des
promesses impacte d'une manière directe la fidélité des
clients à la marque achetée. En effet ; 28% de
l'échantillon estime que les promotions de la marque habituelle des
lessives poudre tiennent ses promesses vis-à-vis ses clients ; sachant
que 47.6% des personnes interrogées sont indifférent par rapport
aux promotions des autres marques.
Alors que 15.8% de l'échantillon sont satisfaits de la
marque habituelle de lessives poudre et estiment que les promotions des autres
marques sont intéressantes.
On constate que dans des circonstances où
il existe une proportion des clients opportunistes ; la promotion peut
satisfaire chaque segment de clients et attirer ponctuellement les clients
opportunistes.
o Test de dépendance pour la
variable"attachement émotionnel "
:
Tableau n°35 promotion des autres marques *
confiance à la marque habituelle
|
|
confiance à la marque habituelle
|
Total
|
Parfois
|
souvent
|
Généralement
|
toujours
|
Promotion des autres marques
|
extrêmement non
intéressante
|
Effectif
|
0
|
0
|
2
|
1
|
3
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
2,4%
|
1,2%
|
3,7%
|
très non intéressante
|
Effectif
|
2
|
1
|
1
|
1
|
5
|
% du total
|
2,4%
|
1,2%
|
1,2%
|
1,2%
|
6,1%
|
assez non intéressante
|
Effectif
|
1
|
0
|
6
|
2
|
9
|
% du total
|
1,2%
|
,0%
|
7,3%
|
2,4%
|
11,0%
|
sans opinion
|
Effectif
|
5
|
7
|
11
|
16
|
39
|
% du total
|
6,1%
|
8,5%
|
13,4%
|
19,5%
|
47,6%
|
assez intéressante
|
Effectif
|
1
|
7
|
5
|
5
|
18
|
% du total
|
1,2%
|
8,5%
|
6,1%
|
6,1%
|
22,0%
|
très intéressante
|
Effectif
|
0
|
4
|
1
|
1
|
6
|
% du total
|
,0%
|
4,9%
|
1,2%
|
1,2%
|
7,3%
|
extrêmement intéressante
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2
|
% du total
|
,0%
|
1,2%
|
,0%
|
1,2%
|
2,4%
|
Total
|
Effectif
|
9
|
20
|
26
|
27
|
82
|
% du total
|
11,0%
|
24,4%
|
31,7%
|
32,9%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
24,054
|
18
|
,153
|
Rapport de vraisemblance
|
24,760
|
18
|
,132
|
Association linéaire par linéaire
|
,133
|
1
|
,715
|
Nombre d'observations valides
|
82
|
|
|
D'après le tableau croisé relatif à cette
variable, on constate que la confiance à la marque habituelle ne suffit
pas pour assurer l'attachement des clients à une marque de lessives
poudre bien déterminée dans la mesure où le 1/3 de
l'échantillon (31.7%) qui font confiance à la marque habituelle
considère les promotions des autres marques comme intéressantes.
Autrement dit ; dans un contexte de faible implication ; les clients ne seront
pas intéressés par la promotion. Par conséquent ; la
promotion doit intégrer d'autres éléments attitudinaux
autres que l'attachement émotionnel pour remplir sa mission en tant que
levier de la fidélisation. Ce constat est confirmé par le tableau
ci-dessous qui prouve q'un client attaché à une marque de
lessives poudre n'est pas toujours fidèle à cette marque :
Tableau n°36 : client fidèle à la
marque achetée * promotion
|
|
Promotion
|
Total
|
Jamais
|
parfois
|
souvent
|
Généralement
|
Toujours
|
client fidèle à la marque achetée
|
très infidèle
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
0
|
1
|
3
|
% du total
|
,0%
|
1,5%
|
1,5%
|
,0%
|
1,5%
|
4,5%
|
assez infidèle
|
Effectif
|
1
|
1
|
1
|
0
|
2
|
5
|
% du total
|
1,5%
|
1,5%
|
1,5%
|
,0%
|
3,0%
|
7,6%
|
sans opinion
|
Effectif
|
1
|
3
|
1
|
1
|
3
|
9
|
% du total
|
1,5%
|
4,5%
|
1,5%
|
1,5%
|
4,5%
|
13,6%
|
assez fidèle
|
Effectif
|
2
|
4
|
7
|
4
|
0
|
17
|
% du total
|
3,0%
|
6,1%
|
10,6%
|
6,1%
|
,0%
|
25,8%
|
très fidèle
|
Effectif
|
5
|
2
|
7
|
2
|
1
|
17
|
% du total
|
7,6%
|
3,0%
|
10,6%
|
3,0%
|
1,5%
|
25,8%
|
extrêmement fidèle
|
Effectif
|
1
|
7
|
3
|
2
|
2
|
15
|
% du total
|
1,5%
|
10,6%
|
4,5%
|
3,0%
|
3,0%
|
22,7%
|
Total
|
Effectif
|
10
|
18
|
20
|
9
|
9
|
66
|
% du total
|
15,2%
|
27,3%
|
30,3%
|
13,6%
|
13,6%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
22,225
|
20
|
,328
|
Rapport de vraisemblance
|
24,278
|
20
|
,230
|
Association linéaire par linéaire
|
1,602
|
1
|
,206
|
Nombre d'observations valides
|
66
|
|
|
L'attachement à la promotion n'est trop lié
à la fidélité à une marque de lessives
donnée selon le test khi deux. De ce fait ; plus que la moitié de
l'échantillon est attachée à la promotion (57.2%) ; tandis
que 7.5% de l'échantillon sont confiant des actions promotionnelles
conçues par une marque de lessives poudre donnée et
infidèles.
L'attachement à une marque de lessives poudre
n'est pas toujours synonyme à la fidélité à cette
marque qui suppose la prise en compte d'autres variables
attitudinales.
De ce fait, l'hypothèse n°2 est
vérifiée dans la mesure où la promotion peut être
considérée comme un levier de la fidélisation des clients,
avec la prise en compte des variables externes qui peuvent influencer
l'alliance promotion/fidélisation.
|
c) Vérification de l'hypothèse
n°3:
H3 : l'impact de l'alliance promotion/fidélisation
sur le comportement du consommateur.
1. Test de dépendance pour la variable
"promotion/fidélisation" :
Pour vérifier l'hypothèse n° 2 ; on va
associer les deux variables promotion et fidélisation dans la mesure
où ces deux approches se croisent dans un seul point à savoir :
attirer et séduire les clients
Comme pour le test d'hypothèse n°1 ; on
étudiera la dépendance entre les composantes de la variable
"promotion/fidélisation " et "le comportement de consommateur ".
On va procéder à un tri croisé des
composantes de la variable " promotion/fidélisation "et "le comportement
du consommateur"
o Test de dépendance pour la
variable" volume de vente"
:
Tableau n°37 : quantité moyenne
achetée * achat des produits concurrents
|
|
achat des produits concurrents
|
Total
|
Jamais
|
parfois
|
souvent
|
généralement
|
Toujours
|
quantité moyenne achetée
|
,20
|
Effectif
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
% du total
|
,0%
|
1,2%
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,2%
|
,75
|
Effectif
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
% du total
|
1,2%
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,2%
|
1,00
|
Effectif
|
9
|
6
|
2
|
2
|
1
|
20
|
% du total
|
10,6%
|
7,1%
|
2,4%
|
2,4%
|
1,2%
|
23,5%
|
2,00
|
Effectif
|
2
|
7
|
0
|
3
|
0
|
12
|
% du total
|
2,4%
|
8,2%
|
,0%
|
3,5%
|
,0%
|
14,1%
|
3,00
|
Effectif
|
0
|
5
|
1
|
1
|
0
|
7
|
% du total
|
,0%
|
5,9%
|
1,2%
|
1,2%
|
,0%
|
8,2%
|
4,00
|
Effectif
|
3
|
3
|
2
|
1
|
2
|
11
|
% du total
|
3,5%
|
3,5%
|
2,4%
|
1,2%
|
2,4%
|
12,9%
|
5,00
|
Effectif
|
4
|
4
|
6
|
4
|
5
|
23
|
% du total
|
4,7%
|
4,7%
|
7,1%
|
4,7%
|
5,9%
|
27,1%
|
8,00
|
Effectif
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
2
|
% du total
|
,0%
|
1,2%
|
1,2%
|
,0%
|
,0%
|
2,4%
|
10,00
|
Effectif
|
1
|
5
|
1
|
1
|
0
|
8
|
% du total
|
1,2%
|
5,9%
|
1,2%
|
1,2%
|
,0%
|
9,4%
|
Total
|
Effectif
|
20
|
32
|
13
|
12
|
8
|
85
|
% du total
|
23,5%
|
37,6%
|
15,3%
|
14,1%
|
9,4%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
35,346
|
32
|
,313
|
Rapport de vraisemblance
|
39,264
|
32
|
,176
|
Association linéaire par linéaire
|
1,897
|
1
|
,168
|
Nombre d'observations valides
|
85
|
|
|
D'après le test khi deux qui est significatif à
(0.313%) ; on peut dire que les clients fidèles
à la marque habituelle achètent de moins en moins les produits
concurrents ; par conséquent la variable quantité moyenne de la
marque habituelle achetée reflète le degrés de confiance
des clients à cette marque. en effet ; pour approfondir notre analyse on
va recourir à une autre variable expliquant la fidélité
des clients à la marque habituelle : la fréquence d'achat.
Tableau n°38 : la fréquence d'achat de la
marque habituelle * achat des produits concurrents
|
achat des produits concurrents
|
Total
|
jamais
|
parfois
|
souvent
|
généralement
|
toujours
|
la fréquence d'achat de la marque habituelle
|
Jamais
|
17
|
17
|
6
|
5
|
7
|
52
|
Rarement
|
2
|
7
|
5
|
4
|
1
|
19
|
de temps en temps
|
1
|
7
|
2
|
2
|
0
|
12
|
assez souvent
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
très souvent
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
1
|
Total
|
20
|
32
|
13
|
12
|
8
|
85
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
19,680(a)
|
16
|
,235
|
Rapport de vraisemblance
|
19,046
|
16
|
,266
|
Association linéaire par linéaire
|
,349
|
1
|
,555
|
Nombre d'observations valides
|
85
|
|
|
Tableau n°39 : la fréquence d'achat de la
marque habituelle * client fidèle à la marque
achetée
|
|
Client fidèle à la marque achetée
|
Total
|
très infidèle
|
assez infidèle
|
sans opinion
|
assez fidèle
|
très fidèle
|
extrêmement fidèle
|
La
fréquence d'achat de la marque habituelle
|
jamais
|
Effectif
|
0
|
2
|
8
|
10
|
20
|
11
|
51
|
% du total
|
,0%
|
2,4%
|
9,6%
|
12,0%
|
24,1%
|
13,3%
|
61,4%
|
rarement
|
Effectif
|
0
|
2
|
2
|
10
|
1
|
3
|
18
|
% du total
|
,0%
|
2,4%
|
2,4%
|
12,0%
|
1,2%
|
3,6%
|
21,7%
|
de temps en temps
|
Effectif
|
3
|
2
|
3
|
2
|
1
|
1
|
12
|
% du total
|
3,6%
|
2,4%
|
3,6%
|
2,4%
|
1,2%
|
1,2%
|
14,5%
|
assez souvent
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,2%
|
,0%
|
,0%
|
1,2%
|
trés souvent
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,2%
|
,0%
|
1,2%
|
Total
|
Effectif
|
3
|
6
|
13
|
23
|
23
|
15
|
83
|
% du total
|
3,6%
|
7,2%
|
15,7%
|
27,7%
|
27,7%
|
18,1%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
41,445(a)
|
20
|
,003
|
Rapport de vraisemblance
|
35,897
|
20
|
,016
|
Association linéaire par linéaire
|
9,612
|
1
|
,002
|
Nombre d'observations valides
|
83
|
|
|
Le test khi deux qui est significatif à (0.003%) ;
prouve la dépendance entre la variable fidélité
à la marque achetée et la variable fréquence d'achat de la
marque habituelle.
D'après le tableau ci-dessus ; on constate que la
quantité moyenne achetée de la marque habituelle par les clients
est très liée à leur fidélité à cette
marque ; autrement dit ; plus le client achète la marque habituelle
moins il achète les produits concurrents à la marque habituelle.
En effet ; face à un besoin à un besoin donné, le
consommateur ne prendra pas en considération toutes les marques
disponibles sur le marché, mais se limitera à celles
DESA marketing et stratégie qu'il connaît
et qui ont à ces yeux une valeur positive ; c'est-à-dire celles
qu'il juge comme ayant la capacité de répondre à ses
préférences36.
o Test de dépendance pour la
variable"satisfaction " :
Dans notre étude; la satisfaction est
représentée par la tenue des promesses par la marque habituelle
achetée qui est considérée comme une conséquence de
l'acte d'achat et qui va influencer le comportement futur. Faisant suite au
comportement et en fonction de ce dernier, il se produit une évaluation
de l'intensité de la récompense ou de la punition
obtenue37.
Tableau n°40: tenue de la promesse par les
promotions de la marque habituelle * achat des produits concurrents
|
|
achat des produits concurrents
|
Total
|
Jamais
|
parfois
|
souvent
|
généralement
|
Toujours
|
tenue de la promesse par les promotions de la
marque habituelle
|
jamais
|
Effectif
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
2
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
1,2%
|
1,2%
|
,0%
|
2,4%
|
parfois
|
Effectif
|
2
|
12
|
3
|
2
|
2
|
21
|
% du total
|
2,4%
|
14,5%
|
3,6%
|
2,4%
|
2,4%
|
25,3%
|
souvent
|
Effectif
|
6
|
6
|
6
|
4
|
1
|
23
|
% du total
|
7,2%
|
7,2%
|
7,2%
|
4,8%
|
1,2%
|
27,7%
|
généralement
|
Effectif
|
6
|
11
|
2
|
1
|
1
|
21
|
% du total
|
7,2%
|
13,3%
|
2,4%
|
1,2%
|
1,2%
|
25,3%
|
toujours
|
Effectif
|
6
|
3
|
1
|
3
|
3
|
16
|
% du total
|
7,2%
|
3,6%
|
1,2%
|
3,6%
|
3,6%
|
19,3%
|
Total
|
Effectif
|
20
|
32
|
13
|
11
|
7
|
83
|
% du total
|
24,1%
|
38,6%
|
15,7%
|
13,3%
|
8,4%
|
100,0%
|
(36).C.Dussart, comportement du consommateur et
stratégie du marketing, Québec, 1983, Mc Graw-Hill, Editeurs.
(37).Watson, J. B. (1913) Psychology as the
behaviorist sees it. Psychological Review, 20, 158- 177
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
21,595
|
16
|
,157
|
Rapport de vraisemblance
|
22,182
|
16
|
,137
|
Association linéaire par linéaire
|
,418
|
1
|
,518
|
Nombre
d'observations valides
|
83
|
|
|
D'après le tableau ci-dessus et d'après le test
khi deux qui est significatif à 0.157 ; on constate que
la promotion peut être utilisée comme un levier de
fidélité des clients. Par conséquent ; il faut
intégrer la notion de la transparence vis-à-vis des clients
achetant les lessives poudre. Autrement dit ; les promotions conçues par
l'entreprise doivent tenir leurs promesses vis-à-vis des clients
ciblés.
Tableau n°41 : tenue de la promesse par les
promotions de la marque habituelle * client fidèle à la marque
achetée
|
|
Client fidèle à la marque achetée
|
Total
|
très infidèle
|
assez infidèle
|
sans opinion
|
assez fidèle
|
très fidèle
|
extrêmement fidèle
|
tenue de la promesse par les promotions de la
marque habituelle
|
jamais
|
Effectif
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
1
|
2
|
% du total
|
,0%
|
,0%
|
,0%
|
1,2%
|
,0%
|
1,2%
|
2,4%
|
parfois
|
Effectif
|
1
|
3
|
3
|
8
|
4
|
2
|
21
|
% du total
|
1,2%
|
3,6%
|
3,6%
|
9,6%
|
4,8%
|
2,4%
|
25,3%
|
souvent
|
Effectif
|
1
|
1
|
7
|
9
|
4
|
1
|
23
|
% du total
|
1,2%
|
1,2%
|
8,4%
|
10,8%
|
4,8%
|
1,2%
|
27,7%
|
généralem ent
|
Effectif
|
0
|
2
|
2
|
5
|
7
|
5
|
21
|
% du total
|
,0%
|
2,4%
|
2,4%
|
6,0%
|
8,4%
|
6,0%
|
25,3%
|
toujours
|
Effectif
|
1
|
0
|
1
|
0
|
8
|
6
|
16
|
% du total
|
1,2%
|
,0%
|
1,2%
|
,0%
|
9,6%
|
7,2%
|
19,3%
|
Total
|
Effectif
|
3
|
6
|
13
|
23
|
23
|
15
|
83
|
% du total
|
3,6%
|
7,2%
|
15,7%
|
27,7%
|
27,7%
|
18,1%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
29,389
|
20
|
,080
|
Rapport de vraisemblance
|
35,520
|
20
|
,018
|
Association linéaire par linéaire
|
7,361
|
1
|
,007
|
Nombre d'observations valides
|
83
|
|
|
D'après le tableau ci-dessus ; on constate que les
clients qui sont fidèles (les clients qui n'achètent jamais ou
qui achètent parfois la marque habituelle) et satisfaits
représentent 45.7% de l'échantillon (cette dépendance est
justifiée par le test khi deux qui très significatif 0.157). Par
conséquent ; on peut conclure que plus les clients sont satisfaits de la
marque habituelle moins ils achètent les produits concurrents à
la marque habituelle.
o Test de dépendance pour la
variable"attachement " :
Dans notre étude la variable attachement est
représentée par « la confiance de la clientèle
à la marque habituelle » et « les raisons d'attachement
à la marque habituelle » ; pour simplifier notre analyse ; on va
retenir la confiance de la clientèle à la marque habituelle pour
traiter la variable attachement.
Tableau n°42 : confiance à la marque
habituelle * achat des produits concurrents
|
|
achat des produits concurrents
|
Total
|
jamais
|
parfois
|
souvent
|
généralement
|
toujours
|
Confiance à la marque habituelle
|
Parfois
|
Effectif
|
1
|
5
|
1
|
3
|
0
|
10
|
% du total
|
1,2%
|
5,9%
|
1,2%
|
3,5%
|
,0%
|
11,8%
|
souvent
|
Effectif
|
1
|
10
|
3
|
4
|
2
|
20
|
% du total
|
1,2%
|
11,8%
|
3,5%
|
4,7%
|
2,4%
|
23,5%
|
généralement
|
Effectif
|
11
|
7
|
4
|
3
|
3
|
28
|
% du total
|
12,9%
|
8,2%
|
4,7%
|
3,5%
|
3,5%
|
32,9%
|
toujours
|
Effectif
|
7
|
10
|
5
|
2
|
3
|
27
|
% du total
|
8,2%
|
11,8%
|
5,9%
|
2,4%
|
3,5%
|
31,8%
|
Total
|
Effectif
|
20
|
32
|
13
|
12
|
8
|
85
|
% du total
|
23,5%
|
37,6%
|
15,3%
|
14,1%
|
9,4%
|
100,0%
|
Tests du Khi-deux
|
Valeur
|
Ddl
|
Signification asymptotique (bilatérale)
|
Khi-deux de Pearson
|
13,961(a)
|
12
|
,303
|
Rapport de vraisemblance
|
15,773
|
12
|
,202
|
Association linéaire par linéaire
|
,854
|
1
|
,355
|
Nombre d'observations valides
|
85
|
|
|
D'après le tableau ci-dessus ; et d'après le
test khi deux qui est significatif à (0.303%) ; on
constate que les clients attachés à la marque habituelle
(confiants de la marque habituelle) et qui n'achètent jamais les
produits concurrents représentent 22.3% ; tandis que 9.4% seulement de
l'échantillon sont confiant de marque habituelle et achètent les
produits concurrents. Alors que 31.8% de l'échantillon sont confiants de
la marque habituelle et n'achètent les produits concurrents que
parfois.
De ce fait ; on peut conclure que l'alliance
promotion/fidélisation influence le comportement de consommateur dans la
mesure où les entreprises recourent de plus en plus aux promotions afin
d'accroître le volume de vente de la marque promue ; satisfaire les
clients et développer leur attachement à la marque habituelle
dans une perspective de fidélisation.
Le travail qui suit est une tentative visant à
élaborer une segmentation plus approfondie que le regroupement
précédent. Nous avons abouti, au moyen de la méthode
statistique dite; l'analyse discriminante à une identification des
profils à travers une matrice de critères déterminant le
comportement du consommateur face aux promotions.
En faisant appel à l'analyse hiérarchique (voir
annexe n°3 : Arbre hiérarchique); on a pu identifier 3
segments homogènes répartis selon le tableau suivant :
Classe d'affectation
|
Fréquence
|
Pour cent
|
Pourcentage valide
|
Pourcentage cumulé
|
Valide
|
G1
|
28
|
28,0
|
34,6
|
34,6
|
G2
|
19
|
19,0
|
23,5
|
58,0
|
G3
|
34
|
34,0
|
42,0
|
100,0
|
Total
|
81
|
81,0
|
100,0
|
|
Manquante
|
Système manquant
|
19
|
19,0
|
|
|
Total
|
100
|
100,0
|
|
|
D'après le test ANOVA ; on constate que les
critères retenus pour expliquer le comportement du consommateur face aux
promotions ont permis une meilleure différenciation entre les
observations des diverses classes dans la mesure où le test F est
très significatif pour les variables retenues.
Centres de classes finaux
|
Classe
|
1
|
2
|
3
|
la fréquence d'achat de la marque habituelle
|
1
|
1
|
2
|
tenue de la promesse par les promotions de la marque
habituelle
|
5
|
2
|
3
|
confiance à la marque habituelle
|
4
|
4
|
3
|
client fidèle à la marque achetée
|
6
|
6
|
4
|
o La variable fréquence
d'achat de la marque habituelle différencie
proportionnellement la classe 3 de autres classes ;
o La variable tenue de la promesse par les promotions
de la marque habituelle distingue la classe 1 ;
o la variable confiance à la marque
habituelle sépare les deux classes 1 et 2 de la classe 3
;
o La variable fidélité à la
marque achetée caractérise beaucoup plus la classe
1 et 2 de la classe 3.
En effet ; on peut conclure que :
o La classe 1 représente les clients fidèles
à la marque achetée qui se soucient
davantage à la tenue des promesses et à la
confiance à la marque habituelle ; o La classe 2 représente les
clients fidèles et confiants de la marque achetée ; o La classe 3
regroupe les clients qui sont fidèles ; confiants et satisfaits de la
marque
achetée et qui sont de moins en moins engagés pour
un achat fréquent de la marque
habituelle.
Tests d'égalité des moyennes des
groupes
|
Lambda de Wilks
|
F
|
Ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
la fréquence d'achat de la marque habituelle
|
,852
|
6,774
|
2
|
78
|
,002
|
tenue de la promesse par les promotions de la marque
habituelle
|
,707
|
16,176
|
2
|
78
|
,000
|
confiance à la marque habituelle
|
,845
|
7,150
|
2
|
78
|
,001
|
client fidèle à la marque achetée
|
,731
|
14,347
|
2
|
78
|
,000
|
D'après Le tableau ci dessus ; la valeur de lambda de
Wilks pour les quatre variables explicatives est faible (proche de 0
s'interprète comme de faibles variations intra-classe et donc de fortes
variations inter-classes, d'où une différence significative des
moyennes des classes), on peut accepter les 4 variables au niveau de
signification 0.05.
Valeurs propres
Fonction
|
Valeur propre
|
% de la variance
|
% cumulé
|
Corrélation canonique
|
1
|
,950(a)
|
80,0
|
80,0
|
,698
|
2
|
,237(a)
|
20,0
|
100,0
|
,438
|
a Les 2 premières fonctions discriminantes canoniques ont
été utilisées pour l'analyse.
D'après le tableau ci-dessus ; on constate que les valeurs
associées à chaque facteur démontrent le pouvoir
discriminant élevé de chaque fonction.
Coefficients des fonctions discriminantes canoniques
standardisées
|
Fonction
|
1
|
2
|
la fréquence d'achat de la marque habituelle
|
,662
|
,719
|
tenue de la promesse par les promotions de la marque
habituelle
|
,730
|
,124
|
confiance à la marque habituelle
|
,008
|
-,587
|
client fidèle à la marque achetée
|
,773
|
-,035
|
Après avoir comparé les Coefficients des
fonctions discriminantes canoniques standardisées ; on a pu mesurer la
contribution relative des variables initiales à la discrimination pour
les deux facteurs suivants :
F1 : la fidélité à une marque de
lessives poudre dont les promotions tiennent ses promesses ;
F2 : achat fréquent d'une marque de lessives
poudre.
Ce graphique permet de confirmer que les individus sont bien
discriminés sur les axes factoriels obtenus à partir des
variables explicatives initiales.
o Les opportunistes (G1) :
représentent 34.5% de l'échantillon ; sont les clients
qui ne sont pas trop fidèles à une marque de lessives poudre et
qui ne l'achètent pas souvent. Généralement sont les
chasseurs de promotions qui s'attendent toujours à un gain de la part
des marques achetées.
o Les otages (G2) : représentent 23.5%
de l'échantillon ; sont les clients qui achètent
fréquemment une marque de lessives poudre et qui sont
indifférents par rapport à la tenue des promesses par les
promotions de cette marque.
o Les réalistes (G3) :
représentent 42% de l'échantillon ; sont les clients
fidèles et satisfait d'une marque de lessives poudre donnée et
qui n'achètent pas fréquemment cette marque.
Généralement sont les clients cherchant la diversité.
Récapitulatif du classement
Traitées
|
100
|
Exclues
|
Codes de groupes manquants ou hors intervalle
|
0
|
Au moins une variable discriminante manquante
|
17
|
Utilisées dans le résultat
|
83
|
Le pourcentage des observations classées
démontre la qualité de cette analyse
discriminante.
Conclusion de la deuxième
partie : la promotion au service de la
fidélisation
Certes la promotion et la fidélisation sont deux
approches contradictoires, dans la mesure où la promotion a pour mission
de recruter de nouveaux clients, tandis que la fidélisation a pour
objectif de maintenir et conserver les clients déjà existants. En
effet ; ces deux approches se succèdent auprès du principal
intéressé qui est le consommateur. Ainsi ; elles sont
complémentaires et se croisent dans les points suivants :
o L'accroissement du volume de vente : Les promotions peuvent
faire augmenter les ventes de quatre façons : par l'attraction de
nouveaux acheteurs, par un achat anticipé de la part de consommateurs
qui auraient acheté le produit de toute façon, par une
augmentation des quantités achetées par ces mêmes
consommateurs ou par une augmentation de la consommation du produit sachant que
les nouveaux acheteurs sont responsables de la grande majorité des
ventes incrémentales. De ce fait, le comportement du consommateur face
aux promotions change selon la nature du produit ; le cycle de vie du produit,
la structure du marché, la fréquence des promotions, la nature de
l'avantage présenté par la promotion,...tec.
o La satisfaction : la promotion a pour ambition d'attirer de
nouveaux clients et de les satisfaire dans une perspective de
fidélisation. Par conséquent, la promotion cherche à
développer une attitude favorable vers la marque achetée
basée généralement sur une satisfaction suffisante pour
fidéliser les clients. En effet, cette dernière n'induit pas
toujours la fidélisation (comme le montre la typologie proposée
par Jones et Sasser 1995), dans la mesure où il faut intégrer
d'autres antécédents.
Les relations entre satisfaction et fidélité
(selon Jones et Sasser 1995)
|
Faible fidélité
|
Forte fidélité
|
Faible satisfaction
|
Déserteurs/terroristes
|
Otages
|
Forte satisfaction
|
Mercenaires
|
Fidèles
|
o L'attachement émotionnel : la fidélité
à une marque peut être motivée par un attachement
réel ou par le fait que le changement est plus coûteux que
bénéfique pour le client. De ce fait la conception d'une action
promotionnelle doit évoquer la notion des barrières à la
sortie, l'engagement, et la perception pour aboutir à une
fidélité pérenne et viable.
D'après ce qui précède ; on peut conclure
que la promotion peut être utilisée comme un levier de la
fidélité tout en intégrant d'autres variables d'ordre
comportemental et attitudinal pouvant influencer cette relation.
Conclusion
générale
> Apports de la recherche :
Nous avons tenté lors de cette étude de
présenter aux managers et aux chefs d'entreprises des outils de mesure
de l'efficacité et de la rentabilité des promotions en tant que
levier de la fidélité qu'ils peuvent appliquer à leurs
situations.
Cette recherche ne prétend pas apporter de
résultats scientifiques généralisables à tous les
cas dans la mesure où il s'agit d'une étude exploratoire :
l'objectif est plutôt d'aider les managers en leur fournissant des
modèles quantitatifs et cognitifs, Par conséquent, l'essentiel de
la recherche de cette approche est d'ordre méthodologique. Plutôt
que de rentrer dans des considérations techniques, nous avons
exposé les résultats qui ont été observés
avec régularité. A la lecture, certains résultats pourront
paraître aller de soi aux professionnels du marketing qui les auront
déjà observés. Il serait toutefois erroné de penser
que ce genre de recherches se cantonnent à ces évidences. Une
fois encore, ces modèles ne donnent la pleine mesure de leur
utilité qu'une fois utilisés pour répondre à des
questions précises qui sont trop spécifiques aux situations
étudiées pour donner lieu à des
généralisations. Ainsi, l'impact des promotions sur la
fidélité à la marque n'est pas général. Par
exemple, la troisième hypothèse suggérait que la promotion
est un levier de la fidélisation. Nous avons accepté cette
hypothèse avec la nuance suivante : la promotion peut servir la
fidélisation avec la prise en compte de plusieurs variables d'ordre
social ; culturel ; géographique ;...etc. En effet, les résultats
ont démontré que les trois hypothèses sont
acceptées et que les intensités relevées étaient
conformes aux résultats des autres études.
> Les limites de la recherche :
Comme toute recherche exploratoire, cette étude a des
limites sur le plan de la fiabilité ; du fait que la méthode de
recherche est non aléatoire avec un échantillon de quotas.
D'autre part, afin de simplifier l'enquête auprès d'une population
pressée et hétérogène, nous avons utilisé au
niveau du questionnaire une métrique faible et des variables nominales
afin d'adopter un langage simple et compréhensible.
D'autre part ; cette étude présente la limite de
la généralisation des résultats du fait que les
comportements des individus sont totalement dispersés, ainsi
l'efficacité de la promotion en tant que levier de la
fidélité dépend de plusieurs facteurs externes.
Questionnaire n° :
ANNEXE1 : Questionnaire
Bonjour, dans le cadre de préparation d'un
mémoire en DESA à l'Ecole Doctorale de Gestion(EDG) Option :
Marketing et Stratégie au sein de la faculté Mohammed V- Rabat ;
sous le thème : mesure de l'efficacité de la promotion en tant
qu'outil la fidélisation ; nous désirons étudier l'impact
et l'efficacité des promotions sur le comportement du consommateur
marocain.
De ce fait, je souhaiterai vous poser des questions à
ce sujet. Je vous remercie d'avance de votre collaboration.
Fiche signalétique
Age: .....
[20
|
- 29 ]
|
1
|
[30
|
- 39]
|
2
|
[40
|
- 49 ]
|
3
|
Situation matrimoniale :
Célibataire n Mariée n Divorcée n Veuve
n
Nombre d'enfants :
0 n ; 1 n ; 2 n ; +2 n
Classe socioprofessionnelle :
AB n C n D
n
Nombre de personnes dans le foyer :
Revenu du ménage :
Moins de 2000 dh n ; 2000-4000 dh n ; 4001-6000 dh n ;
6001-8000 dh n ; plus
de 8000 dh n
· Intérêt vis à vis des
promotions
Question n°1 : Est ce
que vous achetez les lessives (poudres) ?
? Oui (allez à Q2) ?Non
(arrêt) Question n°2 : Avez vous une
marque habituelle ?
? Oui (laquelle : ..) ?Non
Question n°3 : En
général, vous achetez la marque « ......... » ?
Très souvent Assez De temps Rarement
Jamais
souvent en temps
Question n°5 : En
général, quels sont les lieux où il vous arrive le plus
souvent d'acheter la
marque « ......... » ?
L1.............................................................................................. L2.............................................................................................. L3..............................................................................................
· l'impact de l'alliance
promotion/fidélisation sur le comportement du consommateur:
Question n°6 : Quand
est ce que vous arrive t-il le plus souvent d'acheter la marque «
......... » ? Notez de 1 à 5 en fonction de l'ordre de
citation (1 plus important, 5 moins important) :
classement
Occasions d'achat
Prix normal
Promotions
Réductions de prix
Bons de réduction, bons d'achat
Tombola; cadeaux; tirage au sort...
Question n°7 : Quelle
est la quantité moyenne de cette marque que vous achetez par semaine
?
Question n°8 : Est-ce
que la marque« .. » réponds toujours à
vos besoins ?
Jamais Parfois Souvent Généralement
Toujours
1 2 3 4 5
Question n°9 :
Faîtes vous toujours confiance à «
......... » ?
Jamais Parfois Souvent Généralement
Toujours
1 2 3 4 5
Question n°10 : Quelles
sont les raisons qui vous attachent à cette marque (« .
») ?
|
jamais
|
Parfois
|
souvent
|
généralement
|
toujours
|
Innovation
|
|
|
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|
|
Qualité
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|
|
Prix
|
|
|
|
|
|
Promotions
|
|
|
|
|
|
Rapport qualité/prix
|
|
|
|
|
|
disponibilité des produits
|
|
|
|
|
|
Emballage; design...
|
|
|
|
|
|
Autres (préciser)
|
|
|
|
|
|
· la promotion au service de la
fidélisation
Question n°11 : Si les
produits concurrents à la marque « .. » sont
en promotion, vous les
achèteriez ?
Jamais Parfois Souvent Généralement
Toujours
1 2 3 4 5
Question n°12 : est ce
que les promotions de la marque « .. » tiennent
toujours ses
promesses ?
Jamais Parfois Souvent Généralement
Toujours
1 2 3 4 5
Non intéressante
|
|
Intéressante
|
Question n°13 :
estimez- vous que vous êtes une cliente fidèle
à la marque (« .. ») ?
Extrêmement Très Assez Sans Assez Très
Extrêmement
opinion
Question n°14 : comment
vous jugez les promotions des autres marques?
Extrêmement Très Assez Sans Assez Très
Extrêmement
opinion
ANNEXE 2 : Feuille de codage du
questionnaire
1. la classe socioprofessionnelle
Corps législatif, Responsables hiérarchiques de
la fonction publique, Directeurs et cadres de direction des entreprises Cadres
supérieurs et membres des professions libérales
|
AB
|
Cadres moyens, Employés, commerçants,
intermédiaires commerciaux et financiers
|
C
|
Exploitants agricoles, pêcheurs, forestiers, chasseurs
et
travailleurs assimilés ;
|
|
Artisans et ouvriers qualifiés des métiers
artisanaux (non compris ouvriers d'agriculture)
|
|
Ouvriers et manoeuvres agricoles et de la pêche (y compris
ouvriers qualifiés)
|
D
|
Conducteurs d'installations et de machines et ouvriers de
l'assemblage
|
|
Manoeuvres non agricoles, manutentionnaires et travailleurs des
petits métiers
|
|
X Personnes ne pouvant être classées selon la
profession
|
|
2. les lieux d'achat de la marque habituelle :
Lieu d'achat
|
Code
|
Grands magasins (Hyper ; supermarchés ; superettes)
|
1
|
Magasins spécialisés
|
2
|
Grossistes, détaillants
|
3
|
Autres (à préciser)
|
4
|
ANNEXE 3 : L'arbre hiérarchique
C A S E 0 5 10 15 20 25
Label Num + + + + + +
62 99 58 85
|
~~
~~~~ ~~ ~ ~~~~~~~~
|
57
|
~~~~ ~
|
8
|
~~~~ ~
|
25
|
~~ ~ ~
|
55
|
~~~~ ~~~
|
33
|
~~~~~~~~ ~
|
29
|
~~~~ ~ ~
|
9
|
~~~~~~~~ ~~~~~
|
30
|
~~~~ ~ ~
|
53
|
~~~~~~~~ ~ ~
|
15
|
~~~~ ~ ~ ~
|
17
|
~~~~ ~~~ ~
|
70
|
~~ ~~~ ~ ~
|
90
|
~~~~ ~~~ ~
|
32
|
~~~~ ~ ~
|
84
|
~~ ~~~ ~~~
|
10
|
~~~~ ~
|
69
|
~~~~ ~
|
5
|
~~~~~~ ~
|
82
|
~~~~ ~~~ ~
|
13
|
~~~~~~ ~ ~
|
46
|
~~~~ ~ ~
|
12
|
~~~~ ~ ~
|
76
|
~~ ~ ~~~~~~~
|
47
|
~~~~ ~
|
52
|
~~ ~~~ ~
|
45
|
~~~~ ~ ~
|
81
|
~~ ~ ~~~
|
35
|
~~~~ ~
|
16
|
~~~~~~
|
64
|
~~~~~~~~~~
|
83
|
~~~~ ~~~~~~~
|
74
|
~~~~~~~~ ~ ~
|
95 J J
7 J
93 J 39 ~~~~
68 ~~~~~~~~~~~~ 23 J ~
_
H I C A L C L U S T E R A N A L Y S I S *
10 15 20 25
+ + + +
* * * *
|
*
|
* H
|
I
|
E R A R C
|
* * * *
|
*
|
|
|
|
C A
|
S
|
E
|
0
|
5
|
Label
|
|
Num
|
+
|
+
|
65 ~~~~~~~~ J
67 J ~~~~~
3 J ~
63 J
78 ~~~~
80 J ~~~ 24 ~~ ~ ~ 37 J ~
20 J ~~~~~~~
14 ~~~~~~ ~
44 J ~ ~
49 ~~~~ ~ ~
61 J ~ ~ ~
34 ~~ ~ ~ ~
56 ~~~~ ~ ~
21 J J ~
59 ~~ ~ ~~~~~
73 ~~ ~ ~
40 ~~~~ ~
51 ~~ ~ ~
54 J ~ ~
11 J ~
4 ~~~~ ~
60 ~~~~~~~~ ~
28 J J
2 ~~~~~~ ~
41 J J
1 ~~~~ ~
|
DESA marketing et stratégie
|
19
|
~~ ~~~ ~
|
~
|
~
|
43
|
~~~~ ~
|
~
|
~
|
|
26
|
~~~~~~~~ ~
|
~
|
~
|
48
|
~~~~ ~~~~~ ~
|
~
|
~
|
18
|
~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
|
~
|
~
|
6
|
~~~~~~~~~~~~
|
~
|
~
|
27
|
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
|
~
|
~
|
75
|
~~~~ ~ ~
|
~
|
71
|
~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~
|
~
|
77
|
~~~~~~~~ ~~~ ~
|
~
|
22
|
~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
|
|
~
|
66
|
~~~~~~~~~~~~~~ ~
|
97
|
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
|
|
ANNEXE 4 : Table des figures
Schémas :
n° du schéma
|
Intitulé
|
Page
|
1
|
Les approches de la fidélité
|
12
|
2
|
Mesure de la sensibilité à la
promotion
|
29
|
3
|
L'approche comportementale de la mesure de la
sensibilité à la promotion
|
29
|
4
|
Les étapes d'une étude
marketing
|
48
|
5
|
Le cadre d'analyse de l'étude
|
52
|
Graphes :
n° du schéma
|
Intitulé
|
Page
|
1
|
l'achat des lessives poudre
|
63
|
2
|
La marque habituelle achetée
|
64
|
3
|
La fréquence d'achat de la marque
habituelle
|
65
|
4
|
La marque répond aux besoins de la
clientèle
|
66
|
5
|
La confiance à la marque habituelle
|
67
|
6
|
L'achat des produits concurrents
|
68
|
7
|
La tenue des promesses par les promotions de la marque
habituelle
|
69
|
8
|
La fidélité à la marque
achetée
|
70
|
9
|
Les promotions des autres marques
|
71
|
ANNEXE 5 : Index des tableaux
n° du tableau
|
Intitulé
|
Page
|
1
|
la distinction entre actions (promotion) et programmes de
fidélisation
|
45
|
2
|
La population des femmes citadines selon le groupe
d'âges et la CSP en 2004
|
56
|
3
|
Les quotas des femmes citadines selon la CSP
|
59
|
4
|
l'achat des lessives
|
62
|
5
|
le nom de marque habituelle
|
63
|
6
|
La fréquence d'achat de la marque
habituelle
|
64
|
7
|
La marque répond au besoin de la
clientèle
|
65
|
8
|
La confiance à la marque habituelle
|
66
|
9
|
l'achat des produits concurrents
|
67
|
10
|
La tenue de la promesse par les produits
concurrents
|
68
|
11
|
La fidélité des clients à la marque
achetée
|
69
|
12
|
La promotion des autres marques
|
70
|
13
|
La composition de la variable « promotion
»
|
72
|
14
|
La fréquence de la variable « degrés
de sensibilité aux promotions »
|
73
|
15
|
Le tableau croisé la fréquence d'achat de
la marque habituelle * quantité moyenne achetée
|
73
|
16
|
Tableau croisé la fréquence d'achat de la
marque habituelle * promotion
|
74
|
17
|
Tableau croisé quantité moyenne
achetée en kg * promotion
|
75
|
18
|
Tableau croisé tenue de la promesse par les promo
de la marque habituelle * client fidèle à la marque
achetée
|
76
|
19
|
Tableau croisé la marque répond au besoin
de la clientèle * client fidèle à la marque
achetée
|
77
|
20
|
Innovation * achat des produits concurrents
|
78
|
21
|
Qualité * achat des produits
concurrents
|
79
|
22
|
Prix * achat des produits concurrents
|
80
|
23
|
Promotion * achat des produits concurrents
|
81
|
24
|
Rapport qualité prix * achat des produits
concurrents
|
82
|
25
|
Disponibilité * achat des produits
concurrents
|
83
|
26
|
Emballage; design... * achat des produits
concurrents
|
84
|
27
|
Tableau croisé client fidèle à la
marque achetée * quantité moyenne achetée
|
85
|
28
|
Tableau croisé client fidèle à la
marque achetée * confiance à la marque habituelle
|
86
|
29
|
Tableau croisé client fidèle à la
marque achetée * tenue de la promesse par les promotions de la
marque
|
88
|
30
|
Tableau n° 30 : la fréquence d'achat de la
marque habituelle * promotion
|
90
|
31
|
Tableau n°31 : quantité moyenne
achetée en kg * promotion
|
92
|
32
|
Tableau n°32 : la marque répond au besoin de
la clientèle * promotion
|
93
|
33
|
Tableau n°33 : tenue de la promesse par les
promotions de la marque habituelle* promotion
|
94
|
34
|
Tableau n°34 : promotion des autres marques * tenue
de la promesse par les promotions de la marque habituelle
|
95
|
35
|
Tableau n°35 promotion des autres marques *
confiance à la marque habituelle
|
96
|
36
|
Tableau n°36 : client fidèle à la
marque achetée * promotion
|
97
|
37
|
Tableau n°37 : quantité moyenne
achetée * achat des produits concurrents
|
99
|
38
|
Tableau croisé la marque répond au besoin
de la clientèle * promotion
|
100
|
39
|
Tableau n°39 : la fréquence d'achat de la
marque habituelle * client fidèle à la marque
achetée
|
101
|
40
|
Tableau n°40: tenue de la promesse par les
promotions de la marque habituelle * achat des produits concurrents
|
102
|
41
|
Tableau n°41 : tenue de la promesse par les
promotions de la marque habituelle * client fidèle à la marque
achetée
|
103
|
42
|
Tableau n°42 : confiance à la marque
habituelle * achat des produits concurrents
|
104
|
Ouvrages :
~ A. BREUIL, « Image de marque et notoriété
», Paris, Dunod (1972).
~ A.MICHEAUX, « Marketing et bases de données »,
édition Eryolles, 1994.
~ B.J.COHEN, S.C.ARENI, « Affect and consumer Behavior
», Handbook of Consumer Behavior, édition S.TRobetson, 1991.
~ Benavent C. et Crié D. (1998), «Mesurer
l'efficacité des cartes de fidélité»,
Décisions Marketing, 15, Jan-April. 10-20.
~ Blattberg
RC. et Neslin S. (1990), Sales Promotion -
Concepts, Methods and Strategies,Prentice Hall, Englewood Cliffs, New
Jersey.
~ Bozzo C. (2000) «Modélisation du comportement
d'achat en milieu industriel : fidélité, rétention
inertie» Thèse de doctorat, IAE Aix en Provence, CEROG.
~ C.DUSSART, « Comportement du consommateur et
stratégie de marketing », édition Mac Graw Hill, 1983.
~ C.P.DUHAIME, G.S.KINDA, M.LAROCHE & T.E. MULLER, « Le
comportement du consommateur », gaëtan Morin éditeur,
2éme édition.
~ E.VERNETTE, « L'essentiel du marketing », 2éme
édition, 7éme tirage, 2003.
~ Ehrenberg A.S.C. (1988), " Repeat Buying, facts, theory and
applications ", C. Griffin and Co. Ltd, London, Oxford.
~ F.REICHHELD, « L'effet de loyauté »,
édition Dunod, 1996.
~ Froloff L (1992), "La sensibilité du consommateur
à la promotion des ventes : de la naissance à la
maturité", Recherche et Applications en Marketing, 7, 3, 69-88
~ Froloff-Brouche L (1994), "L'influence de la promotion des
ventes sur le
consommateur : un essai de conceptualisation", Recherche et
Applications en
Marketing, 10, 3, 1994
~ J.AACKER, « Le capital de marque », 1997.
~ J.L.GIANNELLONI et E. VERNETTE, « Etudes de
marché », 2éme édition, 2000. ~
J.LENDREVIE & D.LINDON, « Mercator », édition Dalloz,
6éme édition, 2000. ~ J.N.KAPFERER, G.LAURENT, « La
sensibilité aux marques », les éditions
d'Organisation, 1992.
~ M.FILSER, « Le comportement du consommateur »,
édition Dalloz, Paris, 1994. ~ N.BERTIER, « Les techniques
d'enquête », Armand- Colin, 1998.
~ P. KOTLER & B. DUBOIS, « Marketing Management »,
édition Publi Union, 8éme édition.
~ P.KOTLER, « Principes du marketing », ESKA, 1985.
~ Recensement Général de la Population et de
l'Habitat de 2004. Haut Commissariat au Plan.
~ S.DELERM, « Les bases du marketing », Vuibert
,1998.
~ W.Mc GUIRE, « Some internal psychological factors
influencing consumer choice», Journal of Consumer Research.vol, 2, mars
1976.
Articles:
~ A.D.BALL et L.H.TASAKI., « The role and measurement of
attachment in consumer behavior », Journal of Consumer Psychology, n°
2, 1992.
~ Bawa K. and Shoemaker R. (1989), «The Coupon-Prone
Consumer: Some Findings Based onPurchase Behavior Across Product Classes»,
Journal of Marketing.
~ Bemmaor, Albert et Dominique Mouchoux (1991), Measuring the
Short Term Effect of In-Store Promotion and Retail Advertising on Brand Sales:
A Factorial Experiment, Journal of Marketing Research.
~ Froloff, L. (1993), Vers une formalisation des
antécédents du comportement individuel face à la promotion
: une étude préliminaire, Actes du 9ème congrès
de l'Association Française de Marketing.
~ J.JACOBY, « A Model of Multi-Brand loyalty », Journal
of Advertising Research, 11 Juin 1971.
~ Jones T. O. et Sasser W.E. (1995) , «Why Satisfied
Customer Defect ?», Harvard Business Review, Nov/Dec.89-99.
~ Lichtenstein D.R., Netemeyer R.G. et Burton S.(1990)
"Distinguishing Coupon Proneness;from Value Consciousness : An
Acquisition-Transaction Utility Theory Perspective" Journal of
Marketing, 54, July.
~ R .L.OLIVER, « Cognitive, affective and attribute bases of
the satisfaction response », Journal of Consumer Research, vol.20,
décembre.
Webiographie:
r
http://christophe.benavent.free.fr
r
http://www.loyaltypartner.com ~
http://www.marketingscan.fr
Remerciements 1
Sommaire 2
Introduction 3
Partie1 : Analyse du rôle de la promotion dans
le cadre d'une stratégie de 6
fidélisation
Chapitre1 : Les stratégies de
fidélisations et la sensibilité aux promotions 7
Section1 : La définition et les outils de la
fidélisation 8
1. La notion et les approches de la fidélisation 8
2. Les outils de la fidélisation 16
Section2 : Les approches de la sensibilité aux promotions
26
1. L'approche comportementale et psychologique 27
2. Conciliation de l'approche comportementale et psychologique
29
Chapitre2 : Essai de conciliation de la
promotion et de la fidélisation 30
Section1 : L'impact des promotions sur le comportement du
consommateur 31
1. Le concept de la promotion : techniques et cibles 32
2. L'impact des promotions sur le comportement du consommateur
37
Section2 : L'efficacité des stratégies
promotionnelles dans le cadre de la fidélisation 39
Conclusion de la première partie :
Le cadre d'analyse de la recherche 41
Partie2 : Essai de conciliation entre promotion et
fidélisation : cas du marché des 50
lessives au Maroc :
Chapitre1 : La méthodologie de
l'étude 51
Section1 : Le cadre de l'étude 52
1. Les sources d'information 52
2. Les approches méthodologiques 52
3. L'instrument de mesure 53
4. L'échantillonnage 54
Section2 : Le processus de collecte et d'analyse des
données 60
Chapitre2 : La présentation des
résultats 61
Section1 : Présentation des résultats
préliminaires 62
Section2 : Vérification des hypothèses de recherche
et essai de typologie 71
1. Vérification des hypothèses de recherche
N°1 71
2. Vérification des hypothèses de recherche
N°2 90
3. Vérification des hypothèses de recherche
N°3 98
Conclusion de la deuxième partie :
La promotion au service de la fidélisation 109
Conclusion générale
111
Annexes 113
Bibliographie 125
Table des matières 129
|
|