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12.04.2007

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PAPERJAM MAI 2007

Luxembourg en chiffres: 10.510 demandeurs d’emploi - Taux de chômage: 4,6% (28/02/2007). Inflation sur 12 mois: 2,1% (au 01/03/2007). Emploi total banques et PSF: 34.680 (31/12/2006). Patrimoine global des OPC: 1.908,707 milliards d’euros (28/02/2007). Emploi salarié intérieur: 306.281, dont 128.791 frontaliers (30/09/2006).

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Help

active for th

secondary li

Quitter

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OK

Swap

Vous disposez de deux boîtes vocales distinctes Status

Status

Deactivate Calls

Les SMS arrivent sur les numéros envoyés Activate Calls (pas de transferts entre les 2 numéros) Customise

2Lines Using swap menu you may choose your primary phone line and make it active for the outgoing calls. You will

Help

Les notifications de message se feront sur le numéro actif même si un message a été laissé dans la boite vocale du numéro éteint Options

Customise

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Status

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Retour

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Advertorial

EASI BS CRM et IBM Lotus Notes CK s.a. opte pour la solution EASI BS CRM basée sur la plate-forme IBM Lotus Notes grâce à l’approche business et l’expérience métier des deux partenaires et ce malgré le choix confirmé de Navision au niveau de l’ERP et de MS Outlook finalement abandonné au profit de IBM Lotus Notes. Créée en 1946, le groupe Charles Kieffer (CK s.a.) est situé entre autre à Leudelange et emploie une centaine de personnes. Le groupe CK s.a. couvre de multiples activités: copieurs (Konica Minolta), fax, imprimantes (HP), audio-visuel, imprimerie, impressions grands formats, magasin

Les besoins de CK s.a. : La société était à la recherche d’une solution CRM pour la force de vente commerciale. Elle a étudié plusieurs solutions sur le marché dont la solution CRM de Microsoft, dont ils avaient déjà l’ERP Navision et la messagerie Outlook. Ce sont les vendeurs, les utilisateurs finaux, qui ont finalement opté pour la solution EASI BS CRM et ce pour différentes raisons : • la clarté des informations importantes sur les clients, • la facilité d’utilisation, • la vue globale sur l’ensemble des activités chez les clients (tableau de bord du CRM), • l’intégration avec l’ERP existant, ouverture de la plate-forme IBM Lotus Notes et EASI BS CRM, • l’accès natif des informations EASI BS CRM sur BlackBerry • l’interface unifiée aussi bien pour la collaboration IBM Lotus Notes et EASI BS CRM • l’accès aux données en mode off-line de EASI BS CRM (mode déconnecté pour les PC Portable) permet aux vendeurs de CK s.a. d’accéder à l’information capitale à tout moment et où qu’ils soient.

“Nous avons opté pour EASI BS CRM en raison de l'optimisation que cet outil peut apporter dans les relations clients. Il permet notamment l'automatisation de diverses tâches de l'approche clientèle pour les forces de vente, du marketing, et somme toute, l'amélioration de la satisfaction des clients, élément primordial de l'action commerciale chez CK s.a.” Patrick Mergen, Directeur Administratif, CK s.a.


Advertorial IBM Lotus Notes associe fonctions de messagerie, d’agenda et de planification sécurisées et fiables à une plateforme puissante de collaboration Le logiciel IBM Lotus Domino offre des fonctions collaboratives pouvant être déployées en tant qu'infrastructure de messagerie et de collaboration tout en intégrant les applications métier de l'entreprise. IBM Lotus Domino constitue un environnement collaboratif, de messagerie sécurisé et fiable qui aide les entreprises à améliorer la productivité de leur personnel, à rationaliser les processus métier et à améliorer leur réactivité globale.

IBM Lotus Notes Aujourd’hui, IBM Lotus Notes est déployé dans plus de 75.000 sociétés dans le monde couvrant plus de 117.000.000 d’utilisateurs finaux. Ce qui fait de IBM Lotus Notes un des leaders sur le marché collaboratif.

Lotus Notes 8 Récemment IBM a fait une annonce majeure au niveau de la nouvelle version IBM Lotus Notes 8. Cette nouvelle version sera disponible en juin 2007. IBM Lotus Notes 8 intègre une solution de bureautique gratuite.

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différents modules de EASI BS CRM.

Æ intégrée et qui s’intègre à l’environnement opérationnel (ERP),

EASI BS CRM est totalement intégrée

Æ qui permet le travail en mode déconnecté (off-line),

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EASI BS CRM est une plateforme intégrée.

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‹‹Be prepared›› Une histoire du scoutisme et du guidisme au Luxembourg

Cette année, le mouvement scout mondial fête son centenaire. Ils sont aujourd’hui 38 millions de scouts et de guides à travers le monde entier, dont plus de 7.000 au Luxembourg. Un siècle d’existence, un siècle d’histoire! Cette histoire séculaire du mouvement mondial a déjà été racontée à maintes reprises, ce qui n’est pas le cas de l’histoire du scoutisme et du guidisme au Luxembourg. L’ouvrage «Be prepared – une histoire du scoutisme et du guidisme au Luxembourg», qui a la particularité de concerner toutes les fédérations scoutes et guides luxembourgeoises, retrace le long chemin parcouru depuis leurs créations. Les préjugés les plus divers circulent au sujet du scoutisme et du guidisme, mais alors comment expliquer la longévité de ce mouvement de jeunesse face à une réalité en mouvement rapide? Est-ce l’idéal de vie et de conduite prônés qui attire les jeunes ou tout simplement le sentiment d’appartenance à un groupe? Quel type d’hommes et de femmes le mouvement veut-il former? Dans la société luxembourgeoise, nombre de politiciens, chefs

d’entreprise, enseignants et acteurs de la vie associative sont d’anciens scouts ou guides. Comment expliquer l’ampleur du phénomène? Cet ouvrage aborde ces problématiques en analysant la genèse et l’évolution du mouvement, ses différentes composantes et fonctionnements, ainsi que ses aspects socio-politiques. Afin de faciliter la lecture, une chronologie située à la fin du livre récapitule tous les événements concernant les fédérations luxembourgeoises dans leur contexte national et international. Le travail de recherche mené pour un film produit par le Centre national de l’audiovisuel est à l’origine du livre. Le dépouillement des archives écrites, photographiques et filmées des trois fédérations (AGGL, FNEL, LGS) a permis de mettre à jour des documents inédits. L’auteur Anne-Laure Letellier est historienne. Etant sans lien direct avec le mouvement elle avait la distance critique nécessaire pour aborder ce sujet complexe.

Vendredi 30 mars 2007, le Grand-Duc Jean a reçu au Château de Fischbach des représentants du scoutisme luxembourgeois ainsi que l’éditeur et l’auteur du livre «Be prepared - une histoire du scoutisme et du guidisme au Luxembourg». Sur la photo, le Grand-Duc Jean est entouré des invités venus lui offrir le livre. De gauche à droite: M. Roland Dernoeden, Editeur, Administrateur-directeur de l’Imprimerie Centrale; Mme Yvi Kremer, Commissaire Générale AGGL; Mme Martine Faber, Présidente du Groupement des Associations et Fédérations Scoutes-Guides du Luxembourg; S.A.R. le Grand-Duc Jean; Mme Anne-Laure Letellier, Auteur du livre et historienne; Mme Martine Picard, Commissaire Générale LGS; Monsieur Georges Metz, Coordinateur du projet.


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Edito

Conjoncture

Des leçons A retenir Si, a priori, il n’est pas question de remettre en cause les conclusions du Comité de coordination Tripartite de 2006, les syndicats ne manqueront sans doute pas, d’une façon ou d’une autre, l’occasion de rappeler ce retour à une croissance supérieure à la moyenne lors de futures négociations salariales.

Photo: SIP

Au fil des communiqués publiés par le Statec, la bonne santé économique du Luxembourg ne cesse de s’afficher haut et fort. Il y a un an, les perspectives faisaient état, pour l’ensemble de l’année 2006, d’une hausse du PIB en volume de 5%. Cinq mois plus tard, le service de statistiques portait ce taux estimé de croissance à 5,5% et, dans le même temps, anticipait un léger recul pour 2007 (4%), se basant notamment sur un ralentissement de l’économie américaine. Le jour de la Saint-Valentin 2007, si le niveau pour 2006 était maintenu à 5,5% (il servira d’ailleurs de support de prévision dans le cadre de la 8e actualisation du programme de stabilité et de croissance du pays, présentée à la Commission européenne en novembre dernier), la vision pour l’année en cours s’est avérée un peu plus rose (4,5%). Le 5 avril dernier, enfin, les prévisions pour 2006 faisaient place aux estimations et le Statec annonçait une croissance du PIB de 6,2%, portée par la branche «Activités financières et services aux entreprises», qui représente à elle seule près d’un tiers de la valeur ajoutée du pays. Ainsi, le Luxembourg se porte plutôt pas trop mal, voire très bien, comparé à ses principaux voisins, qui peinent à atteindre la moitié du niveau de croissance du Grand-Duché. On est encore loin des taux historiques de la fin du siècle dernier (la hausse moyenne, sur la période 1997-2000, avait été de 7,7%), mais à une époque où l’impression de marasme économique semble transpirer de l’ensemble des commentaires, il serait bien indécent de faire la fine bouche. Sur la route devant mener à un retour à l’équilibre budgétaire des comptes de l’Etat à l’horizon 2009, les premiers pas sont donc pour le moins encourageants, sachant que la plupart des scénarii envisagés tablent sur une croissance moyenne de 4,5%. Faut-il pour autant s’imaginer être revenu aux années d’opulence? «Nous vivions au-dessus de nos moyens», rappelait, à l’automne dernier, Lucien Thiel, rapporteur du budget 2007, à l’attention de ceux qui auraient pu s’imaginer qu’un retour à une «forte» croissance signifiait, de fait, l’autorisation de mener à nouveau la grande vie.

«Il est plus facile de gouverner lorsque les caisses ne sont pas remplies», nous expliquait, pour sa part, Jean-Claude Juncker, au moment d’entrer dans les derniers mois précédant les élections législatives de 2004. Maintenant que les caisses semblent se remplir de nouveau, il n’est pas sûr que la tâche du gouvernement en soit simplifiée pour autant. Si, a priori, il n’est pas question de remettre en cause les conclusions du Comité de coordination Tripartite de 2006 et, notamment, la suspension et le décalage des tranches d’indexations automatiques des salaires, les syndicats ne manqueront pas, d’une façon ou d’une autre, l’occasion de rappeler ce retour à une croissance supérieure à la moyenne lors de futures négociations salariales. Le risque de voir la situation, déjà très tendue en la matière dans le secteur bancaire, se propager n’est, dès lors, pas à négliger, comme pour mieux jeter de l’huile sur le mieux. Il faudra alors sans doute faire preuve d’une sacrée dose de persuasion pour convaincre les acteurs sociaux de la nécessité de ne pas renouveler les dérapages du passé. || Jean-Michel Gaudron PAPERJAM MAI 2007

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C o m m e r c e

DE fis en pagaille et moral tout neuf

M e d i a s

(en photo: Michel Rodenbourg)

C hronique d’ un desastre annonce

Sommaire rapide mai 07 Actualite LUXEMBOURG 24 Innovation – Ecostart v. 2.0 26 Subventions – Esch, observatoire européen | Technology – Hype, or success like Skype? 28 Urban Planning – Bridge between past and future 32 Commerce – L’Inde, pour un milliard de raisons 34 Bilan – Refonte en douceur pour L’Adem | Management – The Talent Puzzle 36 Commerce – Défis en pagaille et moral tout neuf 38 Education – Much ado about english 40 Infrastructures – «Encore une victoire de l’Europe» 41 Immobilier – Le Dôme se remplit | Stratégie – Partenariat dans la R&D | Com- merce – Cartes de paiement multipliées | Internet – L’ICANN s’ouvre au monde | Strategy – New chapter for IIA | Technologies – Call2Park prend ses aises | Emploi – A l’écoute des Talents | Récompense – Jeunes entrepreneurs créatifs 42 Patience et longueur de temps – En cours 44 Evénement – Une année charnière pour Dudelange 46 Picture Report: Conférence – Recrutement et Protection des données 48 Concurrence – Le Conseil se fâche | Commerce – The power of perception

ENTREPRISES 50 Médias – Chronique d’un désastre annoncé 54 Stratégie – Une image à rebâtir 56 Media – Four Films | Stratégie – Mouvements financiers | Fret – Nouvelles alternatives | Création – Compass se diversifie 58 Picture Report: IT – Entrer dans la sphère Lotus 59 Immobilier – CGI vote President | Innovation – Valises intelligentes | Innovation – CodaSystem primée | Qualité – Lancement du prix 2007 | Résultats – Bofferding séduit | Investissements – Nouvelles installations | Anniversaire – Fiduciaire Benoy a 20 ans | Anniversaire – Caritas a 75 ans | Stratégie – Universal Music se réorganise 60 Concurrence – Victoire intégrale | Internet – Les dernières nouveautés | Bilan – Cegedel s’est bien diversifiée | Publications – Nouveautés 62 Social – Microsoft réduit la fracture | Telecoms – Sur la même ligne

PLACE FINANCIERE 64 Picture Report: 11e conférence de printemps – Les fonds ont la forme! 65 Evénement – Plus près du paradis 66 Législation – Quid des corporate holdings? | Conference – Ranking, not size, matters

68 Picture Report: Etude – Regards croisés 69 Immobilier – Luxembourg en pointe | Bilan – Fortis Banque Luxembourg: frais maîtrisés | Bilan – BCEE: cap des 100 millions franchi | Bourse – LuxNext, standard européen | Fusion – BNP Paribas grandit encore 70 Social – La désunion fait la farce | Récompense – Coup double pour Petercam | Création – XBRL soutenu au Luxembourg

INDUSTRIE 72 Implantation – Another feather for the cap 73 Environnement – Préserver le tissu industriel en Europe | Automobile – Imma- triculations en hausse | Indicateurs – Technique et production: deux niches | Bilan – Utopia: rentabilité accrue | Stratégie – SES: free float porté à 70% 74 Télécoms – LOL goûte enfin au mobile

GRANDE REGION 76 Emploi – Belovo: la coquille brisée | Emploi – Etat des lieux provincial | Médias – Une banque s’offre le «Répu» | Fiscal – Pan European pension plan

BELGIQUE 78 Entrepreneuriat – Le Luxembourg belge, antidote du mal national? 80 Technologies – Prix de l’innovation | Industrie – Cent bougies pour les matières plastiques! | Indicateurs – Encourager l’esprit d’entreprise… | Médias – Révolution dans les petites annonces! | Médias – BIAC a-t-elle été mal vendue? 82 Interview – Dominique Janne, un entrepreneur nomade 83 Aeronautique – Bonjour Brussels Airlines! | Loisirs – Gros investissements | Immobilier – AOS et Studley s’allient | Ressources Humaines – Towers Perrin acquiert ISR | Législation – Le fisc belge surveille l’e-commerce | Finances – BEL20: forte embellie | Management – Liaisons dangereuses? 84 Picture Report: Evénement – Entrepreneurs au rendez-vous 86 Technologies – Un profil atypique 88 Culture – Les sciences dans le monde arabe | Emploi – Nouveau patron | Management – Police belge, un concept exportable | Internet – L’e-marke- ting recrute | Environnement – Bruxelles, bonne qualité de vie | Emploi – Nouveau directeur | Internet – Blogs en japonais 90 Analyse – PME «belges» pas contentes

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C o v e r s t o r y – A u t h o r s ’ R i g h t s

Th e Complexities of C ollection

H u m a n R e s o u r c e s

grand angle

rubrique

COVERSTORY – AUTHORS’ RIGHTS 104 The Complexities of Collection 106 The artists’ view 110 The value of words 110 A foundation for the future 114 The Legal View

ENTRETIEN – ROGER NEGRI 116 «Donner un nouvel élan au Benelux»

PORTFOLIO 122 Espaces de recrutement – Une autre perspective

LE BILLET DE L’ECONOMIST CLUB LUXEMBOURG

A Career in F ive Dates : Patrick Zurstrassen

RESSOURCES HUMAINES 93 Carrières 99 A Career in Five Dates 101 Sondage 103 Université du Luxembourg

BLOC NOTES 144 Communication 146 Technologies 186 Case Study

MON BUREAU 208 Patrick Kersten

132 Ces arbres qui poussent au ciel

ENQUETE – LUXAIR/AEROPORT 134 Adrien Ney – «L’année 2007 sera décisive» 140 Infrastructures – Frank Reimen – «Devenir l’aéroport de référence de la Grande région»

DOSSIER – TECHNOLOGIES ET SYSTEMES D’INFORMATION 150 Cartographie – Marchés parallèles 162 Le conseil informatique – Insourcing vs outsourcing 168 Itinérance – La fin du voyage 174 PABX vs Centrex – L’heure du choix 180 Guide pratique

PLAYTIME 190 Nouveautés 194 Entretien-Passions 200 Travelling 202 Soyez un Chef avec… 204 Le Club paperJam invité par…

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I n n o v a t i o n

Ecos tart v. 2.0

(en photo: Mario Grotz et Isabelle Schlesser)

44 Urban Planning

Br i d ge b etwee n pa s t a n d f utu re

E v e n e m e n t

U n e a n n ee c harn i ere p o u r D u d e l a n g e

(en photo: Alex Bodry)

Sommaire acTualites Luxembourg 24 Innovation – Ecostart v. 2.0 Le nouveau centre d’entreprises et d’innovation ouvre ses portes à Foetz. Un pas de plus vers une offre élargie en matière d’aide aux jeunes sociétés. 26 Subventions – Esch, observatoire européen Le réseau de l’aménagement du territoire est implanté dans le sud du pays et vient d’emmé­ nager dans de nouveaux locaux. Le programme est reconduit pour cinq ans. 26 Technology – Hype, or success like Skype? Internet bloggers have been going crazy discussing the potential of Joost TV. 28 Urban Planning – Bridge between past and future Discussions concerning the future of the Pont Adolphe highlight a much greater challenge; that of creating a vision for Luxembourg City that protects the beauty of its past, satisfies the needs of its present and anticipates the reality of its future. 32 Commerce – L’Inde, pour un milliard de raisons Dans l’émergence asiatique, l’Inde est un pays à valeur de continent. Entre partenaires et con­cur­ rents, les Indiens sont à découvrir sans réserve. 34 Bilan – Refonte en douceur pour L’Adem Les services de l’Administration de l’Emploi sont confrontés à une hausse de l’emploi salarié, mais également du taux de chômage. 34 Management – The Talent Puzzle The Human Capital practice of Deloitte held a conference in March on the topic of “Improving the effectiveness of your Performance Management process”. 36 Commerce – Défis en pagaille et moral tout neuf Les membres de l’UCL ont fait table rase du passé alors que l’association filait en quenouilles. Une nouvelle équipe jeune et dynamique a pris les commandes, derrière le président Michel Rodenbourg.

Entreprises 38 Education – Much ado about english Announced before it was officially confirmed, the English language IB is going to take a little time to perfect, but it is a good step towards educational reform. 40 Infrastructures – «Encore une victoire de l’Europe» L’autoroute ferroviaire reliant Bettembourg à Perpignan a été inaugurée en grande pompe, le 29 mars dernier. Le projet aura mis moins de deux ans pour aboutir. 41 Immobilier – Le Dôme se remplit BBH et BDO Compagnie Fiduciaire inauguraient, le 22 mars dernier, leurs nouveaux bureaux. 41 Stratégie – Partenariat dans la R&D L’Université du Luxembourg et Luxinnovation ont conclu une convention de coopération. 41 Commerce – Cartes de paiement multipliées 41 Internet – L’ICANN s’ouvre au monde 41 Strategy – New chapter for IIA 41 Technologies – Call2Park prend ses aises 41 Emploi – A l’écoute des Talents 41 Récompense – Jeunes entrepreneurs créatifs 42 Patience et longueur de temps – En cours 44 Evénement – Une année charnière pour Dudelange Forte actualité en 2007 pour la Forge du Sud qui célèbre son centenaire. 46 Picture Report: Conférence – Recrutement et Protection des données 48 Concurrence – Le Conseil se fâche pour la première fois, trois entreprises ont été sanctionnées financièrement pour ne pas avoir répondu correctement aux questions qui leur avaient été adressées. 48 Commerce – The power of perception A recent study conducted by the CLC on the consumer habits of people in Luxembourg and the Greater Region revealed some surprising results.

50 Médias – Chronique d’un désastre annoncé La disparition de T.TV du paysage audiovisuel luxembourgeois scelle une histoire de cinq années où idées innovantes et développements technologiques se sont heurtés à des conflits humains et des impératifs financiers impitoyables. 54 Stratégie – Une image à rebâtir Software AG démarre l’année en trombe. 56 Media – Four Films A string of events in May highlight Luxembourg productions. 56 Stratégie – Mouvements financiers Arcelor Mittal mène de front un programme de rachat d’actions propres et le retrait d’Arcelor Brasil. 56 Fret – Nouvelles alternatives CFL Cargo s’est rapprochée d’Eurorail et de Cobelfret 56 Création – Compass se diversifie La société spécialisée dans le catering propose des soins à domicile. 58 Picture Report: IT – Entrer dans la sphère Lotus 59 Immobilier – CGI vote President Le fonds d’investissement allemand a acheté un parc de trois immeubles. 59 Innovation – Valises intelligentes 59 Innovation – CodaSystem primée 59 Qualité – Lancement du prix 2007 59 Résultats – Bofferding séduit 59 Investissements – Nouvelles installations 59 Anniversaire – Fiduciaire Benoy a 20 ans 59 Anniversaire – Caritas a 75 ans 59 Stratégie – Universal Music se réorganise L’éditeur souhaite se focaliser sur les marques désireuses d’être associées au milieu musical. 60 Concurrence – Victoire intégrale Les P&T viennent de remporter un bras de fer juridique avec Tango.Tele2. 60 Internet – Les dernières nouveautés 60 Bilan – Cegedel s’est bien diversifiée La compagnie d’électricité a profité de la reprise de l’activité économique en général. PAPERJAM mai 2007

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I m p l a n t a t i o n

Anoth er f eath er for the cap

T e l e c o m s

L O L g o u t e en f i n au mo b ile

(en photo: Jouni Hartikainen and Antti Piippo)

(en photo: Claude Radoux)

82 I n t e r v i e w D o m i n i q u e J a n n e

U n e n t repren e u r n o ma de

Sommaire acTualites Industrie 60 Publications – Nouveautés 62 Social – Microsoft réduit la fracture Le géant de l’informatique finance des cours desti­nés aux populations «fragiles» restées sur le bord des autoroutes de l’information. 62 Telecoms – Sur la même ligne Cegecom et Crossing Telecom signent un accord de partenariat stratégique.

Place financiere 64 Picture Report: 11e conférence de printemps – Les fonds ont la forme! 65 Evènement – Plus près du paradis La conférence de printemps de l’ALFI a consacré, une fois de plus, la santé resplendissante de l’industrie des fonds d’investissement. 66 Législation – Quid des corporate holdings? La communauté financière met quelques bémols sur le projet de loi SPF. 66 Conference – Ranking, not size, matters In April Mr. Lucien Thiel spoke to Amcham about “Five Changes We Need to Make”. 68 Picture Report: Etude – Regards croisés 69 Immobilier – Luxembourg en pointe Immo-Croissance croit au potentiel de dévelop­ pement du marché local. 69 Bilan – Fortis Banque Luxembourg: frais maîtrisés 69 Bilan – BCEE: cap des 100 millions franchi 69 Bourse – LuxNext, standard européen L’engagement de coopération réciproque. 69 Fusion – BNP Paribas grandit encore 70 Social – La désunion fait la farce L’Aleba n’a pas suivi le LCGB et l’OGBL. 70 Récompense – Coup double pour Petercam La société a été récompensée deux fois. 70 Création – XBRL soutenu au Luxembourg Une association pour le standard d’échange d’informations financières.

72 Implantation – Another feather for the cap Europe is on the move. ��������������� To Luxembourg. On 22 March, Elcoteq officially announced it would move its headquarters to Luxembourg. 73 Environnement – Préserver le tissu industriel en Europe CO2: La Fedil dresse le bilan des récents échanges de vues avec le gouvernement. 73 Automobile – Immatriculations en hausse 73 Indicateurs – Technique et production: deux niches La 5e étude de la Fédil révèle un grand besoin de formation de haut niveau. 73 Bilan – Utopia: rentabilité accrue 73 Stratégie – SES: free float porté à 70% 74 Télécoms – LOL goûte enfin au mobile Recalé pour la licence mobile de 3e génération, Luxembourg Online a choisi un partenariat avec Voxmobile.

Grande Region 76 Emploi – Belovo: la coquille brisée Les rumeurs de délocalisation en Chine de l’entreprise bastognarde se font récurrentes. 76 Emploi – Etat des lieux provincial 76 Médias – Une banque s’offre le «Répu» 76 Fiscal – Pan European pension plan

Belgique 78 Entrepreneuriat – Le Luxembourg belge, antidote du mal national? La province de Luxembourg a bien opéré sa reconversion économique. 80 Technologies – Prix de l’innovation Un nouveau système de dépollution des sols. 80 Industrie – Cent bougies pour les matières plastiques! Les producteurs de plastiques font valoir leurs progrès technologiques et environnementaux.

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Indicateurs – Encourager l’esprit d’entreprise… Médias – Révolution dans les petites annonces! Médias – BIAC a-t-elle été mal vendue? Interview – Dominique Janne, un entrepreneur nomade Rencontre avec un homme-orchestre qui construit ses entreprises comme des films. Aeronautique – Bonjour Brussels Airlines! Loisirs – Gros investissements Immobilier – AOS et Studley s’allient Ressources Humaines – Towers Perrin acquiert ISR Législation – Le fisc belge surveille l’e-commerce Finances – BEL20: forte embellie Management – Liaisons dangereuses? Picture Report: Evènement – Entrepreneurs au rendez-vous Technologies – Un profil atypique Fondateur de ITG Consulting, Carmelo Bardare vise «naturellement» le Luxembourg. Culture – Les sciences dans le monde arabe Une exposition remarquable à l’Université libre de Bruxelles. Emploi – Nouveau patron Management – Police belge, un concept exportable Internet – L’e-marketing recrute Environnement – Bruxelles, bonne qualité de vie Emploi – Nouveau directeur Internet – Blogs en japonais Analyse – PME «belges» pas contentes Depuis 1976, les entreprises belges se déplacent au Foodex, troisième salon international au monde de l’agroalimentaire et des boissons, qui se tient tous les ans au Japon.

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Cegecom. Une autre perspective.

Avec artelis, l’ampleur de notre réseau en fibres optiques élargit vos perspectives bien au delà de la Grande Région. Pour mieux répondre aux attentes qu’exige votre entreprise, Cegecom, ensemble avec sa maison mère, artelis, est en mesure de vous offrir le meilleur réseau indépendant de télécommunications dans la Grande Région. Cette alliance permet à Cegecom de renforcer son statut d’opérateur universel et de rester à la pointe de la technologie tout en privilégiant la proximité et l’écoute de ses clients.

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E n t r e t i e n R o g e r Ne g r i

«Donner un nouv el Ela n au B enelux»

150 EnquEte: Luxair/Aéroport

« L’an nee 2 0 0 7 s era d E c i s i ve »

(en photo Adrien Ney)

Dossier

T e c h n o l o g ie s et ­ s y s temes ­ d ’ i n f ormat i o n

Sommaire grand angle Coverstory Authors’ Rights 104 The Complexities of Collection In the Nick Hornby novel, About a Boy, the main character lives off the residuals of a song his father wrote years ago, a one hit wonder called “Santa’s super sleigh”. This is the golden dream of authors in any field – music, literature, and research – to sit back and reap the benefits for the rest of one’s days. 106 The artists’ view 110 The value of words Luxorr (Luxembourg Organization for Reproduction Rights) is the new collection agency on our block. 110 A foundation for the future 114 The Legal View Two Luxembourg lawyers, Thierry Reisch and Olivier Laidebeur, explain some of the issue’s surrounding authors’ rights.

Entretien Roger Negri 116 «Donner un nouvel élan au Benelux» Depuis le début de l’année, et pour deux ans, le Parlement Benelux est présidé par le député luxembourgeois Roger Negri. Son ambition est de faire en sorte que le Benelux trouve une deuxième jeunesse, une vraie renaissance, quitte à en élargir les contours géographiques.

Portfolio 122 Espaces de recrutement Une autre perspective Dans le parcours professionnel, l’entretien de recrutement reste un passage. Eric Chenal apporte aux candidats le «point de vue» des personnes chargées de les évaluer.

Le billet de l’Economist Club Luxembourg 132 La rubrique de l’Economist Club Ces arbres qui poussent au ciel Par Nicolas J. Ries.

Enquete Luxair/Aeroport 134 Adrien Ney «L’année 2007 sera décisive» A mi-chemin du programme «Building a new Airline», le directeur général de Luxair garde toute sa confiance quant à l’avenir de la compagnie. Prochaines étapes: une nouvelle politique tarifaire et une nouvelle image…

140 Infrastructures – «Devenir l’aéroport de référence de la Grande région» Frank Reimen, président du conseil d’administration de Lux-Airport, nourrit des ambitions de qualité pour le Findel, alors que la concurrence des autres sites hébergeant des low cost fait rage…

Dossier – Technologies et systemes d’information 150 C arto g raphie Marchés parallèles Si les niveaux et stratégies d’équipement IT des entreprises restent disparates au Luxembourg, la qualité de l’outil et des services informatiques s’est considérablement accrue ces deux dernières années. Mais le pays accuse encore des retards, dans les domaines de la connectivité internationale et de la boucle locale notamment. 162

L e conseil informati q u e Insourcing vs outsourcing Les banques veulent garder en interne une expertise fonctionnelle et métier, mais ne peuvent se passer de l’expertise de consultants. Le cosourcing représente un bon compromis et leur permet de garder le contrôle.

168 I tinerance La fin du voyage Entre agacement et résignation, les opérateurs de téléphonie mobile n’en démordent pas: une réglementation européenne sur les tarifs de roaming est à leurs yeux une aberration. 174 P A B X v s C entrex L’heure du choix En matière de téléphonie aussi, les entreprises ont le choix d’applications gérées en interne ou bien externalisées.

180 G u ide prati q u e

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R e ss o u r c e s h u m a i n e s

R e ss o u r c e s h u m a i n e s

p l a y t i m e

Sonda ge

(en photo: Daniel Oudrar)

U n i ver s ite (en photo: Heinz Sieburg)

e ntret i e n - pas s i o n s

(en photo: Dominique Colaiani à gauche)

Sommaire rubriques Ressources humaines 93 Carrières Arrivées – Départs – Promotions 99 A Career in Five Dates The professional path of Patrick Zurstrassen 101 Sondage Dans le cadre de vos fonctions, vous propose-ton des défis à relever? Le commentaire de Daniel Oudrar, administra­ teur délégué de Creyf’s Luxembourg. 103 Université du Luxembourg Le plus de l’interdisciplinarité Avec Heinz Sieburg

Bloc Notes 146 Technologies Les dernières nouveautés en téléphonie IP, stockage, routeurs, imprimantes, sécurité, photo, wireless, écrans 144 Communication Nouvelles campagnes

186 Case Study – Secrétariat social «Une véritable expertise» Les secrétaires sociaux n’assurent pas seule­ ment le calcul des salaires. Bien plus, ils assu­ ment un rôle essentiel d’assistance juridique et sociale. 187

«Quels services autres que la traditionnelle gestion du payroll êtes-vous en mesure de fournir aux entreprises?». Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de quatre entreprises.

MON BUREAU 208 Patrick Kersten Directeur général Synapse Internet Services

PLAYTIME 190 Nouveautés – Tendances Moisson d’avril! Objets et idées, la rubrique Playtime fait le tour des dernières nouveautés et des tendances. 194

Entretien-Passions – Dominique Colaiani «…des formes féminines, de belles courbes sensuelles…» «…et tout un passé de légende qui surgit…».

200 Travelling Artful Vienna This month’s travelling host, Luxembourger Bady Minck, is as prolific in various artistic disciplines as the city she has chosen to love in… 202 Soyez un Chef avec… Jean-Charles Hospital, du restaurant Wengé (Luxembourg), qui nous propose...

204 Le Club paperJam invité par… … le Restaurant-bar Waïssen Haff

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Innovation

Ecostart v. 2.0 Le nouveau centre d’entreprises et d’innovation ouvre ses portes à Foetz. Un pas de plus vers une offre élargie en matière d’aide aux jeunes sociétés.

Photo: David Laurent

Mario Grotz (ministère de l’Economie) et Isabelle Schlesser (Luxinnovation): «Ecostart est un outil qui complète parfaitement la panoplie d’instruments déjà existants».

Une entreprise qui meurt et qui laisse la place à de jeunes pousses en devenir… Voilà résumée brutalement la genèse du centre d’entreprises et d’innovation Ecostart, établi en 2003 à Foetz par le ministère de l’Economie. Une initiative catalysée par la fermeture, en août 2000, du site luxembourgeois de Thomas & Bett Luxembourg (spécialisée dans la fabrication de composants électroniques pour l’industrie automobile), sacrifié par le groupe américain Tyco qui en était devenu propriétaire un an plus tôt. A l’initiative du ministre de l’époque, Henri Grethen, le terrain fut racheté par l’Etat et réaménagé en pépinière et incubateur d’entreprises, avec un double objectif: celui d’offrir un site pour des entreprises start up, technologiques ou innovantes, mais aussi de servir de premier pied à terre pour des entreprises étrangères souhaitant s’établir au Luxembourg. «Le facteur temps est vraiment crucial pour toute organisation et nous voulions offrir la possibilité à une entreprise étrangère d’établir une filiale au Luxembourg, sans investissement majeur dans la brique ni perte de temps avec les délais de construction», résume Mario Grotz, attaché de gouvernement à la Direction de la recherche et de l’innovation du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur. C’est ainsi qu’aux côtés de start up innovantes telles que Rotomade (production d’objets moulés en plastique), International Retail Monitoring (IRM, spécialisée dans les services d’évaluation de la qualité de la distribution et du merchandising), CPI (industrialisations en usinage à commande numérique) ou encore e-Xstream engineering (fournisseur de logiciels et de services pour la modélisation micromécanique des matériaux composites et des produits à base de matériaux composites), s’est établie Raval Europe, filiale continentale du groupe d’origine israélienne spécialisé dans la production de valves pour réservoirs automobiles. Si les deux premières entreprises ont, depuis, volé de leurs propres ailes et que Raval, dont le bail arrive à échéance l’année prochaine, est sur le point d’en faire de même, CPI et e-Xstream engineering sont toujours sur place et, du coup, ont pu profiter de mètres carrés supplémentaires fort bienvenus, le site ne proposant, au total, que 700 m2 de

surfaces de bureaux (assortis de 3.000 m2 de surfaces de production, dont les deux tiers sont, aujourd’hui, occupés). «Ecostart est un outil qui complète parfaitement la panoplie d’instruments déjà existants en matière d’aide aux financements à l’investissement ou à la recherche proposés par le ministère de l’Economie ou la SNCI, mais aussi aux services dispensés par Luxinnovation», estime M. Grotz. Mais cet outil s’est avéré rapidement trop petit et l’une des premières décisions prises par le nouveau ministre de l’Economie, Jeannot Krecké, fut de prévoir la création d’un centre Ecostart 2, à quelques dizaines de mètres de là, proposant quatre unités de production de 700 m2 chacune et 1.000 m2 de surfaces de bureaux supplémentaires. Le tout, pour un investissement d’environ 3,5 millions d’euros.

Promotion internationale Du projet à la réalité, il se sera donc écoulé un peu plus de deux ans, le centre ouvrant ses portes en ce début de printemps. Et tout comme pour son prédécesseur, c’est à l’Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche, Luxinnovation, que revient son animation. «Cela consiste notamment à faire en sorte qu’il y ait une bonne communication entre les entreprises qui y sont présentes et à organiser des manifestations sur place, explique Isabelle Schlesser, secrétaire générale de Luxinnovation (lire aussi en page 97). Mais nous avons également en charge la relance de la promotion, qui avait été mise en sommeil dans la mesure où le premier centre a rapidement été complet». Cette promotion dépasse largement les frontières luxembourgeoises, le but étant aussi d’attirer des initiatives étrangères. L’Agence a ainsi participé aux trois dernières éditions du grand salon Innovact, le forum européen de la jeune entreprise innovante qui se déroule sur deux jours à Reims et y a présenté la pépinière luxembourgeoise d’entreprises. Mais la mission de Luxinnovation au cœur d’Ecostart va au-delà de ces seuls aspects de communication. Car il s’agit, clairement, de proposer un accompagnement complet des entreprises qui y sont logées. «Ecostart est

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un des maillons dans toute une chaîne de valeurs, note Isabelle Schlesser. Nous louons des locaux, bien sûr, mais le suivi que nous proposons va plus loin que ce qui peut être fait dans des centres d’affaires traditionnels». C’est ainsi que les entreprises sont assistées dans la mise en place de leurs plans d’affaires, mais aussi de leur suivi, sur la base de toute une batterie d’indicateurs destinés à guider un chef d’entreprise dans la bonne marche à suivre, tout en lui permettant de rester concentré sur son activité de base. «Dans la mesure où le nombre d’entreprises présentes est limité, nous pouvons vraiment offrir un service personnalisé, note Mme Schlesser. Mais le fait de pouvoir accueillir un nombre un peu plus élevé d’entreprises nous permet aussi d’atteindre une certaine masse critique qui ne pourra qu’enrichir la palette de ces services». Evidemment, toutes les jeunes entreprises qui se créent, même innovantes, n’ont pas vocation à intégrer un centre tel que l’Ecostart. Et si elles l’ont, elles n’entrent pas nécessairement dans les critères d’acceptation. Sur une soixantaine de projets de création soumis chaque année à Luxinnovation, un quart, environ, aboutit à la constitution réelle d’une société. «Et sur ce total, moins d’une demi-douzaine serait réellement éligible pour entrer dans Ecostart», estime M. Grotz.

Fédérer les initiatives Pour ne pas se retrouver dans la même impasse qu’avec le premier centre Ecostart, le ministère de l’Economie réfléchit déjà aux possibilités ultérieures. En même temps qu’a été lancée la deuxième phase, le projet d’incubateur d’entreprises intégré dans la Cité des Sciences d’Esch-Belval a, ainsi, été mis sur les rails, mais, aussi et surtout, l’idée de fédérer les compétences et les initiatives en matière d’incubateurs d’entreprises fait son chemin. Aussi, le ministère de l’Economie et celui de la Recherche, ainsi que le CRP Henri Tudor et Luxinnovation sont-ils en train de plancher sur le regroupement logique des activités du Technoport d’Esch-sur-Alzette et de celles des deux centres d’entreprises Ecostart… «Nous sommes dans une phase de transition, avec la mise en place d’un seul comité de gestion, de sorte que toutes les décisions soient prises en commun entre nos deux structures, précise Mme Schlesser. Mais il y aura une claire séparation entre les missions du CRP Henri Tudor et les nôtres. Une convention est en cours d’élaboration». L’idée est, somme toute, de pouvoir travailler sur un branding commun, facilitant les actions de promotion, notamment à l’étranger. Dans les faits, il est prévu que les activités du Technoport soient transférées vers ce nouvel incubateur, destiné à être exploité à partir de la mi-2009. Le bâtiment, conçu par l’architecte luxembourgeoise Arlette Schneiders pour le compte du Fonds Belval, réaménage les anciens vestiaires de ceux qui ont travaillé dans les hauts-fourneaux. Cet incubateur, dont la réalisation a été budgétisée à hauteur de treize millions d’euros, sera davantage orienté vers les technologies de l’information, mais aussi le prototypage. Il offrira 1.500 m2 de surfaces de bureaux et 800 m2 de surfaces de prototypages, réparties en petites unités de 100 m2 équipées. Les deux sites de Foetz, eux, seront davantage adaptés aux structures de production et à l’hébergement d’activités déjà existantes. «Dans de nombreux autres pays, de tels incubateurs d’entreprises ne disposent pas de surfaces industrielles. Cela constitue un problème pour bon nombre d’activités innovantes», souligne la secrétaire générale de Luxinnovation. En ce qui nous concerne, la disponibilité de nouveaux locaux va également élargir la palette de services associés». || Jean-Michel Gaudron

Favoriser les echanges d’experiences C’est en avril 2004 que la société e-Xstream engineering a été constituée au Luxembourg, après qu’une première structure ait été établie un an plus tôt en Belgique. Lauréate du concours 1,2,3 Go, la société, qui a développé des modèles de simulation numérique multi-échelles de matériaux, a mis à profit les contacts noués dans le cadre du parcours de plans d’affaires pour postuler à une place dans le premier centre Ecostart. «Nous y avons rencontré de bonnes conditions, à la fois financières et matérielles, pour démarrer», se souvient Roger Assaker, le fondateur de e-Xstream engineering. Après avoir occupé un seul bureau, pour le seul ingénieur employé, la société a, progressivement, étendu sa présence sur deux, trois puis, aujourd’hui, quatre bureaux. «Nous disposons, à l’heure actuelle, de 52 m 2 de surface de bureaux, ainsi qu’un espace pour y loger nos serveurs, mais nous ne pouvons plus nous agrandir. J’espère donc bien, à l’automne prochain, pouvoir intégrer Ecostart 2 et y disposer d’un bureau de plus». Autre espoir caressé par M. Assaker: celui de pouvoir sortir d’un certain isolement. Car au sein d’Ecostart, les locataires ne sont pas légion et les échanges d’expériences en matière d’innovation y sont inexistants. «Nous aimerions bien pouvoir bénéficier d’interactions avec des sociétés du même genre que nous, ne serait-ce que dans les discussions autour de la machine à café. Il n’y a pas, pour l’instant, la masse critique suffisante, mais j’espère que cela changera avec Ecostart 2». || J.-M. G.

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ACTUALITe · Luxembourg

seminaires, conferences ‘‘Reinventing TV. www.Joost.com.’’

Agenda Mon. 07.05 From 12:00 noon to 14:00

April ABAL Luncheon Speaker, Mr. Kevin Wester (Luxembourg American Cultural Society and Cultural Center, Port Washington, U.S). “The Luxembourg American Cultural Society and Cultural Center - Preserving Roots and Nurturing Leaves.” Location: NH Luxembourg Organisation: Amcham Info and registration: ayaydin@amcham.lu, 43 17 56, www.amcham.lu Ma. 24.04 de 16h00 a 20h00

Technology

Hype, or success like Skype? Internet bloggers have been going crazy discussing the potential of JoostTV.

L’egalite dans l’emploi Présentations sur le thème «L’Egalité des femmes et des hommes dans l’emploi, réalité ou mythe?» Lieu: Chambre de Commerce, Luxembourg Organisation: Ministère de l’Egalité des chances Infos et inscriptions: Ministère de l’Egalité des chances (Isabelle Wickler: 47 85 820; Fax: 24 18 86; isabelle.wickler@mega.etat.lu) Me. 25.04 a partir de 19h00

In January 2007, the company formerly known by the code name, “The Venice Project” revealed its brand, JoostTV. Behind it are the makers of Skype and Kazaa who claim this will revolutionize the way people watch TV. Joost also happens to host its bank of servers and have its incorporation certificate in Luxembourg. You would expect little else. If Mangrove Capital Partners, who made their name with Skype, are involved, they are not saying. “Joost could turn out to be a major content play in the area of Webtv given the “aura” of its founders and the approach that they have taken to only broadcast professional grade content unlike Youtube,” says Gerard Lopez of Mangrove. Busy techie bloggers are still debating if Joost has what it takes to be the next best thing, but already in February, Viacom signed on to become content partner. So clearly, someone has faith in the project. || M. C.

Subventions

Esch, observatoire europEen Le réseau de l’aménagement du territoire est implanté dans le sud du pays et vient d’emménager dans de nouveaux locaux. Le programme est reconduit pour cinq ans. L’Observatoire en réseau de l’aménagement du territoire européen (Orate) a célébré, le 22 mars dernier, ses cinq années d’existence. Cet ambitieux programme d’observation territoriale, initié en 2002 avec la Commission européenne et grâce à Interreg III, disposait d’un montant de 17 millions d’euros pour une première phase de cinq ans. Orate aura mené quelque 34 projets de recherche appliquée à l’échelle transeuro­ péenne, treize analyses de tendances et huit autres d’impact territorial. Au vu de ces résultats encou­rageants, qui permettent d’avoir une meil­ leure connaissance de la croissance des villes, du trafic, des réseaux de communication, ou des flux migratoires, la Commission a décidé de reconduire ce programme pour une nouvelle période de cinq ans (2007-2013), tout en augmentant son budget à 47 millions d’euros. || F. R.

L’industrie face A SES defis Table ronde sur l’évolution récente de «notre» industrie et ses défis actuels ou futurs. Lieu: Pavillon Ski (rond-point Raemerich à Esch-Alzette) Organisation: Fonds Belval, Ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, Chambre de Commerce. Infos et inscriptions: Antoinette Lorang (26 84 02 27; antoinette.lorang@fonds-belval.lu; www.fonds-belval.lu). Me. 25.04 de 18h00 a 20h00

La valeur de la marque Conférence organisée dans le cadre de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle. Lieu: Chambre de Commerce, Luxembourg Organisation: IFCC, ministère de l’Economie, Luxinnovation, OBPI. Infos et inscriptions: IFCC (42 39 39 220; info@ifcc.lu). Je. 26.04 et Ve. 27.04

L’Europe DU Droit Le point sur les dispositions législatives récemment adoptées. Organisation: Centre européen de la Magistrature et des professions juridiques Lieu: Commission européenne (Bâtiment Jean Monnet, Kirchberg) Infos et inscription: Christiane Lamesch; 426 230 302; c.lamesch@eipa.net; www.eipa.eu/en/activities/show/ &tid=1773. Je. 24.05 a partir de 9h00

Transparence et informations financieres Revue de détail des nouvelles obligations en matière de transparence et d’informations financières. Organisation: IFE Benelux Lieu: Hôtel Le Royal, Luxembourg Infos et inscriptions: Anne Van der Elst (+32 (0)2 53 3 1 0 15; avanderelst@efe.fr)

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Bridge between past and future Discussions concerning the future of the Pont Adolphe highlight a much greater challenge; that of creating a vision for Luxembourg City that protects the beauty of its past, satisfies the needs of its present and anticipates the reality of its future. On 14 July 1900, the first proud local stones were laid for the Pont Adolphe (named after Grand Duke Adolphe). Its construction lasted from 1900 to 1903 and for a short period of time it had the largest stone arch of any bridge in the world, at 84 metres high. On 24 July 1903, it went into use, in an era before cars and unintended for buses. In his text, “History of the Pont Adolphe”, Alex Langini (National Sites and Monuments) wrote that in 1933, Professor Mirko Ros of the Federal Polytechnic School of Zurich carried out an analysis of the construction and concluded that, “The bridge over the Pétrusse Valley in Luxembourg incarnates the spirit, the experience and the art of its creator. It is an imperishable monument of the French traditional school of the art of the construction of bridges.” This is a beautiful statement, untrue in only one sense. Sadly, the bridge is not “imperishable”. Over a century of weather, erosion, structural weaknesses and the weight of daily traffic it was never built to bear, have all combined to threaten the continued existence of the bridge, and, if nothing is done to rectify the problem, the security of the people above and below it. In 1961 and 1962, the Pont Adolphe already underwent its first reinforcement and in 1976

it underwent renovation work. At the beginning of 1990, the investigation deepened into its conservation. From September 2003 to August 2004, it underwent a provisional stabilisation of the two principal arches using a stitching of the fissured zones with a total of 258 pre-stressed bars for a total force of 25,600 tonnes. The fall of a broken bar in February 2005 raised alarm bells and as a precautionary measure the Pétrusse Valley was completely closed off to pedestrians. Although a later ­ analysis proved rupture had been due to material defect, it still was a clear-cut sign to the government that a cure was needed and 25 million euros were allotted for rehabilitation with a view to commence work after the Cultural Year 2007 so that it could be left in tranquillity (and not join all the other building projects that are currently defacing the city just in time for Luxembourg to be firmly centre on Europe’s stage). François Bausch, of the Luxembourg City Mayoral Office, says that the city must wait further for the experts’ decisions. “We need to decide to completely renew the bridge or leave it as it is. From what I understood at the meeting, Carlo Blasi and his team from the Parma University had only looked carefully at the bottom of the bridge, he had not really had a good inspection of

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the top.” Blasi and his team of engineers completed a detailed structural examination, “The stability of the Pont Adolphe, notes on the causes of its fractures”.

The public debate “Any decision has to depend on what has to be done,” says Bausch. “But as a city, we have to respect the visual aspect. This is very important. The bridge is both a ‘site’ (place), and a monument (historical). And as a city we must have a concrete option for the public, including the tram, even after we resolve this issue.” Due to the enormous interest from the public, professionals and the press, the debate over the future of the Pont Adolphe was opened to public discussion. This reflects not only the strong interest that people in Luxembourg are taking in the national heritage, but also a growing awareness and interest in the changing urban and architectural landscape and the citizen’s right to have a voice in that public debate. Hopefully gone are the days of architectural “faits accomplis”, when historical treasures could be torn down, such as so many beautiful old homes on the Boulevard Royal which were sacrificed to some “middle rise monstrosities” that were erected in their place

during a particularly unappealing period in Luxembourg’s architectural development. “For the decision-makers it was important to include people from outside and to open up the discussion. When interested people are included in a big decision from the beginning you have a more serene attitude towards the process,” says Bausch. “For the city to take a decision nowadays, we must consult monument specialists, environmentalists, urbanists, etc.” This only seems the correct thing to do when you consider the emotional attachment to the skyline of Luxembourg and its national monuments. However, Bausch continues, “What is pressuring us is the fact that there is a safety issue here. Claude Wiseler’s Ministry is responsible for the security and he has given us a date of 2009 for rectification of the problem.” On 17 March 2007, a public hearing took place in Luxembourg’s Grand Théâtre on the future of the Pont Adolphe. Present were the Minister of Civil Engineering, Claude Wiseler, Octavie Modert, Secretary of State for Culture, Higher Education and Research, Luxembourg City Mayor Paul Helminger and over 300 interested citizens. A number of experts representing the concerns of the various administrations gave presentations* on the history, the current state and the envisioned solutions under con-

sideration for the rehabilitation of the bridge. Also in attendance and offering their informed opinions were Guy Toussin, engineer (Ponts et Chaussées), Jean Tonello, engineer, the formerly mentioned Carlo Blasi, Professor at the University of Parma, Laurent Ney, engineer, and Christine Muller, urbanist. In his presentation, “Envisioned Solutions”, George Molitor, Director (Ponts et Chaussées) offered the following solutions. Solution one, enlarge the bridge, which could be done by either expanding only the width of the top surface or by enlarging the arches and thus the entire base structure. Enlargement could also be achieved by demolishing the entire structure as it stands, and reconstructing it following the same architecture but making each arch bigger by more or less three metres. Solution two, preserve the geometry of the bridge and construct a footbridge for only “soft” mobility. Solution three, preserve the geometry of the bridge and build a second bridge for any/every category of traffic. Alas, no matter which solution is chosen, there will be a problem with construction and traffic congestion. Provisional bridges have been proposed which would span the Pétrusse so that traffic would pass while the Pont Adolphe was being renovated, but of course there PAPERJAM MAI 2007

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would have to be a period of disruption during which time the provisional bridges would have to be constructed. If a second (or third for “soft mobility”) permanent bridge is constructed, the result will still be disruption, not to mention a criss-crossing of structures covering much of the open top of the Pétrusse, so that traffic will be entering and existing… well, where exactly? These “extra” bridges are particularly dif­ficult to imagine and would vastly change the skyline. It is crucially important that the bridge stays within the silhouette no matter what solution is retained. One does not want to lose history at any price if it can be avoided.

Is traffic the problem? “The city is left in a position where they must contract an intermediate (softer) solution, which will cause a transit situation,” says Bausch. Well, we should be used to it by now. Construction is the price we have to pay for living in a beautiful old city that needs historical repair and modernisation and we are paying it daily. Anyone living in Luxembourg City doesn’t need to commission a study to realise we already have a serious congestion problem. Older European cities, not built for the car society, especially suffer in the modern world and a

multitude of solutions have been attempted – blocking streets in London, banning parking in Oxford, offering free public transit in Paris. Luxembourg is hemmed in by its valley system. The very thing that makes it so green and picturesque makes traffic routes impossible to expand, and it was with this in mind that a tram system was originally proposed for the city, along with a continuously improving (but not fast enough) system of park-and-rides. We need the tram. It’s a good solution, but it is not going to be an easy one to facilitate. Traffic congestion is the inevitable result of having a popular vibrant city. Attracting more tourists and transfrontaliers to Luxembourg City is good for the economy. So we have to come up with a solution for handling them that does not add any more stress to our bursting-at-the-seams traffic routes. “People are saying that it is a traffic or transportation problem but that is not the main argument,” says Bausch. “The bridge is already not large enough to accommodate two lanes for buses, the extended bicycle path and two sides for pedestrians. If you decide, for example, to reconstruct the building completely with an intermediary solution for redirecting traffic and pedestrians over the valley, this would be the quickest solution, but some people see it as a compromise. They wish to protect

the authenticity of the original ‘monument’. And we must think of a solution that protects the valleys as well.”

Vision for the future “We need to renew, to have a long-term vision for the future,” says Bausch. “There has been a change in the social outlook of the city. We have different dynamics now, different languages and a population of the city that is more open minded than in the past.” The redevelopment of the Pont Adolphe is just one element in a larger strategy to develop a vision for Luxembourg City. European cities, which rely heavily on tourism, that must retain their beauty and uniqueness, must also face practical issues and undergo renovations that are costly and disruptive. With so much at stake, and even if it slows the process down, the best way to reach a solution is to incorporate the input of as many people as possible – both professional and from the general public. It will be a beautiful city… when it is finally finished. || Mary Carey *The complete presentations plus additional ­ infor­ ation about the Pont Adolphe can be found at www.pch. m public.lu.

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Photo: David Laurent

Marc Solvi (Paul Wurth): «En Inde ou ailleurs, il ne faut pas se hasarder si l’on n’est pas bon».

C o mm e r c e

L’Inde, pour un milliard de raisons Dans l’émergence asiatique, l’Inde est un pays à valeur de continent. Entre partenaires et concurrents, les Indiens sont à découvrir sans réserve. Selon une citation philosophico-politique indienne que l’on fait remonter à plus de 2.500 ans, «le succès demande dix unités d’effort pour produire une unité de résultat. La persévérance fera alors que dix unités de résultats seront produites à partir de chaque unité d’effort». Qui peut encore ignorer le développement de l’Inde? Economie à fort potentiel endogène, pour un milliard d’âmes qui n’ont encore qu’une très petite consommation, le pays a néanmoins ses propres forces, redoutables, la formation n’étant pas la moindre, avec d’excellentes universités et hautes écoles, accouchant de ribambelles motivées d’ingénieurs, d’informaticiens, de stratèges financiers. Car l’Inde est une grande puissance à l’échelle mondiale. L’image du pays en voie de développement que certains avaient gardée, ne se fiant qu’à l’extrême pauvreté (bien réelle cependant) des couches les plus défavorisées de la population, a sans doute été définitivement brouillée le 22 janvier dernier. Ce jour-là, une capsule spatiale indienne revenait sur terre après une mission de douze jours dans l’espace. Jalon scientifique, technologique et symbolique, déjà suivi d’effets. Pays géant, l’Inde et son gros milliard d’habitants affichent un PIB de 785,5 milliards de dollars. Sous l’impulsion d’un gouvernement soucieux d’accélérer le développement économique en réduisant la pauvreté, en boostant les infrastructures notamment en zone rurale, son économie s’est développée rapidement ces six dernières années. Le pays traverse aujourd’hui une phase de croissance euphorique. Le score a été de plus de 8% en 2006. On s’attend à ce qu’il passe à 9,2 % en 2007. La classe moyenne indienne, en constante évolution, compte plus de 350 millions de personnes. Les secteurs qui tirent profit de la conjoncture sont, avant tout, les services et l’industrie manufacturière. Les T.I.C. ont trouvé une terre fertile: l’Inde est devenue une référence en microinformatique, en développement informatique de haute performance, en télématique ou en génie logiciel. A elle seule, la ville de Bangalore,

hyper centre des high-tech et de la recherche scientifique indienne, compte 150.000 ingénieurs. Comparaison n’est pas raison, mais la Sillicon Valley américaine n’en compte que 120.000… C’est bien l’Inde qui est aujourd’hui le premier exportateur mondial de services de programmation et de logiciels. Le taux de croissance annuelle des activités informatiques indiennes s’élève à 50% et les exportations annuelles en software dépassent les dix milliards de dollars. Avec neuf satellites géostationnaires opérationnels, le pays a mis à profit son succès technologique spatial pour créer la télé-éducation ainsi que des réseaux de télé-médecine au service de la population. Le pays compte plus de trois millions de nouveaux abonnés au téléphone mobile chaque mois. Des jeunes du monde entier viennent y étudier et y effectuer des stages. L’Inde est le premier producteur et exportateur de médicaments génériques, dans les temples pharmaceutiques de Hyderabad. En tête des ventes? Ranbaxy, une entreprise gigantesque, avec plus de 10.000 salariés et 1,5 milliard de dollars de chiffre d’affaires.

La première place dans la course de fonds L’Inde, c’est donc évidemment un partenaire intéressant, parce que le pays ouvre de belles perspectives de développement à qui saura les y trouver et s’y implanter sur le long terme. Et c’est aussi une économie concurrentielle, où les synergies sont bonnes à prendre, ne fût-ce que pour ne pas laisser la main aux idées hégémoniques. Les exportations indiennes se chiffrent à plus de deux milliards de dollars! Et des groupes comme Mittal ou Tata ne doivent plus être présentés, sûrement pas au Luxembourg… Il n’est donc pas question, pour les oracles de l’économie grandducale, d’aller jouer aux cow-boys chez les Indiens! Par contre, l’Inde, sous toutes ses coutures et avec toutes ses cultures et ses spécificités – le contact humain y étant – doit s’aborder avec tact et en connaissance de

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cause. La Chambre de Commerce y a organisé, toujours en collaboration avec le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, une nouvelle mission de promotion économique, du 23 au 26 avril. Sous la houlette du ministre VRP Jeannot Krecké, la mission, ciblant New Delhi et Bangalore, souhaite offrir aux entreprises luxembourgeoises un dispositif organisationnel susceptible de faciliter l’entrée en relation avec des sociétés et institutions locales afin de développer le commerce bilatéral. Ce n’est pas une première. Luc Frieden, accompagné d’une importante délégation de banquiers, d’avocats et de réviseurs d’entreprises, a présenté, en ce début d’année, les atouts de la place financière du Luxembourg au monde politique et financier indien. Les besoins de financement de l’Inde sont considérables. Rien que les investissements nécessaires au développement des infrastructures publiques pour les cinq prochaines années sont estimés à 500 milliards de dollars. Le Luxembourg sert déjà d’intermédiaire privilégié pour les placements internationaux dans l’économie indienne: près de 15% des investissements institutionnels étrangers en Inde proviennent de la Place grand-ducale. Le Luxembourg participe également à un deuxième mécanisme de financement des entreprises indiennes à travers les introductions en bourse des firmes qui souhaitent lever des fonds à l’étranger. La Bourse de Luxembourg figure à la première place mondiale dans ce domaine particulier des Global Depositary Receipts indiens. De son côté, Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères, avait encore discuté de relations politiques, mais aussi économiques et commerciales, lors d’un déplacement de travail en janvier dernier. L’Inde inspire plus que jamais un Luxembourg qui y est déjà bien implanté. Et vice-versa. De quoi augurer de libres échanges évidents, de partenariats forts aussi, voire d’intenses concurrences.

Le boom chez Paul Wurth India L’histoire indienne de Paul Wurth ne date pas d’hier. «Nous avons commencé, très timidement, au début des années 80», souligne Marc Solvi, son directeur général. Pour ceux qui découvrent seulement tous les charmes économiques de l’Inde, cela fait une génération de retard sur le sidérurgiste luxembourgeois. «La logique est simple», reprend Marc Solvi. «Nous suivons nos clients, nous sommes sur tous les continents, partout où il y a une sidérurgie intégrée de belle ampleur». Le marché indien a, de toute évidence, une belle marge de progression. «La consommation est encore très faible, de l’ordre de 8% par tête», analyse le patron de Paul Wurth. «Le potentiel de développement passe par des infrastructures. Il faut des poutres, des rails, des structures, des hauts fourneaux. En tant que sidérurgiste d’envergure, on veut y participer. Et c’est ce que l’on fait». Paul Wurth India a de beaux jours à vivre. Marc Solvi confie: «Nous avons 45 personnes là-bas. Nos objectifs sont d’atteindre la centaine d’ici un maximum de 18 mois». De gros contrats viennent de tomber dans l’escarcelle luxembourgeoise et de très gros semblent être à la porte. «Nous cherchons du personnel, compétent, motivé. Nous avons déjà 5.000 réponses de jeunes ingénieurs indiens!» L’anecdote a valeur d’exemple pour Marc Solvi: «Ils ont de très bonnes filières de formation, ils ont un potentiel de main-d’œuvre énorme, qualifiée, motivée. On doit en avoir aussi, qui accepte d’aller sur place, de s’investir, de travailler, de s’imprégner des cultures différentes». Le credo est inaltérable: «L’industriel doit être sur le terrain, connaître son marché, et avoir les reins solides pour investir, à bon escient». En Inde, s’ajoutent patience et persévérance, vertus utiles. «L’Inde n’est pas la Chine. L’Inde est une démocratie, à la bureaucratie forte. Elle n’avance pas à la même vitesse. Mais peut-être deviendra-t-elle plus forte?». Déjà, Paul Wurth affronte les concurrents dans une globalisation sans pitié. «La sidérurgie indienne est en partie sous autorité publique. S’ajoutent des privés de plus en plus agressifs. Ils visent l’Europe aussi». Une recette indienne? Marc Solvi fronce les sourcils: «Il n’y a pas de secret. Les produits, l’expérience, l’innovation, cela fait la différence. En Inde ou ailleurs, il ne faut pas se hasarder si l’on n’est pas bon. Mais le haut de gamme passe toujours, pourvu que l’on sache où et comment poser les pieds. Un marché s’appréhende de l’intérieur». || Alain Ducat

Exporter en Inde? Il n’est pas nécessairement simple d’exporter ses produits en Inde. Mais c’est faisable. Le régime a été libéralisé: les biens d’équipement, les matériaux bruts, les produits intermédiaires et les biens de consommation peuvent être importés librement. On notera que, en raison des nombreuses contraintes administratives, il est aujourd’hui toujours très difficile d’exporter du textile et des vêtements en Inde ainsi qu’un certain nombre de biens de consommation (dont les produits agricoles). Par ailleurs, malgré l’absence de quotas réels, un certain nombre de produits soumis à licence ne sont plus autorisés à entrer sur le territoire lorsque les autorités indiennes estiment que les quantités achetées ont été trop importantes. Les principales régions économiques de l’Inde sont l’Andhra Pradesh au Sud Est, le Rajasthan au Centre, le Maharashtra (région de Bombay) au Sud Ouest, l’Haryana (région de New Dehli) et le Penjab au Nord. L’Inde représente aujourd’hui un marché de 1,028 milliard d’habitants, 50% ayant moins de 24 ans. Les Indiens sont encore très rigides et conservateurs dans leurs comportements d’achat. Le taux d’épargne est proche de 28%. La taille du marché et le taux de croissance affiché par l’Inde ces dernières années attirent de nombreux investisseurs encouragés en cela par le gouvernement, depuis 1991. Les secteurs les plus visés par les investisseurs sont ceux de l’énergie, des télécommunications et des biens de consommation. Le marché et le milieu d’affaires indiens peuvent rendre perplexe l’exportateur occidental. L’Inde est en effet une mosaïque dense et complexe de cultures, de communautés et de religions qui conjuguent archaïsmes et modernité. La société du sous-continent est fortement structurée par l’hindouisme et ses castes.La plupart des grandes entreprises indiennes repose sur un mode de gestion centralisé et familial: il est donc important de connaître la taille de la famille et les membres qui ont des intérêts dans la société. Quant aux échanges, ils se pratiquent, bien évidemment, en anglais, qui est l’une des langues officielles de l’Inde, et en tout cas, celle du business. || A. D.

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Refonte en douceur pour L’Adem Les services de l’Administration de l’Emploi sont confrontés à une hausse de l’emploi salarié, mais également du taux de chômage. Le projet de loi 5611, qui a fait descendre les élèves dans la rue, il y a quelques mois, est devenu une loi, publiée au Mémorial le 26 décembre 2006, promouvant le maintien dans l’emploi et définissant des mesures spéciales en matière de sécurité sociale et de politique de l’environnement. Celle-ci, outre le fait d’avoir, entre autres, introduit une nouvelle taxe sur les véhicules routiers, modifie les procédures internes à l’Administration de l’Emploi (Adem). Depuis son entrée en vigueur, la notion de convention d’activation individualisée se met en place à l’Adem et, pour ce faire, son service placement se trouve en pleine refonte. En juil­ let prochain, les placeurs devraient pouvoir être en mesure de consacrer tout leur temps aux demandeurs d’emploi puisqu’ils se ver-

Photo: David Laurent (archives)

Le service placement de l’Administration de l’Emploi se restructure.

ront déchargés des tâches administratives, qui reviendront au personnel du guichet unique auprès duquel le demandeur d’emploi introduit son dossier. Une première mesure nécessaire – combinée à un recrutement – avant d’entamer d’autres chantiers qui seront préconisés ou l’ont déjà été par l’OCDE, qui a réalisé un audit sur l’Adem, mais dont on attend encore les conclusions officielles. En effet, les services de l’Administration de l’Emploi sont confrontés à la fois à une progression du taux de chômage et, paradoxalement, à une augmentation de l’emploi salarié. Au 31 mars 2003, l’Adem comptabilisait 299.500 emplois, dont 123.600 occupés par des frontaliers. Sur les neuf premiers mois de l’année 2006, l’emploi salarié intérieur a progressé de 4,1%, contre 3,2% un an plus

tôt. Cette progression de l’emploi n’atteignait que 2,9% en 2004 et 2% en 2003. De mars 2001 à mars 2006, l’emploi salarié total a progressé de 42.628 unités, dont 28.807 postes occupés par des frontaliers. Quant au taux de chômage, il a doublé en six ans – pour atteindre, en 2006, un taux de 4,4% (9.487 personnes), alors qu’il n’était que de 2,5% en 2000 (4.782 personnes) et de 3,5% en 2003. Le principal obstacle pour remettre au travail les demandeurs d’emploi, dont 31% sont des chômeurs de longue durée (plus de douze mois), est un manque de qualifications. Deux tiers de demandeurs d’emploi présentent un profil d’employabilité difficilement améliorable avec les outils classiques de l’Adem. || F. R.

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The Talent Puzzle The Human Capital practice of Deloitte held a conference in March on the topic of “Improving the effectiveness of your Performance Management process”.

Photo: David Laurent

Rebecca Lehman, HR Manager, Deloitte

Deloitte revealed the results of their Performance Management Survey at the conference which was directed mainly at HR professionals from medium to large companies as well as business and IT executives/managers. Of 25% of companies that participated in the survey, only 42% have a fully documented performance and evaluation process, even though 71% stated they did have a formal review process. Of this 71%, only 35% use a full electronic evaluation system and these were revealed to be mostly developed in-house. A demonstration was offered of their TalenTracker, which is a “multilingual, multi-user and fully secured application that provides organisations with fully automated and integrated processes for Performance and Competencies management; Data consolidation facilities for Talent management and Remuneration and Promotion decisions as well as Succession planning purposes.” The demonstration showed how transparent the process is, so that at each step of the evaluation process (where employees can define their own goals, for example, or managers can write their reviews) there is an inherent visibility. Many of the attendees who work in large companies and must evaluate large staff departments say that, while a lot of companies talk about transparency and open communication, the reality is that corporate culture still has a long way to go. || M. C.

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Defis en pagaille et moral tout neuf Les membres de l’UCL ont fait table rase du passé alors que l’association filait en quenouilles. Une nouvelle équipe jeune et dynamique a pris les commandes, derrière le président Michel Rodenbourg. Michel Rodenbourg vient d’être élu président de l’Union Commerciale de la ville de Luxembourg (UCL), sur base d’un programme ambitieux et dynamique pour une association qui donnait d’inquiétants signes de déliquescence. Il faut dire que les défis à relever ne manquent pas pour un homme qui revendique clairement sa position vis-à-vis de ses pairs. «Je suis directeur général de Alltec. Cela peut paraître éloigné des préoccupations commerçantes mais c’est du commerce, même s’il s’agit de distribution professionnelle. Surtout, je suis associé à L’Epicerie, commerce d’épicerie fine tenu par mon épouse. Donc, je suis aussi petit commerçant de détail et, dès que j’ai un rien de temps, vous me trouverez derrière le comptoir». Ainsi actif dans la ville de Luxembourg depuis quelques années, Michel Rodenbourg voit ce qui s’y passe: «Soit rien du tout, soit des défis en pagaille, car il y a une mutation formidable de l’environnement commercial avec l’apparition de nouveaux concepts, de nouveaux centres commerciaux, mais aussi une mutation forte des clients, qui manifestent d’autres besoins. L’UCL n’avait pas de réponse face à ces bouleversements». Avec d’autres, Michel Rodenbourg s’est impliqué, depuis quelques mois, à réfléchir aux problèmes, aux réponses à leur apporter, et à réunir une équipe jeune et dynamique. La réaction – on serait tenté d’écrire la respiration – ne s’est pas fait attendre: lors de l’assemblée générale du 19 mars dernier, ce qu’il

reste comme membres de l’UCL (environ 300, alors que le potentiel est de plus de 2.000) a fait table rase du passé en installant cette nouvelle équipe et en désignant Michel Rodenbourg nouveau président. «Nous travaillons maintenant à l’élaboration d’un programme d’actions détaillé, indique M. Rodenbourg. Plusieurs points concrets seront bientôt lancés, mais il nous fallait, avant tout, faire le tour de la situation financière de l’association avant de définir des projets à long terme. Deux actions sont toutefois déjà sur les rails. Primo, un nouveau positionnement de l’UCL, par une nouvelle identité visuelle élaborée avec des professionnels du secteur. Secundo, l’ouverture des magasins de la ville jusqu’à 21h, avec une fête en ville, le vendredi 18 mai, veille du marathon ING».

Un état des lieux curieux et inquiétant Deux autres points prioritaires sont aussi à l’étude. Il s’agit d’abord d’ouvrir, dans la Ville Haute, une garderie qui fonctionnerait le samedi en proposant aux parents, désireux de faire des achats, d’accueillir leurs enfants dans une structure professionnelle. Ceci avec l’aide de la Ville, l’UCL étant «en étroite intelligence et collaboration avec le City Management, tout en gardant son indépendance». L’association entend, de plus, professionnali-

ser ses structures et se rapprocher de ses membres en quittant ses locaux à la Chambre de commerce, au Kirch­berg, pour s’installer au centre-ville. Côté défis, ce n’est pas de la petite épicerie, c’est du commerce de gros! «Si vous lisez les récentes études – dont celle du Statec – sur l’évasion du pouvoir d’achat vers l’étranger, vous découvrez un état des lieux à la fois curieux et inquiétant, et qui profile les défis à relever, remarque Michel Rodenbourg. Les résidents luxembourgeois dépensent chaque année un milliard d’euros en achats hors de nos frontières. Si on fait une moyenne prudente de 10%, ce sont 100 millions d’euros de TVA que ratent, par an, les finances nationales. Ce n’est pas un hasard si le Premier ministre a, lors de la dernière Tripartite, dégagé un montant de 2,5 millions d’euros par an pour 2007 et 2008 afin de (re)lancer la campagne Luxembourg, pôle régional du commerce. Lorsque les enquêtes s’attachent au pourquoi de cette évasion, trois réponses viennent: le prix, l’offre et le choix, la qualité de service. Ce qui traduit la perception que le client a du commerce et du service ici. Mais les non-Luxembourgeois achètent pour un milliard d’euros par an au Luxembourg. Si on enlève, bien sûr, tout ce qui concerne l’essence, les alcools et le tabac, on arrive à une somme estimée à 300 millions d’euros. Ce qui est curieux, c’est que les raisons avancées par ces acheteurs pour justifier leurs achats chez nous sont exactement les mêmes que celles qui justifient l’évasion commerciale!»

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Photo: David Laurent

Michel Rodenbourg: «Il n’est pas question d’ouvrir tous les dimanches, mais on pourrait imaginer chaque premier dimanche du mois».

Il s’agit donc avant tout, pour l’UCL, de chercher les raisons profondes de cette situation équivoque. Pour le président, il y a un décalage entre la perception et la réalité. Le client luxembourgeois se trouverait, par exemple, souvent un peu gêné de ne pas pouvoir parler sa langue dans nos commerces. «Mais il faut embaucher le personnel disponible, qui n’est, le plus souvent, pas luxembourgeois. C’est le rôle du chef d’entreprise de former son personnel au meilleur accueil possible». D’où une autre idée qui a déjà germé à l’UCL, «nouvel avenir»: proposer, en plus de ce qui existe déjà, des formations en langue. Mais aussi dans d’autres domaines comme la manière de concevoir et d’aménager un magasin, le merchandising, etc. Un autre défi, dans un pays aussi cosmopolite que le Luxembourg, qui accueille plus de 60% de non-Luxembourgeois, «qui sont aussi nos clients», répartis en 110 nationalités, est de savoir comment aller vers eux. «Car ils ne lisent pas les mêmes journaux, n’écoutent pas les mêmes radios, ne regardent pas les mêmes chaînes TV, etc.».

Une politique d’animation et de communication Le président de l’UCL considère encore comme des défis le futur centre commercial de Gasperich – «qui a été autorisé par le ministre!» – et le projet d’autre centre commercial à la

place de l’Etoile. «Il y a là des opportunités, si on s’y prend bien en tant qu’UCL et en redevenant crédibles, d’influer pour que ces commerces soient complémentaires aux nôtres et nous amènent des chalands». C’est que, pour Michel Rodenbourg, il y aura toujours une différence entre un commerce de centre-ville et de grande surface. L’offre de produits est différente et une grande surface ne sera jamais un centre-ville. «Mais il faudrait s’inspirer de la politique d’animation et de communication des centres commerciaux. Là, nous travaillons avec la Ville à des projets concrets, à commencer par la rue de la Boucherie, sur le principe anglo-saxon du BID (Business Improvement District), qui rassemble les commerçants, les habitants et les propriétaires pour donner une attractivité supplémentaire à la rue et au quartier. Il faut, bien sûr, pour y arriver, libérer des moyens, mais ce n’est pas grand-chose si chacun participe». Le président insiste sur l’importance de la coopération des propriétaires aussi par ce qui touche, finalement, à la politique du logement. Il souhaite, en effet, que les logements inoccupés, qui avaient, en leur temps, été transformés en bureaux avant d’être délaissés par les entreprises partant vers des lieux plus adaptés, soient réhabilités en logements afin d’attirer en ville de nouveaux habitants. «Nous avons à Luxembourg la densité de population la plus faible de toutes les capitales européennes. Il faut motiver et, le cas échéant, aider les propriétaires à réaffecter les logements vides. Et, si ce n’est pas fait, les taxer et les surtaxer, comme cela se fait ailleurs».

La question des horaires d’ouverture arrivera aussi inévitablement sur le tapis. Pour garder en ville les 200.000 travailleurs qui y viennent chaque jour, Michel Rodenbourg souhaite une offre et une animation intéressantes. Et que soient harmonisées les heures d’ouverture. «Un sondage nous a permis de constater une petite majorité favorable à l’ouverture jusqu’à 19h. Et nous parlerons tout autant d’ouverture dominicale. A Echternach, les commerces sont ouverts tous les dimanches pour cause de ville touristique. Or, s’il y a une ville touristique à côté d’Echternach, c’est bien Luxembourg. Il n’est pas question d’ouvrir tous les dimanches, mais on pourrait imaginer chaque premier dimanche du mois. Tout cela dans le régime légal des 40 heures semaine et des prestations de week-end et autres jours fériés». L’UCL ne s’est pas fixé, pour le moment, d’échéance précise pour cet Everest de travail. Elle attend d’abord la prochaine publication de l’étude sur l’état du commerce de détail dans la ville. L’analyse des opportunités et menaces pèsera lourdement sur la liste des actions et des priorités. Il s’agira aussi de séduire les commerçants pour les faire revenir vers l’association. Un retour qui a spontanément commencé, indique le président. Et de conclure: «Mais nous devons être crédibles, concrets et intéressants vis-à-vis de tous, dont les autorités. En sachant que nous devons faire vite et bien, sans avoir droit à l’erreur». || Marc Vandermeir PAPERJAM MAI 2007

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A C T U A L I T E · lu x em b o u r g

Photo: Etienne Delorme

Emile Haag (Athénée de Luxembourg): “We are convinced that this offer responds to a real need for foreign students as well as residents.”

E d ucati o n

Much ado about english Announced before it was officially confirmed, the English language IB is going to take a little time to perfect, but it is a good step towards educational reform. There has been much excitement in the expatriate community over the confirmation in March that an IB (International Baccalauréat) will be available in English starting in September 2007 within the Luxembourg secondary school system. This unifying news brought together both the British and American Chambers of Commerce who invited Mr Emile Haag, Director of the Athénée de Luxembourg, to a standing room only luncheon so that he could provide details and field as many questions as possible for an educational programme that is barely out of the womb. Up to 150 children of international families, aged between 12 and 15 years old, apply to Luxembourg schools each year. This adds to the problem the system already has of integrating new, international and national students. Emile Haag’s opening statement to the expectant crowd was to jokingly admit that the first confirmation he had heard of the Bac was when Amcham announced it in February. In July 2006, the Luxembourg parliament voted to introduce the IB into the local secondary school system. He pointed out that the first IB locally was offered at the Lycée Technique du Centre and that with the English Bac, “We are convinced that this offer responds to a real need for foreign students as well as residents.” Haag was clear that this move should in no way be perceived as competition with the Lycée Technique or the International School. Currently, the Athenée schools some 1,380 students, of which around 200 are from 30 different nationalities, the rest being Luxembourgish. Although the new section is primarily for children of foreign families, Luxembourgers will not be excluded. The school can only allow a maximum of 25 students per school year, and if demand were greater, another school would have to come into the scheme. Haag stressed that, as the main emphasis of the Luxembourg Bac system is on languages, two of the three main IB subjects will be languages. Audible gasps could be heard from the crowd when he explained that potential students would have to demonstrate A1 proficiency in English, A2 proficiency in French and four years of German. Some Englishspeaking members of the audience clearly had imagined an all-English

curriculum. Arguments were heard afterwards both defending the decision – because languages offer global advantages and help to foster integration – and protesting it. Many incoming students who hope to enter the IB will not have the required level of languages, but the Athenée anticipates this problem. To this end, they are organising the fourth (entry) year so that international students can get up to speed on languages, and the third year if necessary as well, in what is termed Insertion or Adjustment classes with extensive language teaching. There are many remaining questions. Haag tried to explain to the crowd that the process requires flexibility and patience but the topic is an emotional one. Parents should remember that this is an international solution and not a strictly English solution. The Ministry has promised to put specialised teachers at the Athenée’s disposal, but quite frankly, do these resources exist? None the less, Haag said that the first students would sit the IB after four years of study in 2011.

An integrated solution This solution will take time to implement and it will not please everyone, but it seeks to satisfy some of the country’s demanding social and educational needs. Students who come to Luxembourg often find it difficult to integrate because of languages. Students who do not integrate into a central Luxembourgish school system are less likely to feel connected to the country, to integrate as full citizens, to live here and take root and ultimately to effect societal change themselves. Luxembourg really cannot remain what it is, as few countries can, in this flattening world. It needs to offer an education that is relevant, that offers to youth all the advantages they need to be competitive. Yet the paradox is that, at the same time, integrating students (foreign and Luxembourgish) into one school system, as this solution proposes, and offering all students Luxembourgish lessons in every educational facility, a situation that currently does not exist, seems the best way to revitalise culture and tradition with hearts and minds in Luxembourg. Utopian? Maybe, but ideals are worth striving for. || Mary Carey

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A CTU A L I TE · L u x e mb o u r g

Infrastructures

« Encore

une victoire de l’Europe »

L’autoroute ferroviaire reliant Bettembourg à Perpignan a été inaugurée en grande pompe, le 29 mars dernier. Le projet aura mis moins de deux ans pour aboutir.

Photo: Nicolas Bouvy

Seules 40 minutes sont nécessaires pour charger et décharger un train complet, grâce à la technique à «coques» pivotantes.

Les ministres des Transports luxembourgeois et français, Lucien Lux et Dominique Perben, ont donné le coup d’envoi au Luxembourg de la ligne ferroviaire reliant, sur 1.050 km, le sud du Luxembourg au Sud de la France, la première grande liaison de ferroutage en Europe. Cette inauguration précède le lancement commercial de ce service, mis en œuvre par Lorry-Rail, qui aura lieu le 2 juillet prochain, avec un train par jour – ou plutôt par nuit – dans chaque sens. L’offre sera étendue à un aller-retour quotidien en octobre 2007 et atteindra, à l’horizon 2012, dix à quinze navettes par jour, soit un potentiel minimum de 300.000 semi-remorques. «Des chiffres de l’Union européenne estiment que le trafic du transport routier va croître de 50% d’ici à 2020, soit une augmentation de 350.000 camions. L’autoroute ferroviaire servira à transporter ce surplus de poids lourds», estime Nicolas Welsch, directeur général de Lorry-Rail. Pendant la phase de démarrage, cette ligne permettra de transporter 30.000 semi-remorques et d’économiser 24.000 tonnes de CO2 par an, une réduction de ces émissions de 80% par rapport au transport par route. «C’est encore une

victoire de l’Europe. On en parlait et on l’a fait et c’était très important. Depuis des années, on assistait à un débat idéologique sur le transfert des poids lourds sur rails et le changement fondamental, mais qui ne venait jamais», s’est félicité Dominique Perben. «Nous sommes dans une logique d’un mode de transport le plus pertinent au point de vue économique et écologique», a-t-il ajouté.

Accords avec sept transporteurs Début avril, Lorry-Rail avait déjà passé des accords avec sept entreprises de transports internationaux: la luxembourgeoise Lift Guardian, les françaises Geodis, Giraud, Gefco, la danoise Niels Pagh, l’espagnole Padrosa et la suisse Kuehne+Nagel. «Ces entreprises se sont engagées à utiliser nos services sur un certain nombre de volumes par an», a indiqué M. Welsch, sans dévoiler la teneur de ces accords, se contentant d’affirmer que «ces volumes sont très importants, mais il reste encore de la place». Et d’ajouter: «Nous sommes beaucoup sollicités par de nouveaux clients depuis le 29 mars dernier». Grâce au ferroutage, 40 semi-remorques pourront relier Bettembourg aux Pyrénées orientales

en 14h30 (contre 17 à 22h par la route), avec seulement 40 minutes pour charger et décharger un train complet, grâce à la technique à «coques» pivotantes, qui permet de réduire au minimum le temps des manœuvres de transbordement. Il en coûtera, pour les clients réguliers, un tarif moyen de 900 euros par trajet et par semi-remorque, contre 1.050 euros par la route. Les trains circuleront 7 jours / 7, ainsi que les jours fériés et offrent encore comme autre avantage, un gain de 17% de charge utile (44 tonnes) par rapport aux masses maximales normalement admises. Selon des études de marché, «trois millions de poids lourds traversent chaque année les Pyrénées et au moins 700.000 remontent l’axe rhodanien vers le Nord de la France, le Luxembourg ou l’Allemagne», souligne le directeur général de Lorry-Rail. Créée en mars 2006, Lorry-Rail compte com­me actionnaires la Caisse des Dépôts (42,6% du capital), Vinci Concessions (19,9%), Modalohr (12,5%), SNCF-Participations (12,5%), et les Chemins de Fer Luxembourgeois (12,5%). Cette société anonyme s’est donné comme mission de développer, promouvoir et commercialiser les services de la nouvelle autoroute. Les gouvernements français et luxembourgeois ont, dès le départ, soutenu la mise en place de la nouvelle autoroute ferroviaire. L’Etat français, à travers l’Agence de Financement des Infrastructures de Transports de France (AFITF) a contribué au financement des investissements sur la plate-forme et pris en charge les frais d’aménagement du gabarit bas sur l’ensemble du parcours français, s’élevant à un montant de 36 millions d’euros. L’Etat luxembourgeois a assuré le financement des investissements sur le territoire luxembourgeois, à hauteur de 6,5 millions d’euros. Lorry-Rail a acquis 45 wagons articulés du type Modalohr, dont chacun est équipé de deux coques pouvant ainsi accueillir deux semiremorques. La société aura investi, au total, plus de 26 millions d’euros, dont 6 millions de subventions de l’AFITF, qui a financé 80% du coût d’aménagement de la plate-forme du Boulou dans les Pyrénées Atlantiques. || Florence Reinson

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ACTUALITe · Luxembourg

L’ICANN s’ouvre au monde

payés par le biais de ce système. Un chiffre annoncé comme étant en progression constante. Emploi

A l’ecoute des Talents Le grand coordinateur mondial des noms de domaine Internet, l’ICANN (Internet Coorporation for Assigned Names and Numbers) ouvre davan­ tage les portes de sa tour d’ivoire. Des accords de représentation viennent ainsi d’être signés auprès d’associations de représen­ tants d’utilisateurs d’Inter­ net, venus d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Amé­ rique latine. Tous se sont regroupés au sein de RALO (Regional At-Large Organisations), ce qui est censé donner aux utilisa­ teurs un outil pour influ­ encer les processus visant à garantir la stabilité et la sécurité de l’Internet. Le Luxembourg y est représenté au travers de son chapitre de l’Internet Society, présidé par Patrick Vande Walle (photo). Technologies

Photo: Olivier Minaire, Pangloss ��������� Recruitement. �������������

Call2Park prend ses aises

Depuis fin mars, Call2Park, le système de stationne­ ment par SMS de la Ville de Luxembourg, a été étendu aux secteurs Gare et Centre. Opéra­ tionnel depuis l’automne dernier au Glacis et à Limpertsberg, il a déjà convaincu 1.500 person­ nes, inscrites sur le site www.call2park.lu. Environ 5% des tickets de station­ nement sont actuellement

La deuxième édition de la foire au recrutement Talent for Luxembourg, organisée par Pangloss Recruitement, en collabo­ ration avec la Chambre de Commerce, a connu un certain succès. 350 candi­ dats à un emploi (contre 285 en 2006), sélection­ nés sur une liste de départ de quelque 1.400 préten­ dants, ont ainsi pu ren­ contrer et exposer leurs compétences auprès de 19 entreprises (deux de plus que l’année dernière) comptant parmi les plus cotées de la Place. Commerce

Cartes de paiement multipliees Alors qu’Auchan a récem­ ment proposé à ses clients (voir paperJam édition d’avril 2007) une carte Mastercard, en remplace­ ment de la carte Aurora, c’est au tour de Liberty TV de lancer, sur les marchés belge et luxembourgeois, sa carte Liberty TV Mastercard. Elle doit permettre au détenteur, notam­ment, d’échelonner le paiement de ses vacan­ ces. Dans les deux cas, on retrouve Cetelem comme fournisseur de la carte de crédit. St r at e g y

New chapter for IIA It was all change in March for the l’Institut des Audi-

Le Dôme n’a plus que 2.500 m2 à offrir à de futurs nouveaux occupants.

teurs-Conseil Interne Luxembourg, as they wel­ comed a new President, Ajmal Aziz Pervez (see page 97), a new name, Institute of Internal Auditors Luxembourg and a new logo. These changes come hand in hand with ambi­ tious future goals to fur­ ther promote the Institute and the noble profes­ sional of auditing in every econo­mic sector in Luxembourg.

Photo: Etienne Delorme

Internet

Recompense

jeunes entrepreneurs creatifs

I m m o b ili e r

Le Dome se remplit BBH et BDO Compagnie Fiduciaire inauguraient, le 22 mars dernier, leurs nouveaux bureaux.

La branche locale de la fédération mondiale de jeunes entrepreneurs a lancé le prix Creative Young Entrepreneur Luxembourg. Une initia­ tive ouverte à tous les jeunes entrepreneurs créatifs du pays, entre 18 et 40 ans et qui rejoint un mouvement mondial déjà lancé en 2006 avec le support du gouverne­ ment belge. Les inscrip­ tions durent jusqu’au 15 mai 2007 et un panel d’experts issus du monde de l’entreprise du Luxem­ bourg sélection­nera trois finalistes nationaux pour participer au concours mondial 2007, qui se tien­ dra à Antalya (Turquie) en novembre. Les récom­ penses luxembourgeoises seront attribuées le 27 juin à la Chambre de Commerce (www.cyel.lu).

A la croisée de Bonnevoie, du quartier de la gare et du centre-ville, ce nouveau complexe à vocation hôtelière, adminis­ trative et d’affaires se construit et se remplit progressivement. Les deux nouveaux occupants s’installent dans le bloc central, composé de trois bâtiments – dont l’un surmonté d’un dôme éponyme du nouveau quartier d’affaires, – couvrant quelque 21.561 m2 de bureaux.«La décision finale du site a été arrêtée par nos employés», précise Henri Hackenberg, administrateur délégué de Brown Brothers Harriman, soulignant là l’importance pour le personnel d’avoir tant une certaine autonomie, que la proximité des magasins du centre-ville et le voisinage de la gare. «Il est effectivement important de se trouver dans les quartiers stratégiques de la ville, pour pouvoir attirer de nouveaux collaborateurs chez nous», confir­ ­me-t-on du côté de BDO Compagnie Fiduciaire. || M. A.

St r at e g i e

Partenariat dans la R&D L’Université et Luxinnovation ont conclu une convention de coopération. Ce partenariat a pour but de renforcer les relations et actions respectives des deux institutions en faveur de l’innovation et de la recherche. Luxinnovation devient ainsi un partenaire privilégié de l’Université du Luxembourg dans le cadre des programmes de recherche européens, des relations entre les entreprises et l’université et de la valorisation économique des résultats de la recherche. L’université s’investira dans les groupes de travail nationaux sur le septième ProgrammeCadre européen de Recherche et Développement. || F. R. PAPERJAM mai 2007 41

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ACTUALITe · Luxembourg

Pati e n c e e t l o n g u e u r d e t e m p s . . .

En cours C e n t r e p o u r l ’ e g alit e d e t r ait e m e n t

F i n a n c e m e n t d e s p a r ti s p o liti q u e s

P o liti q u e e n e r g e ti q u e

Appel A candidatures

Un gage de transparence

Main publique

Prévu par deux directives européennes datant de 2000 et créé par la loi du 26 novembre 2006, le Centre de l’Egalité de Traitement du Luxembourg devrait être bientôt mis sur les rails. Il a pour objet de «promouvoir, analyser et surveiller l’égalité de traitement entre toutes les personnes sans discrimination fondée sur la race, l’origine ethnique, le sexe, la religion ou les convictions, le handicap et l’âge». Il offrira notamment un service de conseil et d’orientation juridique aux victimes de discriminations ainsi que des informations au grand public. La mise à jour du règlement de la Chambre des députés va enfin permettre de régler les modalités de nomination de ses membres (un président et quatre autres membres). «On peut donc s’attendre à ce que l’appel à candidatures soit lancé par le président de la Chambre des députés dans une des toutes premières séances du Parlement», se réjouit l’ASTI (Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés) qui réclame sa mise en place depuis plusieurs années.

«Comme les partis politiques exercent une fonction essentielle dans nos démocraties, un subventionnement étatique, dans le cadre de règles prédéfinies, semble adéquat et juste», indique l’exposé des motifs de la proposition de loi déposée le 13 mars à la Chambre des députés. Chose rare, elle émane des cinq partis représentés au Parlement, le CSV, le LSAP, le DP, les Verts et l’ADR. Désireuses de mettre fin à un financement qu’elles qualifient de «précaire» et peu transparent, les organisations politiques demandent à l’Etat de mettre la main à la poche afin de «préserver la confiance des citoyens dans la chose publique». Concrètement, les partis revendiquent d’être subventionnés par le biais du budget de la Chambre des députés, s’ils ont obtenu au moins 2% des suffrages lors des élections législatives et européennes. Outre une dotation annuelle de 100.000 euros, ils toucheraient un subside complémentaire de 11.500 euros par point de pourcentage supplémentaire recueilli lors des élections.

La libéralisation des marchés de l’électricité et du gaz conduit le gouvernement à réfléchir à la sécurité de l’approvisionnement national et à «l’organisation d’un marché interne concurrentiel qui se trouve au bénéficie de l’économie nationale». Il vient d’autoriser le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur à procéder à «une analyse détaillée des participations de l’Etat dans les sociétés d’électricité et de gaz au Luxembourg. Il est proposé, à terme, que la main publique prenne le contrôle des réseaux de transport et de distribution de ces deux énergies». Ce qui pourrait se traduire, notamment, par un rapprochement, voire une fusion, entre la Cegedel et la Soteg.

Non cumul

Le bon exemple

Le gouvernement est en train d’examiner conjointement deux textes visant à modifier les statuts de la Banque Centrale du Luxembourg. Le premier (une proposition de loi) émane de la Chambre des fonctionnaires et employés publics et prévoit une représentation du personnel au sein du conseil d’administration de la BCL, ainsi qu’une séparation des fonctions de directeur général et de président du CA. Le second (un avant-projet de loi) émane de la BCL elle-même et vise à «remplacer complètement la loi organique de la BCL en la modifiant sur de multiples points», selon le ministre du Trésor et du Budget, Luc Frieden.

Le gouvernement s’engage à être plus attentif aux émissions de CO2 dégagées par les véhicules faisant partie du parc automobile de l’Etat. En réponse à une question du député Marcel Oberweis, s’étonnant que seulement 47 véhicules (particuliers et de transport public inclus) fonctionnaient au gaz naturel dans tout le pays à la fin 2006, le ministre de l’Environnement, Lucien Lux, annonce que la prochaine voiture de service de son ministère sera un modèle hybride. Il assure aussi avoir lui-même – à ses «propres frais» – fait transformer sa voiture personnelle pour qu’elle roule au gaz naturel. Plus généralement, une circulaire ministérielle précisant les critères environnementaux à intégrer dans les marchés publics devrait être établie avant l’été. Ces derniers indiqueront notamment les taux d’émissions maximales à respecter lors de l’acquisition de véhicules neufs.

En cours - Appel à idées «La principale caractéristique du temps est d’élever le hasard à la dignité de la nécessité» (Jean d’Ormesson). Certains dossiers sont, depuis un bon moment déjà – parfois très longtemps – en cours de concrétisation. Faudra-t-il attendre que le hasard s’en mêle pour les voir aboutir? Cette rubrique vous en présente quelques-uns, mais peut-être êtes-vous, également, au courant d’une quelconque initiative d’ordre socioéconomique qui traîne en longueur… Faites-nous connaître les sujets qui vous concernent et vous préoccupent à l’adresse news@paperjam.lu

D e v e l o p p e m e n t du r a b l e

Photo: Luc Deflorenne (archives)

Ba n q u e C e n t r al e du L u x e m b o u r g

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CHRONOMAT EVOLUTION


ACTUALITE · LUXEMBOURG

Photo: Etienne Delorme

Alex Bodry (Bour­gmestre de Dudelange): «La revita­lisation du commerce et le réaménagement du centre-ville sont des priorités absolues des pouvoirs locaux».

E v e n eme n t

Une annee charniere pour Dudelange Forte actualité en 2007 pour la Forge du Sud qui célèbre son centenaire, accueille l’une des expositions majeures de l’année culturelle et inaugure son Centre culturel régional. Si on l’appelle la Forge du Sud, Dudelange ne saurait se réduire à son épopée industrielle. La petite bourgade située au pied du Mont Saint-Jean et dont les origines remontent à plus de 2.000 ans, a connu un passé artisanal et agricole avant de devenir l’un des berceaux de la sidérurgie luxembourgeoise, avec la découverte de minerai de fer en 1881. Sa population étant passée, en trois décennies, de 1.500 à 10.000 habitants, Dudelange est élevée au rang de Ville le 4 août 1907. Il y a donc de cela un siècle. Commence une longue période de prospérité économique, durant laquelle la cité, qui abrite une usine sidérurgique, va attirer des milliers de travailleurs étrangers, notamment italiens. Un brassage de populations qui va peu à peu forger le caractère bien trempé de la Ville, carrefour de civilisations et de cultures dont elle ne manque jamais de s’enorgueillir. Ce n’est donc pas un hasard si l’une des expositions phares de Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007, intitulée «ReTour de Babel» et consacrée aux migrations humaines, se tiendra dans l’ancienne Aciérie (du 28 avril au 28 octobre). C’est également en puisant dans ce dynamique passé industriel et social que la Forge du Sud a trouvé, au moment du déclin de la sidérurgie, dans les années 1970, les ressources indispensables à la définition d’une nouvelle

voie de développement. Elle la trouvera dans la diversification économique, en favorisant l’implantation de zones d’activités à sa périphérie – Husky est ainsi le principal employeur de la ville, avec 700 salariés – mais aussi et surtout, dans de fortes ambitions culturelles. «Nous travaillons activement sur l’image de la Ville, pour qu’elle ait une identité forte, axée sur la culture, les médias, la communication et, bien sûr, la qualité de vie, souligne le bourgmestre socialiste, Alex Bodry. Nous disposons pour cela d’un très bon partenaire depuis 1988, le Centre National de l’Audiovisuel (CNA), qui fut implanté à Dudelange dans le cadre d’une politique de décentralisation». Bien décidés à prendre la balle au bond, les édiles n’ont pas manqué de tisser autour du CNA une solide toile où sont accrochés de multiples acteurs culturels.

Nouvelle demeure Au cours des dix dernières années, «l’effort entrepris en ce sens par la Ville a été exceptionnel», assure l’élu, qui cite parmi les infrastructures existantes les deux galeries publiques d’art (Dominique Lang et Nei Liicht), le Centre régional de documentation sur les migrations humaines, le Musée d’histoire locale et d’histoire naturelle, le Musée des Enrôlés de Force, la Bibliothèque régionale ou encore l’Ecole régionale de Musique. La Ville s’est également

taillé une réputation en matière d’organisations de concerts, notamment de jazz, d’orgues et de musiques du Monde. Un savoir-faire et des infrastructures qui seront bien utiles aux organisateurs des cérémonies festives du Centenaire, qui s’étaleront tout au long de l’année. A côté des animations commerciales et des fêtes populaires (voir le programme sur le site www.dudelange.lu) aura lieu toute une série de concerts, dont certains en plein air. Parmi les prochains grands rendezvous du printemps figurent ainsi le Bal du Centenaire (le 5 mai), ainsi que les concerts de Zucchero (le 6 mai) et de Renaud (le 7 mai), à l’Aciérie. Au cours des dernières années, le besoin d’infrastructures modernes pour accueillir ces multiples activités s’est fait de plus en plus nettement ressentir. Il se concrétisera en septembre, avec l’inauguration d’un grand Centre culturel à vocation régionale, qui rassemblera notamment, sous son toit, les nouveaux locaux du CNA, l’Ecole de Musique et une salle de cinéma. «Il s’agira d’une expérience extraordinaire puisque le bâtiment est une copropriété, avec des parties indépendantes pour chaque entité», précise Alex Bodry. Une auberge de jeunesse, à vocation culturelle, devrait également ouvrir ses portes à proximité. Le bourgmestre de la Forge de Sud évoque en outre un projet «très beau» et qui lui tient par-

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A C T U A L I T E · luxembourg

Dudelange revendique sa place au palmarès Nombre d’établissements installés sur le territoire communal (janvier 2005) Industrie

Construction

Services

Nombre de salariés employés sur le territoire communal (janvier 2005) Total

Immobilier (maison) Prix de vente moyen en 2006

Industrie

Construction

Services

Source: Statec / Observatoire de l’Habitat

Population de la commune (au 1er janvier 2006)

Total

Luxembourg

76.620

225

384

8.426

9.035

4.277

7.388

111.917

123.582

3.233 euros/m2

Esch-sur-Alzette

28.195

70

80

1.105

1.255

2.966

1.444

9.396

13.806

2.660 euros/m2

Differdange

19.015

23

47

353

423

1.725

610

2.369

4.704

2.575 euros/m2

Dudelange

17.758

41

61

491

593

2.908

673

2.890

6.471

2.845 euros/m2

NB: Les données concernent les entreprises exerçant des activités couvertes par la NACE (Nomenclature des Activités économiques de la Communauté Européenne) à l’exception de quelques-unes, notamment agriculture, administration publique et certaines activités financières et de transport.

Si Dudelange est la quatrième ville du pays par sa population, elle devance Differdange en termes de dynamisme économique, avec plus d’entreprises installées et plus de salariés occupés sur son territoire. Le prix du foncier s’en ressent.

ticulièrement à cœur, toujours sur le même site: la Tour d’Eau. Avec le soutien financier du Service des Sites et Monuments nationaux, l’ancienne tour sera transformée et réaménagée en salle d’exposition permanente. Elle est destinée à accueillir, à partir de 2008, une exposition photographique d’Edward Steichen, «Bieter Years», qui rassemble des clichés pris aux Etats-Unis durant la récession de 1930, dans le monde rural. Un mouvement étonnant devrait donc se produire à Dudelange au cours de ce printemps: «Le centre névralgique événementiel de la Ville va se déplacer vers son nouveau site de gravitation culturelle, annoncent les organisateurs du Centenaire. De la traditionnelle Salle des fêtes de l’Hôtel de Ville, les manifestations les plus diverses vont transiter par la scène exceptionnelle de l’ancienne Aciérie, pour retrouver, à partir de septembre, leur nouvelle demeure, le Centre culturel régional». Quant à l’Aciérie, mise largement à profit tout au long des prochains mois, son avenir se dessine déjà dans l’esprit des édiles communaux. «C’est une piste que nous explorons actuellement et nous sommes à la recherche de partenaires privés pour voir si elle peut se concrétiser, avance M. Bodry. Il s’agirait de transformer cet immense bâtiment en lieux de production et en studios pour l’industrie cinématographique». Si l’année 2007 et une partie de l’année 2008 seront placées sous le double signe du Centenaire de la Ville et de sa destinée culturelle, les élus locaux n’oublient pas de planifier le développement général et à plus long terme de la cité. A commencer par sa réorientation économique, autour de deux pôles: la logistique et les technologies de la santé. «Nous avons choisi la

voie de la spécialisation, car nous ne voulons pas devenir une ville fourre-tout», explique-t-il. Situé à cheval entre les territoires communaux de Bettembourg et de Dudelange, l’ancien site de la WSA va ainsi devenir une zone d’activités logistiques à vocation nationale, où un millier d’emplois devraient voir le jour d’ici cinq ans. Une trentaine d’entreprises ont déjà fait part de leur intérêt pour le site et Alex Bodry a annoncé, lors d’un conseil communal, fin mars, que la société de transports Kuehne & Nagel devrait s’y installer, dans un premier temps sur trois hectares, et créer quelque 150 emplois.

Ravalement de façade Le deuxième pôle d’activité important, celui des technologies de la santé, pourrait se développer autour du Laboratoire national de Santé – décentralisé de la capitale – en construction dans une zone d’activité en création à l’entrée nord de la ville. «Dudelange a passé récemment un accord avec Bettembourg, Rumelange, Kayl et Roeser afin de se concerter sur la création de zones d’activité, pour coordonner les efforts en matière d’urbanisme et œuvrer ensemble à la protection de la nature et de l’environnement», souligne le bourgmestre de la Forge du Sud. Outre son développement périphérique, la Ville entend également s’attaquer à un autre et très vaste chantier: la redynamisation du centre-ville, en pleine mutation. Et il y a du pain sur la planche. «Sur le plan commercial, la ville se situe actuellement au plus bas, admet Romain Zambon, le président de la Fédération des Commerçants et Artisans (FCAD). De nombreux commerces ont fermé en vue de la rénovation et de

la reconstruction de plusieurs immeubles du centre et pour l’heure, de nombreuses cellules demeurent vides». Pour M. Zambon, établi dans le centre depuis plus de 30 ans, Dudelange a, pourtant, une belle carte à jouer en matière d’attrait commercial. «Il faut veiller à accueillir des enseignes de tailles adéquates – avec des surfaces moyennes de 150 m 2 – permettant de développer une offre commerciale de moyenne gamme, dans une ambiance de marché. Il est important également de réduire le trafic et les places de parking dans les artères principales, d’y favoriser les promenades par l’installation de larges trottoirs et de terrasses», estime le commerçant. Une vision qui rejoint bien celle des élus, qui ont engagé, en 2006, un vaste programme de rénovation urbanistique, confié à l’architecte Nico Steinmetz. «La revitalisation du commerce et le réaménagement du centre-ville sont des priorités absolues des pouvoirs locaux», assure M. Bodry. La physionomie de la ville devrait dès lors se caractériser par un meilleur équilibre urbanistique entre les points d’agitation, les espaces animés, d’une part, et les zones vertes et de détente, d’autre part. Un marché couvert pourrait également créer une animation inédite au centre, et la construction d’un parking souterrain, rendre les artères aux piétons. Pour les autorités publiques, l’ensemble de ces projets – culturels, économiques, urbanistiques – permettra de doter la ville d’un véritable concept touristique, totalement inédit, qui intégrera entièrement l’aspect «promotion du commerce local». Centenaire toujours jeune, Dudelange entend bien mettre pleinement à profit cette «année charnière» 2007 pour opérer un grand ravalement de façade et se dessiner un visage tout neuf. || Frédérique Moser PAPERJAM MAI 2007

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ACTUALITe · Luxembourg

Conference

recrutement et Protection des donnees Une quarantaine de personnes avaient répondu, le 22 mars, à l’invitation de la toute jeune Association Luxembourgeoise des Professionnels du Recrutement (LPRA) pour une conférence portant sur un thème touchant de très près les cabinets de recrutement.

n Christophe Vallet (Deloitte)

n Wilfried Sander (Schneider Consulting)

et Emile Sander (Rowlands International)

Photos: Etienne Delorme

n Dominique Binet

n Thierry Lallemang (Commission nationale

n Françis Gasparotto (Tempo)

n Céline Jeanmaire (Securex)

n Gino Micucci (Rowlands International)

n Steven Maisel (Alexander Hughes)

n Nicolas Hurlin (Schneider Consulting)

n Karine Pontet Haag (Deloitte)

n Erik Chapier (Ajilon)

n Catherine Weinberg (Securex)

(Administration de l’Emploi)

pour la Protection des Données)

n Cynthia De Best (Fast)

n Alain Berland

(Job Partner / président de la LPRA)

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ACTUALITe · Luxembourg

Commerce

the power of perception A recent study conducted by the CLC on the consumer habits of people in Luxembourg and the Greater Region revealed some surprising results. What you perceive the shopping to be is not necessarily what you get. Positive perception of interesting shopping prices in Luxembourg of non-residents and residents Cars and accessories

Groceries

Source: TNS Ilres 2007

Fresh Produce

Electrical Appliances

0%

10%

non-residents

20%

30%

residents

40%

50%

60%

Thierry Nothum, Director of the Luxembourgish Trade Confederacy, is heading a small team of two coordinators and an external consultant in a two-year project to promote Luxembourg as a pole of commerce for the Greater Region. This programme, initiated by the government, kicked off in January 2007 and has been allotted two years of financial support. The efforts of the CLC are focussed on the entire country with an objective to make people who live in Luxembourg and the Greater Region shop more in Luxembourg, by changing, not only the shopping that is on offer, but also the perception of consumers. Over a period of three months, the CLC team undertook two studies with TNS Ilres concerning the consumer habits of residents and non- residents of Luxembourg and consumers in the Greater Region as well as collected all of the studies available on shopping that they could find from across Europe. From this information they did a SWOT analysis and determined that their global action plan should be based on four axes; image and perception, positioning, offer and choice and management and services. What the studied revealed is that there is a big information deficit. Residents think that there is too limited a choice. Surprisingly, 33% of the people surveyed said that the offer and

choice of alcohols were limited, which is nothing short of astonishing if you imagine how many people come to Luxembourg exclusi­vely to buy alcohol! In comparison with the closest countries, Luxembourg was revealed to be well above the average with regard to the number of common reference products in supermarkets.Non-residents choose to shop in Luxembourg for the quality of the products. The final conclusions of the study were that non-residents have a better perception of Luxembourg shopping than residents. This poor perception comes from a lack of information, and the absence of a global marketing campaign. When it comes to offer and choice, perception is not the reality. Some projects are in the pipeline to improve this situation of which the CLC will be the co-ordinators. A database will be developed with information on all of the available shops including their relative size, products, available parking etc. “When this is complete, we will use an internet application so that users can access an interactive shopping guide and also so that printed guides can be extracted,” said co-ordinators, Tanja Bollendorf and Françoise Putz. There are also plans to develop a global communication strategy with different campaigns (see page 144). || M. C.

C o n cu r r e n c e

Le Conseil se fache Trois entreprises ont été sanctionnées financièrement pour ne pas avoir répondu correctement aux questions qui leur avaient été adressées. C’est la première fois que le Conseil de la concurrence sévit. Cela aura pris un peu de temps, mais le Conseil de la concurrence a prononcé les premières sanctions de son histoire à l’encontre de trois entreprises du secteur du carrelage, qui n’ont pas répondu, ou ne l’ont fait que partiellement, aux questions qui leur étaient posées par l’Inspection de la concurrence. Cette décision est doublement une grande première, puisqu’elle est prise dans le cadre d’une affaire intégralement instruite par les autorités de la concurrence (le Conseil, autorité administrative indépendante, et l’Inspection, organe d’instruction créé auprès du ministre de l’Economie et du Commerce extérieur), instaurées par la loi du 17 mai 2004. Les amendes prononcées sont, respectivement, de 17.000, 6.000 et 3.000 euros et les astreintes, prises en compte à partir du 16 janvier, sont, respectivement, de 230, 80 et 40 euros par jour. Ces astreintes courent jusqu’à ce que les trois entreprises aient correctement répondu aux questions qui leur ont été posées. A la date du 30 mars, à laquelle

le Conseil de la concurrence a prononcé ces sanctions, le montant cumulé de ces astreintes atteignait respectivement 17.020, 5.920 et 2.960 euros. Le recouvrement de ces amendes et astreintes, calculées en fonction du chiffre d’affaires des entreprises concernées, est assuré par l’Administration de l’enregistrement. «Ces décisions n’ont rien à voir avec une éventuelle condamnation pour avoir violé les interdictions de former des ententes ou d’abuser d’une posi-­ tion domi­­nante, précise Thierry Hoscheit, le président du Conseil de la con­currence. Les amendes sont des sanctions pour ne pas avoir respecté l’obligation légale qui est la leur de collaborer. Les astreintes sont des moyens de contrainte pour les inciter à répondre maintenant aux ques-­ tions de l’Inspection». Un premier pas a donc été franchi et certains dossiers soumis au Con­seil par l’Inspection doivent faire l’objet de décisions sur le fond dans les prochaines semaines. || J.-M. G.

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M e d ias

Chronique d’un desastre annonce La disparition de T.TV du paysage audiovisuel luxembourgeois scelle une histoire de cinq années, où idées innovantes et développements technologiques se sont heurtés à des conflits humains et des impératifs financiers impitoyables. Le vendredi 16 mars 2007, c’est un peu d’espace de liberté qui a disparu avec la fin des programmes de T.TV, cinq ans, un mois et deux semaines après le lancement de sa devancière, Tango TV. Plombée par 18 millions d’euros de pertes cumulées, la chaîne a perdu le soutien financier de sa maison mère, le groupe suédois Tele2. «La décision de cesser les activités de T.TV s’inscrit dans le cadre des décisions du groupe de se focaliser sur son core business, nous a confirmé Francesco D’Angelo, group tax manager Tele2 à Luxembourg. «La télévision a payé les pots cassés de la stratégie financière du groupe et rien d’autre», complète, pour sa part, Yves Gordet, le dernier CEO de T.TV. Arrêt sur images… et rembobinage de la bande pour dérouler un film dont la morosité de sa funeste issue n’a eu d’égale que l’enthousiaste insouciance de ses premières heures.

Stenbeck, le visionnaire sans héritier «Tu ne changes rien au décor. Nous ferons notre télévision ici». Nous sommes à l’automne 1997. Millicon Luxembourg, filiale du groupe suédois Kinnevik, vient de décrocher la deuxième licence de téléphonie mobile GSM mise en jeu au Luxembourg. Son dirigeant fondateur, Jan Stenbeck, visite, en compagnie de Jean-Claude Bintz, alors responsable des activités de Tele2 au Luxembourg, les anciens locaux de RTL à Bertrange, sur lesquels une option avait été prise en cas d’obtention de cette licence. Dans le cerveau de cet entrepreneur scandinave hors pair (on le trouve à l’origine du quotidien gratuit Metro ou de Vodafone, mais aussi de SES, dont il fut un des premiers principaux actionnaires privés), une idée fixe: créer une chaîne de télévision dont le financement serait majoritairement assuré par l’interactivité avec ses téléspectateurs (SMS, chat…), via le principe de convergence TV/Téléphone/Multimédia, en s’appuyant sur le réseau GSM Tango à peine créé et qui fut opérationnel à partir du 25 mai 1998. Pour élaborer le concept de base, Jan Stenbeck, Jean-Claude Bintz et son bras droit Pascal

Koster font appel à Edy Geiben, producteur luxembourgeois de programmes de télévision. Le conseil d’administration de Tele2 Europe, dans lequel siégeait entre autres Gaston Thorn, président du conseil d’administration de CLTUFA, maison mère de… RTL, donna son feu vert en 2000. La panoplie d’activités multimédias du groupe était ainsi complétée, après les réseaux de téléphonie mobile et fixe, le portail Internet (Everyday.com) et le programme radio (d’abord, deux heures, quotidiennement, sur DNR, puis via la reprise des activités de la radio locale Sunshine devenue Tango Sunshine). Le 20 juillet 2001, le conseil de gouvernement luxembourgeois approuve la demande de concession pour un programme TV au nom d’Everyday Media, l’appellation officielle Tango TV n’étant dévoilée qu’en octobre 2001, assortie de la promesse «d’offrir aux téléspectateurs une approche innovatrice et dynamique dans les réalisations télévisées». C’est le 2 février 2002 que la lampe rouge «On air» s’allumera enfin… Pour la première fois dans l’histoire des médias au Luxembourg, RTL n’st plus toute seule sur le créneau des télévisions nationales commerciales. En matière de gouvernance, les premières heures de Tango TV sont déjà délicates. Le directeur Edy Geiben, le seul de la bande à vraiment disposer d’une expérience en télévision, exige un minimum de professionnalisme et de préparation. Il fait appel à Steve Blame, exvedette de MTV, pour coacher sa jeune équipe. Mais les deux hommes ont des visions radicalement opposées, le second estimant que c’est dans le live que l’on apprend le mieux le métier. Un discours qui séduit, alors, MM. Bintz et Koster. Edy Geiben est donc remercié juste avant le lancement des programmes... mais il est bien vite rappelé, dès le mois de juillet, devant la médiocrité du résultat à l’antenne. Dans ses bagages, le «nouveau» directeur apporte aussi de nouvelles idées. «Le problème de la cible de Tango TV est qu’elle était trop jeune, donc au pouvoir d’achat limité, pour vraiment intéresser les annonceurs, se souvient M. Geiben. Il a donc fallu viser un peu plus haut. Mais à l’époque, déjà, les rumeurs de disparition de la chaîne

étaient permanentes et il nous était impossible de débaucher un journaliste de RTL. Puisque nous n’avions ni le personnel ni les capacités, nous avons produit des émissions sur des formats courts de six ou douze minutes. Nous avions trois heures de direct par jour, rediffusées». Avec un budget annuel de l’ordre de 1,5 million d’euros, la chaîne assure des rentrées d’environ un million d’euros. Les espaces publicitaires sont cinq fois moins chers que sur RTL et la sauce commence à prendre, doucement mais sûrement. Mais le 19 août 2002, Jan Stenbeck disparaît brutalement, terrassé par une crise cardiaque, et avec lui toutes ses idées de visionnaires, lesquelles n’auront pas été transmises dans les gênes de sa fille, Cristina. «Il y eut alors comme une chasse aux sorcières d’engagée», témoigne Edy Geiben. «Ce fut un tournant décisif, car après lui, plus personne n’y a cru, renchérit JeanClaude Bintz, lui-même parti en juin 2003 pour se lancer dans la grande aventure Voxmobile, rapidement rejoint par Pascal Koster. Avant même qu’il ne soit enterré, certains voulaient déjà fermer Tango TV». Francesco D’Angelo, lui, se défend d’un quelconque changement de comportement du groupe à la suite de cet événement: «Les opérations TV ont toujours été prises en charge par un manager bien précis, avec l’aval de l’ensemble de la direction du groupe». L’idée de vendre la chaîne est pourtant déjà dans l’air et M. Bintz fut même chargé de trouver l’un ou l’autre repreneur. Il y en aura, mais Tele2 renoncera finalement une première fois à vendre. Edy Geiben, lui, est de nouveau débarqué en avril 2004, cette fois-ci définitivement. «Je me trouvais au MIP TV à Cannes et j’ai reçu un coup de téléphone de Per Borgklint (le market area director Benelux/UK de Tele2, ndlr.) me disant que ce n’était pas la peine de revenir. La forme est regrettable, mais ce que je regrette surtout, c’est de ne pas avoir pu aller au bout d’un projet à fort potentiel». Dans la foulée, Yann Logelin (rédacteur en chef musical) et l’animatrice Natasha Ehrmann quittent aussi Tango TV et rejoignent RTL… Arrive alors, en mai 2004, le bouillonnant Antoine Santoni (ex-responsable controlling groupe,

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budget et planning chez RTL Group). Avec Alex Zivoder, alors CEO de Tango/Tele2 au Luxembourg, ils affichent une parfaite sérénité dans la volonté de développer des synergies entre la chaîne et le groupe.

La fermeture de T.TV a laissé, sur le carreau, 21 salariés et une quarantaine de free-lances.

Mais en dépit de la retransmission réussie du match de coupe Davis de tennis LuxembourgGrande-Bretagne et de la soirée électorale du 13 juin 2004, en direct des locaux du Wort, les heures de Tango TV sont comptées. L’idée est désormais de tourner définitivement la page, rompre avec une image qui n’a pas toujours été bonne et s’assurer le soutien d’un média luxembourgeois de poids. En matière de convergence, le potentiel et le support sont là et l’ambition de proposer une offre télévisuelle alternative reste intacte. Le 18 octobre 2004, le rideau se ferme sur Tango TV pour se rouvrir, le 2 novembre, sur T.TV. Nouveau nom, nouvelles ambitions et un attachement moins flagrant – quoique toujours réel – au groupe Tele2. T.TV se veut une chaîne luxembourgeoise pour la Grande Région, s’adressant aussi à un public international, via tous les modes de diffusion possibles: satellite (via Astra), Internet, streaming, radio. Elle obtient du gouvernement, le 29 octobre, une retouche des termes de sa concession et devient «un programme de télévision généraliste, y compris musical, pour les jeunes». «Ce projet de créer une seconde télévision me plaisait, témoigne Claude Nierenberger, ancien directeur financier de RTL 9, recruté par Antoine Santoni. En théorie, l’idée de faire différemment de ce que faisait RTL était facile, mais on s’est bien vite rendu compte que tout était verrouillé, y compris au niveau des régies commerciales». Le temps pressant, l’idée première d’Antoine Santoni est pourtant de s’associer avec la régie Planet Media. «Elle disposait d’un bon réseau, mais le ticket d’entrée était assez élevé et il fallait réaliser un gros chiffre d’affaires avant que T.TV puisse toucher quelque chose», témoigne M. Nierenberger. Du coup, le contrat signé à l’automne 2004 est rapidement dénoncé, Antoine Santoni décidant de monter, au printemps 2005, la régie propre Media Tele, qui repart de zéro. Le partenariat antérieur avec Ericsson (400.000 euros par an) a expiré et la totalité du budget alloué par Tango à Tango TV a été attribuée à d’autres supports. Du reste, les liens entre Tango et T.TV se délitent clairement. «Les gens de T.T.V étaient assez mal perçus par ceux de Tango, se souvient M. Nierenberger. Il n’y avait plus vraiment de notion de groupe. Il n’y avait d’ailleurs que peu de banners de Tango sur le site Internet de T.TV». En moins d’un an, pourtant, le chiffre d’affaires enregistré dépasse le million d’euros, dont près de 70% venant de la publicité en elle-même.

Photos: Julien Becker

Changement de cap

Antoine Santoni, qui découvre la télévision «côté terrain», maintient alors un développement selon deux axes: la convergence et la TV Grande Région et ce, avec les moyens du bord. C’est-à-dire en l’absence d’une vraie enveloppe budgétaire «programmes», et un temps de mise en place raccourci à l’extrême. «La pression des résultats était là et il n’était pas question de prétendre à six mois de préparation, explique-t-il. Nous avons donc dû en permanence faire avec des bouts de ficelles». Bon nombre d’émissions se basent, ainsi, sur du bénévolat (comme les chroniques du député Xavier Bettel, du journaliste Gérard Karas ou de l’avocat Stephan Le Goueff), des émissions de sports ou des échanges gracieux (Euronews, Bloomberg, Saar TV, Antenne West ou encore des clips vidéo en échange gratuit en provenance de Modern Times Group – Groupe Kinnevik – à Londres…). Entre T.TV, Saar TV (à Sarrebruck) et Antenne West (à Trèves) est ainsi élaboré le magazine quotidien de 60 minutes Regio Aktuell, lancé fin 2005 et subventionné à hauteur de 100.000 euros par le Landesmedienanstalt sarrois. D’autres accords sont également en cours de négociation pour une émission commune avec France 3 Lorraine. «S’ouvrir de la sorte à la Grande Région était la seule alternative pour se démarquer réellement de RTL. Et le journal était fait en interne, donc sans coût additionnel», ajoute M. Santoni. Mais sans doute la qualité de ces programmes, les infos en tête, a-t-elle néanmoins pâti de ces manques de moyens. Dans le même temps, le «petit» Everyday Media parvient à rejoindre le cercle très fermé des partenaires technologiques associés au projet européen Enthrone. Il y est alors le seul représentant luxembourgeois, aux côtés de «grands»

tels que Deutsche Telekom, TDF, France Telecom ou encore Nokia. Ce projet, rattaché au 6e programme-cadre européen de R&D, vise à développer une solution intégrée de distribution de services audio-visuels, d’un bout (la production de contenu/services) à l’autre (l’utilisateur final) de la chaîne, par le biais de réseaux hétérogènes et basés sur une approche qualité de services optimale. Everyday Media sortira de ce consortium après le départ d’Antoine Santoni en 2006. Mais en dépit de ces résultats prometteurs, les pertes cumulées atteignent déjà, fin 2004, douze millions d’euros. Six millions de plus viendront se greffer les deux années suivantes. «Ce n’est pas extraordinaire, dans l’absolu, quand on sait que pour une chaîne, émettant de surcroît par satellite, le budget minimal annuel est de cinq millions d’euros. La télévision, cela prend du temps à être rentable. Ce n’est pas de la téléphonie mobile», explique M. Santoni. Et de rappeler que la chaîne française M6, une des grandes success-stories européennes en matière de télévision, sur un marché autrement plus grand, a mis dix ans avant d’être rentable. Et encore a-t-elle bénéficié de la disparition de La Cinq… Parallèlement à tous ses projets, T.TV revendique auprès du gouvernement un traitement un peu plus équitable vis-à-vis de RTL, estimant que le contrat de concession liant l’Etat à CLT-UFA constitue une distorsion de concurrence compte tenu des multiples subventions et facilités octroyées à la chaîne «historique». Une plainte est même sur le point d’être déposée contre RTL, Broadcasting Center Europe et le Centre National de l’Audiovisuel, auprès de la Commission européenne. Elle restera finalement au fond du tiroir. Car, dans le même temps, Antoine Santoni essaie de négocier, PAPERJAM MAI 2007

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auprès du gouvernement, des incitants pour attirer, au Luxembourg, les installations de Versatel, au moment où il est question de son rachat par Tele2. Sans réussite non plus. Tout feu tout flamme, le style Antoine Santoni ne laisse pas indifférent et n’est pas nécessairement toujours perçu positivement. «Il a tout pris en mains, assistant à la fois aux conseils d’administration du groupe Tele2 et voulant développer les grands projets de convergence, observe Andy Brücker, responsable technique et délégué du personnel de T.TV, un des deux – avec le réalisateur en chef Jerry Pekkala – à avoir vécu l’intégralité de l’aventure depuis 2001. C’est quelqu’un de très impulsif qui essaie souvent de convaincre son interlocuteur en haussant le ton. Cela a souvent provoqué des tensions insupportables en interne, ce dont il ne se rendait pas forcément compte. Cela dit, l’ambiance de travail pouvait aussi être extrêmement agréable, et nous rigolions bien tous ensemble». Andy Brücker (T.TV): «Nous commencions à retrouver une certaine stabilité et une certaine confiance auprès des annonceurs. Il y avait de réels projets de partenariats et nous avions un feed-back réellement positif ces dernières semaines».

Climat social nuageux Cette stratégie de convergence, portée par M. Santoni, constitue, pour Tele2, un réel enjeu stratégique, au moins au commencement. D’ailleurs, le 18 mars 2005, un communiqué de presse «officiel» annonce le lancement des premiers services TV Mobile gratuits pour téléphones 3G. «Le centre de recherches basé au Luxembourg est chargé de la mise en œuvre de la stratégie de convergence», indique le texte, alors que Lars-Johan Jarnheimer, le CEO de Tele2 précise que le groupe suit avec intérêt le développement de ces services au Luxembourg pour le décliner, ensuite, sur les autres marchés où Tele2 est présent. Ce sera le seul communiqué de presse jamais diffusé par la maison mère au sujet de «sa» chaîne de télévision luxembourgeoise (même lors du lancement de Tango TV ou du relaunch de T.TV). «Vouloir faire de la convergence en se limitant à la seule fabrication de contenu, c’est bien, mais il faut une stratégie bien établie, tempère Claude Nierenberger. Une émission de TV formatée pour un téléphone mobile a un concept de fabrication, de production et de commercialisation qui n’a rien à voir avec une émission classique». Le retard du développement de l’UMTS, mais aussi l’incapacité technique de Tele2 à facturer les services de TV mobile, auront finalement raison de ce grand projet technologique au Luxembourg. Et T.TV dans tout ça? Les audiences, quoique modestes, suivent une courbe ascendante. «Mais elles n’ont jamais dépassé 2% de taux d’audience, dans les calculs les plus positifs, indique Lou Scheider, directeur d’IP Luxembourg, qui suit au jour le jour les audiences des chaînes de télévision émettant dans le pays. La masse critique n’a donc jamais vraiment été atteinte et les restructurations successives n’ont pas généré la confiance. Le marché de la publicité est en général très attentif à cela. Mais il est vrai-

ment dommage que cela se termine ainsi, car le fait qu’il y ait plusieurs acteurs ayant des outils de production et des plages de diffusion peut donner un coup d’accélérateur à l’ensemble des médias». A l’antenne, pourtant, la grille des programmes ne correspond pas toujours exactement à ce qui est annoncé dans la presse spécialisée («Des changements étaient d’ordre mineur, pour boucher des trous dus à l’actualité», se défend Antoine Santoni), mais tout le monde est sur le pont, ne ménageant pas sa peine, ni ses heures. «Nous avons voulu jouer dans toutes les catégories à la fois, au lieu de se concentrer sur une seule cible, regrette Andy Brücker. Dès que nous avions un sponsor, nous produisions, sans même réfléchir au temps qu’il fallait y consacrer ni aux coûts. Il y a eu beaucoup de décisions spontanées, improvisées. Trop de choses ont été produites chez nous et cela a rapidement chiffré dans les heures supplémentaires (certains en ont accumulé plus de 800, ndlr.). Mais nous ne pouvions pas trop en parler». Une version que conteste formellement M. Santoni, qui indique n’avoir jamais reçu, pas plus que le bureau du personnel de Tele2, la moindre demande (écrite ou orale) concernant ce passif d’heures supplémentaires. «Ce qui est vrai, c’est que j’ai refusé de payer ces heures supplémentaires du temps de Tango TV, car cela aurait été la faillite, pure et simple», tranche-t-il. Un accord fut néanmoins trouvé avec les salariés pour faire table rase de ce passif et repartir sur des bases saines. Mais ce point de désaccord apparent illustre une autre facette du malaise social qui a grandi en flèche au sein de la société, surtout après le départ – forcé – de certains employés. Les événements se sont alors enchaînés. Ce fut d’abord une descente de douaniers (armés) dans les locaux de T.TV, début novembre 2005, en raison d’une autorisation de commerce manquante de la régie publicitaire (une bévue administrative réglée dans les jours qui ont suivi). C’est, ensuite, au tour de l’Inspection du Travail et des Mines à s’être penchée sur des problèmes liés aux contrats types de Tele2 et à ces fameuses heures supplémentaires. Et puis aussi, et surtout, dans la continuité de tout cela, il y eut un incroyable audit social mené par KPMG qui vit, tour à tour, au début 2006, tous les employés de T.TV défiler dans les locaux du cabinet de conseil pour évoquer leurs conditions de travail. «Je ne comprends pas comment une firme comme ça peut accepter de réaliser une telle enquête, s’interroge Claude Nierenberger, à la tête, aujourd’hui, de Relais Création, petite société de conseil en gestion. Je l’ai vécu comme une véritable inquisition. Tout le monde suspectait tout le monde et tout le monde racontait n’importe quoi. A la plupart des questions posées, ma réponse a été ‘cela ne vous regarde pas’». Cet audit a-t-il été commandité dans le but de faire tomber Antoine Santoni? Il serait facile

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de le croire au vu de certaines questions le concernant directement, ou bien la société Azurfive, une structure de conseils qu’il avait créée le 4 novembre 2002, en marge de la constitution de Sportfive (société de gestion des droits sportifs, commune à Canal+, RTL Group et le groupe Jean-Claude Darmon), mais revendue dans la foulée. Quoi qu’il en soit, la chute de la maison T.TV semble définitivement amorcée. Le 23 mars 2006, Antoine Santoni, lâché par sa hiérarchie – Per Borgklint en tête – décide de quitter ses fonctions de CEO, dans un environnement qu’il qualifie de «hautement politique». Dans la foulée, les autres principaux directeurs (financier, informatique et production), mais aussi d’autres collaborateurs, quittent la chaîne, volontairement pour la très grande majorité.

Derniers soubresauts Pour sauter dans la brèche, Tele2 parachute le tout jeune Suédois Marcus Nylén, 32 ans, ancien managing director de l’opérateur Alpha Telecom (UK & Luxembourg) et d’Optimal Telecom en Suède. Un autre novice en matière de télévision, donc, mais animé de la volonté de continuer les activités. «L’élément important de T.TV, c’est vous!», déclare-t-il dès son arrivée, s’adressant à une partie du personnel. Certains lui reprocheront néanmoins de ne pas avoir pensé aussi au contenu de la grille… «Il était très présent et avait de nombreuses idées, se souvient néanmoins Andy Brücker. Mais il avait en parallèle à gérer une de ses sociétés, Parlino, qui était en difficulté. Dans le même temps, il s’est marié et est finalement rentré en Suède. Nous nous imaginions qu’un nouvel espoir était né, et nous sommes de nouveau retombés de haut». Exit Marcus Nylén, donc, et place à Yves Gordet. L’ancien directeur du provider CMD avait rejoint T.TV quelques semaines auparavant, en tant que chief operating officer, et travaillait déjà en étroite collaboration avec M. Nylén. La succession s’imposait donc d’elle-même. Le chantier est évidemment colossal, pour faire retrouver à la chaîne un semblant de sérénité et de stabilité. Une remise à niveau progressive des équipements techniques est amorcée, car rien de majeur n’avait été fait, dans ce domaine, les années précédentes, pour des raisons d’économies. La machine se remet ainsi doucement en marche et ce début de l’année 2007 ne laisse pas nécessairement présager l’issue funeste que l’on connaît. «Nous commencions à retrouver une certaine stabilité et une certaine confiance auprès des annonceurs, confirme Andy Brücker. Il y avait de réels projets de partenariats et nous avions un feedback réellement positif ces dernières semaines. Nous obtenions plus facilement des rendez-vous avec des gens que nous ne parvenions pas à voir

auparavant, et les gens venaient davantage vers nous, spontanément». Commercialement, pourtant, la situation va se compliquer. «Nous étions au départ cinq commerciaux et nous avions, à l’origine, un objectif annuel de 200.000 euros chacun, témoigne l’un deux. Quelques émissions, comme Fit4 Life, étaient bien vendues, mais peu de temps après le départ d’Antoine Santoni, nous avons reçu l’ordre de ne plus vendre d’espaces, mais de gérer seulement les clients existants. Cela était d’autant plus gênant qu’une partie du salaire était variable car liée aux ventes. Pourtant, nous commencions vraiment à refaire du chiffre». Confirmée par plusieurs sources différentes (et justifiée, de source syndicale, par certains, comme une décision logique dans l’attente de l’établissement d’une nouvelle grille de programme), cette directive est pourtant niée par Francesco D’Angelo. «Aucun ordre de ce type n’a été donné. Le manque de revenus a toujours été une constante au cours des années. Les conditions de concurrence au Luxembourg et sa taille n’ont pas aidé». Pourtant, selon nos informations, les annonceurs dont les contrats publicitaires ont été annulés auraient été remboursés et certains des vendeurs seraient, aujourd’hui, en procès avec Tele2 en raison de commissions non perçues. L’idée d’un nouveau rachat est cependant toujours dans l’air, et certaines études sont même menées pour réaliser une séparation physique des réseaux de communication en cas d’aboutissement d’une cession à un tiers. Pourtant, selon Francesco D’Angelo, «il n’y avait pas tant de repreneurs intéressés que cela. Certains présentaient un profil financier insuffisant, ou bien un manque d’expérience, ou les deux». Cependant, au fil des semaines, certains signes avant-coureurs laissent bon nombre d’employés perplexes. En dépit d’un tarif très intéressant, l’abonnement au fil d’information de l’Agence France Presse n’est pas renouvelé en 2007. Quant à la location du répéteur sur le satellite Astra, elle aurait été négociée trimestre par trimestre et n’aurait pas été prévue d’être renouvelée au-delà du 31 mars. «Il s’agit de questions internes pour lesquelles je ne vois aucune raison de donner un commentaire», tranche M. D’Angelo. Quoiqu’il en soit, le mercredi 14 mars 2007, les salariés de T.TV sont officiellement informés que leur chaîne cessera d’émettre deux jours plus tard. Vingt et un salariés et une quarantaine de free-lances se retrouvent, au final, sur le carreau, dindons farcis d’une banale et désastreuse cuisine interne d’ordre essentiellement financier. A l’heure où nous clôturions cette édition, aucune décision n’était prise quant à un éventuel rachat de T.TV. «Il n’y a de toute façon plus de société à vendre, seulement des actifs. Nous n’avons pas reçu de sérieuse marque d’intérêt», explique M. D’Angelo. || Jean-Michel Gaudron

Le plan social C’est tard, dans la soirée du 28 mars, après une âpre semaine de négociations, que l’accord a finalement été trouvé quant aux termes du plan social touchant les 21 salariés de la chaîne T.TV, privés de leur outil de travail depuis le vendredi 16 mars. Licenciés sur le champ, les salariés ont bénéficié d’une dispense de travail immédiate, avec une priorité d’embauche au sein du groupe Tele2 garantie dans les six mois. Négocié avec l’OGBL, ce plan social contient également un important volet «reclassement» et «maintien de l’emploi», approuvé par le ministère du Travail et de l’Emploi. Il consiste notamment à recourir au principe du «prêt temporaire de main d’œuvre»: un employé qui trouverait, pendant la période de son préavis, un emploi ailleurs, continuera à percevoir sa rémunération normale de la part de T.TV jusqu’à la fin de ce préavis. A l’issue de cette période, sous réserve que toutes les parties soient d’accord, l’employé se verra alors proposer un CDI sans période d’essai. Les deux sociétés employant le personnel de T.TV, Everyday Prod et Media Tele ont également accepté de consacrer une enveloppe de 21.000 euros; soit 1.000 euros par employé. Le syndicat et les délégués du personnel ont également obtenu quelques compensations financières substantielles extralégales. Outre la prolongation du préavis légal à une durée de trois mois, l’indemnité bénévole de licenciement a été établie à 2,4 fois le salaire mensuel brut par année d’ancienneté. Chèques-repas et téléphones portables ont, par ailleurs, été maintenus jusqu’à la fin du préavis. || J.-M. G.

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A C T U A L I TE · e n t r e p r is e s

Photo: David Laurent

Anne Humbert (Software AG): «L’image de Software AG est mal connue, voire pas connue du tout».

Strategie

Une image a rebatir Nouveau branding, nouveau branch manager, nouvelles ambitions: Software AG démarre l’année en trombe. Le 21 février dernier a marqué un tournant dans l’histoire de la vénérable institution qu’est Sofware AG. Pour la première fois depuis sa création en 1969, le leader européen des logiciels d’infrastructure a, en effet, présenté un nouveau branding, en même temps qu’un ambitieux programme de développement visant, entre autres, à atteindre le milliard d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon 2011. Au menu: croissance organique et acquisitions externes, la dernière en date étant celle, il y a quelques semaines, de son distributeur israélien SPL Software, pour quelque 46,3 millions d’euros, puis de l'éditeur américain Webmethods pour un peu plus de 400 millions d'euros. A la tête de ce grand défi, Karl-Heinz Streibich, qui, depuis son arrivée en 2003, a redonné un nouvel élan à la firme de Darmstadt. Finie, désormais, la référence The XML Company. Place, désormais, aux architectures orientées services (SOA), le nouveau vecteur de croissance de l’entreprise qui, en 2006, a réalisé un chiffre d’affaires mondial record de 483 millions d’euros (+11% par rapport à 2005). La société figure désormais au sixième rang des sociétés informatiques européennes, selon le dernier Truffle 100 Report publié en décembre dernier. Ce grand mouvement vers l’avant s’est traduit, concrètement, pour le Luxembourg, par la création, sur place, d’un poste de branch manager, alors que, jusqu’alors, le marché était couvert depuis Bruxelles par un country manager Belux (en l’occurrence Jan De Maeyer, arrivé l’été dernier). Désormais, c’est la jeune Anne Humbert (36 ans), qui préside aux desti-

nées de la firme luxembourgeoise, après avoir été, pendant cinq années, business unit manager chez Ausy Luxembourg. «L’image de Software AG est mal connue, voire pas connue du tout, constate-t-elle. Beaucoup de gens se sont arrêtés à la gamme de mainframe Adabas ou au système de gestion de base de données Natural. Cela a été très clairement ressenti dans bon nombre de marchés». D’où la volonté d’une communication accrue, illustrée, par exemple, par l’imposant stand déployé lors du dernier Cebit, en mars.

Croissance 2007 attendue à deux chiffres Au niveau du Belux, où la société est présente depuis plus de vingt ans, l’année 2006 s’est soldée par un chiffre d’affaires de quinze millions d’euros (+ 11% par rapport à 2005), avec une contribution de l’ordre de trois millions du Luxembourg, où Software AG compte une dizaine de clients grands comptes bien établis. «Nous tablons sur une croissance à deux chiffres pour 2007», prévient déjà Mme Humbert. Cette croissance s’appuie, notamment, sur le développement de la plate-forme SOA Crossvision, permettant l’intégration de différents systèmes d’information au sein d’une société. «Il ne s’agit pas de vouloir remplacer à tout prix les anciens systèmes existants, mais de permettre une meilleure intégration et interopérabilité entre eux», précise Mme Humbert, l’idée étant de faire en sorte que ce soit l’infrastructure informatique qui s’adapte aux exigences métiers et non pas le contraire.

D’ailleurs, une fois par an, les principaux clients de la firme sont conviés à Darmstadt pour un grand brainstorming au cours duquel sont clairement identifiés les besoins et les réalités du marché et les pistes de développement à suivre. La proximité du site, à moins de trois heures de route du Luxembourg, offre également la possibilité à la branche locale de Software AG, de convier ses clients et prospects à y visiter les installations R&D. Un petit «plus» pour une zone géographique loin d’être négligée par la firme. «Le marché luxembourgeois fait clairement partie des priorités présentées sur notre road map, et pas seulement le secteur bancaire et financier, précise la nouvelle branch manager. Ce n’est pas un marché facile, car la concurrence y est rude. De plus, les clients n’ont, désormais, presque plus leurs centres de décision sur place. Il faut souvent se référer à des maisons mères étrangères, ce qui rallonge les cycles de décision. Mais notre envergure internationale peut aussi, évidemment, constituer un atout dans ces cas-là». L’heure est donc, désormais, à «l’évangélisation» d’une clientèle qui n’est pas encore nécessairement accoutumée au concept SOA. Travail de terrain et organisation de séminaires rythmeront donc les prochains temps de Software AG au Luxembourg. Le tout avec une visibilité accrue dès le mois de juillet, une fois que la société aura déménagé ses bureaux, délaissant la coquette maison de maître de la rue Glesener pour des locaux plus spacieux et fonctionnels à Capellen. || Jean-Michel Gaudron

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La conduite “tout terrain” doit se faire dans le respect du code de la route et de l’environnement. Emission de CO2 de 265 à 375 g /km. Consommation de 10,0 à 15,6 l/100 km. Photo prise au Mexique où la législation locale autorise la circulation de véhicules.

S’il y a une situation où il n’est pas du tout question d’avoir des vibrations, c’est bien celle-ci. Je ne sais pas si vous imaginez un monstre d’acier de neuf cent kilos foncer sur vous à 320 km/h. s s ise, vous n’avez aucune chance. Sans une solide a n Discover y. o m r u s r e t p m o c x u e Comme d’habitude, je p ils”, quel que soit le terrain. Toujours “sur des ra s s ez comme ça. Les risques, j’en prends déjà bien a Lisez mon histoire sur www.landrover.be Chris Easton Cameraman

LAND ROVER LUXEMBOURG Route de Thionville 128 - L-2610 Luxembourg - Tél 29 71 74

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ACTUALITe · ENTREPRISES Bady Minck will be screening her new film L’Etre et le Néant in Luxembourg

S trat e g i e

Photo: Bady Minck

Mouvements financiers Arcelor Mittal mène de front un programme de rachat d’actions propres et le retrait d’Arcelor Brasil porte sur un maximum de 590 millions de dollars US. Conformément à la mise en place de sa nouvelle politique de distri­ bution de dividendes, Arcelor Mittal a lancé son premier programme de rachat de ses actions ordinaires de catégorie A, pour un montant total maximum d’environ 440 millions d’euros. Le sort de ces titres ainsi rachetés sera assez variable: attribution dans le cadre de plans d’options actuels ou futurs, autres allocations d’actions aux salariés ou annulation pure et simple. Ce programme a été mis en œuvre le 3 avril dernier et prendra fin, au plus tard, le 15 novembre 2008 (sous réserve que la prochaine assemblée générale ordinaire des actionnaires, le 15 mai, renouvelle l’autorisation actuelle qui court jusqu’au 8 novembre prochain). Le 29 mars 2007, Arcelor Mittal détenait, directement ou indirecte­ ment, 6,645 millions d’actions ordinaires de catégorie A, soit 0,48% du capital social émis à cette date. Par ailleurs, les formalités accompagnant la fusion se poursuivent. Dernière étape en date: le dépôt de la demande d’enregistrement d’une offre visant toutes les actions en circulation Arcelor Brasil, qui ne sont pas encore détenues en interne par le groupe. La valeur de référence de chacune des actions a été établie à 18,89 euros, avec une possible contrepartie en actions Arcelor Mittal. Le montant maximum payable en numéraire par le groupe est d’environ quatre milliards d’euros. Au terme de l’opération, les titres Arcelor Brasil seront retirés de la Bourse de São Paulo. || J.-M. G.

fret

Nouvelles alternatives CFL Cargo s’est rapprochée d’Eurorail et de Cobelfret. En marge de la visite d'Etat de LL.AA.RR. le Grand-Duc et la GrandeDuchesse en Belgique, CFL Cargo (filiale des CFL et d’Arcelor Mittal) a signé deux accords de collaboration avec Cobelfret (transport mari­ time et multimodal) et Eurorail (transport de marchandises par rail), deux acteurs importants dans le domaine de la logistique en Belgique et dans le monde. «Cela s’inscrit idéalement dans le concept logistique global du gouvernement luxembourgeois visant à encourager les alternatives au transport routier», s’est réjoui le ministre de l’Economie, Jeannot Krecké. || J.-M. G.

Photo: Luc Deflorenne

Les protocoles signés soulignent la volonté des entreprises à développer en commun des projets économiques res­pec­­tu­ eux de l’environnement.

mEDIA

fOUR FILMS A string of events in May highlight Luxembourg productions. On May 12 and 14, 2007, Minotaurus Films and the Cinémathèque will present four Luxembourg film premie­res: La Belle est la Bête/The Beauty is the Beast, Bunica, L’Etre et le Néant/ Being and Nothingness, and Une Personne sur Sept. The Beauty is the Beast and Being and Nothingness are both by Luxembourgish artist Bady Minck (see page 200) who is also co-foun­ der of Minotaurus Films. Three of the four films were supported by the National Founda­ tion for the Support of Luxembourg Audiovi­ sual Production. On May 24, the Cinémathèque in conjunction with the French Embassy will present “60 years of the Cannes Festival”. Luxem­bourgish films will be screened including; L’homme aux nerfs modernes (Bady Minck 1989), Hochzaitsnuecht (Pol Cruchten 1991) and Im Anfang war der Blick, (Bady Minck 2003). In addition, the French premiere of Being and Nothingness will be celebrated on May 17 at 8 pm at the Centre Georges Pompidou in Paris as part of Demain dès l’aube. www.minotaurusfilm.lu || M. C.

C r e ati o n

Compass se diversifie La société spécialisée dans le catering propose des soins à domicile. Compass Group se lance dans une nouvelle activité, celle du soin auprès des particuliers. Après la restauration collective (via Eurest), la gestion de distributeurs automatiques (Automat’Services), le service traiteur (Rosell) et le nettoyage (Innoclean), Camille – qui a démarré ses activités le 12 mars dernier – se positionne dans la droite ligne de sa maison de soins pour personnes âgées, Novélia. Camille s’adresse aux personnes nécessitant des soins médicaux ou de soutien et répond aux demandes de tâches ménagères, de livrai­ son de repas à domicile ou de bricolage. || F. R.

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Ensemble, faisons la différence Luxembourg, 19 mai 2007

BANKING - INSURA N C E - L E A S I N G WWW.ING-EUROP E - M A R AT H O N . L U


ACTUALITe · Entreprises

IT

ENTRER DANS LA SPHeRE LOTUS Le 27 mars dernier, Computacenter recevait ses clients, à l’hôtel Le Royal, à l’occasion d’un événement «officiel» sponsorisé par IBM. Les participants ont pu découvrir les derniers produits Lotus de ce constructeur. Photos: Etienne Delorme

n Wolfgang Schütz et Claudio Mourato

(Cegecom), Jean Modard et Jérome Keiffer (Brown Brothers Harriman)

n Nghi Oun (Entreprise des

Postes & Télécommunications)

n Carmen Jaffke (BCEE)

et Ulla Franz (Computacenter)

n Annika Lundskog

(Cour des Comptes européenne)

n Antonio Caruda

n Laurent Boes (IBM)

(Cour des Comptes européenne)

n Guy Steiwer (Statec)

n Frédéric Tresse (BDO Compagnie Fiduciaire) n François-Xavier Fontaine (CRP Henri Tudor)

n Olivier Deboeck (Computacenter)

n José Viegas (Imprimerie St-Paul)

n Tom Goerens (BCEE)

n Benjamin Capliez (Alter Domus)

n Helmut Jakoby (SES Astra)

n Frédérique Bellofatto (Tinfos Nizi)

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ACTUALITe · ENTREPRISES

R e sult a ts

CodaSystem primee

Bofferding seduit

L’entreprise luxembourgeoise CodaSystem fait partie, pour 2007, des 100 entreprises jugées les plus innovantes en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, par le maga­ zine Red Herring, la référence absolue en matière de technologies innovantes. La société, hébergée au Technoport d’Esch-surAlzette, a développé un système de photographie numérique certifiée (et reconnue par la Justice) permettant de prouver qui a pris une photo, mais aussi quand et où a été pris ce cliché. Qualite

Photo: MLQ, G4S, ����� Caritas. ��������

Lancement du Prix 2007

Pour la quatrième année, le Mouvement Luxembourgeois pour la Qualité (MLQ) organise le Prix Luxembourgeois de la Qualité, qui récompense et valorise les entreprises du pays performantes en la matière. Afin de séduire davantage les sociétés du secteur privé, le dossier de candidature a été largement simplifié et le temps nécessaire pour le compléter ne doit pas excéder une semaine pour une grande entreprise. Les candidatures sont à confirmer pour le 1er juin, pour une date limite de dépôt des dossiers complets le 29 juin. (www.mlq.lu).

La Brasserie Nationale voit son chiffre d’affaires net augmenter, en 2006, de 2,54%, dépassant 11 millions d’euros. Le bénéfice net avant impôt fait un bond de 47,57% et s’élève à 2,36 millions d’euros. Bofferding produit 156.000 hl de bière par an. Les ventes à l’exportation ont enregistré une croissance de 17% en France et en Belgique, soit plus de 10% du volume total. Inn o v a t i o n

Valises intelligentes

Group 4 Securicor vient de présenter une valise simple d’emploi, sans clé, mais équipée d’un système de sécurité interne sophistiqué et efficace, aussi bien pour la protection des employés et des clients que pour la neutralisation des fonds en cas d’agression. L’argent y est introduit comme dans une boîte aux lettres et ne peut en être récu­péré qu’à l’adresse de destination définie à l’avance. Toute déviation par rapport aux procédures établies déclenche la projection d’un liquide rouge rendant la totalité du con­ tenu inutilisable en quelques secondes. In v e st i ss e m e nts

Nouvelles installations La société Bexeb, qui a eu cinq ans en janvier, vient d’investir dans de nouvelles installations. L’entreprise d’importexport et de distribution

de produits alimentaires et boissons portugais est désormais propriétaire, à Bascharage, d’un bâtiment de 6.700 ­m2, sur le zoning Op Zaemer. Elle quitte ainsi ses sites de Pontpierre, où elle avait son siège social, et de la zone industrielle d’Esch-sur-Alzette, où sa succursale Superprice était installée. Ann i v e rs a i r e

Fiduciaire Benoy a 20 ans Constituée en janvier 1987, la Fiduciaire Benoy Consulting s’appelait à l’époque Fiduciaire Lex Benoy, rebaptisée Fiduciaire Benoy en 1997. La s.à r.l. Benoy Consulting a, elle, été constituée en janvier 1992, afin de séparer les activités de domiciliation et de gestion de sociétés et celles de fiduciaire. Fiduciaire Benoy et Benoy Consulting finissent par se regrouper en société de capitaux, devenant, en juillet 2001, Fiduciaire Benoy Consulting. Ann i v e rs a i r e

Caritas a 75 ans

C’est le cabinet d’architectes Assar Marc Ewen qui a dessiné le complexe d’immeubles President. Photo: Atenor

i nn o v a t i o n

Immobilier

CGI vote President Le fonds d’investissement allemand a acheté le parc de trois immeubles qui verra le jour au Kirchberg dans deux ans environ. Le plateau du Kirchberg n’en finit pas de susciter les convoitises des investisseurs immobiliers. Le fonds d’investissement allemand CGI vient ainsi d’acquérir le futur complexe President: un triple immeuble (30.000 m² de bureaux et 330 m2 de commerces), sur le terrain de 1,35 ha où se trouvait l’ancien siège du Foyer. Les travaux doivent prochainement débuter, pour une livraison attendue début 2009. C’est le promoteur belge Atenor Group qui a lancé ce projet et c’est sa filiale luxembourgeoise qui en assurera la maîtrise de la construction et de la commercialisation. Le complexe a été valorisé à plus de 215 millions d’euros, générant, pour Atenor, des profits d’environ 80 millions. Atenor avait déjà, en 2006, tiré 10 millions d’euros de profits de la vente d’un autre de ses projets (le Pixel, 6.500 m² de bureaux et 856 m² de commerces) au fonds allemand Difa. La transaction du President est la cinquième du genre au Kirchberg en moins d’un an, et la quatrième dans laquelle Jones Lang LaSalle est intervenue en tant que conseiller, après le Pixel, K Point et Axento. || J.-M. G.

S tr a t e g i e

La constitution de Caritas Luxembourg en tant que fédération d’associations socio-caritatives d’inspiration chrétienne date de 1932. Engagée dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale au Luxembourg et à l’étranger, Caritas poursuit cette mission avec ses 19 associations membres. C’est sous le thème «Zukunft schenken – Partager l’avenir!» que la fondation a placé cet anniversaire.

Universal Music se reorganise L’éditeur souhaite se focaliser vers les marques désireuses d’être associées au milieu musical. La filiale Belux d’Universal Music, dont l’opérateur Voxmobile est le partenaire exclusif pour le Luxembourg, a créé une nouvelle business unit «Digital & Line Extensions». «Les projets spéciaux, les compilations, le digital, ou encore celui des partenariats structurels sont très complémentaires. Il allait de soit de les rassembler», explique Jean-Pol Boone, country manager de cette business unit. Autre cible visée par Universal: les marques souhaitant être associées au milieu musical, en étant présent depuis leurs spots publicitaires jusqu’aux actions promos utilisant des artistes ou des contenus. || J.-M. G.

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ACTUALITe · ENTREPRISES

int e rn e t

B ilan

Cegedel s’est bien diversifiee La compagnie d’électricité a profité de la reprise de l’activité économique en général. + 43,6% 80

Le résultat net 2006 du groupe s’affiche en hausse de près de 50% par rapport à 2005.

70 60

Source: Cegedel

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2004

2005

2006

En attendant que les actionnaires approuvent les comptes, le 8 mai prochain, Cegedel a d’ores et déjà présenté un béné­ fice net consolidé part du Groupe en très nette hausse, à 75,2 millions d’euros (+43,6% par rapport à 2005). Certes, il y a 7,3 millions de plus-value exceptionnelle dans le cadre de la transaction Artelis/Cegecom, mais Cegedel annonce, dans l’ensemble, «de bons résultats opérationnels des différentes sociétés du Groupe». La compagnie grand-ducale d’électricité se réjouit notamment du «développement favorable des activités de diversification (…), confirmant ainsi le bien-fondé des initiatives prises en la matière depuis quelques années». Le titre, lui, a gagné, en Bourse de Luxembourg, plus de 17% en 2006. Les actionnaires peuvent se réjouir de tout cela: leur divi­ dende a été porté à 3,0 euros bruts par action (+9,2%). || J.-M. G.

c o ncurr e nc e

VICTOIRE INTEGRALE Les P&T viennent de remporter un bras de fer juridique avec Tango.Tele2. «La Cour d’Appel a confirmé, le 21 mars dernier, l’ordonnance du 21 novembre 2006 du juge des référés siégeant en matière de concurrence déloyale et demandant aux sociétés Tango et Tele2 de cesser d’effectuer du parasitisme publicitaire en utilisant les termes Integral Plus respectivement Integral +». Victorieuse, l’Entreprise des P&T n’a pas manqué de le faire savoir, en achetant de pleines pages de publicité dans les quotidiens luxembourgeois. Son adversaire – commercial et juridique – Tango.Tele2 ne peut donc plus utiliser le même terme que l’Entreprise des P&T pour désigner sa formule d’abonne­ ment «tout-en-un» pour la téléphonie fixe, mobile et l’Internet. || F. M.

les dernieres nouveautes Le site du City Guide Luxembourg Explorator (www.explorator.lu) a fait peau neuve, avec nVision aux fourneaux. Au menu, outre des informations détaillées sur les restaurants et une newsletter, les rubriques Traiteurs& livraisons, Nightlife et Vins complètent l’as­ siette. Possibilités de rechercher une bonne table directement à partir d’une carte du pays ou de la ville. Après plus de deux ans de présence au Luxem­ bourg, le cabinet de recru­tement Hudson| De Witte & Morel arrive sur le web avec un site (lu.hudson.com) construit en deux parties (clients et candidats). Pour y consulter les mis­ sions de recrutement en cours ou transmettre des candidatures spontanées. La société de conseil et de services en ressour­ ces humaines et stratégies, Leadership Solu­ tions Europe, a mis en ligne sa vitrine Web (www.lse.lu). Sobre et informatif, il décrit dans le détail les compétences de la société établie à Sandweiler. La 27e Académie d’été à Luxembourg aura lieu du 16 juillet au 10 août 2007. Le programme détaillé des différents cours peut être désor­ mais consulté sur www.summerakademie.lu. Les inscriptions sont ouvertes. P ublicati o ns

NouveautEs Complétant le symposium Colophon2007, We Love Magazines, explore, sur 392 pages, les magazines et la culture magazine du monde entier. L’ouvrage analyse différents aspects de la création d’un magazine et inclut des essais rédigés par des experts internationaux. Le livre contient l’annuaire le plus complet jamais compilé de 1.100 magazines internationaux de culture pop. Edité par Mike Koedinger, sous la direction éditoriale d’Andrew Losowsky. 35 euros. www.welovemags.com. Nico, Interviews & Fashion, un magazine édité depuis le Luxembourg avec un rayonnement international, sort ce 20 avril. Le premier numéro, de 252 pages, a été réalisé par Mike Koedinger et Angelina A. Rafii. Il est constitué, pour moitié, d’interviews et de fashion shootings. Edité par Mike Koedinger, il est vendu, notamment, chez Fellner Art Books au prix de 10 euros. www.nicomagazine.com. Réalisé dans le cadre de Luxembourg et Grande Région, capitale européenne de la Culture 2007, Euroka 2007, l’architecture au fil de la vie, est l’œuvre d’un groupement (Euroka) des sept organisations professionnelles officielles des architectes des sept régions frontalières. 10 euros. www.oai.lu

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Brown Brothers Harriman (Luxembourg) S.C.A. 2-8, Av. Charles de Gaulle L-2014 Luxembourg Tel. 47 40 66 1 BBHluxembourgrecruiting.com

Brown Brothers Harriman (Luxembourg) S.C.A. and its employees are proud to present their new City Centre offices located in "Le D么me". Due to a continuously growing business, we are adding team members to support our securities and alternative funds businesses. Opportunities are available in Fund Administration, Custody, Transfer Agency, Client Relations, HR, Finance and Audit. If you are looking for a challenging career in a growing, dynamic, multi-cultural organisation, send your CV to the web address below:


ACTUALITe · ENTREPRISES

Telecoms

Sur la meme ligne

Stéphane Rivez, directeur général de Crossing Telecom

Photo: David Laurent

Cegecom et Crossing Telecom signent un accord de partenariat stratégique en vue de fournir des services de téléphonie à leurs clients. Opérateurs alternatifs aux offres complémentaires, Cegecom et Crossing Telecom devaient bien, un jour, finir par voir leurs routes se croiser. Le partenariat stratégique signé entre les deux sociétés prévoit la commutation et le routage de toutes les communications téléphoniques de la clientèle de Crossing Telecom via le com­ mutateur de Cegecom. Les clients auront la possibilité de passer leurs appels en présélection ou bien en accès direct, c’est-à-dire sans passer par l’opérateur historique. Cegecom, qui devient, du même coup, le par­te­ naire principal de Crossing Telecom en matière de téléphonie fixe, consolide davantage sa pré­ sence sur le marché. Son partenaire, lui, élargit son horizon.

Moins connue, cette société sœur de CrossComm (de huit ans son aînée) a commencé ses activités en 2002. Active sur le créneau des PME/PMI et des grands comptes, pour qui elle assure la fourniture de services voix, DSL, mais aussi d’hébergement, de webdesign et de webmarketing, Crossing Telecom s’appuie sur le réseau d’Orange Business Services. «Cet accord va nous permettre de proposer notre propre offre ADSL, en dégrou­page total, sur base du réseau Cegecom, explique Stéphane Rivez, le directeur général de Crossing Telecom. En plus d’une tarification revue à la baisse, les clients bénéficieront d’une simplification au niveau de la facturation». || J.-M. G.

Thierry Fromes, country manager de Microsoft Luxembourg

Microsoft rEduit la fracture Le géant de l’informatique finance des cours destinés aux réfugiés et à d’autres populations «fragiles», restées sur le bord des autoroutes de l’information. «Puisque nous avons un impact direct sur la vie des gens, par le biais des outils que nous mettons à leur disposition, nous avons aussi des respon­ sabilités», énonce Thierry Fromes, country manager de Microsoft (MS) Luxembourg. Depuis un an, la filiale luxembourgeoise de la firme de Redmond apporte ainsi son écot au programme mondial du géant informatique, Unlimited potential, visant à élargir l’accès aux TIC. «La technologie progresse très vite, très loin. Trop de gens passent à côté. La fracture numérique, telle que décrite dans la Stratégie de Lisbonne, est souvent liée à la fracture sociale», souligne M. Fromes. Pour mettre en œuvre cette ambition, MS Luxembourg a choisi comme partenaire la Fondation Caritas, à laquelle s’est ensuite

associée l’asbl Inter Actions. «Quand le projet fut lancé en 2005, les discussions sur la présence des réfugiés étaient très chaudes. Nous avons voulu faire des choses avec ces personnes», indique M. Fromes, qui souligne que les formations s’adressent également à d’autres publics «souvent délaissés»: femmes isolées, jeunes sans qualifications, chômeurs de longue durée, etc. Après la phase de démarrage, le programme va décoller en 2007. Le budget alloué par MS s’élève à 50.000 dollars. De quoi assurer le bon fonctionnement des cinq centres (deux à Luxembourg, un à Mersch, un à Diekirch et un à Wiltz), qui ont déjà accueilli près de 400 personnes en formation gratuite et plus d’un millier d’usagers ponctuels. «Ces centres permettent notamment aux réfugiés de rester en

Photo: Luc Deflorenne

S o cial

contact avec leurs proches, avec Internet. Les for­ mations aident aussi les jeunes en rupture scolaire ou les chômeurs à acquérir des compétences facili­ tant leur recherche d’emploi», indique M. Fromes. Un excellent moyen aussi pour Microsoft de convertir de nouveaux adeptes? «Les centres tournent également avec d’autres softs que les nôtres, assure-t-il. Les formateurs évoquent tout ce qui existe, open source y compris. Les gens ne sont pas lobotomisés parce qu’ils passent chez nous!». Après avoir mis le projet sur les rails, MS Luxem­bourg recherche à présent de nouveaux par­tenaires. «L’idée est de fédérer un certain nombre d’entreprises avec Caritas et les pouvoirs publics afin de l’inscrire dans le long terme», explique le country manager. || F. M.

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10 années en or

Nordea 1 − North American Value Fund ISIN: LU0076314649 Le 14 mars 2007, le Nordea 1 – North American Value Fund fêtait ses 10 ans d’existence. Sur cette période, il est l’un des meilleurs fonds de sa catégorie. Depuis sa création, le fonds a obtenu plus de 46 récompenses pour ses remarquables performances. Plus surprenant encore, les équipes de gestion, la philosophie d’investissement et le processus de gestion sont restés inchangés depuis sa création. Nordea est heureux de fêter cet anniversaire avec vous! Rendement depuis le lancement* 500

+341,6%

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Nordea 1 – North American Value Fund

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31/1/2007

S&P 500 Composite – Total Return

Making it possible

www.nordea.lu – nordeafunds@nordea.lu

*Source: S&P Offshore, Actions Nord-Americaines au 31.01.2007, depuis le lancement. Les compartiments mentionnés sont ceux de Nordea 1, SICAV, une société d‘investissement à capital variable à compartiments multiples de type ouvert de droit luxembourgeois. Les investissements dans les compartiments de Nordea 1, SICAV ne peuvent être effectués que sur la base du prospectus actuellement en vigueur, ainsi que les actuels rapports annuel et semestriel. Ces documents ainsi que les prospectus simplifiés sont disponibles sur simple demande et sans frais auprès de Nordea Investment Funds S.A., 562, rue de Neudorf, B.P. 562, L-2015 Luxembourg, et auprès de nos correspondants locaux ou de nos distributeurs. Une transaction comportant des opérations de change peut être sujette à des fluctuations du taux de change qui peuvent affecter la valeur d’un investissement. Les investissements effectués sur les marchés émergeants impliquent un risque plus élevé. Publié par Nordea Investment Funds S.A. à Luxembourg. Source: Nordea Investment Funds S.A. et S&P. Les performances sont calculées en comparant quotidiennement les valeurs nettes d’inventaires libellées dans la devise de base des différents compartiments de Nordea 1, SICAV, revenus réinvestis hors droits d’entrée et de sortie. Date: 31.1.2007. Il est possible que les investisseurs ne puissent pas récupérer le montant total investi. La valeur des parts peut fluctuer et n’est pas garantie. Sauf indication contraire, toutes les opinions exprimées sont celles de Nordea Investment Funds S.A.

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A CT U A L I T e · p la c e f i n a n c i e r e

11 e c o n f e r e n c e d e p r i n t e m p s

Les fonds ont la forme! Le rendez-vous annuel de l’ALFI, qui s’est tenu les 27 et 28 mars à l’Hémicycle des conférences du Kirchberg, a rencontré un succès sans précédent, avec plus de 750 inscrits. Photos: Etienne Delorme

n Gerhard Fusenig (UBS Global Asset

n Charles Muller (ALFI)

n John Li (KPMG)

n Timo Von Tolkacz (Ifb Lux-Audit)

n Gert Rautenberg (European Fund Services)

n Thierry Lopez (Kredietbank Luxembourg)

n Marc Haan (Dexia Asset Management)

n Florence Stainier (Arendt & Medernach)

n Jeremy Pearce

(RBC Dexia Investor Services Bank)

Management – Fund Services, Suisse)

n E. Willem Van Someren Greve (Robeco, Pays-Bas)

n Yves Francis (Deloitte)

n Martin Dobbins

(State Street Bank Luxembourg)

n Tina Wilkinson

(BNP Paribas Assset Management)

n Julia Hailes (Consultante indépendante

en Environnement)

n Luc Leleux (Fortis Banque Luxembourg)

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A C T U A L I T E · p lace fi n a n cie r e

Photo: Etienne Delorme

Conférences et tables rondes ont rythmé les deux jours d’un événement qui a copieusement garni l’hémicycle de conférences du Kirchberg.

E v e n eme n t

Plus prEs du paradis La conférence de printemps de l’ALFI a consacré, une fois de plus, la santé resplendissante de l’industrie des fonds d’investissement. Incontournable rendez-vous annuel, établi depuis onze ans déjà, la conférence de printemps de l’Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement (ALFI) a battu, pour 2007, tous ses records d’affluence, avec plus de 750 inscrits, dont un quart de non-Luxembourgeois. Tous sont venus s’informer des derniers développements législatifs et commerciaux du secteur, en même temps qu’ils ont tous rendu un hommage unanime à Tom Seale, président de l’ALFI depuis bientôt quatre années et qui tirera sa révérence en mai prochain, au terme de son second mandat avec, probablement, la satisfaction du devoir accompli. A son arrivée, en mai 2003, les actifs nets sous gestion s’élevaient, au Luxembourg, à près de 850 milliards d’euros. Lorsqu’il rendra les clefs, le mois prochain, on en sera à 2.000 milliards... «Il y a quelques années, j’évoquais, au cours de cette même conférence, deux scénarii possibles pour l’industrie luxembourgeoise des fonds: le paradis ou l’enfer, résume M. Seale. A en juger par la croissance de 21% des actifs en 2006, après celle de 38% en 2005, je pense que nous pouvons considérer que nous sommes plus près du paradis. Mais il est également évident que nous devons encore travailler de plus en plus diligemment, tous ensemble, afin de continuer à avancer dans la bonne direction». Et le président de l’ALFI d’afficher sa satisfaction d’avoir pu, par exemple, contribuer à la promotion d’un certain professionnalisme de la place financière au travers de quelques présentations essentielles, comme celle relative à

la nouvelle loi luxembourgeoise sur les fonds d’investissement spécialisés. Une loi votée le 13 février dernier, qui s’adresse aux investisseurs dits «avertis», susceptibles d’apprécier «de manière adéquate» le placement dans de tels fonds spécialisés. Parmi ces fonds figurent les hedge funds qui, selon M. Seale, devraient directement bénéficier d’un regain d’intérêt supplémentaire. Ils pèsent, à l’heure actuelle, quelque 160 milliards d’euros (soit 8% du montant total de l’industrie des fonds) et ont connu une progression de 26% sur les six derniers mois. «Ces résultats montrent que nos efforts pour positionner le Luxembourg en tant que domicile pour ces hedge funds sont en train d’être récompensés. Et la nouvelle loi va contribuer à consolider cette stratégie», assure le président de l’ALFI.

Sur tous les fronts Entre ces fonds spécialisés, la concrétisation du passage aux règles de UCITS III ou la directive européenne Mifid, dont l’entrée en vigueur est prévue pour le 1er novembre prochain, les sujets réglementaires n’ont pas manqué. Du reste, le suivi de leur mise à jour permanente fait partie des défis majeurs que l’industrie des fonds se doit de relever. Mais il n’est pas le seul. «Nous travaillons sur plusieurs fronts en même temps, reconnaît M. Seale. Il est important de bien équilibrer les aspects commerciaux et réglementaires, autant que les développements de nouveaux produits. L’industrie des fonds représente

une grosse force de frappe et il est essentiel qu’elle s’organise au mieux pour influencer les décisions prises au niveau européen». Dans les faits, elle a déjà été largement impliquée dans les réflexions ayant mené à la rédaction du Livre Vert puis du Livre Blanc sur l’amélioration du cadre législatif de l’Union européenne pour les fonds d’investissement. Ce n’est pas un hasard si Niall Bohen, head of unit asset manager à la Commission européenne, a dévoilé, en avant-première, au Luxembourg, les grandes lignes de l’exposure draft de ce Livre Blanc, qui sera officiellement publié le 22 avril, et donnera lieu à une nouvelle consultation publique jusqu’au 15 juin. Il y est notamment question d’un passeport pour les sociétés de gestion, permettant aux managers de gérer des fonds domiciliés dans un autre Etat membre, ce qui implique une coopération accrue entre les différentes autorités de surveillance et, dans le même temps, un élargissement de leurs compétences. La réduction des délais de procédures de notification, la facilitation des transferts d’informations par voies électroniques, la fusion entre fonds ou la simplification accrue des prospectus d’émission figurent également au menu de ce draft, dont l’approbation finale, par la Commission, est attendue pour janvier 2008. La directive proprement dite est, quant à elle, attendue pour janvier 2009, avec une mise en œuvre souhaitée à l’horizon 2011. || Jean-Michel Gaudron PAPERJAM MAI 2007

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A C T U A L I T e · p lac e f i n a n ci e r e

Lucien Thiel " We have to do better".

Ranking, not size, matters In April Mr. Lucien Thiel spoke to Amcham about “Five Changes We Need to Make” to foster the growth of Luxembourg’s economy and move up the all-important international rankings. In the autumn of 2006, the Observatoire de la Compétitivité (Competitiveness Watchdog) offered proof that our economic situation is not as rosy as we had blithely thought. Indi­ cators show that the productivity of our econ­ omy has been falling constantly for the past six years; the real effective exchange rate has deteriorated in recent years and fallen well behind the European average; the inflation rate is much higher than that of our neigh­ bours and, last but not least, unemployment is rising steadily and raising the cost of soli­ darity to the detriment of the central govern­ ment’s margin for budgetary manoeuvre. Lucien Thill, Member of Parliament and for­ mer Director of the ABBL, spoke at an Abal luncheon on this creeping decline of Luxem­ bourg’s competitiveness and the measures required to keep the country high in the

increasingly important international rankings. Thill pointed out that one area that is being significantly eroded is Luxembourg’s fiscal attractiveness. Our effective rate of corporate tax lays between 24% and 27%, placing the country somewhere in the middle of the European ranking, while the overall tax bur­ den is close to 38% of GDP, once again plac­ ing us just on the European average. The same applies to the taxation of highly qualified labour, which faces a tax burden of 39% on average without any exceptional treatment for expatriates. Another blow to our fiscal attractiveness has come via the enlarge­ ment of the EU. “The prestige of a country is increasingly dependent upon its position in the different rankings,” Thill said. “Although their validity is sometimes dubious – like the one of the City of London rat-

Photo: Etienne Delorme

Conference

ing, that ranks Luxembourg, the statistically 9 th biggest financial centre, in the 26 th place –, these ratings nevertheless influence decision-makers across the world. We have to do better. And we can do better by increasing our efforts on the promotion side.” Any strategy, he said, that will restore the Luxembourg economy to a state of real fitness must inevitably involve five goals. A re-equili­ bration of the budget to give the Government enough room for manoeuvre. Maintenance of our competitiveness by enhancing its deci­ sive components such as productivity. A stronger focus on products and services with high added value. Exploration of new niche sectors close to those that we have already well in hand. And lastly, better educa­ tion so as to offer a solid intellectual base to Luxembourg’s manpower of tomorrow. || M. C.

L e g i s lati o n

Quid des corporate holdings?

Photo: Olivier Minaire (archives)

La communauté financière met quelques bémols sur le projet de loi SPF.

Les sociétés holdings constituées avant l’entrée en vigueur de la loi d’abrogation des H29 pourront bénéficier de l’ancien régime jusque fin 2010…

Dans son avis rendu, courant mars, sur le projet de loi relative à la création d’une société de gestion de patrimoine (SPF), la Chambre de Commerce, qui reprend, dans le cas présent, les considérations des professionnels du secteur financier, ABBL en tête, insiste sur l’impor­ tance, pour l’ensemble du secteur, de trouver un régime susceptible de remplacer les corporate holdings, passées à la trappe en même temps que l’ensemble du régime Holdings 1929. Elle espère ainsi que le gouvernement sera en mesure de «limiter les dégâts», puisque les SPF sont prévues d’être des sociétés d’investissement desti­ nées uniquement aux personnes physiques agissant dans le cadre de la gestion de leur patrimoine privé, et dont l’objet exclut expressément toute activité commerciale. Parmi ses autres commentaires, la Chambre de Commerce espère que certaines dispositions du texte seront corrigées pour, par exemple, permet­ tre aux SPF de faire une avance ou de cautionner des engagements de la société dans laquelle elle détiendrait une participation. Toute restriction apparaît, aux yeux de la Chambre, comme «préjudiciable» au régime. Il est également question de la certification du respect des obligations d’agent payeur à laquelle est soumise, dans le texte de loi, la SPF. Une responsabilité qui, en théorie, devrait incomber à l’administration des contributions directes mais qui, de surcroît, serait susceptible de générer des coûts considérables pour la SPF. || J.-M. G.

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A C T U A L I T e · place fi n a n ciere

ETUDE

REGARDS CROISES Près de 80 personnes ont assisté, le 21 mars, à la présentation de l’étude CRP Tudor/ABBL sur le recours à l’outsourcing IT dans le secteur bancaire et aux développements du programme InnoFinance. Il y est apparu que banques et PSF n’avaient pas toujours la même vision de la nature de leur collaboration…

n David Hagen (CSSF)

et Thierry Delroisse (Dexia BIL)

n Gérard Rivollier (Clearstream Services)

Photos: Etienne Delorme

n Marc Hemmerling (ABBL)

n Serge De Cillia (ABBL)

n Bernard Di Renzo (CRP Henri Tudor)

n Anne-Laure Mention (CRP Henri Tudor)

n Patrick Ittah (Dimension Data Luxembourg)

n Erik Jacquemart (ING Luxembourg)

n Stephanie Ull (Software AG)

n Pierre Hénin

(Association des PSF de support)

n Jean-Pol Michel (CRP Henri Tudor)

et Gérard Flamion (Vectis)

n Thierry Schuman

(Fortis Banque Luxembourg)

n Olivier Leonard (Ernst & Young Luxembourg)

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ACTUALITe · place financiere

Bilan

Immobilier

Fortis Banque Luxembourg: Frais maitrises

44,5%

Luxembourg en pointe

43,8%

Immo-Croissance croit au potentiel de développement du marché local.

2005

2006

Immo-Croissance, la sicav immobilière de Dexia BIL, a décidé de recentrer ses investissements sur un marché luxembourgeois davantage porteur que ses voisins. L’unique immeuble français en portefeuille (Le Cesar, à Lyon) a, ainsi, été vendu, pour une plus-value de 2,6 millions d’euros et des contacts sont en cours pour la cession de biens détenus en Belgique et en Allemagne. Au Luxembourg, c’est surtout l’immeuble Arsenal du Boulevard Royal qui a suscité toute l’attention. Intégralement racheté, il sera finalement rasé pour laisser place à un nouveau complexe, plus vaste, dessiné par les architectes Paczowski et Fritsch, et offrant un meilleur rende­ ment à long terme. Début des travaux prévu pour le second semestre 2007. || J.-M. G.

Bilan

2003

Bourse

LuxNext, standard europeen L’engagement de coopération réciproque entre Euronext et la Bourse de Luxembourg prend forme. Annoncé en avril 2006, l’engagement de coopération réci­pro­ que entre la plate-forme Euronext et la Bourse de Luxembourg prend corps, avec la mise en place, ces prochains jours, d’un groupement européen d’intérêt écono­mique. Ce GEIE doit plancher sur le développement technologique d’un standard européen baptisé LuxNext pour l’admission et la négociation des obligations «corporate». L’ensemble des instruments admis aux marchés à Luxembourg (soit près de 40.000 instruments, dont 29.000 obligations, émis par plus de 4.000 émetteurs de plus de 100 pays différents) sera alors disponible, dès le deuxième trimestre 2007, sur NSC, la plate-forme de négociation unique pour les marchés au comptant d’Euronext. Dédié dans un premier temps aux obligations «corporate» et à une sélection d’instruments de taux, LuxNext a vocation à s’étendre ultérieurement à d’autres produits. La récente fusion entre Euronext et Nyse Group, concrétisée par la cotation, à Paris, du titre Nyse Euronext, permet, de surcroît, de mettre aussi un pied outre-Atlantique. || J.-M. G.

BCEE: cap des 100 millions franchi

+ 58 %

2004

2005

2006

La Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat a fran­ chi, en 2006, le seuil symbolique des 100 millions d’euros de résultat net. La Spuerkeess a en effet enregistré une croissance de 9,3% de son bénéfice, passé à 109 millions (soit 58% de hausse en quatre ans, voir graphique). Une performance portée conjointement par la hausse de 7% du produit net bancaire (402,6 millions) et la maîtrise de la croissance des coûts (frais généraux et corrections de valeurs sur actifs corporels) à 2,6%. La somme de bilans de la BCEE a atteint 40,883 milliards d’euros au 31 décembre 2006 (+4%), sous l’effet positif des dépôts de la clien­tèle non-bancaire (+7,5%) et des prêts et avances à l’économie nationale (+14,6%). La banque a notamment enregistré un accroissement de 12% de son encours de prêts au logement. Fu s i o n

BNP Paribas grandit encore Le rachat, par le groupe BNP Paribas, du groupe italien Banca Nazionale del Lavoro, a été concrétisé, au Luxembourg, par la fusion des deux entités, effective depuis le 31 mars. Constituée en 1968 au Luxembourg, BNL International a axé son développement sur la banque privée, la domiciliation de sociétés et les crédits. L’ensemble de ses collaborateurs (près de 25 personnes) a rejoint les équipes de BNP Paribas dans la villa du boulevard Royal, au sein d’une banque présente depuis plus de 40 ans au Grand-Duché et qui y emploie plus de 1.300 collaborateurs.

Photo: BNP Paribas

Photo: Bourse de Luxembourg

Dans la salle de marchés de la Bourse de Luxembourg se traitent 60% du total des obligations interna­tionales cotées fin 2006 sur les bourses européennes.

Le premier exercice complet de Fortis Banque Luxembourg qui s’est achevé a été qualifié de «remarquable par ses résultats et prometteur pour le développement futur de la banque», selon Carlo Thill et Jean Meyer, présidents respectifs du comité de direction et du conseil d’administration. Entre 2005 et 2006, le résultat net du groupe a augmenté de 45% à 672,2 millions d’euros (en normes IFRS). Hors revenus financiers exceptionnels (140 millions dont 88 pour l’opération Arcelor-Mittal), la hausse est de 14,3% à 531,3 millions. La forte croissance des revenus de commissions et des dividendes et autres revenus d’investissement (+18% chacun) a contribué à la hausse du produit net bancaire (+23% à 1,3 milliard). Mais le groupe a, également, affiché une croissance maîtrisée des frais généraux à 8% (+38 millions d’euros à 509 millions) sur base consolidée, et à seulement 1% pour la seule entité luxembourgeoise, l’essentiel de la hausse de ces frais généraux provenant des filiales à l’étranger. Du coup, le Cost Income Ratio atteint son plus bas niveau historique à 43,8% (voir graphique).

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ACTUALITe · place financiere

Francis Heymans (Petercam) a reçu deux trophées des mains du ministre du Trésor Luc Frieden.

Recompenses

Coup double pour Petercam La société a été récompensée deux fois dans le cadre des European Fund Awards 2007. En marge de la conférence ALFI (voir pages 64 et 65), et sans lien aucun, s’est tenue la sixième édition des European Fund Awards, organisée par Fund-Market et Lipper, avec le soutien du Wort et de La Voix du Luxembourg. Huit grands prix ont été décernés aux sept meilleurs promoteurs. Le grand vainqueur a été Petercam, récompensé en tant que meilleur «petit» promoteur, toutes classes d’actifs confondues, et meilleur «petit» promoteur pour les fonds obligations. Les autres lauréats ont été Raiffeisen Capital Management (fonds obligations/grand promoteur); JO Hambro Capital Management (fonds actions/petit promoteur); M&G (fonds actions/grand promoteur); Jyske Invest (fonds mixtes/petit promoteur); Bank Degroof (fonds mixtes/grand promoteur) et Swisscanto (meil­leur promoteur toutes classes d’actifs confondues/grand promoteur). Au total, pas moins de 2.919 fonds étaient en compétition et un total de 152 fonds ont été primés dans les 20 classes d’actifs les plus importantes en termes d’encours gérés. (www.europeanfundawards.lu et www.lipperweb.com). || J.-M. G.

Creation

XBRL soutenu au Luxembourg Une association pour le standard d’échange d’informations financières. Dix institutions et acteurs majeurs de la place financière (la Banque Centrale, la CSSF, le Commissariat aux Assurances, l’ABBL, l’ALFI, l’ACA, l’IRE, l’OEC, le Statec et la Bourse de Luxembourg) se sont unis pour promouvoir l’eXtensible Busi­ness Reporting Language (XBRL) au travers d’une asbl présidée par Serge de Cillia, membre du Comité de direction de l’ABBL. Ce standard technique ouvert, qui simplifie l’échange et le trai­ tement d’informations finan­cières et économiques, est aujour­ d’hui adopté par la majeure partie des pays industrialisés. || J.-M. G.

La desunion fait la farce L’Aleba n’a pas suivi le LCGB et l’OGBL dans le bras de fer qui les oppose au patronat bancaire. Les négociations de la convention collective s’enlisent un peu plus… L’union intersyndicale qui avait, jusque-là, plutôt prévalu sur le long chemin devant mener à la signature d’une nouvelle convention collective dans le secteur bancaire, a volé en éclat aux premiers jours du printemps. Lassée de l’immobilisme en vigueur depuis la rupture des négociations, le 16 janvier dernier, l’ABBL avait tenté de renouer un dialogue cons­­­ tructif en provoquant une nouvelle réunion de discussion, fin mars. Or, si les trois syndicats étaient, sur le principe, partants pour un tel tour de table, seule l’Association luxembourgeoise des employés de banque et assurance (Aleba) s’est présentée le 29 mars, le LCGB et l’OGBL ayant fait savoir qu’ils entendaient émettre leurs propres conditions avant un tel entretien. «Constatant une division de ses interlocuteurs, l’ABBL et l’Aleba se sont réunies pour discuter des conditions qui permettraient d’avancer dans ce dossier difficile. Pour l’instant, ces entretiens n’ont pas apporté de résultat concret», n’a pu que constater l’ABBL, qui a rappelé son regret de voir que «les syndicats minoritaires aient quitté la commission de négociation». L’Aleba, de son côté, «assume ses responsabilités en connaissance de cause afin d’améliorer les acquis des employés de la place financière» et insiste sur le fait que des divergences de vue non négligeables avec le patronat persistent au niveau du volet financier. L’association a, en revanche, accepté le maintien intégral de la prime de conjoncture et de son mécanisme d’évolution pour toute la durée de la convention collective et a convenu de l’ajout d’échelons d’ancienneté afin d’augmenter les rémunérations de fin de carrière dans chaque groupe de salariés. «Les garanties d’avancement des barèmes sont ainsi assurées, voire étendues», estime l’Aleba. Le LCGB et l’OGBL, pour leur part, trouvent la farce un peu grosse et n’ont pas mâché leurs mots pour le faire savoir. Refusant au président de l’Aleba, Marc Glesener, le «mandat» en tant que porte-parole intersyndical, «fonction qu’il s’était d’ailleurs arrogée sans aucune consultation préalable», rappellent-ils, ils n’ont pas hésité, par ailleurs, à parler de «parfum de trahison et qui laisse un goût amer aux employés». Et de reprocher, dans le même temps, à l’ABBL, d’agir «au mépris des dispositions légales» et «d’ignorer délibérément les représentants d’une grande partie des salariés du secteur financier». A n’en pas douter, le printemps s’annonce long et chaud. || J.-M. G. Marc Glesener, le président de l’Aleba, «assume ses responsabilités en connaissance de cause».

Photo: David Laurent

Photo: Guy Wolff

Social

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A C T U A L I T E · I n d u s t r ie

Photo: Etienne Delorme

“We have to do whatever we have to do to stay competitive in this business. Domiciling is part of this operational excellence.” Jouni Hartikainen (on the left) and Antti Piippo (Elcoteq)

Implantation

Another feather for the cap Europe is on the move. To Luxembourg. On 22 March, Elcoteq officially announced it would move its headquarters to Luxembourg, thus being the first “European company” to transfer its domicile. Sometimes, the biggest companies are not the most visible. With little fanfare, Elcoteq SE, which was one of the first companies to adopt the Societas Europaea (pan-European) company structure, threw a press conference to celebrate their new domiciliation in Luxembourg. Antti Piippo, Chairman of the Board, founder and principal shareholder, and Jouni Hartikainen, President and CEO, marked this historic decision in the presence of the Minister of the Economy and Foreign Trade, Jeannot Krecké. There is significant reason for celebration. One, Elcoteq is a major player. With two business areas – terminal products and communications networks – Elcoteq is the biggest European-based EMS (electronics manufacturing company). It is number three for making mobile phones, and if you haven’t heard of Elcoteq, you have probably heard of the companies they produce terminal products for, such as Aastra, Nokia, Philips and Sony Ericsson. They operate in 16 countries on four continents, employing some 23,000 people and their consolidated net sales for 2006 totalled 4.3 billion euros. The Luxembourg economy is very happy to welcome them, indeed.

Operational excellence Two, in a screening process where they, as Piippo himself put it, searched the world over for the “optimal corporate structure and location”, Elcoteq has very publicly chosen Luxembourg for the domicile of the company and its formal headquarters. So they are happy to come here.

In his CEO message in the company’s 2006 annual report, Hartikainen made it clear to employees and shareholders alike that, with Elcoteq’s growth rate and profitability weak­ ened against continued investing in additional capacity and increasing their production resources, something had to give. Within this light, the company decided to launch a campaign of competitiveness and profitability. “The plan applies to all of our operations and units worldwide,” he wrote. “The target cost savings, roughly 20 million euros, is only part of this programme. Parallel with the structural changes it calls for, development also includes the need to reorganise our operations. We also believe that the Board’s proposal to transfer our domicile to Luxembourg, and the introduction of new administrative procedures and contract models, are also measures that will support our development.” Attracting a company like this is exactly in line with the Ministry of Economy’s strategy. “Be aware that this is a global player who wants to be a world leader and has added one more flag – Luxembourg,” Krecké told the sparse audience. “It is an encouraging moment today because Elcoteq believe in the European Union.” The company’s global footprint has its origin in Europe but it stretches to Russia, Asia, China, India, the US and Brazil. The transfer of domicile is part of their globalisation strategy with the aim of creating an effective structural basis to ensure the continuous improvement of the company’s competitiveness. Elcoteq also believes that the transfer will strengthen the company’s European image. Luxembourg offers

the company a central location and an effective legal and administrative environment. Following the transfer of domicile on January 1, 2008, strategic decisions will be taken at the company’s juridical head office in Luxembourg, which also will be the principal location for meetings of the company’s Board of Directors. (Better get the airport ready.) “The company is quite young,” said Hartikainen. “We have to do whatever we have to do to stay competitive in this business. Domiciling is part of this operational excellence.” Other than the obvious attraction, and the possibility that Elcoteq’s move will attract other companies to make the same move, will there be a trickle down effect? As it is absolutely in their global strategy to partner, can Luxembourg companies hope for business and partnerships with Elcoteq? “We have not considered it yet,” said Hartikainen frankly (one rather expects he speaks no other way), “but we do believe in a network economy. We would partner if the relationship seemed suitable.” Piippo added that, “for a company like Elcoteq, it is important to have a close relationship with the European capital market and that is something we considered.” This network economy, and the possibility of collaborations, is exactly what Krecké is ­banking on as Luxembourg adds one more feather to its cap in terms of a truly global player installing their headquarters here. “It is an ongoing process,” he said. “Bringing businesses together in clusters leads to business.” || Mary Carey

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ACTUALITe · industrie I n d icat e u r s

Technique et production: deux niches

St r at e g i e

SES: free float porte a 70% Le rachat et l’annulation des actions SES déte­ nues, précédemment, par l’actionnaire histori­ que General Electric, ont été définitivement validés par l’assemblée générale des actionnai­ res de l’opérateur des satellites Astra. Ces titres représentaient 19,5% du capital, de sorte que le free float de l’action, sur Euronext Paris et en Bourse de Luxembourg, passe désormais à 70%. Au cours de la même assemblée géné­ rale, les actionnaires ont approuvé la proposi­ tion de dividende de 0,44 euro par action.

La 5e étude de la Fedil sur «les qualifications de demain dans l’industrie» révèle un grand ­besoin de formation de haut niveau. Niveau de formation pour les métiers de la technique: des exigences élevées

1%

Autres

20%

Master/Doctorat

34%

Immatriculations en hausse

Technicien

18%

Bachelor

5% Bac

8%

Le nombre d’immatriculations continue de progresser. Sur les trois premiers mois de l’année 2007, 15.883 véhicules neufs – dont, notamment, 8.277 voitures particulières et 6.144 voitures à usage mixte, ont été imma­ triculés, contre 15.655 sur les trois premiers mois de 2006. L’effet Autofestival, qui s’est tenu du 27 janvier au 5 février, s’est surtout fait sentir au mois de mars, pendant lequel plus de 6.000 voitures particulières, commer­ ciales et utilitaires ont été immatriculées, pour 4.500 en février et moins de 4.000 en janvier. Volkswagen conserve, pour l’instant, la pre­ mière place qu’elle avait déjà ravie à Renault en 2006, avec 765 véhicules neufs immatricu­ lés en mars 2007. Renault, pour sa part, affiche, 634 véhicules immatriculés durant le même mois et Audi monte sur la troisième marche du podium (même palmarès qu’en 2006), avec 477 immatriculations, suivi de près (idem 2006) par Peugeot – 442.

Source: Fedil

CATP

14%

A ut o m o b il e

BTS

Voilà pour les souhaits. En pratique, les entreprises industrielles sont souvent contraintes d’effectuer des embauches à des niveaux de formation inférieurs. Les résultats de l’enquête 2007 de la Fedil montrent qu’il existe «de grandes possibilités d’embauche dans une série de qualifications», notamment pour les agents de fabrication, les mécani­ ciens et les ingénieurs. Les 158 entreprises interrogées prévoient ainsi 1.248 embau­ches dans les deux ans, dont 630 dans les métiers de la production, 402 dans ceux de la technique et 216 dans l’administration, la gestion et le commerce. Elles demandent des niveaux de qualification élevés, qu’elles ne parviennent pas toujours à trouver sur le marché du travail. Ce qui entraîne des embauches effectuées à des niveaux de formation inférieurs et fait dire à la Fédil qu’il est «nécessaire d’envisager des compléments de formation ou de mise à niveau pour les demandeurs d’emploi ne détenant pas un CATP». || F. M.

Bilan 22 20 18 16 14

Environnement

Preserver le tissu industriel en Europe La Fedil dresse le bilan des récents échanges de vues avec le gouvernement sur les objectifs de réduction de CO2. La Fédération des industriels partage l’idée du Premier ministre, Jean-Claude Juncker, de tirer profit de l’existence d’un marché unique pour privilégier les productions renta­ bles d’énergies renouvelables au sein de l’Union euro­ péenne. «Ce principe permettra au Luxembourg de cibler la promotion nationale vers des productions domestiques efficientes – telles que la biomasse –, d’accéder à des productions étrangères proches du seuil de rentabilité – comme les éoliennes maritimes – et d’éviter une politique de subvention démesurée». || F. R.

12 04 06 08 10 12 2006

02 2007

04

10

Utopia: rentabilite accrue Après le modeste 0,3 million d’euros de 2005, le groupe d’exploitation cinématographique Utopia a enregistré 2,4 millions d’euros de résultat opérationnel en 2006. Une perfor­ mance à relier à la hausse de la fréquentation (+8,54% avec 3,77 millions d’entrées) et du chiffre d’affaires (+8% à 36 millions d’euros). Les mauvaises performances opérationnelles néerlandaises continuent néanmoins de plomber les comptes, en raison d’un amortis­ sement de la participation aux Pays-Bas (à hau­ teur de 7,1 millions d’euros et d’une provision de 3,2 millions sur ses créances). Le bénéfice consolidé se limite, dès lors, à 0,25 million d’euros. En 2006, l’action Utopia avait perdu plus de 25% en Bourse de Luxembourg. Depuis le début de l’année, elle a redressé la barre avec un gain de plus de 30% à 20,2 euros (au 10 avril). A noter enfin que le litige ayant opposé la société à l’ancien administrateurdélégué Boudewijn Muts a été réglé à l’amiable, via le rachat de 110.824 titres pour un montant global de 1,45 million d’euros. PAPERJAM mai 2007 73

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A C T U A L I T E · i n d u s tri e

Photo: David Laurent

Claude Radoux ­(Luxembourg Online): «Nous entrons sur le marché sans aucune pression particulière».

Telecoms

LOL goute enfin au mobile Recalé pour la licence mobile de 3e génération, Luxembourg Online a choisi un partenariat avec Voxmobile pour compléter son offre Internet et téléphonie fixe. Acteur majeur en matière d’accès à Internet à haut débit, par ADSL ou par Câble TV, inventeur de l’accès Internet gratuit (c’était en 1999), Luxembourg Online (LOL) a toujours lorgné avec intérêt vers les services de téléphonie mobile. Par nécessité aussi, compte tenu du développement de la concurrence, notamment de l’opérateur historique, l’Entreprise des P&T qui, avec son offre Integral lancée en 2005, a directement chassé sur ses terres. Depuis octobre 2004, LOL avait ajouté à sa palette de services l’offre de téléphonie fixe Classic Phone, appuyée, en mars 2005, par un service de téléphonie via Internet accessible à tous les utilisateurs d’une connexion hautdébit. Dans la foulée, fin 2005, encouragé par les autorités, le fournisseur d’accès se porta également candidat pour obtenir la quatrième licence UMTS abandonnée par Orange. Mais c’est finalement Astralis, société commune détenue à 49% par Cegecom et à 51% par SES Astra, qui obtint, en mai 2006, les faveurs de l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR). Cette décision, insuffisamment motivée aux yeux des dirigeants de LOL, a, depuis, fait l’objet d’un recours en annulation devant le tribunal administratif. La décision est attendue prochainement… Qu’à cela ne tienne. Au fil de discussions menées sans discontinuer auprès des différents opérateurs de téléphonie mobile présents au

Luxembourg, LOL a rapidement trouvé, en Voxmobile, un interlocuteur privilégié, au profil entrepreneurial similaire. C’est donc le plus naturellement du monde qu’un partenariat a finalement été annoncé, fin mars, LOL devenant, via sa filiale LOL Mobile, un MVNO (Mobile Virtual Network Operator) appelé à offrir, à partir de mai, des services mobiles avec ses propres nom, marque et plan tarifaire, mais via le réseau de Vox et avec son support technique.

Offre simplifiée «Dans certains cas, nous sommes aussi concurrents et il y aura sans doute des clients qui passeront de l’un à l’autre, dans les deux sens, selon l’offre proposée», anticipe Claude Radoux, fondateur et administrateur délégué de Luxembourg Online. La première cible de LOL Mobile sera, tout naturellement, la clientèle de LOL déjà établie. La société revendique au Luxembourg environ 9.000 lignes haut débit, toutes formes combinées, et quelque 3.000 clients dial-up. L’offre tarifaire est en cours de finalisation, mais elle ne devrait pas être spécialement révolutionnaire. «Nous ne pourrons évidemment pas faire plus cher que la concurrence, prévient M. Radoux. Le niveau concurrentiel au Luxembourg fait que les communications nationales sont de toute façon les moins chères en Europe, sachant que l’interconnexion pour terminer un appel d’une minute coûte

de toute façon douze centimes. Il n’est pas question non plus de casser des prix qui sont déjà très bas. Nous proposerons différentes formules, avec ou sans abonnement, avec ou sans forfait, combinées ou pas avec les offres haut débit déjà disponibles par ailleurs. Nous cherchons à proposer quelque chose d’attirant, mais surtout le plus simple à comprendre possible, ce qui n’est pas toujours le cas en téléphonie mobile». Sans dévoiler de chiffres, Claude Radoux admet que l’investissement de base est essentiellement concentré sur le marketing et le support, dans la mesure où les besoins en infrastructures sont déjà disponibles via le réseau de Voxmobile. La société entend donc parvenir à atteindre rapidement l’équilibre financier, sans doute dès la première année. «Nous entrons sur le marché sans aucune pression particulière, indique-t-il. Nous avons toujours été innovants en matière d’Internet ou de téléphonie sur Internet. Dans le cas présent, nous ferons aussi de notre mieux, en tant que dernier entrant sur un marché très concurrentiel, pour innover au maximum. Nous voulons surtout rester fidèles à notre approche en proposant des offres attractives, compréhensibles et accessibles au plus grand nombre». Le lancement des différents services, qui seront dévoilés début mai, est prévu de se faire progressivement, de manière à ce que tout soit concrètement en place à la rentrée prochaine. || Jean-Michel Gaudron

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ACTUALITe · grande region Le site de production de Belovo, à Bastogne Emploi

Emploi

Belovo: la coquille brisee Les rumeurs de délocalisation en Chine de l’entreprise bastognarde se font de plus en plus récurrentes. «Il n’est absolument pas question de fermer notre site de production de Bastogne. Au contraire, nous allons y ériger une usine high-tech et notre business plan prévoit une augmentation d’emploi et de chiffre d’affaires de 5% par an pendant 5 ans», affirmait Jean-Pierre Goeseels, directeur de la communication chez Belovo, dans notre édition de septembre-octobre dernier. Il répondait ainsi à une rumeur qui veut que l’entre­prise bastognarde délocalise en Chine, tout en ayant établi son siège social à Wiltz.Belovo – entreprise familiale créée en 1969 – est leader mondial dans le cracking, l’extraction et la purification des principes actifs de l’œuf et ceci, à destination des industries agro-alimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques. De plus, l’entreprise est productrice de Columbus, un œuf contenant moins de cholestérol. Belovo occupe 125 personnes, dont 100 sur son site de Bastogne et 25 sur celui de Sint-Eloois-Vijve, en Flandre. Les faits viennent de pourtant donner raison à ceux qui craignaient le pire. Non seulement il n’est plus question de hausse d’emploi et de chiffre d’affaires, mais Belovo en est à sa troisième crise en sept ans. L’entreprise, déjà aidée dans le passé par la Région wallonne, vient d’annoncer une perte de 2,5 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires stable à 40 millions. Quarante emplois sont du coup menacés à Bastogne. Un chiffre qui pourrait tomber à 22 si Belovo trouve des partenaires pour se recapitaliser. La direction explique cette situation par une forte hausse des prix des matières premières (les céréales) qu’elle n’a pas pu répercuter à la vente. Mais force est de constater que cette explication ne convainc pas grand monde, les deux premières restructurations, puis le transfert de siège social au Luxembourg, puis encore les promesses non tenues à Bastogne étant autant d’exemples. Les syndicats réaffirment donc leur conviction qu’il s’agit d’une délocalisation pure et simple, leur outil de travail ayant été démonté et envoyé en Chine. La direction dit négocier avec trois partenaires. L’échéance, elle, est pour fin mai. || M. VDM.

Dans la deuxième édition de «l’état des lieux socioéconomiques» relatif à la province de Luxembourg, le Forem Conseil constate que la situation de la province est plus favorable que celle constatée dans l’ensemble de la Wallonie. Un constat que l’on sait répétitif et qui est dû à la croissance continue du nombre de travail­ leurs transfrontaliers au Grand-Duché de Luxembourg. Ils étaient quelque 23.000 en mars 2005, ils sont aujourd’hui près de 10.000 de plus. Par rapport à 1996, l’emploi salarié a progressé de 11,7% en province de Luxembourg (+10,4 % en Région wallonne). F i s cal

Pan European Pension plan In March, the first Pan European pension plan established in accordance with Directive 2003/41/EC was created in Luxembourg. There has been talk of Pan European Pensions for some time. Theoretically, the legislation has been in place, but the implementation of a “mobile” pension plan that moves across borders, as increasingly do labour forces in a still non-harmonised Europe, was only a dream in Luxembourg until now. The very first such plan, monitored by the Commissariat aux Assurances (supervision state authority for insurance companies in Luxembourg), has been designed for Philips Group and is applicable to the countries of the European Union and worldwide. The main advantage of this pension plan is that it is designed to incorporate complex administrative processes that commonly affect expatriates and geographically mobile employees. EBICA S.A. (Employee Benefits International Consulting and Administration) is a joint venture of ABN AMRO Group and Bâloise-Vie in Luxembourg. EBICA S.A. manages the worldwide pension plan for Philips and has consulted closely with them from its inception. m e d ia s

une banque s’offre le «repu» La vente du Républicain Lorrain (RL) à la banque fédérative Crédit Mutuel Centre Est Europe (lire paperJam, février 2007, p. 64) a été finalisée le 12 avril à Paris, après que la transaction a été avalisée par le ministère des Finances. «Les familles Puhl et Petit Demange, propriétaires à 100% du groupe de médias, ont cédé l’intégralité de leurs parts», a annoncé Christian Morel, le directeur de la communication du groupe de presse messin. Les vendeurs, comme les acquéreurs, cultivant une grande discrétion depuis le début de l’opération, entamée fin 2006, le montant précis de la transaction n’est pas connu, mais devrait se situer aux alentours de 100 millions d’euros. La banque prend ainsi le contrôle de toutes les activités du groupe: le journal (diffusé à 151.000 exemplaires), l’imprimerie de Woippy, l’hebdo gratuit Tout Info (50.000 exemplaires), les Editions Serpenoise, le site Internet et 50% de Lumedia, société éditrice du Quotidien au Luxembourg (l’autre moitié appartenant au groupe Editpress). Selon des sources internes au RL, le nouveau directeur de la publication pourrait être Jean-Dominique Pretet, l’actuel président du Directoire du journal mulhousien L’Alsace, dans lequel le Crédit Mutuel possède une participation de 80%.

Photo: Olivier Minaire (archives).

Photo: David Laurent

Etat des lieux provincial

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A C TU A L I T E · bel g i q u e

E n t r e p r e n e u r ia t

Le Luxembourg belge, antidote du mal national? Hier considérée comme le fond du fond de la Belgique, la province de Luxembourg a bien opéré sa reconversion économique et se veut aux avant-postes d’un savoir-faire pour l’Europe de demain. «Les Flamands sont les bienvenus et je dirais même qu’ils nous ressemblent un peu par leur déter­ mination!». Le propos du gouverneur Bernard Caprasse peut surprendre, mais sans se désolidariser, la Wallonie donne au discours de la province une petite tonalité d’indépendance et l’envie de revendiquer son particularisme. Le fait est qu’on a, ici, largement anticipé l’effort de redressement économique avec un certain succès. «Les atouts sont là, continue Bernard Caprasse. Nous avons une population jeune et bien formée, une proximité multi-frontalière et le rayonnement grand-ducal en matière d’emplois; des multinationales qui se sont installées chez nous, comme Exxon Mobil, Ferrero, Burgo Ardennes, Spanolux ou la plus récente Autover Distribution; une belle offre éco-touristique; et surtout, nous pos­ sédons un sens du consensus entre tous les acteurs, politiques, syndicaux et patronaux, qui cultivent une paix sociale et la vision d’un horizon positif commun». Ajoutons à cela une extraordinaire stabi­lité politique, dominée depuis des décennies par l’influence sociale chrétienne, même si M. Caprasse ne se veut pas «étiqueté» politiquement et se positionne «au-dessus des partis». Résultat: un taux de chômage qui, même s’il a un peu augmenté de 10 à 11%, reste bien en dessous de la moyenne wallonne; une population de 260.000 âmes qui a crû de 12.000 unités depuis l’an 2000; et des investissements et implantations que l’on serait bien heureux de voir du côté du Hainaut. Quant à exporter le savoir-faire qui engendre ces avantages, le gouverneur Caprasse n’est pas contre, «la ville la plus importante du Luxembourg, c’est Bruxelles», dit-il. Il pense bien à utiliser, dans la capitale, le

levier des natifs qui «y ont réussi» – comme Jean-Pierre Hansen, patron d’Electrabel – pour répandre le savoir-faire et l’unité de ton luxembourgeois dans des esprits plus antagonistes au sein des pouvoirs régionaux et communautaires, mais aussi dans les sphères économiques. «Imaginez que lorsque je suis sorti de l’université en 1972, il n’y avait de travail possible qu’à Bruxelles et qu’aujourd’hui, un jeune de la pro­ vince, à la fin de ses études, a des possibilités d’em­ ploi dans sa région et à proximité de chez lui. Tout ceci, nous le devons à une volonté permanente de faire converger nos intérêts pour nous en sortir… Dès qu’il y a un problème ou une tension, tout le monde se mobilise pour les résoudre rapidement!». Il ajouterait presque que c’est cela, la «Luxem­ bourg Touch»! Mais il souligne aussi que les leviers d’appui économique à l’investissement tournent à plein rendement d’efficacité et d’idées innovantes. Idelux et son extension «Finances» en leasing immobilier, par exemple, ou la Chambre de Commerce.

Un esprit d’autonomie dans la réussite L’extraordinaire consensus luxembourgeois préside également de façon interfrontalière et interrégionale des échanges d’expérience territoriale touchant au développement de nouveaux investissements et équipements. Ainsi, au sein du projet Luxembourg 2010, a-t-on stimulé le rétablissement positif d’une liaison ferroviaire directe entre Virton et Luxembourg ou le déploiement d’une zone logistique provinciale. Et si la Flandre cherche à s’étendre, à

s’implanter économiquement, à investir et à acheter du terrain, elle est vraiment «Welkom». D’ailleurs, la porte s’est déjà ouverte à quelques entreprises du Nord du pays, Ter Beke, Fruytier, Logiplast, sans oublier la reprise de la brasserie locale La Chouffe par Duvel-Moortgat. Cerise sur le gâteau, qui fait sourire le gouverneur, le classement de l’arrondissement d’Arlon est le plus riche du pays en 2006, d’après le niveau des déclarations fiscales belges étudié par l’Institut national des Statis­ tiques. «Mais il reste des zones difficiles, con­fesse-t-il pour tempérer l’euphorie. Dans des localités comme Marche, le taux de chômage est élevé (15%), et la province, même si elle est bien située sur l’axe Bruxelles-Luxembourg souffre tou­ jours du manque de rapidité ferroviaire». Mystère des arcanes de la SNCB qui privilégie toujours la marche vers l’est et le nord, alors que le nouvel axe lotharingien se développe de façon intéressante. «De plus, reconnaît Bernard Caprasse, il importe de créer davantage d’équilibre entre les forces économiques des grandes multinationales. Elles représentent 10% de l’activité et de l’emploi dans la province, les 90% restant sont essentiellement dus aux très petites entreprises. Nous concentrons nos efforts sur ce pan important de l’économie et tentons de détecter et stimuler les petites structures offrant du potentiel de croissance. Dans cet esprit, nous avons créé un club d’entreprises en croissance qui table sur le développement d’infrastructures et de services susceptibles de bien servir cette croissance. Nous sommes en zone essentiellement rurale, il importe de penser à une qualité de mobi­ lité avec un système de transport public à la demande, une qualité de services comme La Poste,

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A C TU A L I T E · bel g i q u e

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Bernard Caprasse: «Aujourd’hui, nous nous sommes formés à la performance et à la créativité, et le niveau de formation moyen dans la province est supérieur au reste de la Wallonie».

les développements technologiques, l’accès à l’Inter­ net, notamment, qui est encore à améliorer, les soins hospitaliers...».

Un déploiement pour l’équilibre économique L’accent est particulièrement mis sur les activités agroalimentaires, les services, les technologies et l’aérospatiale (en phase avec le centre de contrôle de satellites de Redu), la logistique et, bien entendu, le tourisme. Le Plan Marshall est d’une aide précieuse et bienvenue, à côté des financements apportés par la Province et les communes et par le Fonds transfrontalier Eurefi. «Notre seule exclusive est que les entreprises qui veulent s’implanter ici aient un projet économique valable et porteur de développement pour l’emploi. De nôtre côté, tout est fait pour les accueillir, y compris dans les détails qui touchent à la recherche de logement pour un cadre et d’une école pour ses enfants…». La province de Luxembourg en faitelle trop pour maintenir sa bonne santé et les autres, pas assez? Elle prône, en tout cas, l’adaptation et un certain opportunisme plus qu’une stratégie de survie. Et s’il est vrai que les frontaliers amènent aujourd’hui une manne salutaire pour un quart de l’emploi provincial, la province attire également une dizaine de milliers de Français grâce à son potentiel d’emplois locaux. Elle développe, en outre, un inté­ressant programme d’économie sociale, histoire de n’oublier personne. Cela se réalise notamment au sein de Sitelux qui coordonne les programmes d’insertion dans les secteurs mar­chand et

non-marchand. Mais la province compte aussi des structures associatives qui facilitent l’accès à la propriété, ou l’accueil de personnes momen­ tanément sans logement ni travail. Les plus faibles économiquement trouvent dans ces associations très dynamiques, et souvent nées de la spontanéité, un accès concret à la réinsertion sociale et économique via les activités de tris, la rénovation des logis, l’horeca… «Je suis pour la mondialisation, assène Bernard Caprasse, ce n’est pas un long fleuve tranquille, mais elle nous offre une chance de nous montrer les meilleurs. Aujourd’hui, nous nous sommes formés à la performance et à la créativité, et le niveau de formation moyen dans la province est supérieur au reste de la Wallonie. Pour l’adaptation aux enjeux de la mondialisation, c’est le rôle des responsables politiques sociaux et économiques que d’accompa­ gner les passes difficiles». Le Luxembourg belge, situé entre deux centres européens décisionnaires, est, selon son gouverneur, idéalement positionné et s’il cons­ tate actuellement un arrêt d’implantation pour les macro-entreprises, il voit ce frein comme une opportunité pour offrir davantage de place et de terrains aux entreprises moyennes. «Nous avons beaucoup de nouvelles structures axées sur le service et qui offrent entre 100 et 300 emplois, comme Scott ou Ikea qui s’est installé à la frontière avec le Grand-Duché. Cela nous conforte quant à l’idée que l’on peut encore attirer de nouveaux investisseurs ou des exten­ sions d’entreprises». Un état d’esprit positif, donc, qui ne demande qu’à se promouvoir davantage… Bernard Caprasse promet qu’il y consacre désormais tous ses efforts! || Christophe Sokal PAPERJAM MAI 2007

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ACTUALITe · belgique

INDICATEURS

Photo: Deep Green

Encourager l’esprit d’entreprise…

TECHNOLOGIE

Prix de l’innovation Un nouveau système de dépollution des sols s’adapte idéalement aux conditions urbaines. La région de Bruxelles-Capitale a récompensé une jeune PME spécialisée en technologie de l’environnement et bien nommée Deep Green. Créée en 1999, elle s’est spécialisée dans une nouvelle technologie baptisée «Termopile», qui permet de dépolluer les sols par désorption thermique. Bénéfices de cette invention: elle permet des dépollutions en milieu urbain sans excavation, avec des rendements énergétiques élevés à moindre investissement, donc en conformité avec les principes de développement durable, et sans nuisance due au trans­­port ou au bruit. Deep Green – 65 collaborateurs – est également présente en France et aux Pays-Bas et a aujourd’hui traité plus de dix millions de tonnes de terres polluées, un peu partout en Europe. || C. S.

«Nous sommes passionnés, mais nous avons besoin d’être encouragés dans notre passion!», c’est en substance le message de Fabienne Bister, directrice générale de l’entreprise familiale de moutarderie qu’elle a reprise depuis plus de dix ans. Son témoignage intervient pour le lancement d’une campagne de sensibilisation à la création d’entreprise en Belgique, où seulement 3% des actifs belges entre 18 et 65 ans s’investissent en effet dans la création d’une entreprise. Soutenue par la FEB, cette campagne est visible en médias classiques mais renvoie aussi vers un site de découverte du métier d’entrepreneur: www.ta-propre-entreprise.be. ME D I A S

REvolution dans les petites annonces! C’est le quotidien gratuit Metro qui l’annonce: il est désormais possible d’envoyer ses petites annonces via SMS (1 euro l’envoi) pour les faire publier dans le quotidien du lendemain. Baptisé SMS Deal, le système propose d’envo­ yer un message par SMS et les petites annonces arrivent immédiatement sur le site Web de Metro (www.metrotime.be). Une sélection des annonces paraîtra dans le journal du lendemain, en fonction du nombre d’annonces du jour. Selon la direction du journal, ce nouveau service de petites annonces correspond bien au profil des lecteurs de Metro: entre 18 et 44 ans, urbains, actifs et mobiles… ME D I A S

INDUSTRIE

cent bougies POUR LES matiEres plastiques! Entre célébration et contestation, les producteurs de plastiques font valoir leurs progrès technologiques et environnementaux. Federplast.be, l’association des producteurs d’articles en matières plastiques et élastomères, a fêté le 100e anniversaire de l’invention de la bakélite par le Belge Leo Baekeland. L’industrie du plastique et du caoutchouc, qui regroupe 36.400 travailleurs dans 308 entreprises, réalise un chiffre d’affaires global de 18,3 milliards d’euros. L’association se réjouit d’une progression de 6,3% de sa production et souligne que ses priorités vont plus que jamais à l’innovation technologique. Mais la fédération s’élève contre le projet d’écotaxe «discriminatoire» sur les emballages plastiques, alors qu’ils sont nettement plus légers que leurs alternatives. Ils permettent, de ce fait, des économies à la fois de matières premières et d’énergie, dans le cadre de la production, du transport et de la conservation au froid des denrées, souligne la fédération. || C. S.

BIAC a-t-ElLE ete mal venduE? L’information de l’hebdomadaire satirique Pan ne manque pas de piquant et dévoile peut-être un nouveau scandale. En se débarrassant de ses joyaux immobiliers pour pouvoir boucler son budget, le gouverne­ ment belge aurait pourtant «volontairement» sous-évalué, en 2001, le prix de vente d’une de ses plus belles valeurs, la BIAC (Brussels International Airport Company) qui gère toute l’activité de l’aéroport national. Ses acquéreurs australiens, Macquarie, auraient été préférés, sans pour autant être plus offrants, à d’autres amateurs français. La BIAC aurait donc été acquise officiellement au prix d’un milliard d’euros, alors même qu’une société indépendante l’évaluait à 1,6 milliard. Motif de cette sous-vente officielle: certaines susceptibilités régionalistes peu enclines à laisser le Français dominer trop largement la direction d’un aéroport national, certes, mais situé en territoire flamand. Le motif étant un peu «lourd», on s’interroge désormais sur le fait que les 600 millions de différence auraient pu alimenter beaucoup moins officiel­lement d’autres trous budgétaires, dans des caisses plus partisanes.

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A C T U A L I T E · bel g i q ue

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Dominique Janne: «Tout commence par une idée sur un bout de papier».

PORTRAIT

Dominique Janne, un entrepreneur nomade Ses modèles: Francis Bouygues et Richard Branson. Son credo: entreprendre est d’abord un plaisir. Rencontre avec un homme-orchestre qui construit ses entreprises comme des films. Sur sa carte de visite, une multitude d’enseignes modestes par la taille, mais génératrices de profits, et qui vont de l’immobilier et le câble, au cinéma, en passant par la presse et, bientôt, la production musicale. A première vue, vos activités multiples ne semblent pas très cohérentes. Qu’est-ce qui les relie? «Si l’on se réfère à Bouygues, et même à Berlusconi, ils sont aussi à la fois dans l’immobilier et le cinéma ou la télévision. Francis Bouygues a produit La leçon de piano de Jane Campion, par exemple. Fondamentalement, ce n’est pas étrange d’avoir un pied dans une activité concrète et stable et l’autre, dans une plus fluctuante. Ce qui m’anime est d’abord le désir, le plaisir et l’amusement. L’autre point de convergence entre mes activités d’investisseur immobilier ou de producteur de films est qu’elles commencent toutes par une idée sur un bout de papier, et qu’elles se réalisent grâce à l’imagination et la création… C’est tout de même plus excitant que l’import-export, non? Vous êtes un producteur à succès, notamment Podium, avec Benoît Poelvoorde, mais aussi des films plus graves comme Va, vis et deviens et La raison du plus faible de Lucas Belvaux. Vous avez réussi à concilier un ciné­ ­ma belge d’auteur et une approche d’un public large et international. Comment appré­ ­ciez-vous cette réussite?

«Je ne me prends pas pour un symbole de réussite. On reste dans un petit pays et, du coup, cela donne aux productions une dimension de ‘géant au pays des nains’. Oui, on a internationalisé le cinéma belge et on parle aujourd’hui de façon considérée avec la France ou l’Angleterre, mais il y a aussi le reste du monde. Ce qui nous caractérise, c’est l’effet de source. Notre succès est généré par le fait qu’en Belgique, nous réalisons bien notre travail et, alors, nous devenons fiables et crédibles. Mais le succès d’un projet, aussi bien dans l’immobilier que dans le cinéma, tient à la créativité d’un trio auteurproducteur-réalisateur. C’est également vrai pour des disciplines comme la musique, où je suis tenté de développer de nouvelles activités. Dans la musique? N’est-ce pas risqué, à l’heure où le téléchargement a décimé les productions? «Les Majors du disque sont décimées parce qu’elles vivent sur un modèle économique dépassé où ‘le fric cherche seulement à faire du fric’, et qu’elles fonctionnent sur la défensive et le protectionnisme. Partout aujourd’hui, les modèles économiques changent, l’immobilier ne fait pas exception. A partir du moment où le téléchargement est vu comme une opportunité d’agir de façon proactive dans une nouvelle réalité, je pense que j’ai des chances de réussir. Vous savez, je fonctionne en étant très direct et de façon instinctive. Quand je reçois un scénario, même avec toutes les promesses

de succès, si je ne le sens pas, je ne le ferai pas. Je ne fais rien sans plaisir. Vous avez repris le festival du film de Bruxelles, moribond, vous avez également racheté le magazine satirique Pan, une institution, mais qui a perdu de son aura… Vous aimez les causes difficiles? «En ce qui concerne le festival, je pense qu’il s’est perdu parce qu’il ne vivait que sur des sponsors avec strass et paillettes, ce qui ne correspond pas du tout à la dimension bruxelloise d’un festival. Quand on m’a appelé pour me proposer de le reprendre, je l’ai fait d’abord parce que, à cinquante ans, je me dis qu’il est temps que je sois ‘utile à la communauté’. Mais j’ai aussi posé mes conditions sur la programmation, exclusivement des premiers ou deuxièmes films. C’est un risque, vu que souvent les réalisateurs et les acteurs ne sont pas connus, mais c’est aussi une dimension plus harmonieuse pour un festival de cinéma à Bruxelles, et cela fonctionne bien. En ce qui concerne Pan, cela marche très bien. Je ne connaissais pas l’édition, avant de m’y lancer. Mais un quatre pages, pour un novice comme moi, c’est une expérience gérable, question variable économique. Et le propos satirique me permet de présenter une réalité socio-politique sous un angle différent, hors des clivages dogmatiques habituels. Je ne suis jamais plus heureux que quand, à gauche, on dit que Pan est de droite et qu’à droite, on pense le contraire». || Propos recueillis par Christophe Sokal

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ACTUALITe · Belgique

AERONAUTIQUE

Bonjour Brussels Airlines!

2006 par les «connais­ seurs des parcs d’attrac­ tions» comme le Meilleur Parc d’Attractions National.

de 200 salariés tra­ vaillant dans dix bureaux sur cinq continents.

M A N A GEME N T

Liaisons dangereuses?

L EG I S L A T I O N

AOS et Studley s’allient

Ca y est, exit Virgin Express et SN Brussels Airlines. Les deux compa­ gnies belges ont officielle­ ment fusionné pour offrir un concept mixte entre les vols business et le sys­ tème low cost. La nouvelle venue des airs a inauguré ses vols sous une bannière «b» composée de 14 points rouges. Brussels Airlines assurera quelque 70 liaisons vers l’Afrique et l’Europe et démarre avec confiance, malgré un équilibre financier encore fragile. Plus d’un million de réservations ont déjà été enregistrées pour la nouvelle compagnie. LOISIRS

Photos: Jelle Van Seghbroeck

Gros investissements

Walibi Belgium a investi quatre millions d’euros pour améliorer encore davantage le confort de ses visiteurs, et ce, dans divers domaines, notamment les effets spéciaux dans les attrac­­ tions, des nocturnes sup­ plémentaires, la rénovation des décorations et des attractions, des forma­ tions en néerlandais pour le personnel et un sys­ tème de surveil­lance par caméra à l’intérieur du parc. Objectif: faire du parc de Wavre la «Perle de la Couronne» du groupe Walibi. Walibi Belgium a été élu en

La société française AOS, dont la filiale belge est la deuxième en taille (chiffre d’affaires et nombre d’em­ ployés), s’est associée à l’américaine Studley pour devenir AOS Studley en Europe et en Asie. Les deux sociétés poursuivent le même objectif: être la première entreprise inter­ nationale de conseil immo­ bilier tertiaire dédiée aux utilisateurs. AOS Studley est spécialisée sur le mar­ ché immobilier, en real estate services, stratégie immobilière adaptée aux besoins de chaque type d’entreprises, en building services, optimisation de la qualité des bâtiments, et en occupiers services, en définition et adapta­ tion de l’environnement de travail idéal. Jan Lecompte (photo) en est le nouveau CEO. RESSOURCES HUMAINES

Towers Perrin acquiert ISR Towers Perrin, cabinet de conseil en gestion des ressources humaines, vient de racheter ISR, entreprise spécialisée dans la recherche sur l’opinion des salariés à travers le monde. Cette acquisition réunit les compétences de chacune dans le but de fournir à leurs clients des servi­ ces innovants dans le domaine de l’engagement des salariés. ISR, basée à Chicago, emploie plus

Le fisc belge surveille l’e-commerce

Les fusions-acquisitions ne sont franchement pas des succès, selon une étude de Hay Group. La raison? Trop peu d’intérêt pour le capital humain et le leadership.

A l’heure actuelle, 220 millions d’internautes effectuent des transactions via e-Bay. Suivant une étude menée en 2005, 66% des ventes à dis­ tance en Belgique se font par le biais d’Internet. L’administration fiscale doit s’adapter à cette révo­ lution et faire face à la «cyber-fraude fiscale». Le secrétaire d’Etat à la Lutte contre la Fraude fis­cale, Hervé Jamar, a donc instauré, pour les services de l’Inspection spéciale des Impôts, le logiciel Xenon qui permet­ tra de scanner les opéra­ tions occultes sur l’Internet.

Seulement neuf pour cent des fusions et des rachats débouchent sur le résultat escompté, selon l’étude internationale Dangerous Liaisons du bureau d’études et de conseils Hay Group et de l’université française de la Sorbonne. Le rapport souligne que la réussite des fusions et des rachats dépend notamment de la qualité de la préparation de la stratégie d’intégration après la fusion. Lors des fusions, la majeure partie des managers interrogés (93%) fixent comme priorité la due diligence, l’enquête sur la position financière, le business model, les facteurs liés à la marque et l’identification de risque de reprise ou de fusion. Mais deux tiers des personnes interrogées (66%) sont d’avis que les indicateurs de performance des collaborateurs procurent une image plus fiable d’une entreprise que les données financières. Leurs principaux facteurs de réussite sont l’autonomie pour les travailleurs, un système social solide et la création d’un projet «porteur» pour la nouvelle organisation. Néanmoins, seuls 22% des entreprises ont procédé à un audit du capital humain et une entreprise sur cinq seulement semble effectuer un leadership capability review. || C. S.

FINANCES

BEL 20: FORTE EMBELLIE

Les résultats 2006 des sociétés du Bel 20 suivent largement les prévisions de croissance un peu supé­ rieure à 10%, pour les sociétés suivies par l’in­ dice Dow Jones Stoxx 600 en 2006. Onze d’entre elles, soit 58%, ont vu leur résultat net grimper d’au moins 10%. Au total, les bénéfices du «Bel 20» se sont élevés à 22,7 milliards d’euros. Ce qui repré­sente une progression de 38,3% par rapport à ceux réalisés un an plus tôt. Champion toutes catégories, avec un profit net de 4,4 milliards d’euros, Fortis intervient pour près de 20% de ce montant.

Photo: Jelle Van Seghbroeck

I MM O B I L I E R

Fortis, résultat d’une fusion exemplaire entre la Générale de Banque et la Caisse Générale d’Epargne et Retraite.

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ACTUALITe · belgique

evenement

Entrepreneurs au rendez-vous Né il y a quatre ans, le salon Entreprendre de Bruxelles peut déjà revendiquer un beau succès, avec près de 10.000 visiteurs cette année, soit 15% de plus qu’en 2006. Photos: Jelle Van Seghbroeck

n Vincent Barany (G-Tech), n Evelyne Gessler (PR Deciders)

n Jean-Claude Marcourt

(Ministre wallon de l’Emploi)

n Ellen van Weerdenburg (WBG/e-marketing)

n Jean de Gheldere (Salon Entreprendre)

Dany Van Buggenhout (Belgacom) et Barbara Domkens (Proximus)

n Sabine Laruelle

(Ministre fédérale des Classes moyennes)

n Hervé Jamar (Secrétaire d’Etat

à la facilitation administrative et la lutte contre la fraude)

n Tanguy Peers (eBay Belgium)

n Philippe Lallemand et Alain Hamel

Quelques autres chiffres dans le détail de cet événement résolument proactif sur 14.000 m2 d’exposition et de con­ férences: un total de 230 exposants et plus de 750 consulta­ tions individuelles données par des fiscalistes, comptables, avocats, réviseurs… Plus de 120 conférences se sont dérou­ lées avec des personnalités de renom telles que Kenneth Morse du MIT ou Axel Olesen, président du Copenhagen Ins­­titute for Futures Studies. Enfin, pointons le succès des nouvelles zones: e-commerce, transmission d’entreprise, et l’espace dédié aux femmes entrepreneurs. Première apparition «officielle» également pour paperJam en Belgique lors de cet événement, avec la distribution d’un millier d’exemplaires aux décideurs et entrepreneurs pré­ sents. || C. S.

n Pierre de Preter (WinBooks)

(Ethias Assurances)

n Francis Gasparotto (Tempo)

n Sebastien Pierson (C2A Informatique)

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A C T U A L I T E · B el g i q ue

T ec h n o l o g ie s

un profil atypique Fondateur de ITG Consulting, conseil IT de niche pour les secteurs banques et assurances belges, Carmelo Bardare vise «naturellement» le Luxembourg.

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Carmelo Bardare (à g.) et Paul Brébant: «Le défi le plus grand dans un futur proche sera la sélection et la formation de bons collaborateurs pour accompagner notre croissance».

C’est sur les conseils de son ancien patron, Paul Brébant – une des figures belges les plus expérimentées du domaine – que M. Bardare s’est appuyé pour créer sa PME, il y a 17 ans. Pour l’anecdote, celui-ci l’avait, dans sa jeunesse, engagé chez Steriabel, mais Carmelo Bardare avait vite préféré voler de ses propres ailes et il est, depuis, devenu son partenaire. Et si ITG Consulting ne fait pas partie de ces expansions spectaculaires que l’on a connues dans le secteur – avant de mesurer leur déclin après l’an 2000 –, c’est que M. Bardare a choisi la croissance tranquille et préféré une gestion humaine de son know-how et de sa relation client. Un choix dont il se félicite aujourd’hui. Stratégiquement au cœur des institutions financières, ITG Consulting avait déjà positionné ses savoirs et sa productivité dans les niches «stables», comme les salles d’arbitrage, la gestion des trésoreries et du trading. «Une activité qui est toujours la nôtre aujourd’hui, commente Carmelo Bardare. Simplement, nous l’avons étendue à de nouveaux secteurs comme l’énergie, les centres de coordination ou l’institutionnel, et nous avons en même temps voulu améliorer les compétences de nos collaborateurs. Nous

avions déjà anticipé la réduction des coûts dans les grandes banques en 2001 sur ce que j’appellerais de ‘l’IT fun’, comme les nouvelles programmations. J’avais compris que nous avions plus intérêt à rester dans nos créneaux ‘classiques’, dont les entreprises gardent un besoin récurrent, mais avec une expertise renforcée et une approche plus analytique». Aujourd’hui, ITG est forte d’une soixantaine de collaborateurs et affiche un chiffre d’affaires de 5,5 millions d’euros, avec une perspective de croissance de 50% et d’extension de son équipe. Ses clients sont quasi tous les grands comptes ex-belges de la finance (Fortis, Dexia, ING), mais aussi du monde de la distribution, de l’énergie, des institutions…

Bonnes perspectives du marché Dans le même temps et pour suivre l’internationalisation de sa clientèle, essentiellement les grandes banques, l’entreprise de conseil s’étend vers Luxembourg où elle a implanté une coordination commerciale et dépêché ses experts. «En fait, nos clients nous servent de tremplin, et comme les banques, qui sont nos clientes, sont très présentes à Luxembourg, elles ont besoin

de cette expertise crossborder pour appuyer leur propre extension. Nous y avons donc choisi une personnalité expérimentée, Xavier Jacques, qui connaît bien le secteur banques et assurances et possède la logique commerciale que nous attendons. Il illustre parfaitement notre ambition de nous développer avec des hommes d’expérience et d’expertise. C’est pour nous un gage de succès dans le développement et d’élargissement de nos champs d’activités. Et c’est tellement vrai qu’aujourd’hui nous recevons aussi des demandes de filiales dans des régions plus lointaines et exotiques». Réfutant donc le changement de métier, mais voulant y apporter la plus-value de l’exper­ tise et du service dans les compétences-niches qui sont les siennes, Carmelo Bardare avoue aussi aujourd’hui se sentir un peu «soulagé» après avoir arpenté lui-même le terrain et la production en IT durant toutes ces années. «C’est vrai que j’ai passé tout ce temps sur le terrain, pour asseoir l’image de compétence d’ITG et épauler nos consultants. Aujourd’hui, fort de notre reconnaissance en compétences bancaires, je me recentre sur le management, l’approche commerciale et aussi, ce qui sera le défi le plus grand dans un futur proche, la sélection et la formation des bons collaborateurs pour accom­ pagner notre croissance. Côté perspectives, on s’aper­çoit que les besoins augmentent dans ce qui touche au testing et en matière d’enterprises content management, tant les projets se multiplient au sein des ins­ti­tutions. C’est donc là que nous développons aujourd’hui nos offres, et avec beaucoup de succès». Visionnaire prudent et même inquiet par nature, le fils d’une famille ouvrière de Renaix, créateur de ITG Consulting, souligne qu’au départ, il était entré dans l’IT un peu par hasard. Un hasard heureux, si l’on regarde la croissance, relativement lente pour le secteur, mais hautement stable, de sa création. Ce succès de raison, toujours guidé avec son partenaire Paul Brébant, lui permet aujourd’hui de se rassurer et d’explorer, avec le même enthousiasme mesuré, d’autres activités, autant que les bonnes perspectives d’un marché de gestion des données financières qui n’est pas près de s’étioler. || Christophe Sokal

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CULTURE

Les sciences dans le Monde Arabe Une exposition remarquable et ­intentionnelle se tient actuellement à l’Université libre de Bruxelles sur les «savoirs du monde arabe». Elle démontre à l’envi l’extraordinaire ­influ­ence de la civilisation arabe en matière de mathématiques, de mécanique, de zoologie, d’architecture et de musique. Cette exposition s’inscrit dans un ambitieux programme dédié à l’Histoire des Savoirs où, chaque année, les apports des civilisations à l’histoire universelle des savoirs seront mis à l’honneur. ULB Culture propose ainsi deux expositions en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe de Paris, l’asbl Schola ULB et la Fondation Roi Baudouin. La première exposition, consacrée à l’âge d’or des sciences arabes, se déroule jusqu’au 2 juin 2007. La seconde, prévue fin 2007, mettra en lumière les liens entre les arts et les sciences dans les civilisations arabo-musulmanes. Pour les détails de cette initiative qui vaut le détour: www.histoiresdessavoirs.ulb || C. S.

EM P L O I

INTERNET

E N V I R O N N EME N T

Nouveau patron

L’e-marketing recrute

Bruxelles, bonne qualite de vie

Fedichem Wallonie, section régionale pour la Wallonie de la Fédéra­ tion des Industries chi­ miques, a élu en tant que président Michel Dupuis, directeur de Total Petro­ chemicals Feluy – entre­ prise fabriquant des polymères plastiques. Michel Dupuis succède ainsi à Philippe Greuse, directeur du site d’UCB Pharma à Braine-l’Alleud. Fedichem Wallonie regroupe et défend les inté­ rêts de près de 200 entreprises du secteur chimique implantées en Région wallonne et y occupant 24.000 personnes.

Le bureau belge du groupe LBi, le plus grand groupe de développe­ ment Web et communica­ tion multimédia en Europe et troisième mon­ dial, veut engager plus de 30 collaborateurs cette année, en Belgique, pour anticiper ses développe­ ments. En effet, face à l’érosion du pouvoir d’in­ fluence des médias tradi­ tionnels, LBi s’appuie sur l’étude de Bridge Ratings and Research, qui vient de montrer que l’Internet occupe désormais la pre­ mière place (en temps de consommation) devant TV et radio, auprès des jeunes de 15 à 24 ans. EM P L O I

Nouveau directeur

Selon l’étude internatio­ nale du bureau de con­ sultants Mercer, et sur trente-neuf critères de qualité de vie, Zurich arrive une nouvelle fois à la première place mon­ diale. La ville a obtenu un score de 108.1, devançant de très peu Genève. Van­ couver et Vienne suivent toutes deux à la troisième place. Auckland et Düssel­ dorf partagent la 5e place, puis viennent Francfort et Munich, et Berne et Sydney à la 9e place du classe­ ment. Bruxelles conserve la 14e place mais est à la 4e place dans le clas­ sement des capitales de l’UE.

M A N A GEME N T

Police Belge, un concept exportable Neuf ans après une réforme fondamentale des services de police belges, des spécialistes belges et étrangers par­ tageront leurs idées et leurs expériences de tra­ vail policier en Belgique lors de la conférence internationale The Belgian Police… A centre of excellence, les 6 et 7 juin à Brussels Expo. La fonc­ tion de police en Belgi­ que est assurée par un modèle double de police fédérale et locale. A elles deux, elles assurent une fonction de police forte­ ment reliée avec la popu­ lation locale. La Belgique est aussi l’un des rares pays ayant défini un concept de police de proximité et l’ayant ins­ crit dans la législation.

INTERNET

Andreas Tesch a été nommé directeur d’Atra­dius Global, assureur spécialiste de la gestion du risque. Tommie Sjödahl devient, lui, responsable des nou­ veaux marchés. Il déve­ loppera le portefeuille d’assurance-crédit Global d’Atradius qui a enregis­ tré un taux de croissance annuel de 16% au cours des trois dernières années. M. Tesch, âgé de 37 ans, s’est joint à l’équipe d’Atradius en 2001 en tant que directeur corporate development. M. Sjödahl, âgé de 56 ans, a rejoint Atradius en 1992 et en 1997, il est devenu le regional business unit director de Global Business Unit à Amsterdam.

BLOGS EN JAPONAIS Deux fois par an, le site Technorati (moteur de recherche dédié aux blogs) publie son analyse de la blogosphère. En octobre 2006, le monde comptait 57 millions de blogs. Six mois plus tard, on arrive à un total de 70 millions de blogs. A souligner: la hausse des faux blogs créés à des fins de spam. Il y en aurait en moyenne entre 3.000 et 7.000 nouveaux par jour. Technorati a également étudié le langage utilisé par ces blogs. Surprise: le japonais arrive en tête, utilisé dans 37% des blogs. Suivi par l’anglais pour 33%, le français, lui, repré­ sente à peine 2% de la blogosphère.

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Photo: ULB

ACTUALITe · belgique

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ACTUALITE · belgique

Photo: Jelle Van Seghbroeck

Marc-Antoine de Mees (brasserie La Brunehaut): «Notre seule chance est l’exportation, et heureusement la réputation de nos produits est excellente à l’étranger».

Analyse

PME «Belges» pas contentes Depuis 1976, les entreprises belges se déplacent au Foodex (Food & Beverage Exhibition), troisième salon international au monde de l’agroalimentaire et des boissons, qui se tient tous les ans au Japon. Toutes les activités du secteur agroalimentaire, ou presque, sont représentées au Foodex, surtout les brasseries et les chocolatiers, qui restent évidemment le fleuron de notre tradition de qualité à l’étranger. Le Japon étant, on le sait, un marché à la fois très porteur question opportunités de distribution et friand de ces produits. L’édition 2007 du salon, qui s’est tenue du 13 au 16 mars dernier, a cependant réservé une surprise «de taille» aux entreprises belges qui se croyaient encore unitaires dans leur représentation du pays à l’étranger. De fait, au milieu des 140 pavillons «nationaux» et 3.400 stands de produits présents pour accueillir les quelque 100.000 visiteurs venus du Japon mais aussi du reste de l’Asie… pas de pavillon belge. Enfin, pas de pavillon belge rassemblant tous nos exposants, mais deux pavillons, l’un flamand, l’autre francophone, dans deux halls bien séparés, histoire de montrer au monde qu’en Belgique, c’est désormais chaque langue chez soi, et peu importe, finalement, si l’on mange (encore) les mêmes chocolats et que l’on boit la même bière à Anvers ou à Namur. Pour Marc-Antoine de Mees, repreneur d’une brasserie artisanale du Tournaisis, la Brunehaut, et qui venait tenter d’ouvrir davantage le marché asiatique à ses produits, l’effet engendré par cette exportation flagrante de nos querelles de clochers identitaires a été désastreux: «Il y a même des visiteurs qui m’ont demandé si nous étions en guerre! Comment peut-on penser, chez nous, que pour les clients étrangers, on vend

de la bière wallonne ou du chocolat flamand, et non des produits belges. Et je suis choqué, d’autre part, de voir que pour des questions d’ego purement régionalistes, on double largement les budgets alloués à nos représentations à l’étranger».

«Noir-Jaune-Rouge» à l’honneur dans un seul pavillon M. de Mees n’est pas le seul à fustiger ainsi les vues assez étriquées, il faut le dire, de nos représentants à l’exportation, quelle que soit, par ailleurs, la qualité de leur travail. La chocolaterie Safarian et une autre brasserie traditionnelle St Feuillien sont également montées au créneau et ont vivement interpellé aussi bien l’Agence wallonne à l’exportation (AWEX) que son homologue flamande Flanderstrade, sur l’absurdité de montrer un aussi piètre double visage aux acheteurs potentiels de la deuxième puissance économique mondiale. Marc-Antoine de Mees: «Nous devons déjà œuvrer dans un marché intérieur saturé et où les brasseries disparaissent petit à petit. Notre seule chance est l’exportation, et heureusement la réputation de nos produits est excellente à l’étranger. Aujourd’hui, grâce à cette image ‘belge’, Brunehaut est présente au Japon, aux Etats-Unis et au Canada, ce qui nous permet d’augmenter notre production et donc aussi de créer des emplois…». Pour M. Safarian: «Cette division a créé une confusion totale dans le chef des clients et parte-

naires japonais, peu coutumiers des exercices de jonglerie kafkaïenne de la politique politico-communautariste. Qu’on le veuille ou non, le chocolat et la bière, entre autres, sont associés à la Belgique et vice versa. Pour preuve, depuis quelques années, un phénomène de mode touche le Japon, au même titre que les Etats-Unis: les Belgian Beer Bars. Les bars à bières belges s’y multiplient de plus en plus, permettant aux Japonais de déguster des centaines de bières différentes». Une réalité qui ne semble pas enthousiasmer fortement le Belgian Beer Information Center, un organisme chargé de faire la promotion des bières belges sur le marché japonais. S’empressant de s’adapter aux stands «régionaux», son stand aussi a été scindé en deux: une partie sur le pavillon wallon, l’autre sur celui de la Flandre. En conséquence, son unique hôtesse n’a pu être présente qu’un jour sur deux dans chacun d’eux! Idéal pour nouer des contacts. Mais, l’histoire finit tout de même mieux qu’elle n’avait commencé. Les réactions indignées des entreprises exportatrices présentes auraient eu raison, nous dit M. de Mees, de la nouvelle stratégie de représentation bi-communautaire dans les salons professionnels du monde. L’an prochain, c’est promis, on remet le «Noir-Jaune-Rouge» à l’honneur dans un seul pavillon et nos chocolats, comme nos bières, redeviendront ce qu’ils n’auraient pas dû cesser d’être, aux yeux des Japonais, tout au moins! || Christophe Sokal

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Calendrier mai et juin 2007 Programme de formation aux Normes Comptables Internationales IFRS Investment Funds Dates: May 22 and 23, 2007 Les impacts fiscaux des normes IFRS Date : 21 mai 2007 Les instruments financiers en pratique (IAS 32 et IAS 39) Dates : 24 et 25 mai 2007 Real Estate Dates: June 13 and 14, 2007

Mesure, analyse et attribution de performance de fonds d’investissement

Service Engineering Modul 1: Kundenorientierte Gestaltung von Dienstleistungen Daten: 14. und 15. Mai 2007 Modul 2: Interaktionsmanagement im Dienstleistungsbereich Datum: 30. Mai 2007

ITIL Foundation Training Formation menant à la certification internationale “ITIL Foundation Certificate in IT Service Management” Dates : 13, 14 et 15 juin 2007

Introduction à l’industrie des fonds d’investissement

VAT for the financial sector Module 1: Basic principles of VAT Date: May 23, 2007, 9.00am - 12.30pm Module 2: VAT Advanced – Recent developments and specific issues Date: May 23, 2007, 1.30pm - 5.00pm

Manager au féminin

Module 1 : Introduction au fonctionnement des OPC Dates : 21 et 22 juin 2007 Module 2 : Comptabilité des OPC Date : 25 juin 2007

Administration of Private Equity Funds and SICAR

Date : 8 mai 2007 Dates : 4 et 5 juin 2007

Certificat en Gestion d’Entreprise Mieux comprendre les métiers de l’entreprise pour améliorer ses compétences managériales 5 modules de 2 jours entre mai et novembre 2007

Prévention du blanchiment d’argent pour domiciliataires de sociétés Date : 11 mai 2007

Dates: June 26 and 27, 2007

Securitisation Date : June 6, 2007

Auditing a Business Continuity Management Programme Dates: June 6, 7 and 8, 2007

Comprendre la finance Module 1 : Les bases de la finance bancaire Dates : 11 et 12 juin 2007 Module 2 : La finance comme outil d’aide à la décision opérationnelle Dates : 25 et 26 juin 2007

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© 2007 PricewaterhouseCoopers. All rights reserved. PricewaterhouseCoopers refers to the network of member firms of PricewaterhouseCoopers International Limited, each of which is a separate and independent legal entity.


r e s s o u r c e s h u mai n e s · c a r r i e r e s

A r r i v E e s - d Epa r t s - p r o m o t i o n s

Ils bougent Changements de poste ou d’entreprise? Envoyez-nous quelques lignes d’infos accompagnées d’une photo à press@paperJam.lu. Retrouvez plus de 10.000 décideurs, entreprises et organisations du Luxembourg sur www.index.lu. Recherches avancées, inscriptions et mises à jour tout au long de l’année. INDEX 2007 est actuel­­le­­ment disponible en kiosque (372 pages, 10 euros).

Spécialisée dans les architectures SOA, la gestion des processus métier et la modernisation du patrimoine applicatif, SOFTWARE AG a renforcé son équipe de Luxembourg avec l’arrivée de ANNE HUMBERT en tant que branch manager (voir aussi p.55) Agée de 36 ans, elle fut, ces cinq dernières années, business unit manager pour la société de services Ausy Luxembourg.

F o y e r P a t r im o n i u m & A s s o c ia t e s – C h i e f I n v e s t m e n t Offi c e r

Andre Birget

Arrivé au Foyer en 2005 en tant que directeur financier, Andre Birget, vient également d’être promu au rang de chief investment officer de Foyer Patrimonium & Associates. Agé de 50 ans, il a en charge la poursuite du développement de la gestion patrimoniale dynamique de la société dans un esprit novateur et indépendant.

Fort de ses douze années d’expérience chez Mikado Publicis en tant que directeur de création, Didier Leclercq, 43 ans, a pris les rênes de la création de l’agence Addedvalue.

Agée de 39 ans, SHARON D.M. MARCH vient de rejoindre le département fiscal de la société civile d’expertises comptables et fiscales HOOGEWERF & CIE à Luxembourg. Elle avait été, précédemment, foreign exchange dealer chez Industrial Bank of Japan et chief operating officer chez Dale Carnegie Associates.

Spécialisée dans les workspace et application services, Getronics Belux vient de promouvoir Fabienne Doyen au poste de Human Resources director et membre du comité de direction. Agée de 38 ans, elle était entrée chez Getronics en 1998, en tant que project staffing manager. Elle était ensuite devenue manager de l’équipe common applications technologies, avant d’accéder, en 2004, au rang de HR business partner au sein de la division Human Resources.

Entré en 1999 chez Getronics Belux, société spécialisée dans les workspace et application services, Benny Corvers est le nouveau director marketing & communication. Après avoir commencé comme solutions architect, il contribua au développement des activités avec Microsoft au niveau BeLux, ce qui lui valut de partir quelque temps au siège de Microsoft à Redmund pour gérer cette relation au niveau mondial. Il a ensuite rejoint, en mars 2006, l’équipe HR BeLux, pour y jeter les bases du talent management et du recrutement professionnel.

Après avoir été responsable des ventes de la division Finance chez EMC², responsable des ventes chez Computer Associates, directeur européen des ventes pour le secteur des assurances chez Diagram France, directeur des ventes business continuity et data management chez Synstar et, dernièrement, sales manager chez Phidata, Wilfried Landsheer a rejoint Getronics BeLUX. Agé de 49 ans, il y a été recruté en tant que sales manager, plus particulièrement auprès des secteurs financiers belge et luxembourgeois.

Societe Generale Bank & Trust – directeur de la Banque Privee et des Marches

Laurent Joly

A la suite de la nomination de Vincent Decalf au poste d’administrateur délégué de la SGBT, Laurent Joly a été promu directeur de la banque privée et des marchés de la Societe Generale Bank & Trust. Agé de 41 ans, il a mené toute sa carrière au sein du groupe Société Générale. Après avoir co-fondé et dirigé, entre 2000 et 2003, une filiale du groupe en charge de la distribution de placements haut de gamme, il avait été nommé directeur commercial de SG Private Banking France. PAPERJAM MAI 2007

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r e s s o u r c e s h u mai n e s · c a r r i e r e s

Arrivé il y a un an chez Ausy Luxembourg, société de services et d’ingénierie informatique en technologies avancées, Wilfrid Lagrange vient d’être promu business unit manager, en remplacement d’Anne Humbert, partie chez Software AG (lire par ailleurs). Agé de 37 ans, il était arrivé au Luxembourg en 1998 et avait participé à la croissance de l’opérateur CrossComm, où il fut directeur commercial et directeur général adjoint.

Depuis le début du mois de mars, Randstad Interim Luxembourg compte une nouvelle consultante au sein de son département «Finance & IT». Agée de 23 ans, Genevieve Lutringer est titulaire d’une maîtrise en Langues Etrangères Appliquées et a déjà travaillé quelques mois dans le secteur commercial en France.

L u x i n n o v a t i o n – Di r e c t e u r

Gilles Schlesser

Dans le cadre de la restructuration du GIE Luxinnovation, l’Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche (lire par ailleurs), Gilles Schlesser a été promu au poste nouvellement créé de directeur de Luxinnovation. Agé de 39 ans, il avait rejoint Luxinnovation en 1992 et y a exercé successivement les fonctions d’attaché, puis de secrétaire général. Outre la gestion courante de l’agence, il a désormais comme missions princi­ pales le développement stratégique, les relations extérieures et la promotion des programmes nationaux et internationaux.

La société Brinks, spécialisée en matière de sécurité, a renforcé sa direction générale avec l’arrivée de Laurent Turmes au poste de directeur du développement. Un nouveau départ pour celui qui dirigeait, depuis août 2005, Villeroy&Boch Luxembourg. Agé de 41 ans, il avait passé 18 ans chez le porcelainier où il fut notamment responsable de la vente au Luxembourg dans le secteur «fabrications spéciales pour hôtels et restaurants», puis directeur du secteur «hôtels-restaurants» à partir de 2002.

Après une expérience en marketing et communication de plus de dix ans dans plusieurs sociétés, dernièrement chez Domaines de Vins moselle, Jean-Louis Modert, âgé de 36 ans, a rejoint la banque LRI – Landesbank Rheinland-Pfalz International. Il y prend la responsabilité d’un nouveau service créé à cette occasion, en tant que head of marketing and communications.

Après avoir été vice président Ressources Humaines chez Dexia puis chez Brown Brothers Harriman, en charge du management development, Lindsey Braik a rejoint Deloitte en tant que directrice des Ressources Humaines. Agée de 45 ans, elle sera notamment chargée de définir et de mettre en œuvre des stratégies RH appropriées.

Agée de 35 ans, Brigitte De Haeck a été nommée conseillère de direction de Lux­ innovation. Entrée à l’agence il y a neuf ans, elle y a été successivement attachée puis conseillère. Elle est aujourd’hui responsable des services d’appui aux PME, des services administratifs et de ressources humaines et assure le secrétariat du conseil de gérance.

Aux côtés de Brigitte De Haeck (lire par ailleurs), Ian Cresswell a été nommé conseiller de direction de Lux­ innovation, qu’il avait rejoint il y a cinq ans. Agé de 52 ans, il dispose d’une expérience de plus de 25 ans dans la direction technique d’industries multinationales. Il a désormais pour mission le développement des services dédiés à la promotion et à l’essor des technologies innovantes et à l’animation des grappes techno­ logiques (clusters) au Luxembourg.

Arrivée chez Lux­ innovation en 2001 en tant que responsable de projets, Caroline Leleu a été nommée responsable communi­ cation de l’agence. Elle a désormais en charge la coordination de la communication corporate, des relations presse, des publications, de l’événementiel et des sites Internet gérés par Luxinnovation.

S t a t e S t r e e t L u x e mb o u r g – Di r e c t e u r

Sonia Biraschi

Le comité de direction de State Street Luxembourg s’est enrichi de deux nouveaux membres. Outre Marty Dobbins (lire ci-dessous), Sonia Biraschi a ainsi été nommée au poste de managing director. Actuellement responsable de la gestion de la relation client, des ventes et du marketing et du développement des produits, elle avait rejoint State Street à Luxembourg en 1991.

S t a t e S t r e e t L u x e mb o u r g – Di r e c t e u r

Marty Dobbins

En même temps que Sonia Biraschi (lire ci-dessus), Marty Dobbins a été nommé au comité de direction de State Street Luxembourg. En plus de vingt années de carrière au sein du groupe, il a occupé différents postes de direction dans le domaine des opérations et des technologies de l’information en Asie, en Europe et aux Etats-Unis. Il était arrivé au Luxembourg en 2001, en tant que chief operating officer et directeur de l’administration de fonds. Dans ses nouvelles fonctions, il sera chargé de la gestion quotidienne des opérations du bureau de Luxembourg. PAPERJAM MAI 2007

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r e s s o u r c e s h u mai n e s · c a r r i e r e s

Le développeur de produits pour la sécurité des données mobiles SafeBoot a décidé de consolider sa stratégie de vente indirecte en nommant un channel manager pour le Benelux. C’est Willem Verhoof, 35 ans, qui assume désormais cette nouvelle fonction. Par le passé, il avait occupé plusieurs fonctions commerciales chez Noxs, Exact Software et e92plus, où il a contribué à la forte expansion du réseau de partenaires et à l’accroissement spectaculaire des ventes de produits de sécurité IT.

Le Domaine Thermal de Mondorf vient de renforcer son équipe de vente avec le recrutement de Nicolas Michel, 28 ans, qui aura notamment en charge la commercialisation du Mondorf Parc Hôtel et ses salles et salons de conférences et banquets. Ces cinq dernières années, il avait forgé son expérience dans le domaine de l’export pour un fabricant d’équipement de piscines et spas, en tant que responsable pour l’Europe du Nord.

L’UNION COMMERCIALE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG compte un nouveau président en la personne de MICHEL RODENBOURG (lire l’article en page 36). Agé de 51 ans, il est, depuis 2006, directeur général de Alltec Solution Provider (ex-Auto Tecnic) et co-fondateur en 2001, avec son épouse, de la ­ S.à r.l. L’Epicerie. Il est également président de l’asbl Ecotel (collecte et recyclage de déchets d’équipements électriques et électroniques) et du Basket Club Racing Luxembourg

En même temps que son nom, l’Institut des Auditeurs-Conseil Interne Luxembourg a changé de président (voir aussi page 60). Ce qui s’appelle aujourd’hui l’Institute MarEchalat de la Cour – MarEchal de la Cour of Internal Auditors Pierre Mores Luxembourg est désormais présidé par Ajmal Le nouveau Maréchal de la Cour a été nommé fin mars Aziz Pervez, l’actuel et prendra ses fonctions au senior manager – internal 1er octobre 2007. Il s’agit audit chez Nomura Bank de PIERRE MORES, l’actuel (Luxembourg). Tout juste président du Conseil d’Etat. âgé de 56 ans, il occupe ce poste depuis 1994, Entré dans cette institution en mars 1989, il avait été, après avoir été, pendant entre 1991 et 1996, membre du comité du Contentrois années, manager tieux, puis, entre 2000 et 2003, vice-président, avant d’accéder, finalement, à la présidence, en 2003. internal control department chez Citicorp/ A noter qu’il est, également, président de la Caisse Citibank Luxembourg. de pension des employés privés depuis août 1999. bandeau_PJ_130x28mm 04-07 11.4.2007 14:00 Page 1

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Société de services et de conseil spécialisée en business intelligence, Oktopus Consulting compte un nouveau consultant en la personne de Jerome Carlier. Agé de 25 ans, cet ingénieur diplômé de l’Institut Supérieur d’Electronique et du Numérique (ISEN) rejoint l’entreprise après avoir mené plusieurs projets en informatique décisionnelle, notamment auprès de la Commission européenne à Bruxelles et de Réseau Ferré de France, à Paris.

Arrivé chez UBS (LUXEMBOURG) en 2005, après avoir exercé dans le département Audit chez Price­ waterhouseCoopers à Sarrebruck puis à la direction financière de Deutsche Bank à Francfort, ARMIN LAUER, 35 ans, CEO office and communications, cumulera désormais les fonctions de chief of staff and head management support. Il y analysera et pilotera les projets stratégiques de la banque, auprès du CEO de la banque, Roger H. Hartmann.

Spécialiste du marché des antivirus de réseau et de la sécurisation du contenu Internet, Trend Micro a nommé Sabine van Hoijweghen au poste de major account manager BeLux. Agée de 30 ans, elle était entrée dans la société en 2005 après avoir occupé les fonctions d’account manager chez Comstor Belgique.

D u P o n t L u x e mb o u r g – Di r e c t e u r gENE r a l

ArsEne Schiltz

Suite au départ de Jan Bergmann, désormais à Wuppertal d’où il dirigera les opérations Coatings & Colors Technologies pour toute l’Europe, un nouveau directeur général a été nommé chez DUPONT LUXEMBOURG. Il s’agit d’ARSENE SCHILTZ, 52 ans, Luxembourgeois. Cela faisait quinze ans qu’un Luxembourgeois n’avait pas dirigé le site. Entré en 1985 chez DuPont, à Luxembourg, il a, depuis, dirigé, notamment, l’usine d’emballages spéciaux de la ville du Trait (Haute-Normandie) et l’usine DuPont Teijin Films à Dumfries (Ecosse). Depuis 2005, il dirigeait la sécurité du cimentier Holcim en tant que corporate director, en agissant pour le compte de DuPont Safety Resources.

Luxinnovation – S e c r E t ai r e gE n E r a l e

Isabelle Schlesser Le GIE Luxinnovation compte une nouvelle secrétaire générale en la personne d’Isabelle Schlesser (qui n’a aucun lien de parenté avec le nouveau directeur Gilles Schlesser – lire par ailleurs – qu’elle assistera dans la direction de l’agence). Agée de 33 ans, elle avait rejoint Luxinnovation en 1999 en tant qu’attachée, puis conseillère. Elle aura désormais en charge la coordination interne, l’assurance qualité des services, la promotion de la propriété intellectuelle et le développement de la création d’entreprises innovantes au Luxembourg. PAPERJAM MAI 2007

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r e s s o u r c e s h u mai n e s · p a r c o u r s

Photo: Eric Chenal

Patrick Zurstrassen was born on the other side of the Belgo-Luxembourg border, in Liège, in 1945. He was an engineer without much of a future in the devastated steel and textile industrial regions, in the early seventies. He changed jobs and migrated to California, then to Paris, to Brussels, and finally settled in Luxembourg, in 1987. This was a long trip to reach his new professional home where he has made investment funds his business.

A career in five dates

The professional path of Patrick Zurstrassen 1964-1973: Believing in industrial innovation After graduating as a civil engineer in Liège, my first patent on polyacrylonitrile fibres convinced me that my mission was to be involved in industrial research and development. This was confirmed through my work at “Baxter Labs” in Glendale (California) and then back in Belgium where I built and ran my first (and last) factory manufacturing surgical equipment. 1974-1975: Joining Suez, the new French star of investment banking I was hired by “Banque Indosuez et de l’Union des Mines”. Fantastic! In Paris I was able, as a university trainee, to relate on a “1-to-1” basis with the CEO. There was a great spirit of entrepreneurship; and a constructive merger with the Banque de l’Indochine gave access to a network of branches established in 65 countries. 1980-1987: Negotiating export and trade credit in all continents As chief international officer of Indosuez Belgium, I led a young and high-performing team active in finance commodities and machines in all continents, discovering business, culture and history, not through books but by actually being overseas.

1987-2002: A new strategy for a traditional local bank. Construction of the European network of Credit Agricole Indosuez In 1987, I was invited to manage Banque Indosuez Luxembourg. With the help of a new European regulation (UCITS I), a constructive merger with Credit Agricole, excellent European networking group and Luxembourg teams, I made the bank join market leaders in both private banking and funds services. I founded Fastnet. I contributed to Bourse de Luxembourg (CC-Lux), ABBL and ALFI while I was representing Luxembourg in Brussels (EFAMA…). 2003-Now: Launching of a European premiere: The Directors’ Office With a group of fellow directors, I launched The Directors’ Office (TDO), the first governance company in Luxembourg to assist fund directors and conducting persons to benefit from highlevel professional services. Practising it myself, I was elected to a few prestigious boards, including Fortis Investment, and the fund companies of Lombard Odier and Barclays. In the meantime, I have taken several initiatives to improve the corporate governance environment in Luxembourg like the creation of l’Institut Luxembourgeois des Administrateurs. In the governance field, I currently represent the viewpoint of the Luxembourg market in Brussels and now also in Washington. PAPERJAM MAI 2007

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Total: 214 Votes Sondage réalisé du 16 mars au 2 avril sur les sites www.monster.lu et www.paperjam.lu.

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18% Mes fonctions ne nécessitent pas de défi particulier!

30%

Aux yeux de Daniel Oudrar, administrateur délégué de Creyf’s Luxembourg et président de l’Union Luxembourgeoise des Entreprises de Travail Intérimaire (ULEDI), la grille de lecture des résultats du sondage de ce mois est multiple. D’un côté, 52% des votants ont en permanence des défis à relever, avec plus ou moins de bonheur, alors que 48 % des autres votants n’en ont pas ou pas assez. Mais il en apporte une autre: «Une écrasante majorité, 82%, a des défis à relever en permanence, parfois trop, parfois pas assez, mais cela plaît néanmoins à 65% des votants. Ce qui est une interprétation positive des challenges que la direction soumet à ses collaborateurs». L’interprétation négative consisterait à relever que 17% des votants se plaignent de trop de pression liée aux défis permanents imposés par la direction. Evidemment, les défis à relever sont de différentes natures selon la fonction de l’employé. Etre sollicité par ses supérieurs pour se dépasser peut, en quelque sorte, être un signe de confiance. «Mais quand le dépassement de soi devient quotidien, quand il faut, jour après jour, être le meilleur, travailler plus vite, aller plus loin, cela ne devient-il pas insupportable, voire une forme de harcèlement?», s’interroge M. Oudrar. Reste que, en contrepartie, dans une entreprise, il n’est pas toujours possible de récom-

penser l’effort, tant les grilles salariales, les procédures d’évolution et de progression de carrière sont souvent bien encadrées, le dépassement de soi étant alors érigé en valeur de la société. «Il est absolument nécessaire de mettre en place des systèmes de rémunérations variables motivants et innovants, éléments de confort vitaux pour préserver l’équilibre entre les attentes de la direction et celles des employés», prévient-il. Mais les managers aussi sont constamment confrontés à des défis à relever. «Or, parfois, et de plus en plus souvent à mon sens, le décideur doit relever des défis qui le dépassent et dont il ne maîtrise pas toujours tous les paramètres», note M. Oudrar. Pourtant, près d’un tiers des votants «réclament» des défis, comme un criant appel à plus de reconnaissance, sans forcément être certains d’avoir les capacités à gérer cette pression supplémentaire. Pour autant, «l’entreprise ne peut se satisfaire de simples exécutants, estime Daniel Oudrar. Nous avons tous, collaborateurs, partenaires, actionnaires, besoin, les uns les autres, de relever des défis pour faire avancer le monde qui nous entoure. Certains, mieux que d’autres, sont capables de le faire. Il faut donc utiliser l’aptitude de ceux qui résistent à la pression pour la communiquer aux autres. Ainsi, tous ressortiront renforcés». || Propos recueillis par J.-M. G.

Prochains sondages: Jusqu’au 2 mai: Que ferez-vous dans 10 ans? Du 3 au 17 mai: Que représente pour vous un temps de midi habituel? Du 18 mai au 3 juin: Recevez-vous un feedback sur la qualité de votre travail?

Photo: Julien Becker

Pas assez!

Daniel Oudrar, administrateur délégué de Creyf’s Luxembourg et président de l’Union Luxembourgeoise des Entreprises de Travail Intérimaire (ULEDI).

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Photo: Julien Becker

Heinz Sieburg, 45 ans, est entré au Centre universitaire comme professeur de langues et littérature allemande en 2002. Détenteur d’un doctorat de l’Université de Bohn, il y a enseigné la linguistique et la littérature médiévale, avant de gagner le Luxembourg où il est également membre du conseil facultaire de la Faculté des Lettres, des Sciences humaines, des Arts et des Sciences de l’Education.

B CE

Le plus de l’interdisciplinarité Conférences Le cycle de conférences – qui se tient de mars à juin – sera axé cette année sur la représentation de l’homme et de la femme et sur les aspects inter­­disciplinaires des médias anciens et modernes. Les scientifiques de l’Université du Luxem­ bourg, ainsi que d’universi­ tés étrangères, y expo­­seront leur analyse d’une même thématique, mais abordée du point de vue de leurs disciplines respectives. || F. R.

Le Bachelor académique en Cultures européennes (BCE) a démarré en 2005. L’année prochaine, le Bachelor degree sera décerné pour la première fois aux étudiants. Ce cursus, qui s’étale sur six semestres, dont un à l’étranger, et 180 ECTS, compore cinq spécialisations: études allemandes, anglaises, françaises, histoire et philosophie. L’une de ces cinq disciplines doit nécessairement constituer le sujet d’étude principal. Ceci dit, les cinq matières sont enseignées de manière interdisciplinaire et c’est, entre autres, ce qui en fait sa spécificité, selon Heinz Sieburg, directeur d’étude. Un des avantages, outre le fait que les cours soient donnés en plusieurs langues, provient de «la bonne relation entre les professeurs et les étudiants. Il n’existe pas ce genre d’études ailleurs», ajoute-t-il. Une douzaine de professeurs, en plus des 20 professeurs invités, participent à la formation des étudiants de ce Bachelor. En plus des disciplines majeures, des cours peuvent être choisis en langues et littérature italiennes, espagnoles et luxembourgeoises ou encore dans le domaine des sciences humaines. Chaque semestre, huit à neuf cours différents sont enseignés, soit un total de quelque 50 cours de deux heures en trois ans. En outre, un cycle de conférences, préparé spécialement pour les étudiants de deuxième année de ce cursus, mais ouvert également à tous les autres étudiants de l’Université, fait partie intégrante du BCE. Les professeurs qui don-

nent ces conférences viennent de l’Université du Luxembourg, d’universités étrangères et d’autres disciplines. Le BCE compte actuellement 180 étudiants, répartis dans ces cinq spécialisations, l’allemand et l’histoire en tête. La plupart des étudiants viennent du Luxembourg, mais aussi de l’Allemagne, de France, de Belgique, d’Europe de l’Est et d’Afrique. De nombreux accords ont été signés avec des universités allemandes, françaises, belges et anglaises, afin de faciliter l’échange d’étudiants pour le semestre qu’ils sont obligés de passer à l’étranger. En dernière année, les étudiants doivent réaliser un travail écrit de fin d’études d’une quarantaine de pages, dans leur spécialisation. Ce Bachelor constitue le premier pas pour de­venir enseignant dans le secondaire. Il s’adresse aussi aux étudiants qui se destinent aux professions liées aux médias, à l’édition, à la gestion culturelle ou encore au service public. L’Université du Luxembourg n’offre et n’offrira pas de Master en français, anglais ni allemand, dans la mesure où deux années d’études à l’étranger sont requises pour devenir professeur de langues. «Nous sommes en train de nous pencher sur un Master en théâtre qui pourrait être lancé à l’horizon 2010-2012, tout comme un Master en Sciences des médias que nous voulons également créer», annonce d’ores et déjà M. Sieburg. || Florence Reinson PAPERJAM MAI 2007

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Authors’ rights

The Complexities of collection In the Nick Hornby novel, About a Boy, the main character lives off the residuals of a song his father wrote years ago, a one hit wonder called “Santa’s super sleigh”. This is the golden dream of authors in any field – music, literature, and research – to sit back and reap the benefits for the rest of one’s days. The reality is usually quite different, but it does point to one truth, author rights have value, a fact Luxembourg is waking up to…

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Photo: Etienne Delorme

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Bob Krieps is the relatively unsung hero of the rights collection agency, Sacem Luxembourg (society of authors, composer and editors, originated in France). Five minutes in his presence and one thing is perfectly clear, he believes absolutely in what Sacem is doing. “The law is the driving force behind Sacem,” he says. “Droits d’auteur have existed since the 1800s, but the more recent laws since 1972 and the revised laws in 2001 and then in 2004 give the agency a better basis.” “Copy privé has not yet been introduced in Luxembourg. It is with the copy privé law that we fight, especially when technologies like Apple Itunes make copying so easy. If Luxembourg wants to be a player in the world of e-commerce - and in a world where downloading exists - then we have put the right legislation in place. This is the only thing that will make us a fair player.“ It took Luxembourg until 2004 to transcribe EU Directive 2001/29/EC or the EUCD as it is commonly known, after having been taken to the European Court. In fact, implementation for all proved far more contentious than its drafters foresaw. A period of only 19 months was allowed for implementation by Member States, but controversy in many of the 15 states meant that only Denmark and Greece met the deadline. Sacem Luxembourg began its activities on 1 January 2003. Before that the emissions of Radio Luxembourg were broadcasting French musical repertoire. Sacem (France) thus sought to protect the rights of its members whose works were being diffused and to extend its [>>ù106] PAPERJAM MAI 2007

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Two of Luxembourg’s musicians offer their opinion on author rights. When you are talking about the rights of artists in Luxembourg, two names repeatedly come up, that of singer/songwriter Maggie Parke and composer/ musician Gast Waltzing. Together, this husband and wife duo own and run Waltzing-Parke Productions and WPR Records and both have plenty to say about author rights. Parke is in the unique position of having had her career “made” by having her “My Song For You” played on a Luxembourg pirate radio station in 1986 and 1987 at least 50 times a day for months and months. No royalties were paid on anything broadcast by this station. She believes that the protection and moral handling of IP is one of the defining factors of civilization. “When IP rights are abused, stolen, or just plain neglected, it indicates to me that the respect and care of all individual property is a risk,” she says. “IP is just the easiest to abuse, as it’s intangible. The protection of IP by charging a very small fee on blank CDs or DVDs and distributing this fee to the artists whose works are being copied without permission or as reimbursement for their use is the only moral and correct thing to do. It is not even a question if a small fee should be paid according to European law on private copies. The actual question is, how will that money be collected and how will it be correctly distributed?” As president of the Commission Consultative of Sacem Luxembourg, she represents the authors and composers who make up Sacem’s membership. “I did this to hopefully have some small effect on the perception of author/composer rights in Luxembourg. You wouldn’t expect a car rental agency to give you the rental-car use for free. The same goes for IP rights on music, CDs, DVDs, blank copies and even concerts. Is it unreasonable of authors and composers to ask a very small royalty from institutions who use their musical creations to make profit? Or should we just give them what we’ve invested in and created so they can sell it for their profit? It’s like being a baker and letting the sales person give your bread away to the sandwich-maker, who then sells it in a sandwich and takes the profit. Not smart.” She views royalty collection agencies as a whole as a “necessary evil”. “The alternative is to spend every moment of our time chasing after [>>ù108]

originally created in Luxembourg with no cover versions eligible at all. They have a committee of nine members who choose who/what gets the money, and he says that, “With this carefully selected committee we offer a nice balance for jazz/classic/rock, etc. for projects.” “Our role can only be a supporting role,” he explains. “A very important fact is to look at what, of our national repertoire, has been played and broadcast.” Sacemlux tries to give the most particularities to Luxembourg artists and composers. Krieps says that Luxembourg original music is approximately 5-6% at the moment. “The radio stations have become more aware and there has been an improvement in the quality of the artists and the recordings.” “Local and national content are growing in importance. People get an identifying sense; they feel good and proud about good local talent. We are seeing more and more artists with some international success.”

Perception of music rights “Music is commercial. It’s a business. But people take it for granted,” he says. “Music equals work, it equals employment. Publishers’ revenues come from authors’ rights.”

Photo: Andres Lejona

The artists’ view

activity to the Grand Duchy. “We have been progressing quickly,” says Krieps. “We have 450 members compared to 200 when we began and there is a generally young (under 30) demographics.” On the wall of Krieps’ office is a diagram of the network of residual fees distribution throughout the global music industry. It looks like our solar system on steroids. This illustration, Krieps says, clearly depicts that the music industry is a business, and a very complex one at that. “Sacem is not a commercial company. Obviously we can’t keep any monies for ourselves. We give 80,000 euros a year (even more now) to cultural support.” In a country like ours, he says, “We cannot be costly and we cannot have big administrations. Yet our rates are exactly the same as France, i.e. 5% on a concert’s take, let’s say.” It is easy to see the issue here – France has 62,000,000 people and Luxembourg has 450,000. Thus Sacem has to try to have a slim organisation and “try to be as precise as possible.” The support that Sacem offers is cultural. They try to help to organise promotion so that harmonies and private people, for example, commission composers and artists. They also offer support for local talent to be booked. To obtain this support, the musical work must be

Bob Krieps, Sacem: “Local and national content are growing in importance. People get an identifying sense; they feel good and proud about good local talent. We are seeing more and more artists with some international success.”

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Finding the Luxembourg voice Luxembourg has an inferiority complex. Home-grown art and culture is not considered to be as good as foreign art. In some ways, the art scene is young and the country is small, but con-

siderate cultural investment is beginning to change all that. In this modern world, art can originate from anywhere and be distributed globally. This is the chance Luxembourg has if e-commerce, in particular electronic music platforms, establish themselves here. It isn’t just what we can attract here; it is the benefits that local artists can take advantage of by using the platforms as a forum or to launch themselves internationally. On this point, Krieps agrees. “Music in general is travelling more. Sacem does not have an inferiority complex. This must be addressed. This is important.” He sees Luxembourg’s multicultural dynamic as something that should be reflected in its product, and he applauds originality. “We are here to support, to enable and to show people that they can be musicians and composers through the money generated by their authors’ rights. It’s a snowball effect. Step by step this financial support offers creative courage.” It is no secret that in France, Sacem has been accused of keeping monies for themselves and the system of royalties’ management has been called into question. As recently as December of 2006, Maurice Lévy, President of Publicis and Jean-Pierre Jouyet, Chief General Inspector of Finances presented a scathing 170-page report entitled “The economy of the intangible” to the

Photo: Etienne Delorme

[>>ù106] meagre royalty payments. Sacem is not the bad guy here.” For Parke and for Waltzing, the bad guys are the ones who want to use and make profit from composers’ and authors’ IP, but in the same breath belittle its value. She especially hates being told that “local music” has no value and is only played on the radio or TV as an act of charity and that if local creators persist in asking for royalties or neighbouring royalties, their music will not be played at all. “Royalties have to be paid on the music used; regardless of to whom the music belongs. This is just a bully stance.” The first step towards improving the protection of rights is for people to realise that the creation of music, and the performing of it is a profession, not a hobby. “The business end of this creative process in music is a multibillion euro a year industry. In order for Luxembourg to benefit from creators and their IP products, these creators must know that the policy of the country is to protect their property. If not, they will take it elsewhere.” Gast Waltzing is proof that you can make a living as a composer in Luxembourg, but he says we need a professional structure in place. To this end the LMP – Luxembourg Music Producers – is just being formed and will soon be a professional association. He says it is important to remember that Sacem exists on the basis of the musicians’ and composers’ rights and exists only for this reason. “When monies come in and the administration of Sacem costs more than the monies being paid out to musicians, then there is a problem.” Sacem, he says, is a monopoly, and wherever you have a monopoly there is a problem. “On the other hand, if we have five or six collection agencies in Luxembourg would we be paying more fees and with whom would we become members?” He does say however that in the EU, author rights are well protected by law. “I have composed music for movies in the US and I do not get a penny. Organisations likes BMI have a different way of doing things.” BMI (Broadcast Music, Inc.) bases their distributions on a sample. That means they do not pay on all performances. They survey a radio station for a certain period and pay royalties based on the works, which appear on their survey. Thus, an artist’s music has to be played during this survey period to generate compensation. “You have to get played,” Waltzing says. “It is not a billion dollars most people are making when they are composers but this is not the point either. It is also the principle. This is your IP and it should be protected.” || M. C.

He sees many young people today thinking of making music their living. “For them it is a serious business. The collecting societies are there to enable this to happen. It is important that people realise that Sacem are not, however, publishers, an agent, performers, artists or authors.” He says that the monies are given to the artists so that the artists can produce again. “For example, let’s say a band plays a three-minute song and it gains an audience. The song is played on the radio. This means that the band is being played. They get paid for this presence on the radio and this allows them to invest in further production.” A big problem is that evolution in the music business is so quick and the challenges are huge. “The technologies change rapidly and piracy is enormous. Since we cannot employ more people we have to leverage IT to make it more efficient and more performant. You can see evidence of this already on the Sacem site. It is more transparent and more interactive.”

Fernand Grums (ABBL): “The law was existing but basically no one cared about it.”

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Ministry of Economy. A widely circulated tale accuses Sacem of heavy-handed tactics when it presented a primary school a bill of 75 euros for author rights after the children sang a farewell song to their teacher. “Most of our opponents are badly informed. Our margin is very small. Our pride is that we remain independent and barely break even.”

Romain Jeblick (Luxorr): “The new technological environment makes copying so easy and such copying has become so habitual that the young do not even think about the fact it might be stealing.”

Sacem has agreements in place with banks, the CLC, Horesca, beauty salons, individual Internet sites and all the big music organisations and he says they want to move forward with music on phones. Sacem also represents theatre, collecting authors’ rights for French plays, for example, documentaries, photos, and painting. Krieps feels that Sacem can help by supporting the development of this cultural business in our economy. “We need to resist this wave of big companies and American business ideas such as considering one artist producing 5 million records as the only interesting model. Luxembourg has cultural diversity. Five thousand records with smaller sales is the European model.” Sacem is open to offering information and advice and this is an invaluable way to stop the critics. “I always say to them they can come in any time and speak to me or ask any questions. We are credible.” Another argument that people use is that downloading is stealing from the rich producers, but Krieps says it is Sacem’s job to remind the public that this is usually taking the money from the artist. And that’s not all folks…Roland Jaeger, Managing Director, ComVergence SA (ComVe), has long been interested in the potential of “neighbouring rights” which he feels contributes to the entire community of right holders in addition to Sacem, Algoa (Luxembourg association for the management of audiovisual works) and Luxorr. He would like to represent the interests of phonogram producers and performing artists and be the general representative in Luxembourg for these two categories of rights holders. “There are two categories of rights for music,” he explains. “There are authors of lyrics and composers of music. Luxembourg is the only country in Europe where neighbouring rights are not granted.” The market is so small here; it is harder to imagine what revenues we are speaking about.

Photo: Etienne Delorme

Gaining credibility

The idea is that the remuneration will be paid to Luxembourg authors and performing artists so that they can gain extra revenue in Luxembourg. “The performing artists get recognition, the composers get recognition for their music and the writers get recognition for their lyrics. Sometimes I wonder why they are called ‘neighbouring rights’. They are the real rights. The outstanding person brings fame to the authors. It is all linked.” “Let’s say 95% of the musical repertoire in Luxembourg is international. The Luxembourgers get nothing. And of this it is only recorded music that is eligible for rights, not live performances. The idea behind this is only to protect the rights of Luxembourg repertoire that is being mainly played in Luxembourg (for now). The idea is not to make a business. The high percentage of international repertoire played in Luxembourg should not rule

out that Luxembourg artists should get anything at all.” The trick is to make sure everyone gets paid fairly, and that the rights do not flow in an inappropriate direction due to legalities. “Luxembourg needs to come into conformity with international legislation, not just to obey laws, not just to remunerate deserving artists, but also to attract new-comers and new developments to the country. Yes, this means that the users will have to pay more, but too bad. Everyone wants to develop Luxembourg, but no-one wants to pay.” “Perhaps for the next 50 years, online will be the big business. Luxembourg has to do its homework, set the foundation so that the rights are protected and business does not move somewhere else. The next step could be video. Luxembourg needs to be ready.” || Mary Carey

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aUTHORS ’ RIGHTS

A foundation for the future The value of words Luxorr (Luxembourg Organization for Reproduction Rights) is the new collection agency on our block. Its present authorisation is granted for one threeyear duration as of 1 February 2005, and is renewable. The agency manages the rights of reproduction and of public loan for the textual and pictorial works of its author and editor members, in the Grand Duchy and in the whole world. Romain Jeblick, Secretary General of Luxorr, says that, “Historically, there are three classic assets for a company. There is land, there is capital and there is the labour force.” Today, listed companies have five types of assets. “As we become an information society the intangible assets – IP – become more important.” According to a 2006 Minister of Economy, France report on IP, somewhere in the region of 75 to 90% of the capitalisation of listed companies is constituted by intangible assets such as trademarks, patents and know-how. More and more of what mankind is doing is dealing with knowledge and this should be protected. It should be protected for security reasons. “Information should be dependable and sage,” Jeblick says. It should be protected to ensure the quality of information. A recent AFP survey in a French university revealed that up to 97% of students use the Internet as a primary information source for their day-to-day work, and yet most people’s queries are based on the unstructured and untrustworthy information part of the Web. “Education is the alpha and the omega,” says Jeblick. “The problem of unsecured information exists on a global scale.” If the source of information is not identified, then the student might simply be plagiarising. Unless the author is cited, how can anyone be sure of the reliability of such information? “Students are developing a ‘copy paste mentality’. If we want thinkers to be creative and innovative then we need to raise students to think for themselves.” Another point he raises is that copyright should also be seen as protection against counterfeit, not just for product quality but product safety. [>>ù112]

To secure e-commerce in Luxembourg and to take full advantage of the opportunities inherent in the “knowledge society” it is time for people in Luxembourg to stop acting like pirates. In Luxembourg, IP rights are in the dossier of the Ministry of Economy, with Lex Kaufhold, Conseiller de direction 1e classe, in charge of this department. “Until now we have basically been pirates,” he says. “Being small had the advantage that we were ignored a little bit.” But in order to be a fully respectable player in the international arena, particularly in the e-commerce sector, all that has changed. “To ensure the digital rights we will now begin to pay what we owed all of this time.” In historical terms, Luxembourg is known for its piracy. The infamous Radio Luxembourg (1933-1992) is still one of the most well-known pirate radio stations in Europe. Now in the new “knowledge society”, Luxembourg seeks to reverse this reputation; to no longer be ignored, to lay down a sound legislative infrastructure for the protection of IP and to attract IP. Kaufhold feels that we have firmly established authors’ rights in Luxembourg. “Everyone talks about the Lisbon process and the IP that goes with it. In Luxembourg we were behind in understanding the value of IP. Even now, the average person on our streets might understand that if you have an invention you should patent it to protect it, but they do not consider that an author’s work needs the same kind of protection.” Not only does it take some time to educate the public, in particular IP users, of its value, it also takes time to sensitise people to the rules of its usage. “In France, everyone knows that you have to pay Sacem. It is an automatic reflex, but we do not yet have that here.” “SMEs, for example, are not always aware of how important IP is. Protecting a name helps SMEs if the protection has been written into the company’s balance sheets. Property rights can represent a real value at a bank for a new business. The European

legal environment gives us all of the possibilities to defend IP rights.”

Right to private copy Actually, there are still issues to iron out. When questioned on the sticky point of right to private copy, Kaufhold agrees that there is a problem, but one that does not have a foreseeable solution. “The directive of 2001 says that authors should receive ‘equitable compensation’. But there is no obligation for us to implement it. If there were, we would already be up against the European courts. There are three countries that also do not have it, the UK, Ireland and Malta. In 2001 (and before) the Commission promised to offer assistance on how to implement this and as a result there are different systems everywhere. There are fax/copy fees, which are written into a price even if you never make a copy. There are systems where, for example for a copy machine, you pay for every piece of paper, no matter what sort of copy you make. Then you have players in the industry such as Apple, with their recent announcement concerning the availability of the entire EMI music catalogue DRM (Digital rights management) – free. So you also see that the industry acts on its own. These problems get bundled together, along with the question of interoperability. Look at DVD technology. The industry invented Zone I and Zone II as a way to protect their rights. There are no laws for this sort of protection, only in France. In Luxembourg we have implemented a ‘gentlemen’s agreement’ along with the Chamber of Commerce to stop selling Zone I as of April 1 2007.” He says that, quite frankly, the issue is so complex, that if Brussels cannot solve it with all the lobbying groups applying their pressure, then,

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Again, the issue of the complexity of the pro“we cannot solve it here. In November 2006 Commissioner Charlie McCreevy should have presented a cess of collection is raised. One problem that arises is “to whom do certain author rights belong?” paper on the subject but it was never presented.” “For example,” says Kaufhold, “if someone comes along and puts 1950 Wort articles on the Internet The complexities of collecting and people start to download them or copy them Kaufhold says that he is happy to have the three who gets the copying fees?” There is an inherent existing collection agencies – Sacem, Luxorr and lack of transparency. “How can anyone collect Algoa (Luxembourg association for the manage- every cent that comes in and account for where it all ments of audiovisual works) here because with goes? The only thing an author can do is become a limited resources the collection of fees would member of one of these societies. This at least offers not be possible and the complexities would them one point where they can demand to see their require a huge administration. “Bob Krieps has accounts.” What he does say is that, “With Luxorr to take the time to go to the football clubs, to go to there is much more copying of Luxembourg origiother small establishments, and to explain the nated IP than there is in music. For the moment obligations and collect the fees.” You have to anyway.” The question remains, how are author rights admit, no one would do this for the fun of it. Kaufhold explains that the collection societies enforced? “Our laws foresee penalties, but it is for must present their accounts to the Ministry to authors to sue for rights infringements. The conexplain what monies were collected, from where tracts signed with the ABBL and the European Comand to go where and what cultural activities were mission offer credibility to the procedure. There is of supported. They must also ask for a new authori- course discussion about the state entering into an sation every three years. “Collection societies must agreement but there are so many complexities it will support culture, but there is no specification of the take time. It is easy to call ‘the state’ by one name percentage. For example Luxorr is new. It will take and thus think of it as one entity, but what is the time for people to know about it so they need to spend state? There are schools and universities, communes to promote themselves and their information. Sacem and various departments, and then they are not only using IP but they are also generating IP.” is more established.”

What surprises Kaufhold is that there are not more writers who are interested in the process. Luxorr’s membership so far is mainly editors, and this is undoubtedly an awareness issue. The very fact that the Ministry of Economy is responsible for matters relating to IP indicates that they have a value to the Luxembourg economy and are a pivotal asset for our future growth and diversification. Not only does the Ministry want to attract e-commerce; it wants e-commerce to have roots rather than just VAT “headquarters”. To develop clusters of real economic activity so that e-commerce can prove a catalyst for more business, for jobs, for research and development and innovation, for patents and also to serve as… yes… professional, cultural platforms that offer an international audience for original Luxembourg content and Luxembourg-based artists. To succeed at all this, the government knows that it must lay down a legislative infrastructure that makes the international players want to come here, stay here and breed here. We all got excited at the first wave of big players like Amazon and Skype. Now we are seeing companies like Prefueled, who not only want to ­headquarter in Luxembourg, but also have plans to establish a download café in Luxembourg City and say, anyway, that they are

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Lex Kaufhold (Ministry of Economy): “Everyone talks about the Lisbon process and the IP that goes with it. In Luxembourg we were behind in understanding the value of IP.”

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“In France, everyone knows that you have to pay Sacem. It is an automatic reflex, but we do not yet have that here” Lex Kaufhold [>>ù110] Copyright is the guarantee of authenticity, something consumers absolutely demand when it comes to medicine, or baby seats or any number of products one hopes are trustworthy and controlled. But of course there is another reason. An author needs to make a living. The questions remain, however, how many of these collected fees would go to editors instead of authors and, how much of that revenue would be paid to editors outside Luxembourg? The value of IP is being understood rapidly by other countries. Luxembourg needs to catch up to remain competitive. “For example,” Jeblick notes, “The Chinese have always been considered as IP rights infringers, but they are realising that patents have a real value for their government. China is about to overtake Europe in the inscription of patents, and thus IP rights are becoming legitimised legally in China. They will close the gap rather rapidly.” Digitalisation The protection of author rights and IP has been made that much more difficult through digitalisation. “People should know that IP is a right and this is especially true for youth,” warns Jeblick. Youth should start considering what they are taking away from themselves, such as potential future employment eaten away by IP infringement. “The new technological environment makes copying so easy and such copying has become so habitual that the young do not even think about the fact it might be stealing. While it is our task to assist those authors and editors who are concerned about their IP rights, our second task is education and to sensitise the public.” “We are now one and a half years old,” says Jeblick. “In our first year our task was to put everything in place – the contracts, literature about what we are doing, etc. Our second task was to inform the big users such as the state and the EU institutions. Thirdly we must inform the private actor. Big users have approached us and these are important mandates. Those who do not contact us, we will contact them.” Where rights respecters go, others follow. In January 2007, in a move that helped to prove to Luxembourg and Europe that the Luxembourg financial centre respects copyright, and which simultaneously offered further credibility to the Luxorr/Sacem ambitions, the ABBL signed framework agreements with both collection agencies covering the use of certain types of copyright by its 134 members. Fernand Grulms, Member of [>>ù114]

considering manufacturing here. On 1 January 2008, Luxembourg will officially have digital TV. Things are moving. E-commerce is clustering. All of these companies want a guarantee that their IP is 100% protected. “There is Sacem Luxembourg and there is Sacem France,” says Kaufhold. “There are organisations all over the world. They have contracts with various countries, they distribute the fees to authors and if it works that is great. But it is important to realise that these are ‘de-facto monopolies’.” “Theoretically what they are doing is good, but if the EU wants to liberalise everything, then these agencies must be liberalised too because the universal principle is still that rights are bound to territory, with another rights society controlling the territory in another country. I would be more than happy if we could have a liberalisation – an EUwide collection agency.” Of course, it wouldn’t hurt if Luxembourg were the seat of this agency. There are many, many people who reject this monopoly concept, including authors. The Creative Commons Licence movement for example is a reaction to these monopolies; in the same way that Open Source is a movement against the IT monopolies. “But,” says Kaufhold, “you can be sure that the people who are spending their time and energy on these movements, like Jamendo, are not just doing it to be nice guys.” They are looking for ways to exploit the model and make money. “Open source is often misunderstood to be ‘free’ but it most certainly is not once it is used in a commercial application.” In the 26 March Newsweek, in an article entitled “The Best of Europe”, author John Sparks wrote about the “best of euro start-ups” and laid the crown firmly at the feet of that duo of serial entrepreneurs, Janus Friis and Niklas Zennstrom (of Kazaa fame (free music sharing), and Skype fame (free Internet telephony)). Sparks wrote that they have, “The most buzzed-about start up on the planet”, Joost, a video-sharing website (see page 26). Although Joost has its “home” in Leiden, the company, according to Sparks, is, “taking advantage of the strengths found in different spots across the continent: the banks of servers – and Joost’s incorporation certificate – reside in Luxembourg…Does this mean the future of tech resides as much in Leiden and Luxembourg as Stanford and Sunnyvale? Not likely, but you never know.” You never know indeed. Now that has to be music to the Ministry of Economy’s ears. || Mary Carey

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Authors’ rights

The Legal view Two Luxembourg lawyers, Thierry Reisch and Olivier Laidebeur, explain some of the issues surrounding authors’ rights. [>>ù112] the Executive Committee, ABBL, explains how this initiative came about. “Romain Jeblick went to work as Secretary General of Luxorr. The law was existing but basically no one cared about it,” says Grulms. “Romain asked if we could do something about it, like a collective convention.” It took them more than one and a half years to develop this concept, but without a sort of “master agreement”, Romain would have to collect from each player which would be highly complex and time consuming. “Thus, we gave the whole idea to a lawyer along with a mandate to negotiate an agreement with Romain. Due to the fact that we have this master agreement we can ask people to join at a slightly reduced fee, i.e. a rebate of about 15%. We tried to get each and every member to agree on the same terms because this avoids the necessity of lawyers, and we drew up an agreement on a lump sum basis based on the number of employees and an estimation of the number of copies that a company might make or use a year.” The ABBL had placed on their intranet for the disposal of members a Revue de Presse, which they have since learned must be a Panorama. While their members appreciated this service, they did not consider that they were infringing copyright, and of both local and international press. At a regular ABBL meeting, with approximately 50 banks at the Chamber of Commerce, ABBL’s lawyer, Bob Krieps and Romain Jeblick, they explained to members about joining the agreement. Not all of the members joined but many did. The copying issue is a complex one. Many people do it in the course of their workday. Research material and the media are used to gather information. So at the same time that most companies and institutions utilise IP, they also produce it. But in the case of the Panoramic Press, the ABBL/Luxorr agreement makes the user pay for the copying. “In this case, if we estimate a company has 200 desktops for example, then the average cost is 7,0008,000 euros a year. This ends up being significantly cheaper than if they purchased the newspapers themselves.” On 1 February, Luxorr signed an important reciprocal agreement in London with the Copyright Licensing Agency (CLA) Ltd in the UK. Eva Perez Nanclares, the CLA’s International Development Manager, said, “This agreement will help Luxorr to further develop and grow its licensing coverage at home. That can only be good for authors and publishers across all of Europe.” || M. C.

How safe are authors’ rights in Luxembourg? Thierry Reisch, Docteur en droit, Avocat à la Cour, successfully defended, in Luxembourg court, Directive 2001/29/EC on the harmonisation of certain aspects of copyright and related rights in the information society. “We have a good protection in Luxembourg,” he says, “comparable to the Digital Millennium Act (US 1996).” The main protection is either material or moral. Material means that the author gains money for his work (writing, music, art) with a protection that lasts 70 years after the author has died. The moral rights are eternal (habitual). No one may ever alter the work. “There are many cases where people have tried to change the ‘philosophy’ of an image or a photograph and this is not allowed,” Reisch says. “There are not so many cases in Luxembourg simply because we do not have so many works and the value here is (comparably) not so high. This could change however with the new electronic media, for example via Amazon. It is important that they (Amazon) have this protection here in Luxembourg and for their databases, their programmes and the software.” The patrimonial rights refer to the reproduction rights (the material fixation of the work in every media: CD/DVD/broadcast/radio). An author must give permission for every support. When the rights (photos, written material) belong to the editor, then one must ask the editor’s permission. “You should, however, be allowed to photocopy a certain amount in schools for example,” says Reisch. “The photocopying of newspapers is an exception to the IP rights. Article 10 of the law allows for this ‘fair use of the work’. When theatre pieces are performed or concerts then the author must also have given permission.” Moral rights have two categories: the right of the name of the artists and the right to respect for the integrity of the work (and this includes sampling). “One case where this is allowed is on the Internet because you must make a temporary stocking of software and this would be impossible if IP was restricted”.

“In the case of Mike Koedinger, Editions Mike Koedinger and Alain Renier Topedilux, versus ‘C M’ we are speaking about content,” explains Reisch. This case was a decision of Luxembourg Court (Tribunal Arrondissement), 21/06/2002.

Defending the database – 2001 “ ‘CM’ made a physical intrusion of the servers of these two companies, which were located on other premises. He found addresses which were not public and for which he should have paid. He then offered to the public the same databases for sale.” This intrusion was discovered when the two companies involved (ironically) received an invi­ tation to buy their own databases. For MKE this was 1,800 names and addresses listed in a special format. The other company’s database contained 25,000 biographies of CEOs and companies. All these databases were published in Index and Top Management and Finance. ‘CM’ had accessed the databases, converted them to Excel sheets and then sold them. When MKE and the other company realised, they sued ‘CM’. “We asked the judge to order an immediate stoppage of the IP rights within 24 hours under pain of financial penalty and publication of the decision in several newspapers,” says Reisch. The judge ultimately decided that what MKE and the other company had was: a database by definition (i.e. the info was place in a structure which equalled a significant investment, and was original). “This ruling gave us the right to forbid the transfer of this database to another support and therefore we won the case, which was the very first of the law of 18/04/2001 on author’s rights.” Intellectual property covers two main areas: industrial property, covering inventions, trademarks, industrial designs, and protected designations of origin; copyright, represented by literary, musical, artistic, photographic, and audiovisual works. Olivier Laidebeur is a lawyer working for Office Freylinger, specialists in trademarks,

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Olivier is a member of Creative Commons ASBL, which is organised in a similar way as Open Source. “It is open in that it is free if you use it for a non-commercial use. But if you use it in a commercial way then there is a cost and you cannot modify in the same way as authors’ (paternity) rights.”

Creative Commons Licence In his opinion, music downloading is bad and good. “If you are a new or unknown musician practising in your garage, a Creative Commons Licence can be very helpful. Your music is protected with limits (transmission of rights/modification).” The launch of the Luxembourgish CCPL licences is planned for June 2007. The idea is that Creative Commons, “provides free tools that allow authors, scientists, artists, and educators to easily mark their creative work with the freedoms they want it to carry. Artists can use CC to change

their copyright terms from ‘All Rights Reserved’ to ‘Some Rights Reserved’”. In Luxembourg thus far the most visible (or vocal) fan of CCL has been Jamendo, which utilises peer-to-peer technology that (theoretically) allows “artists to promote, publish, and be paid for their music”. There are three different approaches to IP management. You just give your consent and have no protection. *You distribute it freely, but not for commercial use. You restrict distribution and modification. Lastly, you license it to one specific person for one use and you get that person to manage it and pay you. *The Creative Commons Licence is in the middle of the two other steps.“It does not cause a problem so long as people respect it. Questions arise when the author has an economic interest in recognising the possibility of a financial benefit (i.e. when he/she starts to get famous). The CCL is a good deal to develop recognition.” || Mary Carey

Thierry Reisch (Docteur en droit, Avocat à la Cour): “We have a good protection in Luxembourg.”

Photo : Etienne Delorme

domain names and registered designs as well as trademark clearance searches. “People in Luxembourg have little idea about IP rights, what you can do with them and why you should take care to protect them. We have had a few interesting cases in our offices where big companies (including banks) have had problems with trademarks. Thirty per cent of trademarks find some opposition and of those almost 95% are solved via amicable agreements.” What Olivier wants people to understand is the growing value of IP as an asset in a company. Corporate assets include not only the tangible, but also the intangible (non-physical) assets. He points to a benchmarking study that was conducted by Arthur D. Little between 1992 and 1999 on the evolution of physical assets versus IP assets. It revealed that as of 1999 the companies analysed showed 70% intangible assets compared to only 8% back in 1991. A company like Microsoft can have as high as 95% intangible assets. “IP rights and copyrights are very interesting and are developing. Many people are beginning to take an interest because of the potential. Establishing the IP rights is the only way to protect that valuable 70%.” A trademark is your goodwill in many of your activities and costs around 700 euros or about 20 cents per day over seven years. It should not be a question of cost, but a question of risk. If you have not protected your company’s name a third party can come in or another company and buy the name and/or stop you from using your name.” He explains that one has to be careful to watch the terminology, as with content there are author rights as well as copyrights. “A copyright is an American definition, which means you have no moral rights. IP rights come with moral rights.” Author rights come with automatic rights. For this you only have to prove the date of authorship, by sending it to the BOIP (Benelux Office for Intellectual Property), by having a notary register it or by sending yourself a registered letter that you do not open. But he says, while these methods offer basic protection, one cannot be 100% sure to what extent. He further explains that when you are speaking about IP you can use it yourself or you can give the rights to a third party. In 80% of the cases, you give the rights to someone else who exploits them, such as an editor/TV/radio, etc. In this agreement, everything must be defined, such as: the length of time, the medium(s), and maximum reproduction. “Another thing that many people do not know is that if they assign their rights through a contract this can be annulled.”

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« Donner un nouvel élan au Benelux » Depuis le début de l’année, et pour deux ans, le Parlement Benelux est présidé par le député luxembourgeois Roger Negri. Son ambition est de faire en sorte que le Benelux trouve une deuxième jeunesse, une vraie renaissance, quitte à en élargir les contours géographiques.

Le Benelux, on a l’impression que le grand public l’a oublié. Pensez-vous que c’est parce qu’il semble, a priori, ne plus concerner grand monde dans son quotidien? «C’est vrai que l’on a cette impression. Mais en réalité, les thèmes porteurs du Benelux restent d’une grande actualité et ils sont parfaitement ancrés dans le vécu de chacun. Prenez le parlement que j’ai l’honneur de présider, dans le cadre d’une formule de présidence tournante et bisannuelle et qui, soit dit en passant, tiendra

ses sessions au Luxembourg durant les deux prochaines années. Regardez les dossiers que nos parlementaires examinent et sur lesquels ils apportent un éclairage concret. Nous avons évoqué, dans l’ordre du jour de ces derniers mois, la coopération transfrontalière en matière d’aide médicale urgente, les problématiques liées aux travailleurs frontaliers, les questions d’immatriculation de véhicules à l’étranger, les dossiers d’approvisionnement en énergie, la coopération effective entre polices sur le terrain. Cet aspect-là, par exemple, est coulé dans les textes et dans la pratique. Un policier luxembourgeois peut, par exemple, exercer dans le cadre d’une patrouille mixte sur le territoire belge et avoir les pouvoirs d’interpellation et d’intervention identiques à son homologue belge. C’est concret et c’est efficace dans le contexte d’une sécurité transfrontalière bien établie, ce qui fait partie des préoccupations premières des citoyens et des décideurs économiques. Et cela va bien plus loin dans la mise en œuvre et dans l’esprit que les conventions européennes, que le traité de Schengen, par exemple. Nous avons dans ce même esprit signé le traité de Prüm qui participe à la lutte anti-terroriste… Selon vous, la structure garde toute son utilité. Faut-il donc prolonger la durée de vie du Benelux? «Oui, sans aucun doute. Je plaide avec vigueur pour cette vision des choses et même pour aller plus loin. La priorité, c’est d’avancer intelligemment. L’actuel traité de l’union économique Benelux doit être renouvelé, ou non, en octobre 2010. La présidence luxembourgeoise, [>>ù118]

Photo: Etienne Delorme

Benelux. Avec Lux pour Luxembourg. Une mise en lumière ne s’impose-t-elle pas, à l’heure où, à côté des fastes d’un cinquantenaire européen, on en oublierait presque les soixante ans d’un traité précurseur, levant les barrières douanières bien avant Schengen? Le véritable laboratoire européen a plus que probablement choisi ses éprouvettes et ses cobayes du côté de La Haye, de Bruxelles et de Luxembourg, alors que la Seconde Guerre mondiale n’était même pas encore terminée. A présent, des choix stratégiques se profilent pour le Benelux. Désuet, voire inutile, le trinôme des petits pays? Dépassé par le cadre européen sans cesse élargi? Voué à la disparition alors même que bien des citoyens ont fini par oublier jusqu’à son existence et son utilité première? Sans tabou, mais pas sans idée, le débat mérite que l’on s’y attarde. Cela tombe bien: le président du Parlement Benelux est, depuis le mois de janvier, et pour deux années, un socialiste grand-ducal. Rencontre avec Roger Negri, «Beneluxien» convaincu et enthousiaste…

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Avant-gardiste La création de l’UEBL, en 1921, servit de socle à ce qui deviendra une réalité concrète en 1948. Méconnu du grand public, le Conseil interparlementaire consultatif du Benelux, plus communément dénommé «Parlement Benelux» est une instance consultative qui a pour objet, entre autres, de veiller sur la coopération des trois pays voisins en matière de politique extérieure ou encore sur l’unification du droit. Composé de 49 membres effectifs, dont sept luxembourgeois, il est présidé, depuis le 1er janvier 2007 et pour deux ans, par le député socialiste Roger Negri. Agé de 53 ans, le premier échevin de la commune de Mamer, entré à la Chambre des Députés en 2004, fut, notamment, le rapporteur du budget de l’Etat en 2005. La présidence luxembourgeoise du Parlement Benelux, qui se veut résolument proactive, aura droit, hasard du calendrier, à un événement d’importance, puisque 2007 marque le cinquantenaire de l’assemblée plénière du Parlement Benelux. Un peu d’histoire? La signature, le 25 juillet 1921, du traité créant l’Union économique belgo-luxembourgeoise (l’UEBL) peut être vue comme les prémices du Benelux: les frontières économiques sont levées et les monnaies sont liées par une parité fixe. Ce n’est toutefois qu’en 1944 que les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg conviennent de supprimer les droits de douane à leurs frontières communes et de fixer une taxation commune pour les marchandises venant de l’extérieur. Cette politique libre-échangiste, plutôt avant-gardiste pour l’époque, était inspirée par l’échec des politiques protectionnistes menées dans les années 30 à la suite de la grande crise. Le traité fondateur est entré en vigueur le 1er janvier 1948. Rapidement, le Benelux s’est agrégé à des zones d’intégration économique plus larges et plus ambitieuses que lui à l’échelle du continent. En un demisiècle, le Benelux avait perdu une partie de sa raison d’être. Mais il garde le mérite d’avoir été un des noyaux de base de la construction européenne. Et, face à un élargissement que d’aucuns craignent ingérable à terme, il pourrait bien redevenir un acteur de premier plan dans une vision d’Europe des régions. || A. D.

«Le Benelux, c’est une formidable ouverture vers la mer. Benelux Plus, ce serait désenclaver et agir avec les proches voisins français et allemands».

Basse-Saxe

Pays-Bas Rhénanie du Nord Westphalie

Belgique Allemagne Nord RhénaniePalatinat

Luxembourg

Ardennes

France

Sarre Meuse Moselle

Illustration: xGraphix

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direct avec un Lituanien ou un Tchèque par exemple, il me paraît intéressant de se concentrer sur les bases qui nous ont rassemblés entre proches voisins. Dans une grande Europe, il est plus simple de repartir des structures existantes, de s’aligner sur les bases solides. Je pense très sincèrement, et je l’ai déjà dit solennellement: il serait bien que le Benelux trouve une deuxième jeunesse, une vraie renaissance. Nous sommes au printemps, profiComment se définir dans ce cadre? Quelles tons-en! Je crois vraiment qu’il faut nous recenformes imaginez-vous au Benelux de demain? trer sur nos forces internes. C’est le bon moment «Il me paraît fondamental de repartir de la pour donner un nouvel élan au Benelux. base. L’Europe est toujours plus grande. L’Union n’a cessé de s’élargir, au point de faire manifes- Est-ce là, aussi, un credo luxembourgeois? «Le Benelux, en son temps, ne s’est pas créé tement peur à une partie de la population et de la classe politique, de faire douter du bien-fondé par hasard. Nous pouvons très bien retrouver les des grands principes de l’Union européenne. réflexes de petits pays volontaristes et qui penOn l’a bien vu dans les débats et dans les votes sent que l’union fait la force. C’est d’ailleurs la nationaux sur l’adoption du Traité constitution- devise belge, ne l’oublions pas, alors que nous nel européen. Les Français ont mis un frein. Et, autres Luxembourgeois voulons rester ce que au sein du Benelux, nos amis néerlandais ont nous sommes. Tout cela est compatible et ne relève pas d’un quelconque protectionnisme. posé un acte de blocage aussi! Nos voisins belges et néerlandais sont plus que Donc, dans ce contexte européen élargi, devenu un peu flou, dans cette vaste union qui de bons voisins. Le lien est historique, il s’inscrit s’étend à l’Est et où le citoyen peut se croire dans le destin de familles royales parentes, de dépassé, faute de se sentir un lien commun frontières dessinées par le temps qui les a parfois sur 2007 et 2008, arrive à un moment charnière pour préparer cet avenir et sensibiliser aux formes qu’il pourrait prendre. Il faut évidemment y réfléchir dès maintenant de manière à apporter des suggestions construites en 2009. Beaucoup de questions vont donc se discuter maintenant, sous la présidence luxembourgeoise. C’est le moment de convaincre et d’aller de l’avant.

Meurtheet-Moselle

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brouillées, de cultures proches, y compris de cultures politiques. Il y a une forte cohésion, tout à fait naturelle.

Multilinguisme

Le néerlandais en force Plus qu’une anecdote: le français est une langue minoritaire au sein de l’espace Benelux. Le néerlandais et le français sont, dans cet ordre, les deux langues officielles des institutions bénéluxiennes: le néerlandais, en raison des Pays-Bas et de la Flandre; le français, en raison de la Belgique francophone et du Luxembourg. Or, sur une population de quelque 27 millions d’habitants, 83% sont néerlandophones, soit 22,5 millions de personnes, réparties entre 16,5 millions de Néerlandais et 6 millions de Flamands. Les francophones se trouvent essentiellement au sein des 4,2 millions de Belges, de Wallonie ou de Bruxelles. L’allemand, troisième langue officielle belge, et le luxembourgeois restent dans une marginalité plus que relative. Toutefois, le trilinguisme «made in Luxembourg» confère l’atout non négligeable aux décideurs du petit pays de pouvoir se faire comprendre dans tous les coins de cet espace multiculturel, là où néerlandophones et francophones se heurtent souvent aux barrières linguistiques. Petite cause, grands effets… Et puis, le langage du corps et des performances étant universel, les pays du Benelux, en dehors des instances politiques, ont parfois su allier leurs vues sur un plan sportif. Faut-il rappeler que l’Euro 2000 de football fut organisé conjointement par la Belgique et les Pays-Bas? Un brin euphorique sans doute, le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende avait même, en son temps, émis l’hypothèse d’une candidature du Benelux à l’organisation des jeux olympiques en 2016! Le CIO (Comité International Olympique) a assez vite remis les pendules à l’heure en rappelant que les Jeux étaient organisés dans une ville unique et non à l’échelle d’un pays ou de l’union d’un pays... Cela étant, il reste la piste, pas encore complètement froide, d’une coupe du monde de football à monter ensemble à l’horizon 2018. Qui sait? || A. D.

Mais les choses ont-elles vraiment changé au fil des années? «Les choses ont évolué. Le Benelux de demain ne peut pas être passéiste. Prenons l’exemple de l’organisation fédérale belge, qui a considérablement modifié le paysage politique et institutionnel. Aujourd’hui, les partenaires luxembourgeois et hollandais doivent pouvoir dialoguer directement avec les trois régions du pays, la Wallonie, la Flandre, Bruxelles, aussi bien qu’avec l’Etat fédéral belge. Un groupe de travail parlementaire s’en préoccupe à l’échelle du Benelux, de manière à adapter les relations à la réalité institutionnelle de terrain. Donc, veiller au Benelux, c’est aussi veiller aux préoccupations citoyennes d’aujourd’hui? «Aux préoccupations citoyennes et économiques aussi, ce qui est à la base de la création de l’entité, ne l’oublions pas. Il ne faudrait pas passer à côté de ce que demandent d’abord les investisseurs économiques potentiels dans une terre d’accueil. La paix sociale, la stabilité politique, la sécurité, l’environnement favorable, tout ça, nous pouvons y travailler très concrètement. L’intérêt économique du Luxembourg se trouve donc aussi dans la balance? «Sans équivoque, oui! Vous savez, il ne faut pas se laisser contourner si on ne veut pas risquer de se faire oublier. Or, notre position géographique a toujours été un atout. Le Benelux, c’est, en outre, notre seule ouverture vers la mer. C’est un chemin direct, vers Zeebrugge, Anvers, Rotterdam, etc. C’est une question vitale d’approvisionnement, en toutes matières. C’est, me semble-t-il, une question on ne peut plus importante pour notre petit Grand-Duché! Parlez-vous, dans le cas présent, de la logistique, un des créneaux porteurs sur lesquels veut s’appuyer le pays? «Bien sûr. Le Luxembourg est clairement un pays de transit et un pays de valeur ajoutée, ce qui correspond à l’activité logistique moderne. La logistique d’aujourd’hui est colossale. Il faut être présent en matière d’infrastructures, de transports, de métiers spécifiques, qui vont des suivis satellitaires de convois à la manutention d’assemblage, d’emballage, de stockage.

La plate-forme de Bettembourg prend une autre dimension avec l’ouverture de la fameuse autoroute ferroviaire vers le sud de la France. Le centre logistique de Bettembourg que le gouvernement pilote pour suppléer la disparition de la WSA et pour orienter l’avenir, cela s’inscrit dans cette démarche aussi. Au niveau du Benelux, les discussions communes peuvent en tenir compte. C’est vrai en matière de questions stratégiques sur le ferroutage. C’est vrai sur la gestion des flux routiers. Ainsi, exemple parmi d’autres, nous discutons de la possibilité d’une vignette autoroutière commune, une vignette Benelux, ce qui paraît plus cohérent que des additions de vignettes nationales voire régionales. En matière d’environnement et d’énergie, existe-t-il aussi des ‘pistes’ Benelux? «En tout cas, on s’y intéresse de très près. Il y a, par exemple, une convention avec les pays baltes afin de garantir les approvisionnements énergétiques. Mais nous jouons aussi la carte des énergies renouvelables. Le Luxembourg a, là aussi, tout à y gagner. Car nous ne pouvons pas tomber dans une forme de patriotisme climatique. Nous devons rechercher l’efficacité et les partenariats. Ainsi, si nous voulons miser sur l’énergie éolienne, il me paraît évident que nous devons pouvoir installer des parcs éoliens ailleurs que sur nos hauteurs et s’intéresser aux vents belges et néerlandais, par exemple en mer du Nord, autrement plus efficaces. Quels autres enjeux identifiez-vous pour le Benelux? «La recherche est un vecteur-clé. Les coopérations inter-universitaires sont fondamentales, bien évidemment pour notre université du Luxembourg également. Les grandes universités belges se concentrent et toutes cherchent des ouvertures européennes accrues. Et puis, puisque nous parlions de transports, nous devons continuer à travailler sur les communications, sur une mobilité intelligente, pour les personnes, pour les travailleurs, pour les décideurs. Tous les éléments doivent être pris en compte. Nous ne devons pas relâcher nos efforts sur les connexions ferroviaires et ne surtout pas abandonner l’idée d’EuroCapRail, par exemple. Comment ne pas militer pour une ligne forte, à plus grande vitesse possible, entre Bruxelles, Luxembourg et, au-delà, Strasbourg? Prendre

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en compte La Haye en amont dans ce schéma global n’est pas un luxe. Nous allons, certes, pas à pas. Mais il faut absolument revitaliser le transport public, pour faciliter nos déplacements, pour aller à la rencontre de nos homologues. Même à l’heure des visioconférences et des réunions virtuelles, rien ne remplace le contact direct. Nous devons donc pouvoir atteindre les Pays-Bas sans devoir accomplir un parcours du combattant. Il faut se donner les moyens et poursuivre le travail d’infrastructures cohérentes.

rapport à nos concurrents hors de l’espace européen, ni même à l’intérieur de l’Union élargie. Je crois vraiment qu’il faut, chacun à son niveau, faire bouger l’Europe économique et aussi, bien entendu, l’Europe sociale. C’est très important. Les citoyens doivent comprendre l’Europe et pas la subir. Si nous voulons que les gens retrouvent une adhésion massive à l’idée européenne, nous ne devons pas oublier les hommes et les femmes, nous devons travailler sur la sécurité sociale, le chômage, les nouvelles niches d’emplois. Je vois là aussi un axe à travailler en petit comité ‘beneluxien’.

Le Benelux peut-il, dans la philosophie même de son existence, à nouveau préfigurer une certaine idée européenne? «J’en suis convaincu. Nous allons vraiment vers l’Europe des régions. Le Benelux en est un vivant exemple, qui a amorcé un mouvement considérable, qui a fait école en son temps et que l’on doit relancer. Je crois même, effectivement, que le Benelux peut aider les citoyens à retrouver foi dans les valeurs fondatrices de l’idée européenne. Nous pouvons aider, dans un premier temps, les Pays-Bas à faire le pas nécessaire, à retrouver la voie du ‘Oui’ à une constitution étoilée. Simplement en démontrant l’utilité, le bien fondé et la force des idées européennes, remises à notre échelle. Le ‘Non’ ne nous fait pas avancer par

Le ‘Benelux Plus’, c’est une autre formule? «Je la défends. L’idée est simple. Le Benelux, c’est une région, une cohérence. Il suffit de regarder une carte. Nous sommes collés à la mer avec cette large ouverture, économiquement vitale. Nous sommes sur un axe Nord-Sud et nous sommes inscrits dans un grand marché. Le Luxembourg et une partie de la Belgique sont aussi inscrits dans la Grande Région. Regardez la carte à nouveau: le Benelux est une sorte de presqu’île, entourée, pour ne pas dire ‘encerclée’, par la France et l’Allemagne. Nous avons un intérêt évident à bien travailler avec ces deux grands voisins. Le Benelux Plus, ce serait donc élargir le cadre du Benelux actuel aux Länder allemands limi-

trophes des Pays-Bas, du Luxembourg, de la Belgique, et aux départements français contigus, de Dunkerque à Metz, en gros. J’aimerais vraiment que nous profitions de la présidence luxembourgeoise pour faire aboutir cette formule. Nous aurions ainsi un nouveau projet-pilote, un projet très motivant, comme l’avait été il y a soixante ans l’idée maîtresse des trois pays rassemblés dans l’Union Benelux. Nous serions à nouveau un exemple vivant et porteur, dans une Europe des régions cohérente, dépassant les cadres nationaux pour privilégier la logique socioéconomique de bassins de vie et d’échanges, sans pour autant courir le risque de se sentir oppressés dans une Union européenne ressentie comme gigantesque. Ce Benelux Plus, ou peu importe comment on pourrait l’appeler, cela me semble être une des clés pour faire remonter les trois pays du Benelux dans le même bateau porté par une bonne vague. Nous travaillons dans l’intérêt général. C’est aussi un des atouts du Parlement Benelux: nous arrivons sans problème à passer outre les clivages politiques nationaux ou européens. Quand on y est, on est Beneluxien avant tout. Ce qui n’empêche pas de garder ses leitmotive intacts et de militer aussi pour l’idée européenne d’un côté, pour les intérêts de son pays de l’autre. Tout est lié». || Propos recueillis par Alain Ducat

Photo: Nicolas Bouvy

Selon Roger Negri, le Luxembourg logistique (ici, la plate-forme de Bettembourg, et sa connexion à l’autoroute ferroviaire) et l’économie nationale en général, ont tout à gagner d’une revitalisation «beneluxienne».

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ABN Amro Bank, Kirchberg, Luxembourg

Dans le parcours professionnel, l’entretien de recrutement reste le passage obligé du premier emploi et de la nouvelle opportunité de carrière. Les candidats questionnés sur leurs compétences, leurs aptitudes, leurs motivations cherchent naturellement à mesurer l’impression qu’ils inspirent... Eric Chenal leur apporte un début de réponse avec ces photographies, «point de vue» des personnes chargées de les évaluer. PAPERJAM MAI 2007

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Arendt & Medernach, Kirchberg, Luxembourg

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Indice de référence

Moyenne semestrielle des hausses de salaires entre 1985 et 2006

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Depuis 1988, la p ­ rogression de l’indice servant de base à l’application de l’échelle mobile des salaires a déclenché à 18 reprises le mécanisme d’indexation automatique, de 2,5% à chaque fois. Un salaire de 1.000, en 1988, «vaut», aujourd’hui, 1.559,66.

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Source: Statec

0 8 0 89 94 01 02 03 . 04 . 05 . 06 97 9 93 90 91 92 95 v. 8 û. vr. 9 éc. Nov. Jui. Avr. Jan. Avr. anv. Jui. 9 Jui. 0 ar. Mai Jui. p p Jui A M D No Ao J Se Se

L e b i l l e t d e l’ E c o n o mi s t C l u b

Ces arbres qui poussent au ciel En économie, dogmes et évolutions ne se conjuguent guère. Au Luxembourg, cependant, la croissance économique est donnée, les carrières vont croissantes, les salaires ne peuvent qu’augmenter, les rentrées budgétaires sont assurées… Les arbres poussent au ciel!

«Cela fait quinze ans que je suis seul au pays à le dire». Phrase rapportée par la presse, le 3 mars dernier. Comme par hasard, personne sur la scène politique n’aurait donc lu le rapport que nous, l’Economist Club, avons présenté, sur le tournant du siècle et envoyé à tout le Gotha politique? «Nous avons simplement décrété qu’il n’y a pas de problème». Phrase rapportée de la même conférence de presse, qui, hélas, est passée trop inaperçue. Et pourtant, l’auteur, notre Premier ministre, a raison, probablement trop raison. Les derniers rapports sortis, qu’ils soient officiels ou qu’ils le soient moins, ne doivent guère être plus lus, ni et surtout davantage aimés que le rapport de l’Economist Club sur les pensions. Une productivité en baisse, une inflation soutenue, un non-emploi croissant, une compétitivité qui chute, des finances publiques en quête d’équilibre et des dépenses qui vont bon train: c’est du positif non? Et avec une vente d’argenterie, voilà la croissance des arbres assurée… La plupart des statistiques officielles présentent du Luxembourg une vue qui est tout sauf réelle et correcte. Mais cela n’empêche pas certains inconscients de demander encore l’ouverture du tiroir-caisse. Notre fiscalité, loin d’être aussi favorable qu’on ne l’affiche, se retrouve bien encadrée dans le peloton, alors que la concurrence s’active depuis plus longtemps. Nombre d’évolutions, d’initiatives et de mesures prises autour sont indubitablement en train de changer la donne.

Et nos arbres qui poussent au ciel? Autant que le Luxembourg, les Luxembourgeois ont fait l’objet de bon nombre de thèses économiques et/ou sociales: peuple épris de sécurité, pays de cocagne, etc. Nos convictions et nos ambitions de surtout ne rien voir changer laissent néanmoins des sujets à développer. Les Luxembourgeois ont une qualité, ils savent gérer leurs problèmes. Le renchérissement du coût de la vie: l’indexation; le manque de logements: la division du problème, par commune (mais on essaie aussi l’exportation de la fonction du sommeil); les retards administratifs: le recrutement de nouveaux fonctionnaires; le manque de candidats au fonc­tionnariat: le doublement des salaires; le déficit budgétaire: retarder les investissements et surtout ne pas toucher aux dépenses: le manque de compétitivité: c’est la faute aux autres, qui manquent de social; le bilan énergétique: créer des pistes cyclables et faire circuler des bus vides; le déficit des pensions: c’est la génération suivante qui paiera; le chômage augmente: création de mesures d’installation. Il ne fait donc aucun doute que les arbres poussent au ciel! Maintenant, notre ambition de scientifique est d’aborder la gestion des problèmes avec l’objectif de trouver des solutions. Cette «in­dexation», coulée dans le béton armé, globalisée et généralisée, remplaçons-la par la négociation – des négociations collectives –, par des décisions légales prises à la Chambre,

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g r a n d a n g l e · E c o n o mi s t c l u b

« La plupart des statistiques officielles

présentent du Luxembourg une vue qui est tout sauf réelle et correcte» en fonction de la conjoncture, de la situation concurrentielle. Faisons ensuite construire des logements, locatifs d’abord, en nombre et de qualité ensuite, sur les terrains en friche, en faisant évoluer les lois de propriété vers un stade post révolution française: c’est-à-dire par la redéfinition de la responsabilité du propriétaire et la scission entre la propriété personnelle d’habitation et d’exploitation et la propriété spéculative, avec des traitements procéduriers et fiscaux conséquents. Abandonnons le prorata des commissions de toutes sortes et de toutes natures sur les coûts d’investissements et des transactions pour des commissions fixes et négociées. Annulons les frais de transactions sur im­meu­bles, celles encaissées par l’Etat, encore au prorata des coûts. Simplifions vraiment le fonctionnement de l’Etat, en privatisant le traitement des déclarations fiscales et de TVA, en fixant des quotas forfaitaires par professions, notamment pour les petites entreprises et les professions libérales, pour concentrer tous les efforts sur les fraudeurs, les vrais, les grands. Privatisons la petite justice: querelles de chantiers, accidents matériels, réclamations de qualité et de services, etc. Ainsi, le condamnable sera bien plus vite condamné. Pourquoi donc un auditeur à l’Etat est-il payé le double de celui opérant dans le privé? Où reste l’égalité devant la loi et le travail? Il paraît que c’est aussi vrai pour les chauffeurs… Pour avoir un compte d’exploitation en équilibre, voire en excédent, en gestion d’entreprise, réduisons les coûts. Pourquoi pas dans la gestion publique? En revanche, les investissements productifs, de rationalisation, etc., sont souvent poussés en gestion privée. La compétitivité, la flexibilité, la négociation, la solution sur mesure à la situation: qu’en faire? Faut-il vraiment se doter d’une masse de lois et de règlements pour se noyer dedans, ou se prendre les pieds dans les ficelles? La prolifération des lois engendre du travail certes, pour des légions de fonctionnaires, d’employés, de juristes et de syndicalistes. Mais ce travail pèse sur la productivité nette. Pour l’énergie, voyons déjà les logements construits sur notre territoire, en position groupée, pour permettre de remplir les bus. Quant au problème des pensions, tout, ou presque, est dit dans le rapport de l’Economist Club (à relire sur www.ecl.lu). Il convient d’augmenter, réduire, allonger, mieux gérer et surtout responsabiliser le citoyen et rendre les efforts privés plus intéressants.

Le chômage est un fléau certes, mais il est «exterminable». Pour le moins pouvons-nous sensiblement le réduire: à commencer par la formation à l’école avec l’enseignement et l’enseignant responsables des résultats. Ici, nous pourrions même introduire un prorata financier. La formation obligatoire dans les entreprises et la responsabilité partagée peuvent assurer l’employabilité à terme. S’il le faut, introduisons des quotas, avec des pénalités de taille. Le travail peut être revalorisé en le rendant obligatoire, selon Karl Marx. Evitons l’installation dans l’assistanat. Partant de la thèse, une fois n’est pas coutume, que ce n’est pas nous qui décidons de tout et voyons ceux qui nous regardent, ceux qui font notre image, ceux-là mêmes qui font pousser nos arbres, ces frontaliers qui viennent ici apporter leur part très importante dans le PIB et ces jeunes cadres que nous avons besoin d’attirer, investissement gratuit, car tous formés à la pointe pour faire tourner nos moulins d’impôts; ces cadres internationaux qui viennent diriger, pour mieux gérer leurs carrières; ces journalistes qui adorent interviewer les personnes mal choisies pour dire n’importe quoi de notre beau pays; ces politiciens étrangers, en manque d’explications sur leurs propres problèmes; ou encore ces investisseurs, qui viennent le temps de prendre avantage d’une fenêtre fiscale, en attendant que cela dure. Nous devrions tout de même admettre que l’image perçue n’est pas qu’à notre avantage. Cependant, nous pourrions nous doter des moyens de l’influencer. Il est crucial, pour de multiples raisons, d’installer sur la durée et à coût payable, nettement plus de frontaliers et cadres étrangers sur notre territoire. Aux entreprises d’offrir des perspectives soutenues aux jeunes, à l’opposé des politiques opportunistes, avec une formation professionnelle permanente comprise. Aussi pouvons-nous maximiser les efforts dans la communication de l’image idéale que nous voulons perçue à l’extérieur. Ceci demande de la direction, de la concertation et ne se fera pas sans de très sérieux moyens. Finalement, la politique d’investissement est à sceller sur des bases de compétences, pour pouvoir développer une orientation sur le long terme. La recherche ciblée et la formation en sont les supports indispensables. Alors, pourquoi ne prenons-nous pas le chemin du paradis, celui-là même où les arbres poussent au ciel? || Nicolas J. Ries, membre du conseil d’administration de l’Economist Club Luxembourg. www.ecl.lu

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A d r i e n N e y

«L’année 2007 sera decisive» A du programme Building a new Airline, le directeur général de Luxair garde S umi-chemin rtitre toute sa confiance quant à l’avenir de la compagnie. Prochaines étapes: une nouvelle politique tarifaire et une nouvelle image… C’est au premier jour du printemps que Luxair a dévoilé ses horaires d’été 2007. Une étape im­ portante pour la compagnie nationale luxem­ bourgeoise, puisqu’elle marque, en quelque sorte, la fin de la longue réflexion, engagée il y a d’un an, quant à l’adaptation de son réseau Chapo xxx xxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxx plus xxxxxxxxx xxxxx xxxxxxxxxx xxxxxx de destinations, alors que se profile la mise en xxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxx xxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxx xxxxxx Q service des nouveaux appareils Bombardier 400 achetés l’année dernière et dont les deux xxxxx Chapo italique xxxxxxxxxxxxxxx Chapo xxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxx premiers seront livrés dans quelques semaines, (et mis en service début juin). Le troisième, lui, sera livré dans le courant de l’été et opérationnel pour le mois de septembre. C’est également à l’occasion de cette prochai­ ne rentrée que seront dévoilés les derniers élé­ ments constitutifs du grand chantier «Building a new Airline», lancé en 2006, et qui doit con­ tribuer à faire retrouver à Luxair, fin 2008, l’équilibre financier de son activité principale, l’airline, qui accusait, en 2005, un déficit de quelque 12 millions d’euros. Avec la présenta­ tion d’une nouvelle politique tarifaire et d’un nouveau branding, la compagnie aérienne jettera alors les dernières bases de cette grande muta­ tion stratégique essentielle pour son avenir. Nommé au 1er juin 2005, en remplacement du Belge Christian Heinzmann, le directeur général de Luxair, Adrien Ney, exprime sa confiance dans la bonne issue de ce plan de restructuration. «Pour 2006, notre chiffre d’affai­ res sera sans doute inférieur à celui de 2005, puis­ que nous avons réduit un certain nombre de vols. Mais le résultat sera sans doute un peu meilleur, car nous avons mieux géré les coûts d’exploitation, explique-t-il. Mais nous ne pourrons pas nous satisfaire de ce léger mieux. L’activité airline a encore perdu de l’argent en 2006 et en perdra encore en 2007. Il est prévu que l’équilibre soit retrouvé fin 2008 et nous sommes sur la bonne voie, à condition qu’aucun événement majeur du type 11 septembre ou SARS ne vienne bousculer à nouveau l’ensemble du secteur des transports aériens». En 2006, avec la suppression de certains vols, le nombre de passagers transportés a diminué

(1.151.400 personnes ont volé avec Luxair en 2006, soit près de 3% de moins qu’en 2005), mais pour un coefficient de remplissage en légère hausse à 67,7%, grâce essentiellement à l’activité de Luxair Tours (lire par ailleurs). Monsieur Ney, que voyez-vous, aujourd’hui, lorsque vous comparez Luxair avec ce qu’elle était au moment de votre arrivée en 2005? «La compagnie est en train de changer et je pense qu’elle aura encore besoin d’un an et demi pour le faire complètement. Tout plan de restructuration, quel qu’il soit, suscite de l’inquié­ tude et de la nervosité de la part des employés. Mais une fois qu’il sera achevé, cela aura pour effet de rassurer tout le monde et de redonner un nouvel élan à la compagnie. Comment aviez-vous appréhendé ce passage plutôt insolite du secteur bancaire vers la direction d’une compagnie aérienne? «Dans le monde bancaire, il y avait ce phéno­ mène que rencontrent beaucoup de banques au Luxembourg: celui de la restructuration des groupes bancaires en secteurs d’activités gé­ rés depuis le siège qui enlèvent une grande part de leurs libertés aux patrons locaux. J’ai été confronté à ce problème. Luxair, en tant que compagnie aérienne, représente beaucoup aux yeux des Luxembourgeois. La décision n’a évidemment pas été prise en un jour et j’ai quand même réfléchi longtemps. Mais ce qui, à mes yeux, était essentiel, c’était cette possibi­ lité de ne dépendre de personne et d’être le décideur. J’ai eu plusieurs rencontres avec les différents actionnaires avant d’arrêter défi­ nitivement mon choix. Quelle fut votre première décision en tant que nouveau directeur général? «Ce fut celle de scinder l’activité de Luxair en trois business lines distinctes. Cela appa­ raissait une évidence à mes yeux. Le conseil d’administration m’a suivi sur cette voie-là, mais il est vrai qu’en interne, faire [>>ù136]

Photo: Andres Lejona

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tour operator

Belle mutation Luxair Tours a parfaitement négocié le virage de la diversification. Avec la décision d’Adrien Ney de réorganiser le fonctionnement de la compagnie en trois business lines distinctes, Luxair Tours est sorti de l’ombre, l’activité tour operator n’étant, jusqu’alors, jamais clairement exposée hors des comptes généraux de la maison mère. Cela tombe d’autant mieux qu’elle est, depuis 2005, devenue bénéficiaire. Ce fut loin d’être le cas au début des années 2000. Un gros ratage informatique sur le choix du logiciel de gestion des vols, davantage adapté à l’activité airline, avait largement contribué à plomber les comptes. Il fut même, un temps, question d’une séparation pure et simple avec Luxair. Tout cela n’est plus que de l’histoire ancienne. «En l’espace de deux ans, nous avons enregistré une augmentation de près de 20% du nombre de nos clients et l’année 2007 démarre sous de bons auspices pour confirmer cette croissance», explique Alberto Kunkel, senior vice president tour operating chez Luxair. Avec près de 370.000 passagers «touristes» transportés, la progression en un an est proche de 3%. Mieux, le coefficient de remplissage a franchi le cap symbolique des 80% à 81,9%. «Il dépassait à peine 70% il y a trois ans», rappelle M. Kunkel. Dans le même temps, le nombre de vols opérés par Luxair Tours a augmenté de 4,5%, à 3.795. A compter de ce mois de juin, Luxair n’opérera plus, pour ses vols «vacances», que les seuls Boeing 737-700. «Cela nous permettra de réaliser des économies de fonctionnement et d’améliorer encore notre rentabilité», précise M. Kunkel. A l’heure actuelle, Luxair Tours propose une quarantaine de destinations, principalement dans le bassin méditerranéen et a largement diversifié ses offres ces dernières années. Si la gamme de base «Luxair Tours» représente, à elle seule, 80% de l’activité, la famille est riche de quatre autres membres: Happy Summer (pour les petits budgets), Metropolis (les courts séjours dans les plus belles villes d’Europe), Luxair Croisières (qui a connu une croissance de 30% en 2006) et, le petit dernier, Excellence: un produit haut de gamme qui propose, pour chacune des destinations, le meilleur produit disponible en catalogue. En 2007, Luxair Tours a ajouté une nouvelle destination à son catalogue, avec La Canée, au nordouest de la Crète. «Nous avons déjà vendu la moitié de la capacité de cette destination», précise M. Kunkel. En 2008, c’est vers la Turquie que le tour operator devrait élargir davantage son offre. || J.-M. G.

changer 35 années de certaines habitudes n’a pas été toujours facile. L’étape suivante fut le choix des avions devant composer la flotte. Cela a pris du temps car nous avons eu le souci de nous documenter au maximum pour prendre cette décision pour laquelle nous n’avons pas le droit de nous tromper. Il a fallu, dans le même temps, jeter les bases du plan de restructura­ tion qui a été présenté en juin 2006, après une longue phase d’analyse. Qu’est-ce qui a rendu cette phase d’analyse plus longue que ce qui avait été initialement annoncé? «Il faut bien avoir à l’esprit qu’il s’agit d’un dossier extraordinairement complexe qui a demandé de profondes réflexions et un grand nombre de discussions avec le conseil d’admi­ nistration. Il a fallu, parallèlement, convaincre les actionnaires du bien fondé de ces réflexions et de la politique à mener. Mais il y avait une vraie volonté commune d’aller de l’avant. Avez-vous le sentiment que Luxair a retrouvé, aujourd’hui, sa sérénité? «Je pense en tous les cas que Luxair a retrouvé une partie de sa sérénité et j’espère que nous allons retrouver l’autre partie d’ici 2008. La compagnie souffre-t-elle encore, aujour­ d’hui, des conséquences du crash de 2002? «C’est évidemment un événement qui a profondément traumatisé la compagnie. Mais Luxair a toujours eu une culture très développée en matière de sécurité et nous n’avons pas eu à bouleverser grand-chose dans ce domaine-là. Ce que le crash a initié, en revanche, ce sont un bon nombre de dissensions sociales. Après les événements du 11 septembre 2001, l’ensem­ ble du secteur aérien a dû se remettre totale­ ment en question et a commencé à s’adapter à la nouvelle donne. Pendant ce temps-là, Luxair était englué dans ses propres tensions sociales qui nous ont empêché d’avancer. D’une certaine façon, je pense que nous avons perdu deux à trois ans. On se souvient également de l’épisode du licenciement de cinq pilotes, puis de leur réintégration après l’intervention du Premier ministre. La question de l’interventionnisme de l’Etat s’était alors clairement posée. Qu’en est-il exactement? «Je dois vous dire que depuis le 1er juin 2005, date de mon arrivée à la direction de Luxair, je

n’ai pas eu à subir le moindre fait d’interven­ tionnisme de la part de l’Etat. Et quelle pourrait être votre réaction dans le cas où cela arriverait? «Je pense qu’il s’agirait d’une situation qui, pour n’importe quel dirigeant d’entreprise, serait difficile à supporter… Qu’en est-il de la notion de ‘service public aérien’ que l’on prête volontiers à Luxair? «Il faut bien se rendre compte que toutes les destinations que nous proposons se doivent d’être rentables. Selon sa nature, son poten­ tiel, voire son enjeu stratégique, le temps de conservation d’une liaison qui ne serait pas rentable peut être variable. Il n’y a pas de règle établie. Nous avons attendu deux ans avant de renoncer à Varsovie et un peu plus de trois ans pour Budapest. Et personne ne nous a influ­­encé pour le faire. Bien sûr, nous sommes le trans­ porteur national, c’est clair. Mais cela ne veut pas dire pour autant que nous sommes amenés à desservir des destinations que nous impose­ rait le gouvernement. Personne d’autre que nous-mêmes ne choisit les destinations que nous devons couvrir. L’activité airline a été lourdement déficitaire en 2005 et devrait encore l’être jusque fin 2008. S’agit-il d’une conséquence de l’accumulation d’erreurs du passé? «Je ne parlerais pas d’erreurs, mais, en revanche, je pense que, pendant que Luxair était trop occupée avec ses propres problèmes inter­ nes, certains phénomènes ont été clairement sous-estimés, comme le développement des compagnies low cost ou l’arrivée au Findel de concurrents tels que VLM ou SAS. La desserte de Copenhague, par exemple, a dans un premier temps dû être revue à la baisse depuis que SAS la propose en même temps. Dans le cadre de la réorientation de notre flotte et du réseau de destinations, nous avons ensuite annulé pure­ ment et simplement cette destination, la con­ currence de SAS ayant enlevé tout potentiel de croissance pour cette ligne. D’une certaine façon, Luxair ne s’est-elle pas endormie sur les acquis de ses années de ­quasi-monopole? «Je ne le pense pas, non. Mais il est clair, par exemple, que la grande vision de la fin des années 90, d’instaurer un hub européen s’est rapidement trouvée dépassée lorsque les com­

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pagnies low cost sont arrivées. Luxair est et res­ tera une compagnie régionale avec une mission Grande Région, aussi bien pour son activité airline que pour le tour operator. Peut-être cette dernière activité possède-t-elle un potentiel supérieur en termes de zone de chalandise, mais tout rêve de vouloir aller au-delà de la région est irréaliste. Dans ces mêmes colonnes, Martin Isler, responsable de l’airline, avait indiqué que les mentalités devaient changer chez Luxair (voir paperJam Novembre 2005, page 24). Pensezvous que cela a été le cas, depuis? «Il est clair que l’on ne peut que constater un changement de la part du personnel, même si je tiens à dire que la qualité du personnel a tou­ jours été excellente. L’esprit d’initiative, la rapi­ dité de réaction et de prise de décision se sont largement développés au sein des activités cargo handling et tour operator. Il faut désormais que cela se développe davantage encore au niveau airline… La remise à plat de notre politique tari­ faire fait partie de ce changement. Mais le plus important de tout, c’est d’être en permanence au plus près du marché, afin de suivre l’évolu­ tion des compagnies nationales et régionales. Nous devons impérativement rester à la hau­ teur, technologiquement et commercialement.

Parallèlement à cet aspect technologique, il y a également l’aspect social qui demeure un sujet sensible chez Luxair. Où en est le renouvellement de la convention collective? «Les négociations viennent de commencer. Il est trop tôt pour se prononcer sur leur évo­ lution. Le climat n’est pas encore parfait, mais il a déjà été bien pire par le passé. La grande partie des discussions porteront sur les niveaux de rémunération, l’augmentation des barèmes et sur la durée même de la convention. Le volet social du programme Building a New Airline pèsera-t-il sur l’ambiance de ces négociations? «Je ne pense pas, dans la mesure où les réductions de personnel en cours ont déjà été négociées avec tous les partenaires, en res­ pectant le principe du modèle luxembourgeois. Il s’est agi, notamment, d’inciter aux départs en préretraite à 55 ans, financée pendant deux années par Luxair. Le plan de réduction de 190 personnes se poursuit normalement: nous avons déjà réduit nos effectifs de plus de 150 unités sur base de départs volontaires.

Tout devrait être terminé avant la fin de cette année. Dans nos colonnes, le ministre des Transports Lucien Lux avait prévenu qu’il ne souhaitait plus utiliser Luxair par seul patriotisme (voir paperJam juillet-août 2006, page 12). Comment avez-vous perçu ce message? «Je crois que c’est un message que nous avions déjà reçu de la part de nos clients, mais égale­ ment venant de nos actionnaires. Il faut cepen­ dant être réaliste: nous ne pourrons jamais avoir des prix low cost. Nos prix de production seront toujours supérieurs. Nous savons très bien que nous ne pourrons pas récupérer une partie de la clientèle que nous avons perdue au profit de ces low cost. En revan­ che, nous avons pu récupérer ceux qui nous avaient quittés parce que nos prix n’offraient pas assez de variété. La nouvelle politique tari­ faire que nous présenterons cet automne appor­ tera une partie de la solution. Il faut bien savoir qu’établir une politique tari­ faire demeure l’exercice le plus complexe de l’activité airline. Il faut faire attention à se rap­ procher au plus près de l’équation idéale qui

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Source: Luxair

C’est cette volonté de rester au point technologiquement qui vous a fait pencher pour le choix des Bombardier afin de remplacer les Embraer? «Je pense qu’il s’agit là, en effet, du meilleur choix, surtout au regard de ce que peut faire la concurrence. Le Bombardier Q 400 est un avion utilisé par des compagnies comme SAS Com­ muter (elle en opère 28, ndlr.) ou Austrian Arrows (elle en opère 10, ndlr.), mais aussi la compagnie britannique Flybe (elle en opère 25 sur un total de 41 commandés, nldr.). Il s’agit d’un avion à la pointe de la technologie, à la fois moderne, rapide, confortable, silencieux et fiable. De sur­ croît, il pollue beaucoup moins, puisque la consommation de kérosène est, par exemple, inférieure de 25% à celle des Embraer, les émis­ sions de CO2, de 67% et les émissions de NOx de 74%. La flotte que nous avions jusqu’à présent n’était de toute façon plus adaptée à nos besoins. Le choix des Embraer, à la fin des années 90, était le meilleur, à une période où le coût du kérosène était bien plus bas… Les données sont différentes aujourd’hui.

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L’année 2003, sur fond de guerre au Moyen-Orient, d’épidémie SRAS ou encore de terrorisme international, a été une annus horibilis pour le secteur aérien en général, bon nombre de compagnies ayant essuyé de lourdes pertes. Luxair afficha une perte d’exploitation de 4,1 millions d’euros. Depuis, la compagnie a eu du mal à retrouver un taux de rentabilité équivalent à ce qu’il était «avant» (il avait même atteint 12,1% en 1999).

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consiste à combiner baisse des prix et augmen­ tation des taux d’occupation.

Toujours plus 810.000 tonnes de fret ont été traitées par Luxair en 2006. Troisième pilier de l’activité de Luxair, les ­ handl­ ing services ont le vent en poupe. En moins de dix ans, le tonnage traité sur le Cargo Center de l’aéroport du Findel a pratiquement doublé: de 411.582 ton­ nes en 1998, il a franchi les 810.000 tonnes en 2006, soit la limite maximale de sa capacité actuelle. En 1992, alors que le tonnage traité n’atteignait pas encore 200.000 tonnes, les prévisions les plus optimistes tablaient sur 500.000 tonnes à l’horizon… 2010. Un cap finalement franchi en 2000! Aujourd’hui, l’aéroport de Luxembourg est le 5e euro­­péen en termes de fret, derrière Francfort, Roissy Charles De Gaulle, Amsterdam et Heathrow. L’extension de 12.000 m2 des bâtiments, prévue pour la fin de l’année, est donc attendue avec impatience. Elle portera à 85.000 m2 la surface des entrepôts et permettra d’atteindre une capacité totale annuelle de près d’un million de tonnes. 99 quais de chargement/déchargement (contre 89 actuellement) seront disponibles pour les camions, avec, au final, 1.554 positions de stockage des palettes, soit l’équivalent du volume de 38 Boeing 747-F. C’est en 1970 que l’activité cargo handling a démarré chez Luxair, en même temps que commençait à opérer la compagnie Cargolux, qui est toujours le principal client, concentrant près des deux tiers de l’activité. «D’une certaine façon, le succès grandissant de Cargolux est, en partie, dû à Luxair, résume Fernand Brisbois, vice-président du comité de direction de Luxair et directeur général adjoint handling services. Opérer les avions les plus modernes n’aurait pas de sens sans une qualité optimale des infrastructures au sol». Au Findel, Luxair est le propriétaire et l’exploitant de ses infrastructures. Libéralisation oblige, un second prestataire est entré sur le tarmac en 1999: Cargo Center Luxembourg, devenu, en 2002, Swissport Cargo Services. La société, qui a repris les anciennes installations cargo de Luxair, a une faible part de marché, mais alimente néanmoins un contexte concurrentiel qui met une certaine pression sur la compagnie nationale. «Il ne faut certainement pas les sous-estimer, compte tenu de leur intégration dans une organisation d’envergure mondiale», indique M. Brisbois. Hors des frontières nationales, Luxair se contente, pour l’heure, d’exploiter, depuis 2003, le centre d’assemblage de fret construit par Panalpina à Francfort. 92.510 tonnes y ont été traitées en 2006. || J.-M. G.

Faudra-t-il aussi un changement des mentalités à initier chez vos clients? «Je ne crois pas qu’il faille rééduquer les clients. Il faut simplement les convaincre à nou­ veau de considérer la compagnie Luxair comme un transporteur attractif. C’est là le plus impor­ tant, mais aussi le plus difficile. Dans ce qui sera présenté à l’automne prochain, faudra-t-il s’attendre à un profond bouleversement dans ce qui s’est fait jusqu’à présent en matière de prix? «Non, notre nouvelle politique de prix ne constituera pas nécessairement une révolution. Il y aura évidemment quelques changements, mais il n’est pas question de réveiller des attentes que nous ne serions pas en mesure de satisfaire. Le phénomène le plus important sera certainement une plus grande disponibilité de nos places… D’une manière générale, notre nouvelle poli­ tique de tarification sera basée sur la nécessité d’adapter au mieux la structure par rapport aux attentes des clients. Il s’agira d’une structure où tout le monde, à tous les stades du processus de vente, s’y retrouvera. Qu’en est-il du rebranding qui a été lancé en fin d’année dernière? «Le rebranding de Luxair sera présenté en septembre et il sera la base d’une nouvelle moti­ vation pour la société. Il sera accompagné de

Dans le cadre de ce rebranding, y aura-t-il un nouveau logo, voire de nouvelles couleurs pour la compagnie? «Pour ce qui est du logo, il ne s’agira que d’un changement dans la continuité. En ce qui concerne les couleurs, nous travaillons autour de plusieurs idées et il est encore trop tôt pour vous en dire davantage. L’ensemble de toutes ces mesures vous rend confiants dans l’objectif de retrouver l’équilibre pour l’activité airline à la fin 2008? «Je pense que nous avons parcouru la moitié du chemin. L’année 2007 sera une année déci­ sive dans notre approche de réduction des coûts et l’année 2008, année cruciale en ce qui concerne notre politique des prix… Ne pas arriver à l’équilibre dans deux ans sera-t-il à considérer comme un échec? «Nous nous sommes fixé nous-mêmes cette échéance et nous n’avons aucune réflexion sur les mesures qu’il faudrait éventuellement prendre si nous n’y parvenions pas. A toutes choses égales, par ailleurs, je suis persuadé que nous allons y arriver». || Propos recueillis par ­Jean-­Michel Gaudron

Evolution du cargo handling (en tonnes) 900.000

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Source: Luxair

Handling services

mesures destinées à améliorer la qualité de nos services, car il n’est pas question que cette nou­ velle image ne soit qu’une coquille vide, un sim­ ple maquillage. Cela va englober tout un arsenal de nouvelles mesures et un niveau de services plus élevé…

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En l’espace de six ans, le tonnage traité au Cargo Center de Luxair a progressé de près de 60%. A la fin de cette année, l’extension de l’actuel bâtiment sera opérationnelle et permettra à la compagnie d’augmenter sa capacité annuelle de 200.000 tonnes supplémentaires à 950.000 tonnes. 12.000 m2 d’entrepôts supplémentaires seront disponibles, pour un total désormais porté à 85.500 m2.

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I n f r a s t r u c t u r e s

«Devenir la référence en Grande Région» concurrence

Grosses croissances La révolution des low cost ne fait que commencer... Ce n’est sans doute qu’un hasard, mais qui souligne combien les enjeux sont importants pour le Findel. C’est le directeur financier de Luxair, Laurent Jossart, qui est intervenu, devant l’Executive Club, pour un exposé sur le thème «The low cost revolution in the airline industry». En toute connaissance de cause, lui qui fut directeur du Brussels South Charleroi Airport, cet aéroport qui doit en grande partie son retour à la vie grâce à l’arrivée de Ryanair. M. Jossart a d’abord rappelé que le low cost ne concerne pas que le secteur aérien. Au contraire, il est d’abord apparu dans d’autres domaines et, surtout, il a su transformer chez le consommateur une image plutôt négative en une perception «smart et sexy». Les compagnies low cost – avec en tête de file Ryanair et EasyJet – sont marquées par quelques caractéristiques: suppression du billet papier, une seule classe économique, réservation par call center et Internet, une politique dynamique du taux d’occupation, des frais généraux réduits. Sans oublier une politique de répartition des risques, un produit simplifié, des revenus annexes et l’utilisation d’aéroports secondaires bien moins chers. Et de souligner qu’une compagnie ne devient pas low cost. Elle naît low cost, seul moyen de pouvoir pratiquer le low fare. Et de citer un exemple frappant: Ryanair et EasyJet, comparées à trois majors du trafic court courrier intra-européen, ont des coûts, respectivement, de 40% et 60% inférieurs. Si les low cost provoquent une très forte stimulation du marché en créant une nouvelle demande, évaluée à 59%, elles cannibalisent aussi, à hauteur de 37%, la clientèle des compagnies traditionnelles. Et leurs parts de marché ne cessent d’augmenter: de 30% en 2006, elles devraient osciller entre 36% et 45% dans un futur proche. De quoi faire réfléchir tant chez LuxAirport que chez Luxair… || M. VDM.

Frank Reimen, président du conseil d’administration de Lux-Airport, nourrit des ambitions de qualité pour le Findel, alors que la concurrence des autres sites hébergeant des low cost fait rage… Dans une année devrait être inaugurée la nou­ velle aérogare du Findel. Mais quel est l’avenir de cet aéroport, littéralement ceinturé par d’autres (Francfort-Hahn, Metz-Nancy, Char­ leroi…) où des compagnies low cost-low fare, dont on connaît l’essor fulgurant face aux com­ pagnies dites traditionnelles, mènent le bal? Pour se développer, le Findel ne doit-il pas à son tour tenter d’attirer une ou plusieurs de ces compagnies à bas coût, au risque d’entrer plei­ nement en concurrence avec Luxair, qui a déjà bien du mal à retrouver l’équilibre pour son activité airline? L’avis, sur la question, de Lucien Lux aurait, sans nul doute, été intéressant. Mais l’agenda «trop chargé» du ministre des Transports l’a empêché de répondre à nos questions. L’Etat est pourtant directement impliqué dans le dossier, et à double titre, en tant qu’actionnaire à la fois de Luxair et de Lux-Airport, la société d’exploi­ tation de l’aérogare, qui traverse actuellement une zone de turbulences après la mise à l’écart de son directeur, Marc Faber. Frank Reimen, président du conseil d’admi­ nistration de Lux-Airport (et, accessoirement, conseiller de gouvernement 1re classe, chargé de la coordination générale au ministère des Transports), monte donc au créneau pour défen­ dre sa vision du Findel. Monsieur Reimen, quelle est votre vision globale quant au futur de l’aéroport du Luxembourg? «La politique aéroportuaire poursuivie par Lux-Airport repose sur les lignes directrices établies par son actionnaire, c’est-à-dire l’Etat luxembourgeois. Le 19 mars dernier, le mi­ nistre des Transports Lucien Lux a présenté cinq buts de la stratégie aéroportuaire déve­

loppée par le gouvernement, en collaboration avec Lux-Airport. Il s’agit de devenir un aéro­ port de référence en termes de qualité inéga­ lée dans la Grande région, d’offrir des services de qualité à des prix compétitifs, de dévelop­ per les activités logistiques, d’améliorer les standards de sécurité et de sûreté et, enfin, de parfaire la protection de l’environnement humain et naturel. Le tout en conservant les usagers au cœur de vos réflexions… «Pour ce qui est du transport de passagers, plusieurs actions sont en cours pour atteindre ces différents objectifs. Parmi eux, l’apprécia­ tion constante de l’attractivité de l’aéroport en termes d’infrastructures, de services offerts, de destinations et de prix. Ceci, bien sûr, en plus du soutien à Luxair dans sa restructuration et sa dynamisation. Comment cela se traduit-il dans les faits? «Sur proposition de M. Lux, le conseil de gouvernement a, entre autres, décidé d’instituer un groupe de travail interministériel chargé de faire une analyse circonstanciée du réseau aérien afin de déterminer les liaisons aériennes qui seraient à assurer, le cas échéant, en plus de celles actuellement offertes à partir de l’aéro­ port de Luxembourg. Ce groupe de travail effec­ tue cette analyse en concertation avec les acteurs économiques et en procédant à une identifica­ tion de la demande du grand public. Comment se positionne la nouvelle aérogare dans ce projet? «Lux-Airport assume actuellement la pleine responsabilité du plus vaste programme de construction d’infrastructures depuis l’exis­

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Quel est le montant de ces investissements? «Les pouvoirs publics ont investi, au total, 485 millions d’euros sur le site aéroportuaire, entre autres pour parfaire les standards environ­ nementaux. Des efforts supplémentaires sont encore nécessaires, notamment au niveau de la réduction des nuisances sonores ou encore de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le gouvernement élaborera, au cours de cette année, une cartographie stratégique du bruit qui permettra de fixer des valeurs limites d’exposi­ tion au bruit à partir desquelles des mesures spécifiques doivent être prises. Ces mesures seront regroupées dans un plan d’action qui verra le jour en 2008. Tout sera-t-il prêt à temps? «Il importe en premier lieu, en effet, de mener à bien le chantier de la nouvelle aérogare, ainsi que sa mise en service en avril 2008, avec un switch des activités d’exploitation de l’aéro­ gare de Luxair vers Lux-Airport. Je le répète, l’aéroport de Luxembourg doit devenir l’aéroport de référence dans la Grande Région, en offrant des services de qualité à des prix compétitifs. La compagnie nationale Luxair sera soutenue dans ses efforts de restructura­ tion afin de pouvoir offrir, à terme, des prix plus attractifs pour les clients et de devenir, par là, plus compétitive, mais le déploiement de nou­ velles lignes aériennes sera également encou­ ragé afin d’améliorer le réseau des destinations, le tout dans le respect de l’environnement humain et naturel.

Frank Reimen (Lux-Airport): «Les pouvoirs publics ont investi, au total, 485 millions d’euros sur le site aéroportuaire, entre autres pour parfaire les standards environnementaux».

Photo Luc Deflorenne

tence du Findel. Cette nouvelle aérogare, avec un parking souterrain de 4.000 emplacements, un arrêt ferroviaire, une centrale de co-géné­ ration et un terminal à part pour l’aviation générale dotée d’une fonction VIP pour les vols gouvernementaux, sont autant d’éléments d’une mosaïque qui vont faire du Findel un aéroport aux infrastructures de qualité inégalée dans la Grande Région. A tout cela s’ajoutent les chantiers mis en œuvre par le ministère des Travaux publics, comme la construction d’une nouvelle tour radar, la revalorisation du Höhenhof ou la mise en conformité de l’assai­ nissement de l’aéroport, mais aussi les inves­ tissements privés, comme la construction d’un nouveau hangar de maintenance par Cargolux, voire l’extension du Cargocenter par Luxair permettant la manutention de 950.000 tonnes de fret par an.

Cette nouvelle aérogare ne risque-t-elle pas d’être surdimensionnée vu le nombre restreint de compagnies au Findel? «Au vu de la croissance projetée du secteur aéronautique et, tout en sachant que la nouvelle aérogare sera construite pour servir deux géné­ rations, elle n’est certainement pas surdimen­ sionnée. La capacité sera doublée, car portée de 1,5 million à 3 millions de passagers. Faites vos propres calculs… Bien évidemment, cette pro­ gression ne peut pas se faire endéans quelques années. Il ne le faudrait d’ailleurs pas, dans l’in­ térêt des riverains. Lucien Lux a déclaré que de nouvelles compagnies allaient s’implanter. Mais le marché n’est-il pas trop étroit pour que les opérations d’une compagnie soient rentables, surtout s’il s’agit d’une compagnie full service? On sait en effet que plusieurs compagnies se sont retirées et n’ont, jusqu’à présent, pas été remplacées... «Je suis persuadé qu’une fois tous les chan­ tiers achevés, y compris celui de la reprise des activités d’exploitation par Lux-Airport, le Findel ne manquera pas d’attractivité et sera ca­ pable d’attirer de nouveaux clients – passagers et compagnies aériennes confondus. Luxair ne bénéficie-t-elle pas d’un protectionnisme de fait?

«Non, bien au contraire. Luxair était habituée, depuis des décennies, à opérer sur l’aéroport de Luxembourg en tant que compagnie aérien­ ne et en tant qu’exploitant de l’aérogare. Cette situation va profondément changer d’ici fin avril 2008, avec la mise en service de la nouvelle aérogare, exploitée cette fois par Lux-Airport. Luxair est actuellement, sur le site, le seul as­ sistant en escale pour le passenger handling. Cette situation pourrait, dans le pire des cas, devenir préjudiciable pour un développe­ment évolutif des activités d’autres compagnies aériennes. Mais Lux-Airport est en train de développer des solutions alternatives, viables pour toutes les parties impliquées. Ceci dit, il ne faut pas perdre de vue que Luxair constitue le plus important et le plus fidèle client de l’aéroport de Luxembourg et qui mérite donc d’être traité comme tel. Le Findel est ceinturé par des aéroports où opèrent des compagnies low cost. Le principal problème du Findel n’est-il pas dans cette ceinture qui se resserre sans cesse? Dans ce contexte, ne faudrait-il pas attirer une telle compagnie low cost au Findel? «Cette fameuse ceinture ne constitue peutêtre pas un problème vital, mais sûrement un défi majeur. En ce qui concerne les compagnies low cost, il faut savoir que, dans un marché libé­ ralisé, toute compagnie aérienne est libre de

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choisir les aéroports à partir desquels elle entend opérer ses vols. A l’aéroport de Luxembourg, chaque compa­ gnie aérienne sera la bienvenue aux prix qui permettent de couvrir les frais liés aux activités d’exploitation des infrastructures aéroportuaires. La direction de Luxair ne cache pas que les vols (réguliers) sur Paris représentent une part majeure de son chiffre d’affaires. Ce 10 juin sera inauguré le TGV Est. Ceci n’est-il pas une terrible menace pour Luxair et par conséquent, un danger aussi pour le Findel? «La concurrence d’un autre mode de trans­ port collectif ne constitue pas une catastrophe en soi… Il revient à Luxair, voire à d’autres compagnies aériennes, de relever le défi.

Le directeur général de Lux-Airport, Marc Faber, vient de quitter ses fonctions. Un départ qui a tout d’une éviction. Pourquoi? «Le conseil d’administration de LuxAirport et Marc Faber, directeur général de la société, ont décidé, d’un commun accord, de mettre un terme à leur collaboration avec effet au 30 avril 2008. En attendant cette échéance, date prévisible de la mise en servi­ ce de la nouvelle aérogare, M. Faber restera à la disposition de la société en qualité de consultant. Boris Zikes, directeur d’exploita­ tion de Lux-Airport, a été nommé directeur général faisant fonction et la succession de Marc Faber est en préparation. Il importe, dans ce contexte, de relever que cette décision n’aura aucune répercussion sur les travaux de construction de l’aérogare qui suivent leur cours, ni a fortiori sur la politique aéroportuaire poursuivie par Lux-Airport, car cette dernière relève et continuera à relever de la compétence du conseil d’administra­ tion, en étroite concertation avec son action­ naire, l’Etat luxembourgeois».

Photo David Laurent

Les relations entre Luxair et Lux-Airport parais­sent terriblement tendues. Pourquoi? «Les relations entre Luxair et Lux-Airport sont bonnes. Il est vrai que la création de LuxAirport a suscité, il y a quelques années, chez certains acteurs, quelques interrogations de nature structurelle, compte tenu de l’objet social initial de Lux-Airport. Mais il est tout autant vrai que les relations s’améliorent sans cesse. Les deux sociétés ont en effet un but com­

mun: que la mise en service de la nouvelle aéro­ gare en avril 2008 se déroule sans problème majeur.

«Cette nouvelle aérogare, avec un parking souterrain de 4.000 emplacements, un arrêt ferroviaire, une centrale de co-génération et un terminal à part pour l’aviation générale dotée d’une fonction VIP pour les vols gouvernementaux, sont autant d’éléments d’une mosaïque qui vont faire du Findel un aéroport aux infrastructures de qualité inégalée dans la Grande Région», explique Frank Reimen.

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BLOC NOTES · COMMUNICATION

IMAGE AND PERCEPTION

MARKCOM TO THE RESCUE As part of a larger government effort, the Luxembourgish Trade Confederacy has initiated a two-year project to position Luxembourg as a pole of commerce for the Greater Region (see page 48). Their global action plan will be based on four axes, of which the first is image and perception in order to better promote the commercial activities of the Grand-Duchy and thus, attract more frontaliers. The team at the CLC, acting as coordinators, has chosen to work with MarkCom, the Luxembourgish Federation of Communication Consulting Agencies, exclusively to develop a global communication strategy with various different campaigns including “awards”, a “perception” campaign about Luxembourg in the Greater Region and campaigns based on quality of brands and image. || M. C.

VOXMOBILE AGENCE Moskito productions SUPPORT Magazine GRAPH. P. Becker, Y. Schmit, A. Georges, A. Tshinza PHOTO Universal Music, D. Laurent COPY Lucien Czuga ACC. F. Zanier

LUXGSM AGENCE Advantage Communication SUPPORTS Presse, affichage ART DIRECTOR Ghislain Giraudet COPY Valérie Murat PHOTO Yves Kortum ACCOUNT Valérie Giraudet

HANNSPREE AGENCE Fargo SUPPORTS Presse, affichage, TV, radio, Internet, street marketing ART DIR. Dominique Henry, J.-Philippe Janus GRAPH. Dominique Henry ACCOUNT J.-Philippe Janus

FABER AGENCE Addedvalue SUPPORT Presse ACCOUNT Jung Ae Descamps CREA. DIR. Will Kreutz ART DIR. Frantz D’Huart COPY Valérie Ghanimé PHOTOGRAPHER Christ. Aschman

LUXEXPO AGENCE Addedvalue SUPPORT Presse ACCOUNT Will Kreutz CREATIVE DIRECTOR Will Kreutz ART DIRECTORS Frantz D’Huart, Peggy Weber, Patrick Pax

MINISTERE DE LA SANTE AGENCE Comed SUPPORTS Affichage, presse A.D. & ILLUSTRATIONS David Bail COPY & ACCOUNT Carlo Dickes

LUXAIR TOURS AGENCE Mikado Publicis SUPPORT Presse ACCOUNT Camille Groff, Anne de Bourcy ART DIRECTOR Didier Leclercq COPYWRITER Frédéric Thill PHOTOGRAPHER Romy Tembuyser

EKABE AGENCY Mikado Publicis SUPPORT Presse ACCOUNT Camille Groff, Anne de Bourcy ART DIR. Didier Leclercq COPY. Frédéric Thill PHOTO Studio Frank Weber

MILESTONE (ANCIENNEMENT E&H CONSULT) AGENCE Basic Consulting SUPPORT Corporate Identity GRAPHISME Paul Schroeder, Sven Becker ACCOUNT Stéphanie Philippot

THEATRE DES CAPUCINS AGENCE Lex&pit weyer SUPPORTS Affiche, programme DIR. CREATIF Pit Weyer PHOTO F-J Heumannskämper GRAPHISTE Lex Weyer

CCRN AGENCE Lex&pit weyer SUPPORTS Affiche, dépliant, presse DIR. CREATIF Pit Weyer GRAPHISTE Lex Weyer

CNA AGENCE Cropmark SUPPORTS Presse, affichage, catalogue GRAPHISME Grethel Krier, Jacques Welter ACCOUNT Jacques Welter

Stopp d’Mikroben

IY^d _p eZ[h ^ekiY^j Wd Z _ Dk[iY^dWff[] >7B :;D= >uDD LHKD :; CED: M7DD¼I :K >EKI9>I E:;H Dx?JI9>I" I9>Du?P 7D ; F78;?;HI# DK;I9>D7FF;= 7 =;>;? :7J :K;HDE 7D »:H;9AIAÎI9>J" MuI9> E<J 7C :7= :¼>uDD C7J I;;< 7D P?;B :E8;? 8?I )&$ C7J =7DP ;?D<79>; =;IJ;D A7DDI :K L;H>ÎDD;H;D :;9> 7D :;? 7D;H KDP;IJ?;9>;D$

RALPH WEIS AGENCE Addedvalue SUPPORT Presse ACCOUNT Will Kreutz CREATIVE DIRECTOR Will Kreutz ART DIRECTOR Peggy Weber

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18/07 20/07 21/07 22/07 27 + 28 + 29/07

20h45

orchestre Philharmonique du luxembourg 20h45 le jeu de l’amour et du hasard de Marivaux à BastogNe 20h30 Magic of the dance 20h45 bolero Flamenco 20h45 nicolas Peyrac 20h45 solistes européens, luxembourg Gala d’Opéras 20h45 Dee Dee bridgewater’s Malian Project 20h45 olivier Vernet Organ Dances 17h00 the Fantasy Musical gala From Webber to Disney 20h45

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Apple présente son iPhone, qui associe un téléphone mobile, un iPod à écran panoramique doté de commandes tactiles et un appareil de commu­ nication sur Internet avec fonctionnalités de courrier électronique, de navi­ gation sur le Web, de recherche et de cartographie. iPhone synchronise tous les contacts depuis un PC, un Mac ou un service Internet. Prix: iPhone sera disponible en Europe au quatrième trimestre 2007 en version 4 Go, à 499 dollars US, et 8 Go, à 599 dollars US. www.apple.be

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Fujitsu Siemens Computers sort son nouveau Lifebook P7230 intégrant une caméra de vidéoconférence et une connectivité UMTS/ HSDPA. Grâce à sa deuxième batterie et au bouton d'économie d'énergie intégré, son autonomie peut être étendue jusqu'à une jour­ née de travail. L'accès mobile à Internet est assuré notamment par les fonctionnalités WLAN et Bluetooth intégrées. Doté d’un écran large de 10,6", ce portable a une épaisseur inférieure à 3 cm. Prix: 2.399 euros TVAC. www.fujitsu-siemens.be

Allied Telesis lance l’AT-FS750/24POE, un nouveau commutateur 24 ports Power-overEthernet (PoE) Fast Ethernet WebSmart, qui assure des liaisons montantes en fibre optique de l’ordre du gigabit grâce à la combinaison de deux SFP 10/100/ 1000T. Douze des vingtquatre ports descendants permettent aux équipements à bas voltage – comme les téléphones VoIP et les caméras de sécurité – de bénéficier de la fonctionnalité PoE. Prix: 499 euros. www.alliedtelesis.be Lancom Systems lance son premier commutateur Ethernet, l'ES1108P, qui offre le Power over Ethernet (PoE). Il permet d'intégrer des réseaux professionnels au domicile, au bureau et dans les filiales d'une entreprise. Le commutateur permet entre autres de doter les téléphones VoIP et les points d'accès WLAN du PoE. L'ES-1108P combine toutes les fonctionnalités nécessaires dans un seul appareil proposé à un prix attractif. Il dispose de huit ports Fast Ethernet, dont quatre équipés du PoE. www.lancom.be

énergie secourue de qualité »

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Photo n

Solutions n

[<<ù146] impres­sions. La magicolor 5570 a une vitesse d’impression de 30 pages couleur et de 35 pages N/B par minute. Prix con­seillé: 1.499 euros HTVA. www.printer.konicaminolta.com. Xerox présente un nouveau multifonctions Phaser 6110MFP qui imprime en couleur et en N/B respectivement à la vitesse de 4 et de 16 ppm suivant une résolution de 2400 x 600 dpi. Fort de sa qualité d’impression laser couleur et de plusieurs fonctions avancées comme la création automatisée de livrets, elle est disponible en quatre configurations: une version de base à connecter directement au PC ou au MAC, une version réseau, un modèle disposant en plus des fonctions copie et numérisation couleur et enfin, le haut de gamme qui possède en sus la fonction télécopie. Prix: 599 euros HTVA. www.xerox.com

Kyocera Mita lance la FS-C8100DN, une imprimante A3 laser couleur de bureau. Elle est dotée de la technologie Ecosys, qui offre l’impression recto verso en standard ainsi qu’une connectivité réseau étendue. La sécurité des données est assurée par une série de fonctions standard et optionnelles. La fonction Private Print permet d’affecter un code de sécurité à 4 chiffres à leurs documents, l’impression de ces derniers étant alors uniquement autorisée après saisie dudit code. Prix: à partir de 4.997 euros. www.kyocera.be Lexmark présente une imprimante compacte et économique, la E120, qui offre aux petits environne­ ments bureautiques une qualité laser professionnelle. Elle bénéficie d'une vitesse d'impression de 19 ppm. Compacte et silencieuse, elle n’émet que 49 dB en mode impression et 26 dB en mode veille. Prix: 79,89 euros TTC. www.lexmark.be Epson présente la Stylus Pro 3800 une imprimante professionnelle ������������������������������������������ de bureau, compacte, pour impression jusqu’au format A2+. Elle renferme le système d'encre 8 couleurs UltraChrome K3. Il est possible d’imprimer sur des supports allant jusqu’à 1,5 mm d’épaisseur. Prix conseillé: 1.687,95 euros TVAC. www.epson.be

Avaya lance une nouvelle solution permettant aux entreprises de réagir de façon plus rapide, plus intelligente et plus efficace aux besoins du monde 'always on' (toujours en ligne). La solution combine la technologie de communication intelligente d'Avaya avec tous les processus d'exploitation existants, créant de nouveaux Communications Enabled Business Processes (CEBP). Ces processus aident à automatiser et à gérer les processus de collaboration interpersonnelle. Le logiciel combine les activités de communication aux processus d'exploitation et facilite l'administration et la gestion de projet de ces processus. www.avaya.be Business Objects annonce que Crystal Reports Server sera intégré dans une nouvelle solution lancée par IBM: IBM Balanced Warehouse C1000. Cette solution conjointe, conçue pour répondre aux besoins des PME, est un outil d’intégration des informations, de livraison de contenus et de reporting. Elle propose une solution complète aux PME devant intégrer de multiples flux de données dans un data warehouse suffisamment extensible pour créer, gérer, programmer et livrer des rapports métiers ou organisationnels sécurisés. www.businessobjects.com

Lawson Software lance une solution de veille économique opérationnelle, Business Intelligence 9.0, entièrement intégrée à l’environnement ERP. Grâce à elle, tous les collaborateurs au sein d’une organisation peuvent obtenir une meilleure perception des informations opérationnelles pertinentes pour leur travail. Ils reçoivent en outre des alarmes conditionnées par des actions, ce qui contribue à l’amélioration du processus décisionnel. www.lawson.com Juniper Networks� lance une gamme de solutions de contrôle des sessions utilisateurs et des ressources réseaux offrant des fonctions complètes de gestion des souscriptions et de contrôle des règles. Celles-ci permettent aux fournisseurs d'accès de garantir aux utilisateurs de services multiplay et mobiles une qualité de service homogène sur les réseaux de nouvelle génération. www.juniper.net

Olympus présente l’E-410, un appareil reflex numérique com­ pact avec Live View. L'utilisateur peut visu­aliser directement son sujet sur l'écran LCD HyperCrystal de 6,4 cm. Le E-410 se base sur le standard 4/3. Il est équipé d'un nouveau capteur Live MOS extrêmement puissant (10 millions de pixels). En outre, le nouveau processeur assure une réduction du bruit très efficace. Le filtre à onde supersonique fait également partie de l'équipement. Les défauts de l'image dus à la poussière ne sont donc plus d'actualité. www.olympus.be

Serveurs n

Bull présente son serveur NovaScale sous Microsoft SQL Server 2005. Le serveur NovaScale Intensive 3045 a établi un record en termes de ratio prix/ performance, pour les serveurs à base de processeurs Intel dans la catégorie 1.000Go du benchmark. Les résultats de ce serveur s’établissent à 12.087,4 QphH (Query per hour), sous le benchmark TPC-H dédié à la Business Intelligence (1.000 Go), soit la meilleure performance du benchmark dédié à la Business Intelligence www.bull.be

Fujitsu Siemens Computers� développe sa gamme de serveurs Primergy: les serveurs rack RX330 S1 et Econel 230R S1. L'outil de gestion serveur Primergy permet à l'utilisateur de contrôler les serveurs en toute simplicité. Basés sur la dernière technologie de processeur AMD Opteron double socket, ils conviennent parfaitement aux PME, aux entreprises du midmarket, ainsi qu'aux fournisseurs de services logiciels et d'accès Internet. www.fujitsu-siemens.com

Securite n

Symantec Corp. annonce la disponibilité de Norton 360, qui réunit le meilleur des technologies de Symantec en matière d’antivirus, de blocage des logiciels espions (antispyware), de pare-feu, de protection contre les intrusions et le phishing, de sauvegarde et d’optimisation du PC. Norton 360 entend rétablir la confiance des utilisateurs envers le monde «en ligne» grâce notamment à la fonction de sécurisation des tran­ sactions qui protège contre la fraude en ligne. Prix: 89,99 euros. www.symantecstore.com/fr

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Gérard Hoffmann (Telindus)

Xavier Dal Molin (Computersystems)

Jérôme Grandidier (SIT Group)

Laurent Brochmann (Deloitte)

Cartographie

MarchEs parallEles Si les niveaux et stratégies d’équipement IT des entreprises restent disparates au Luxembourg, la qualité de l’outil et des services informatiques s’est considérablement accrue ces deux dernières années. Mais le pays accuse encore des retards, dans les domaines de la connectivité internationale et de la boucle locale, notamment.

Deloitte. Les stratégies d’investissement des banques sont désormais plus en phase avec leurs réels besoins», complète Jérôme Grandidier. En revanche, et le phénomène est plus récent, les PME et PMI s’équipent de plus en plus, et mieux. Naguère considérée comme un mal nécessaire et limitée aux seules applications bureautiques et comptables, l’informatique s’installe maintenant en force dans les petites et moyennes entreprises. «Toutefois, leurs budgets en la matière restent plus modestes, à part quelques exceptions et sauf pour le segment ’élevé’ ou ‘mid market’», commente Gérard Hoffmann, administrateur délégué et président du conseil d’administration de Telindus Luxembourg.

Plus de professionnalisme Sur ce segment médian, qui regroupe les entreprises comptant entre 50 et 250 employés, on peut distinguer deux groupes de sociétés: celles dont l’activité et l’organisation reposent sur les technologies de l’information et de la communication (auxiliaires financiers, ingénierie, fiduciaires…) et celles dont les besoins sont plus limités (artisanat, construction…), et qui accusent un certain retard dans ces mêmes technologies.

Photos: Blitz

«En matière d’équipement informatique, nous avons au Luxembourg deux marchés principaux qui ne fonctionnent pas de la même façon», commente Jérôme Grandidier, PDG de SIT Group. On trouve ainsi les banques, qui sont à la pointe, et les PME/PMI qui demeurent plutôt en retrait. Si les institutions du secteur financier sont en effet largement en tête dans le domaine de l’investissement informatique, et même en avance par rapport aux autres pays, les petites et moyennes structures investissent, elles, dans une moindre mesure. Du fait de leur petite taille et de celle du pays. Pourtant, une nouvelle tendance a émergé ces dernières années, avec un schéma qui s’inverse. Dès 2002 en effet, les banques ont délaissé la course à l’équipement pour l’équipement, sont devenues plus frugales, se recentrant sur leurs métiers et révisant leurs investissements à la baisse. «Sans qu’il y ait de véritables motivations financières en jeu, les banques soignaient naguère leur image par une surenchère au niveau technique et par une course à l’équipement informatique, principalement basées sur le visible (le système central) et les petits équipements périphériques (PC et laptops), se souvient Laurent Brochmann, chief information officer chez

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Noemi pour la bonne gestion de l’outil IT Chargé d’une étude sur la qualité de l’outil informatique des PME au Luxembourg, le CRP Henri Tudor a mis en place le modèle Noemi (Nouvelle Organisation pour l’Exploitation et la Maintenance Informatiques), visant à la fois à réduire la mauvaise gestion de l’outil informatique de ces sociétés, mais aussi à améliorer leurs relations avec les prestataires de services, afin d’optimiser la qualité de leurs systèmes d’information. «Déployé en janvier 2005 et dédié exclusivement aux PME, ce modèle instaure des pratiques de bonne gestion de l’outil informatique et repose sur les principes de l’externalisation et de la gestion participative», explique Charles Pièrard, business development et marketing manager de Systemat Luxembourg. D’un côté, en effet, la société de services s’engage sur la réalisation des activités informatiques chez le client, basée sur les meilleures pratiques du marché (expérience des grandes sociétés, méthodologie ITIL), avec des moyens à fournir et une obligation de résultat. Pour sa part, la PME doit, dans un premier temps, faire évaluer la maturité de son équipement informatique par un audit neutre, et le mettre à jour en fonction des recommandations d’urgence et d’importance émises. Elle rejoint alors un groupe de six à sept entreprises (grappe), avec lesquelles elle partagera le même informaticien de la société de services et jugera sur une base régulière de la qualité du service et de la prestation selon un tableau de bord bien défini. || M. A.

Pour cette raison, «le marché des PME/PMI constitue notre plus grand défi, confie Charles Pièrard, business development et marketing manager de Systemat Luxembourg. Depuis deux ans, le monde des petites et moyennes entreprises connaît une forte expansion dans le domaine des équipements et services IT, marquée par de grands progrès, dans la qualité de l’outil informatique, mais surtout dans la gestion des infrastructures». En 2003, le Centre de Recherche Public Henri Tudor mettait le doigt sur les lacunes de gestion informatique des petites et moyennes entreprises. Et développait, dans la foulée, le modèle Noemi (Nouvelle Organisation de l’Exploitation et de la Maintenance Informatiques), dans une optique de performance de leur matériel IT et d’une réduction des risques informatiques (voir encadré ci-contre). Devenu opérationnel en 2005, Noemi implique, pour les quelque 70 entreprises qui ont adhéré au programme, une mise à niveau préalable de leur équipement et une maturité de leurs pratiques informatiques. «Dans ce domaine, les PME et PMI ont désormais une obligation de résultat, ce qui est nouveau au Luxembourg», précise Charles Pièrard. En marge de ces deux grandes catégories de marchés, les administrations luxembourgeoises et les institutions européennes se sont, ces dernières années, orientées dans une politique d’équipement à plus grande échelle. «Le secteur gouvernemental, à l’instar de la branche santé, consacre des budgets de plus en plus importants à son infrastructure TIC, rappelle Gérard Hoffmann. Cela vaut aussi pour les institutions européennes à Luxembourg qui réalisent aujourd’hui les projets décidés après les différents élargissements». Matériellement parlant, ces grands contrats sur plusieurs années couvrent à la fois des grosses commandes en infrastructures IT (PC, périphériques, serveurs et systèmes d’exploitation et de stockage et de logiciels), mais aussi dans le domaine de la téléphonie. Dans ce secteur aussi, le professionnalisme commence à rentrer dans les mœurs: avec la

spécificité de leurs besoins et projets, mais aussi du fait des budgets croissants qu’elles sont amenées à gérer, les administrations nationales et supranationales ont, par la force des choses, amélioré leurs procédures d’appels d’offres; mieux ficelées, elles gagnent aussi en rigueur et en efficacité.

Cycles longs Ces multiples changements de tendances, observés ces dernières années, n’ont pas été sans impact sur les cycles de renouvellement des infrastructures ainsi retenus par les différents segments de clientèles professionnelles et institutionnelles. «Tout dépend de l’importance de l’infrastructure TIC dans les entreprises, sachant que les entreprises fortement dépendantes de leur outil informatique le remplaceront plus facilement que les autres», affirme Gérard Hoffmann. L’exemple du secteur bancaire est plutôt révélateur: revue à la hausse, la durée d’utilisation de l’équipement passe de quatre à cinq ans, au lieu des cycles biennaux ou triennaux précédents. Plus généralement, les intégrateurs s’accordent sur les taux moyens de remplacement actuels: pour les équipements desktop, par exemple, le renouvellement se fait après trois ans dans les grandes entreprises et entre quatre et cinq ans dans les entreprises du mid market. Pour les équipements réseaux, les serveurs Wintel sont remplacés après trois ans, quatre ans pour les systèmes de stockage et cinq ans pour les serveurs Unix. Tandis que les équipements de communication seront changés au bout de trois à cinq ans, selon leur importance dans l’infrastructure de l’entreprise. «La démarche d’équipement informatique et le cycle de renouvellement retenus aujourd’hui reflètent une tendance plus professionnelle et orientée business, affirme Laurent Brochmann. Tout responsable informatique se pose désormais la question suivante: quel matériel choisir, pour apporter plus de valeur ajoutée à mon entreprise et à mes activités?».

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SystEmes centraux bancaires: Age moyen de neuf ans En mars 2006, KPMG a réalisé la dernière édition de son enquête annuelle sur les pratiques des banques belges et luxembourgeoises dans le domaine informatique. Il y est notamment détaillé l’ancienneté moyenne des systèmes d’application utilisés. Ce sont les plateformes Ibsy qui sont, de loin, les plus anciennes (datant de 1985), devant Ibis (1994) et les systèmes in house (1995). Quelques autres applications ont commencé à tourner avant l’an 2000, notamment Midas (1996), Olympic (1997) et Apsys (1997). Parmi les plus récentes, KPMG a identifié Temenos/T24 (2000), Thaler (2001) et Obs (2003). || M. A.

Pour sa part, Xavier Dal Molin, sales manager chez Computersystems, constate une rationalisation des investissements, chaque projet devant justifier d’un ROI clair et rapide avant d’être validé. «En outre, les fonctions IT sont de plus en plus considérées comme stratégiques. D’un simple poste de coût, l’informatique devient un vecteur de création de valeur pour l’entreprise, d’où une pression accrue sur les directions informatiques, qui subsistera quelle que soit l’évolution du climat économique», remarque-t-il.

Privilégier les besoins métiers Face à ces réorientations stratégiques, les intégrateurs ont dû, eux aussi, s’adapter. Et se repositionner sur un marché déjà très évolutif et dynamique, en adoptant une approche désormais orientée services, au détriment de la simple fourniture d’équipement. «Le matériel devient de moins en moins rentable, mais implique des services en amont et en aval, générateurs de fortes marges», explique Charles Pièrard. «Nous parlons maintenant de solutions ou de technologies, plutôt que de matériels. La convergence de technologies et de solutions est de plus en plus privilégiée par le marché, notamment pour les infrastructures de communications, entre le fixe et le mobile, l’informatique et la téléphonie. C’est autour de la téléphonie IP que se réalise cette convergence qui prend de plus en plus d’importance sur le marché luxembourgeois», confirme Gérard Hoffmann. La demande de services se distingue là aussi fortement selon les catégories de clientèle. Si les PME/PMI recourent à un service global et à des ingénieurs qui prennent en charge l’intégralité de leur outil informatique, les grandes entreprises, les administrations et les institutions européennes feront plutôt appel à des services basés essentiellement sur une complémentarité d’expertises et sur une collaboration avec les ressources informatiques internes. «Un vrai changement s’est là aussi opéré de la part des clients: ils ont intégré l’informatique dans leurs

activités au quotidien, acceptent d’être aidés et externalisent de plus en plus le service et les compétences», reconnaît Charles Pièrard. Mais en échange, les clients exigent, de la part des intégrateurs, des compétences métiers de plus en plus poussées. «Pour cette raison, nous devons désormais proposer des expertises qui sont pointues dans les domaines de l’intégration de systèmes d’exploitation et de l’administration de bases de données notamment», continue le marketing manager de Systemat Luxembourg. Jérôme Grandidier résume ainsi ces nouvelles attentes des clients: «On a des besoins métiers, on a une application qui arrive en bout de course, et on décide de changer de matériel. Alors, on regarde les nouveaux acteurs qui arrivent, on prend des services associés avec eux, et on leur achète du matériel…». Dans le même temps, les ventes de produits, de logiciels et de services IT au Luxembourg continuent de grimper, et leur hausse devrait atteindre environ 6% (8% pour les hardwares) en 2007. «Plus particulièrement, tout ce qui touche au stockage des données et aux télécoms risque de se renouveler plus rapidement car les performances technologiques dans ces domaines évolueront également plus rapidement», prévoit Gérard Hoffmann. Comment se positionne le pays avec de tels chiffres? «En ce qui concerne le mid market, la valeur d’achat est plus élevée au Luxembourg que dans les autres pays. Ceci est dû sans doute à la volonté des entreprises luxembourgeoises d’investir davantage dans les technologies de pointe», explique Gérard Hoffmann. Plus concrètement, avec une dépense en matériel informatique estimée en 2005 à 1.912 euros par habitant et avec 98,1% des entreprises de plus de dix salariés dotées de l’outil informatique, le Luxembourg se situe, en termes d’équipement informatique, dans le haut du tableau européen. Question connectivité, selon le Bulletin 1-2007 du Statec, consacré comme chaque année aux TIC, 95% des entreprises de plus de dix salariés étant informatisées possèdent une connexion Internet, mais seulement 65% d’entre elles

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Core banking systems Est-ce le début d’un nouveau cycle d’équipement? Les banques envisagent à nouveau de renouveler leurs systèmes centraux, non sans réticences, étant donnée l’ampleur de la tâche et des budgets mobilisés. Bien souvent dépassé (avec une moyenne d’âge de dix ans, voir encadré page 156), lourd, coûteux et généralement développé en interne, cet outil, qui constitue pourtant le véritable cœur informatique de leurs activités de base, s’avère peu adapté aux objectifs et aux réalités stratégiques actuelles des banques. La crise des années 2001-2002 et les consolidations des années 2003-2004, mais aussi les multiples investissements de type prudentiel engagés ces dernières années, avaient en effet relégué ce projet en queue des priorités informatiques. Mais la reprise de l’activité et les perspectives de croissance des prochaines années incitent les banques à accomplir le grand saut. D’autant que la concurrence se fait rude côté fournisseurs: «Nous assistons à une vraie guerre au niveau des softwares sur le core banking notamment. Les principaux grands fournisseurs sont désormais mis en concurrence avec de nouveaux acteurs qui arrivent sur le marché et proposent de nouveaux logiciels fonctionnant sur des machines qui coûtent moins cher», affirme Jérôme Grandidier, PDG de Sit Group. || M. A.

disposent d’un site web. La connexion par bande large s’est généralisée de sorte que 81% des entreprises l’ont adoptée. Avec ce taux les sociétés luxembourgeoises se situent légèrement au-dessus de la moyenne européenne (80%), mais derrière les pays les plus performants en la matière telles l’Espagne (94%), la France (92%), la Belgique (89%) ou encore les Pays-Bas (84%).

Place forte européenne des données «Le Luxembourg demeure dans le peloton de tête en termes d’équipement, surtout face à ses voisins européens. Le niveau des infrastructures locales dû à des investissements renouvelés régulièrement demeure un atout non négligeable à ce jour», commente Xavier Dal Molin. Pourtant, «alors que ces chiffres indiquent que le Luxembourg s’est créé une place semblable à la Suisse ou à certains pays scandinaves si l’on considère la ‘densité informatique’, le marché des TIC n’est pas encore sorti du deuxième plan», relativise Gérard Hoffmann. «Le Grand-Duché est en retard tant au niveau de la diversité de la connectivité internationale et nationale que de la téléphonie, que ce soit dans les administrations ou dans les banques, regrette de son côté Jérôme Grandidier. Pourtant, des applications existent déjà dans ces domaines; d’autant plus faciles à mettre en place et à étendre, que le pays est petit». L’évolution du marché des télécoms est tellement dynamique qu’elle crée des opportunités qui peuvent être plus facilement testées dans un petit marché qu’ailleurs. «Mais ce qui est surtout important c’est que l’infrastructure et les coûts des télécommunications doivent être com-pétitifs pour positionner favorablement le Luxembourg dans la concurrence internationale des sites informatiques des grands groupes», prévient Gérard Hoffmann.

Par rapport aux sites informatiques concurrents, «le Luxembourg présente pour les filiales des grands groupes un atout important: elles possèdent en général une masse critique suffisante pour pouvoir s’autoriser certaines expériences ­ informatiques, sans mettre en danger leurs activités, tout en gardant ce risque sous contrôle», rappelle Laurent Brochmann. Pourtant, «même si les banques tentent de garder la mainmise sur leur IT et la téléphonie, le choix des technologies des grands groupes étrangers se situe de plus en plus hors des frontières luxembourgeoises», admet Jérôme Grandidier. Le Grand-Duché a encore du répondant pour se positionner à l’échelle internationale, avec notamment une politique de cadre réglementaire (agrément PSF, fiscalité…), les initiatives gouvernementales et communales dans le domaine des technologies de l’information et de la communication ou encore, à l’exemple de la récente création de la société «Luxconnect». Sa mission: améliorer la diversité de la connectivité internationale, avec comme effets attendus, une dynamique croissante sur le marché des communications (ouverture à la concurrence, stratégies d’alliances, nouveaux entrants), une réduction de la fracture numérique au sein du pays, l’apport de nouvelles compétences sur le marché des services et solutions informatiques. «Avec une politique de cadre réglementaire visant à faire du Luxembourg une place forte européenne des données – le coffre-fort des données –, les prémisses existent pour que le Luxembourg puisse trouver une place assurée dans le marché des services TIC à l’échelle internationale. Encore faudra-t-il saisir les opportunités qui s’en dégagent. C’est pourquoi la promotion de la place TIC devrait rejoindre celle de la place financière au sein de la nouvelle agence de promotion que le gouvernement se propose de créer. Ce n’est que par une communication professionnelle que nous arriverons à positionner correctement le Luxembourg dans le futur marché», conclut Gérard Hoffmann. || Marc Alison

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Les principaux acteurs Gros plan sur les grands noms de hardware informatique.

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Bull Bull Worldwide Siège social: Les Clayes-sous-Bois (F). Directeur général: Didier Lamouche. 7.500 employés. C. A. (2005): 1,173 milliard d’euros. Résultat net (2005): 15,8 millions d’euros Bull Benelux: Siège social: Bruxelles (B). Directeur général: William Van Malderen. 101 employés. C. A. (2005): 40,6 millions d’euros. Résultat net (2005): 3,7 millions d’euros. Bull Luxembourg: Siège social: Parc d’activités de Capellen. Directeur général: Denis Stoz. 20 employés. C. A. (2005): 3,1 millions d’euros. Résultat net (2005): 0,3 million d’euros. Répartition du C. A.: Banque et Finance (63%), Services publics (16%), Autres (13%), Industrie (8%). Ventes directes: 95%, Ventes indirectes: 5%, Hardware (42%), services (32%), software (26%). Offre business recovery sur site propre. Pas d’offre leasing constructeur.

fujitsu siemens computers Fujitsu Siemens Computers Worldwide Siège social: Munich (All.). CEO: Bernd Bischoff. 11.200 employés (avril 06). C. A. (au 31/03/05): 6,64 milliards d’euros. Résultat net (au 31/03/05): 85,2 millions d’euros Fujitsu Siemens Computers Benelux: Siège social: Bruxelles (B). Directeur général: Dirk De Waegeneire. Nombre d’employés: n. c. C. A. (au 31/03/05): n. c. Résultat net (au 31/03/05): n. c. Fujitsu Siemens Computers Luxembourg: Siège social: Rue des Peupliers à Luxembourg. Directeur général: Albert Baldassi. 21 employés. C. A. (au 31/03/05): n. c. Résultat net (au 31/03/05): n. c. Répartition du C. A.: n. c. Offre business recovery n. c.

HPWorldwide Siège social: Palo Alto (Californie, Etats-Unis). CEO: Mark Hurd. 145.500 employés (plus 130.000 contractants). C. A. (06): 94,1 milliards USD. Résultat net (2006): 10,16 milliards USD (EBIT). HP Benelux: Siège social: Bruxelles (B). Directeurs généraux: Alain Sohet, Yvan Absil (B); Hans Daniels, Harald Werner (P.-B.). 3.708 employés. C. A. (06): 2,8 milliards USD Résultat net (06): n. c. Hewlett-Packard Luxembourg: Siège social: Cloche d’Or. Directeur généraux: Vincent Chevalier et Geert Minten. 117 employés. C. A. (06): 133,6 millions USD (hors instit. européennes). Résultat net (06): n. c. Répartition du C. A. (hors grande distribution): Banque et Finance (30%), Autres (25%), Industrie (25%), Services publics (20%). Ventes directes: 40%, Ventes indirectes: 60%, Services (54%), hardware (40%), software (6%). Offre business recovery: 2 sites, 300 positions dédiées et 150 non-dédiées. 450 m2 de data center. Construction d’un troisième site en cours. Offre leasing constructeur via HP Financial Services (Banque) sur tout produit, service et logiciel (HP et non HP).

Sun Microsystems ibm IBM Worldwide Siège social: Amonk (New York, Etats-Unis). Directeur général: Sam Palmisano. 355.766 employés (plus 130.000 contractants). C. A. (06): 91,4 milliards de dollars US. Résultat net (2006): 9,4 milliards de dollars US. IBM Benelux: Siège social: Amsterdam (P.-B.). Directeur général: Harry Van Dorenmaelen. Nombre d’employés: n. c. C. A. (06): n. c. Résultat net (06): n. c. IBM Luxembourg: Siège social: Ceinture um Schlass à Hesperange. Directeur général: Marcel Origer. 190 employés. C. A. (06): n. c. Résultat net (06): n. c. Répartition du C. A.: n. c. Ventes directes/indirectes: n. c. Offre business recovery: 250 positions sur près de 2.000 m2 de surfaces dans le Resiliency Center de Contern. Offre leasing constructeur: n. c

Sun Worldwide Siège social: Santa Clara (Californie, Etats-Unis). Directeur général: Jonathan Schwartz. 34.600 employés. C. A. (au 30/06/06): 13,07 milliards de dollars US. Résultat net (au 30/06/06): 864 millions de dollars US. Sun Belux: Siège social: Zaventem (B). Directeur général: Paul De Decker. Nombre d’employés: 250. C. A. (au 30/06/06): n. c. Résultat net (au 30/06/06): n. c. Sun Luxembourg: Siège social: Parc d’activités de Capellen. Directeur général: Pierre Hénin. 54 employés. C. A. (au 30/06/06): n. c. Résultat net (au 30/06/06): n. c. Répartition du C. A.: Services publics (45%), Banque et Finance (35%), Industrie (20%), Ventes directes/indirectes: n. c., Services (52%), hardware et software (48%). Offre business recovery: non Offre leasing constructeur: Utility computing.

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Michel Bovesse (Fujitsu Services) Nordine Garrouche (NRG Consulting)

Jean Faltz (Accenture) Rénald Wauthier (CTG Luxembourg PSF)

L e c o n s e il inf o r mati q u E

Insourcing vs outsourcing Les banques veulent garder en interne une expertise fonctionnelle et métier, mais ne peuvent se passer de l’expertise de consultants. Le cosourcing représente un bon compromis et leur permet de garder le contrôle. plus de maturité», ajoute Jérôme Gastaldi, directeur associé, services financiers de Fujitsu Services. «En termes de risques, les entreprises veulent une solution en interne. Le cosourcing permet d’apporter une valeur ajoutée, ce n’est pas négatif pour nous. Il y a un partage du risque. On se situe dans un mode win-win», enchaîne Michel Bovesse. Erwan Floch, senior manager financial services chez NRG Consulting, constate l’existence de plusieurs tendances, liées à la question suivante: Est-ce que les clients préfèrent investir ou vendre à d’autres? Ce qui est certain, selon lui, c’est que l’avantage compétitif d’une entreprise ne sera jamais outsourcé.

De l’offshoring au nearshoring «Aujourd’hui, il existe différents types d’outsourcing: infrastructures, maintenance et service management, gestion de serveurs, help desk, back office», précise Nordine Garrouche, associate director chez NRG Consulting. Ce qui est nouveau, selon lui, c’est que la gestion des applications commence à être outsourcée. «Nous sommes là pour aider les clients à déterminer le périmètre à externaliser. Nous essayons de passer d’une logique de moyens à une logique de résultats. Aujourd’hui, les activité outsourcées sont principalement le back office, car les processus sont les mêmes d’une banque à l’autre et leur externalisation n’engendre pas de perte de compétitivité», précise M. Garrouche.

Photos: Blitz

De nos jours, pas une entreprise ou presque ne peut évoluer sans un parc informatique, plus ou moins évolué en fonction des métiers. Le conseil informatique représente d’ailleurs un enjeu majeur pour les entreprises dont l’IT ne constitue pas le core business. Cependant, si de plus en plus de sociétés optent pour l’externalisation  –  celles évoluant dans le secteur financier en tête – à des degrés divers, on relève cependant que le cosourcing  –  un partenariat avec des équipes mixtes  –  a la cote. L’idée étant, dans tous les cas, que le consultant trouve des solutions afin de rendre les organisations de ses clients plus performantes. Les grands donneurs d’ordre au Luxembourg étant les banques et les entreprises du secteur financier, et le gouvernement. Premièrement, «il existe une volonté des banques à garder en interne une expertise fonctionnelle et métier. Dans ce cas-là, elles préfèrent insourcer, car cela répond à des craintes liées au risque et à l’audit. Elles vont demander du conseil, mais toujours en partenariat avec des ressources internes», souligne Michel Bovesse, directeur de Fujitsu Services. Le deuxième volet touche à la mise en place de systèmes d’information, que les banques ne veulent plus confier à des entreprises externes et préfèrent opter pour le cosourcing. «On leur apporte une valeur ajoutée en termes de technologies, mais aussi au niveau métier. En matière d’infrastructures, les banques et les clients en général demandent de l’outsourcing car cela touche moins au core business», ajoute-t-il. «Le cosourcing est utilisé, aujourd’hui, avec beaucoup

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Recrutement Le secteur du conseil informatique, dans son ensemble, est confronté à des difficultés pour recruter du personnel qualifié, d’autant plus que certaines entreprises de ce secteur envisagent de doubler leurs effectifs en 2007. «Nos clients aiment nos employés et les recrutent un peu trop , le marché est très compétitif sur les profils spécialisés. On attire les profils qualifiés, mais à un rythme trop lent», regrette Jean Faltz, senior executive chez Accenture. Les jeunes universitaires sont très courus et se voient offrir la formation bancaire qui leur fait défaut. La connaissance métier est plus difficile à trouver que la connaissance technique, estime-t-on chez NRG Consulting. Les profils les plus recherchés sont des experts en architecture et informatique, des experts en business consulting, mais aussi dans les nouvelles technologies, les spécialistes Java et dotnet. «La difficulté est de recruter via les moyens habituels. Nous avons mis en place d’autres canaux de recrutement via le réseau de connaissances de nos consultants. Pour des profils très spécialisés, nous faisons appel à des chasseurs de têtes», avoue Michel Bovesse, directeur de Fujitsu Services. Le Canada a de bons profils à offrir, mais «il est compliqué de faire venir des gens de loin, en raison du permis de travail qui très difficile à obtenir», déplore Rénald Wauthier, managing director CTG Luxembourg PSF. «L’effort de recrutement est 50% plus important qu’en 2006, en temps et en coûts et la croissance des salaires en 2007 atteindra 5 à 10% hors index», annonce M. Wauthier. || F. R.

Dans l’outsourcing du back office, on assiste, depuis trois-quatre ans, à une nouvelle tendance: alors que par le passé, on parlait beaucoup d’offshoring – outsourcer dans des pays lointains comme l’Inde où les coûts étaient moins élevés –, aujourd’hui, on évoque le nearshoring, à savoir l’outsourcing dans des pays proches du Luxembourg, tels que les pays de l’Est ou l’Espagne, où les gens sont bien formés, de culture européenne et ont des prétentions salariales moins élevées. En terme de back office, certaines entreprises ont crée une société à laquelle elles confient l’externalisation de cette activité pour l’ensemble du groupe. «Dans le cas de l’outsourcing dans le groupe, notre principale compétence est d’agir sur la partie stratégie: qu’est-ce qu’il faut outsourcer? Comment? Quel est le périmètre à auto-riser? Quels sont les risques?», précise M. Garrouche. Du côté d’Accenture, 40% du chiffre d’affaires à l’échelle mondiale est réalisé dans l’outsourcing et le BPO, Business Process Outsourcing, «mais on est bien en dessous au Luxembourg, même si cela commence à changer», indique Jean Faltz, senior executive. «En Europe, les Anglais, les Hollandais et les Suisses sont en avant-garde. En Suisse, beaucoup de banques se mettent ensemble pour outsourcer leur informatique. C’est plutôt de l’insourcing, de la mise en commun de services (gestion titres, paiements) qui se fait ici au Luxembourg», ajoute-t-il. Une des raisons expliquant ce constat réside dans les centres de décision des banques, qui se trouvent, la plupart du temps, à l’étranger et dans la tendance à l’économie au niveau du groupe. «Aujourd’hui, ce qui change beaucoup, c’est qu’il faut être dans les pays où se trouvent ces centres de décision. Si on ne fait pas partie d’un groupe présent au Benelux, on ne peut d’ailleurs pas répondre aux appels d’offres», souligne Rénald Wauthier, managing director CTG Luxembourg PSF. En revanche, les petites banques actives dans le private banking ou les fonds possèdent encore leur centre de décision au Luxembourg. «On a quand même le secret bancaire qui protège le Luxembourg, car les maisons mères ne peuvent intervenir directement dans les comptes», se réjouit-il.

«La loi sur les PSF a un grand impact, car dès que l’on touche aux données client, on est obligé d’être PSF et on a l’obligation d’insourcer à un PSF dans le pays. L’infrastructure des données clients doit se trouver au Luxembourg. Les banques outsourcent en interne mais font appel à des sociétés externes», constate Rénald Wauthier. Le secteur bancaire a connu une très forte reprise en 2006 et les banques ont été confrontées à un manque de ressources humaines. Elles n’ont eu d’autre choix que d’avoir recours à de la main-d’œuvre externe, à des sociétés de services. «C’était ponctuel mais il y a encore beaucoup de demandes aujourd’hui. Il y a moins de concurrence sur le marché. Notre part de marché a augmenté, car certaines banques ne font appel qu’à des PSF, ce qui ne veut pas dire qu’elles ont externalisé. Aucune des quatre grandes banques de la Place n’outsource son service informatique. Pour ces grandes banques, il faut penser de manière transversale», souligne-t-il.

Garder la mainmise Les cas de figure sont multiples en matière de gestion de projets. Soit le partenaire prend en charge le projet de A à Z, soit sa mise en place se fait avec le client, le consultant jouant ici le rôle de maître d’œuvre. Certains clients utilisent les compétences d’un consultant en amont puis confient la réalisation à d’autres. «Dans le secteur public, on maîtrise un projet du début à la fin. Dans le secteur bancaire, on laisse le choix au client. Même si nous avons un contrat de cosourcing, il se peut que l’on ait la maîtrise totale pour une certaine partie du projet, avec un transfert de connaissances à la fin de celui-ci», souligne M. Bovesse. La plupart des banques aujourd’hui veulent garder la mainmise mais n’ont plus les moyens financiers et humains pour cela. «Travailler avec un prestataire ne veut pas dire perdre la main. On définit le problème, la solution, le système et on le teste. Si le projet n’est pas géré par la banque de manière rigoureuse, ça peut mener à des pertes sèches au niveau financier. L’outsourcing ne doit pas diminuer le contrôle et la mainmise», estime Pascal Denis, executive partner chez Accenture. Deux choses ont changé, selon Jean Faltz, les consultants sont beaucoup plus acceptés

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comme des partenaires. «Nous sommes dans le même bateau. Nous sommes davantage risk sharing que body shopping, ce qui représentait auparavant 90% de la tendance». Par ailleurs, les consultants pratiquent de plus en plus les prix fixes. Si les banques veulent garder le contrôle sur l’implémentation d’un projet, elles sont aussi plus exigeantes et réclament du personnel qui ait également des compétences dans leur métier. «C’est de plus en plus important de connaître le métier du client, car il outsource de plus en plus d’activités  –  back office, accounting, salaires  – depuis ces trois ou quatre dernières années. On croit davantage à l’outsourcing dans l’activité que dans l’IT pur. De manière presque systématique, le client préfère avoir un partenaire par grand domaine fonctionnel», constate Erwan Floch (NRG Consulting). Selon Rénald Wauthier (CTG), il faut faire comprendre aux informaticiens que maîtriser l’informatique ne suffit plus. «La technologie évolue chaque jour. Vous êtes un expert aujourd’hui et demain, plus rien, si vous n’avez pas remis vos compétences à jour».

Nouvelles tendances «En conseil, depuis un an, nous sommes confrontés à une forte demande en termes d’informatique décisionnelle, de business intelligence. Les banques sont en train de redéfinir leurs nouvelles solutions de gestion décisionnelle en prenant en compte les évolutions technologiques qui permettent d’aller plus loin que les solutions de datawarehouse des années 90», indique Michel Bovesse (Fujitsu Services). «La demande est en train de changer car le parc des logiciels existe depuis 10-15 ans et arrive en fin de vie. Le deuxième grand chantier, c’est aider les banques à s’orienter proprement dans leur groupe respectif», note Pascal Denis (Accenture). «Nous avons souvent été confrontés à des clients qui nous demandaient de les aider à faire face à l’augmentation de leur business: économiser des tâches subalternes, classer des documents, les retrouver… Ce sont des process qui peuvent être longs et problématiques en termes de risque opérationnel», poursuit Jérôme Gastaldi (Fujitsu Services). Celui-ci note encore une progression des demandes d’évaluation et d’étude de mise

en place de BPM, Business Process management, une solution qui permet aux clients de suivre de manière plus efficace leur processus. «En matière de conseil informatique, ce qui est nouveau, c’est ce qui est lié à la compliance, à Bâle II, Soax, pour lesquelles on ne nous contactait pas. Nous sommes capables de fournir des produits liés à ces problèmes. A côté de cela, nous nous sommes spécialisés dans le test. Peu de sociétés se sont spécialisées dans ce domaine et lorsqu’on fait du développement, 40% passent dans le test», tient à préciser Rénald Wauthier. Le secteur du conseil informatique évolue de manière régulière depuis deux à trois ans, mais on ne peut pas parler de boom. Michel Bovesse prédit que dans le secteur financier, la tendance à la mise en place de solutions package et à l’outsourcing va se poursuivre. Et Jérôme Gastaldi d’estimer qu’il faut continuer à rendre l’IT plus flexible et adaptable avec le BPM et les packages. «Il y a encore des choses à faire au Luxembourg de ce côté-là», assure-t-il. L’idéal, pour Rénald Wauthier, ce sont les contrats qui courent sur plusieurs années. La gestion d’un parc informatique peut se planifier sur du long terme, alors que le développement de solutions comporte une date de fin. «Les contrats à long terme peuvent aussi fonctionner dans le cadre d’équipes mixtes ou de joint-venture. Les banques sont encore hésitantes. Si on ne réussit pas à faire tourner l’IT de la banque, le business s’arrête. L’avenir verra plutôt un mixte de partenaires, consultants et ressources internes». De son côté, Jean Faltz voit venir deux tendances au Luxembourg: l’externalisation de l’informatique et de l’opérationnel. La question stratégique pour les banques est de savoir où se situe le core business. «Dans 10 ans, l’externalisation sera générale car les banques sont trop petites pour tout gérer et la complexité du métier continue. Ce qui est vraiment différenciateur pour une banque, c’est la manière dont elle écoute et gère la relation client. Les parties applicatives seront considérées comme quelque chose sur lequel le banquier ne doit plus nécessairement concentrer une partie de ses efforts». Les prestataires de services devront anticiper les besoins de leurs clients et être prêts à leur proposer des solutions quand de nouvelles réglementations apparaîtront. || Florence Reinson

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Jacques Bonifay (Transatel)

Marc Rosenfeld (Luxgsm) Jean-Claude Bintz (Voxmobile)

I T I NER A NCE

LA FIN DU VOYAGE Entre agacement et résignation, les opérateurs de téléphonie mobile n’en démordent pas: une réglementation européenne sur les tarifs de roaming est, à leurs yeux, une aberration.

réponse aux questions posées dans le cadre de cet article ne nous a été transmise. Des lacunes en communication sur un dossier pourtant très sensible… qui hérisse particulièrement les opérateurs de téléphonie mobile luxembourgeois. Malgré maintes relances, aucun d’entre eux n’est parvenu à obtenir un entretien avec la commissaire luxembourgeoise. Dans un pays où nombre de dossiers sensibles se règlent entre quatre yeux, l’attitude de Viviane Reding fait l’objet de nombreuses critiques. «Contrairement à ce qu’elle affirme, Mme Reding n’a jamais rencontré les opérateurs luxembourgeois. Mes demandes en ce sens n’ont jamais abouti», assure Jean-Claude Bintz, administrateur délégué de Voxmobile. Même amertume et même constat de la part de Marc Rosenfeld, directeur général de Luxgsm, qui évoque toutefois une courte entrevue entre l’Entreprise des Postes et Télécommunications (EPT, l’opérateur historique luxembourgeois) et des membres du cabinet bruxellois du commissaire européen.

40% du chiffre d’affaires Du côté du troisième opérateur du Luxembourg, Tango.Tele2, c’est le silence radio sur la question. Rafael Ros Montero, le CEO, estimant la position de son groupe «connue» et constatant que «tout avait été dit», a préféré ne pas s’exprimer sur ce dossier. Tango.Tele2 participe toutefois aux discussions organisées par les opérateurs de téléphonie mobile dans le cadre du GIE Telcom, qui interpelle

Photos: Blitz

«Pendant des années, l’itinérance s’est facturée à des tarifs élevés, et ce, sans aucune raison apparente. Nous souhaitons donc faire tomber l’un des derniers remparts du marché intérieur européen». La phrase de Viviane Reding, commissaire européenne en charge de la Société de l’information et des médias, s’affiche en première page du site Internet de la Commission européenne consacré au roaming. Grand sourire de circonstance, la Luxembourgeoise se présente comme le chantre de la protection des con-sommateurs, confrontés à des tarifs excessifs lorsqu’ils souhaitent utiliser leur GSM à l’étranger. «Une diminution des prix de l’itinérance relève non seulement de la responsabilité politique de la Commission européenne, mais peut également constituer un modèle commercial intéressant, comme l’ont démontré les opérateurs qui se sont engagés dans cette direction au cours des derniers mois, en introduisant des formules spéciales d’itinérance. J’invite tous les opérateurs de téléphonie mobile à nous aider à supprimer cette ultime frontière tangible au sein du marché intérieur européen. Il n’est pas acceptable que le coût de l’itinérance internationale continue d’être à la charge de citoyens ordinaires s’acquittant de tarifs normaux». Ces explications sur la croisade entamée par Viviane Reding, piochées sur Internet, constituent l’argumentaire politique dont il faudra se satisfaire. Invoquant un agenda trop chargé, Madame la commissaire n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue et, en dépit des engagements de son cabinet bruxellois, aucune

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Comparaisons Huit Européens sur dix disposent d’un téléphone portable et 147 millions d’entre eux, touristes et hommes d’affaires, utilisent régulièrement des services de roaming lorsqu’ils passent ou reçoivent des appels à l’étranger. Selon la Commission européenne, le chiffre d’affaires roaming cumulé des opérateurs de téléphonie mobile européens avoisine les 8,5 milliards d’euros par an, avec une moyenne de facturation de 1,15 euro par minute d’appel. La proposition de réglementation vise à réduire d’au moins 50% les tarifs d’itinérance facturés aux clients et ce, dès juillet 2007. Lancé en octobre 2005, le site officiel de la Commission européenne permet de s’informer sur les prix pratiqués en itinérance par les principaux opérateurs, tant pour les appels que le transfert de données (SMS, MMS, etc.) et de les comparer. http://ec.europa.eu/information_society/activities/ roaming/index_fr.htm En juillet 2006, ce sont les opérateurs eux-mêmes qui ont lancé leur propre site Internet, à l’initiative de la GSM Association (qui regroupe 700 opérateurs européens). Le site agrège les tarifs des uns et des autres et informe les utilisateurs en déplacement à l’étranger sur les prix des appels facturés par les opérateurs locaux, sans qu’il soit toutefois possible de les comparer directement. www.roaming.gsmeurope.org. A noter que Tango.Tele2 est le seul opérateur luxembourgeois figurant sur ce site. || F. M.

régulièrement le ministère de tutelle sur la problématique du roaming. «Nous suivons attentivement le dossier et sommes en contact avec les services du ministre des Communications, Jean-Louis Schiltz. Nous essayons d’intervenir dans le cadre des travaux préparatifs au Conseil européen des ministres, afin d’expliquer la situation particulière des petits opérateurs tels que nous, agissant sur de petits marchés», indique Marc Rosenfeld (Luxgsm). Jean-Claude Bintz (Voxmobile) n’hésite d’ailleurs pas à adresser «un coup de chapeau à M. Schiltz qui a pris la défense des opérateurs luxembourgeois lors d’un Conseil des ministres et s’est opposé à la proposition de Viviane Reding de fixer des prix plancher pour le roaming», ce qui a d’ailleurs valu au ministre des Communications les foudres de la commissaire (membre comme lui du parti chrétien social luxembourgeois). «Il existe une situation particulière au Luxembourg, que nous avons essayé de faire entendre. L’enjeu pour les opérateurs nationaux est plus important, puisque le roaming constitue une part de notre chiffre d’affaires largement plus grande que dans d’autres pays, plaide Marc Rosenfeld. En France, en Allemagne ou au Royaume-Uni, le roaming représente environ 5% du chiffre d’affaires; chez Luxgsm, cela va jusque 40%, car une part importante de notre clientèle est constituée de professionnels qui se déplacent fréquemment». Chez Voxmobile, la part du roaming dans le chiffre d’affaires avoisine les 30% et connaît une progression constante, selon M. Bintz. A cela s’ajoute le fait que la hauteur des investissements dans les plateformes techniques et les coûts de la maintenance ne sont pas proportionnels à l’étroitesse du marché. «Les infrastructures ne nous sont pas proposées à moindres coûts par les fournisseurs du simple fait que nous soyons de ‘petits’ opérateurs à l’échelle des autres acteurs européens. Il y a toujours des prix d’entrée, ce qui représente des investissements très élevés au regard de la taille de notre marché», souligne M. Rosenfeld. Pas évident, en effet, de parvenir à rentabiliser l’acquisition d’un nouveau logiciel de facturation («billing»), développé et conçu pour un panier de cinq millions de clients quand on n’en compte que quelques dizaines de milliers dans son propre panier, atteste Jean-Claude Bintz. «Sur le marché allemand

apparaît un facteur multiplicateur de 400 en population et sûrement aussi en chiffre d’affaires, mais une même plateforme technique ne sera pas pour autant vendue 100 fois moins cher à un opérateur luxembourgeois, renchérit M. Rosenfeld. Il s’agit d’une différence fondamentale, or, on attend évidemment d’un petit opérateur la même qualité de service que d’un grand». Désavantagés, les petits opérateurs le seraient également dans les négociations sur le marché de gros, où ils seraient contraints d’acheter leur produit de base (les minutes de trafic) à des conditions moins avantageuses que les grands acteurs européens de la téléphonie mobile, tels Vodafone. «Jusqu’à présent, nos prix facturés aux clients reflètent directement nos prix d’achat, avec une marge de l’ordre de 20 à 25%. Cela me choque donc beaucoup quand j’entends Mme Reding dire que les opérateurs s’en mettent plein les poches!», s’offusque le directeur général de Luxgsm. Les particularités des «petits» marchés nationaux (Luxembourg, Malte, etc.) ont conduit les opérateurs locaux à réclamer un régime dérogatoire à la Commission de Bruxelles. Mais l’exécutif européen a fait la sourde oreille et le projet de réglementation, en cours de discussion au Parlement de Strasbourg, ne prévoit aucune exception à la règle générale. «Tout le monde applaudit le fait que Mme Reding baisse les tarifs de roaming. C’est une mesure très populiste, constate le patron de Voxmobile. Face à cela, nous, les petits, n’avions aucune chance d’être entendus…»

«Une décision politique inadmissible!» Sur le principe, Voxmobile et Luxgsm ne dénoncent pas formellement une initiative visant à faire baisser les tarifs de roaming, dont ils admettent le niveau très élevé. Ce qui les fait enrager, c’est la méthode employée: la fixation unilatérale des prix facturés aux clients, par voie réglementaire. «Que les prix de gros entre les opérateurs soient réglementés, je peux le concevoir. Ce serait une bonne chose pour tout le monde, même l’EPT. Mais que l’on réglemente les prix au détail, cela est inadmissible», lance Jean-Claude Bintz.

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Même constat et même indignation chez Marc Rosenfeld: «Nous saluons l’initiative de la commissaire visant à baisser les prix. Lorsque cette baisse sera transmise à nos clients, ils pourraient mettre moins de freins à leur consommation et utiliser davantage leur GSM, avec de nouveaux produits, de nouveaux services… bien que si les prix baissent d’un facteur 2, rien ne garantit que les clients consommeront automatiquement deux fois plus! Mais ce qui nous inquiète le plus, c’est que l’on dicte les prix finaux dans un marché totalement libre… comme si le gouvernement décrétait que la humpen (verre de 30 cl de bière, ndlr.) devait être vendue à 1 euro dans tous les cafés du pays! C’est insensé! La Commission européenne ne peut pas nous forcer à vendre des produits en dessous de leur coût de revient!» Pour Jean-Claude Bintz – convaincu que la baisse des prix serait advenue naturellement en laissant faire ce marché extrêmement concurrentiel –, «cette décision politique aura des conséquences négatives tant pour les utilisateurs que pour d’autres acteurs économiques. Si vous enlevez quelque chose à quelqu’un, il tentera de le récupérer autre part. Pour rester rentables, il faudra bien réduire les dépenses, les limiter partout où cela n’est pas absolument indispensable…». Outre les freins mis aux dépenses de marketing et de sponsoring au niveau national – ce qui ne manquera pas d’affecter d’autres acteurs économiques du pays –, les opérateurs préviennent que les économies à réaliser pourraient également peser sur l’éventail de services proposés aux clients. «Si le chiffre d’affaires est divisé par deux, les premières conséquences pourraient être de ne plus pouvoir maintenir des prix très bas au niveau national, ainsi qu’une baisse de la qualité de service, avance le directeur général de Luxgsm. Il faudra peut-être aussi envisager de rompre des contrats avec certains réseaux étrangers qui n’offrent pas des prix intéressants, alors que pour l’instant, nous avons des accords avec tous les opérateurs de tous les pays…».

Stimuler la compétition La proposition de réglementation étant toujours sur le bureau des députés européens, qui peuvent encore l’amender, l’heure reste aux suppositions pour ce qui est de ses conséquences précises pour les opérateurs de téléphonie

mobile. La Présidence allemande de l’Union européenne a toutefois annoncé qu’elle allait tout faire pour que le vote intervienne avant l’été, soit d’ici le mois de juin. «L’impact s’en fera sentir dès juillet 2007, car le règlement doit être mis en application avec effet immédiat. Ceci montre aussi que les personnes de la Commission qui imaginent cela n’ont jamais été impliquées dans un système de facturation. Si nous prévoyons de nouveaux tarifs, il nous faut déjà six mois pour adapter le système! En un mois, c’est donc totalement utopique, constate Marc Rosenfeld. On ne peut même pas se préparer efficacement, car on ne sait pas précisément quels seront les changements. Une telle approche politique, c’est du jamais vu!». Une indignation partagée par Jacques Bonifay, le président du directoire de Transatel, une société paneuropéenne dont le siège social est établi à Paris et qui dispose de succursales en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et au Royaume-Uni. Depuis 2002, Transatel propose, en tant que MVNO (Mobile Virtual Network Operator) un service de téléphonie mobile destiné aux voyageurs fréquents et qui permet de réduire les frais de roaming de 30 à 100%. «Viviane Reding commence par la fin. Elle régule les prix au lieu de favoriser l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché. Cette initiative est très bien pour le consommateur, c’est une bonne chose qu’il y ait des pressions vers le bas sur les prix, car nous sommes tous d’accord pour dire que les grands opérateurs pratiquent des marges outrancières. Mais cela ne suffit pas. Le problème, c’est l’absence d’outils juridiques, au niveau européen, pour contraindre les grands opérateurs à établir des accords avec les MVNO». A la tête d’un groupement de quatre MVNO européens, Transatel mène donc une campagne de lobbying auprès des institutions européennes avec un message fort: «Une régulation sur le roaming tuerait la compétition et l’innovation. L’accès des MVNO aux réseaux des MNO (les grands opérateurs, ndrl.) favoriserait les deux», assure Jacques Bonifay. Dépités, mais pas encore totalement résignés, les opérateurs de téléphonie mobiles restent convaincus que la démarche politique de Viviane Reding est contraire aux règles du marché européen. «Dès que le projet sera finalisé et rendu public, une armada de juristes européens va se pencher sur ce dossier», prévient Marc Rosenfeld (Luxgsm). || Frédérique Moser

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Gilles Saint-Guillain (Verizon Business) Xavier Buck (Datacenter)

Philippe Monet (Avaya-Tenovis) Laurent Saeul (Siemens Enterprise Communication)

P A B X v s C e nt r e x

L’heure du choix En matière de téléphonie aussi, les entreprises ont le choix d’applications gérées en interne ou externalisées.

«Il est important de noter que ces différents modèles sont complètement indépendants de la technologie qui les supporte», tient à indiquer, en préambule, Laurent Saeul, managing director Siemens Enterprise Communication. Une offre, quelle qu’elle soit, peut en effet indifféremment se décliner sur une technologie intégralement basée sur le protocole IP, sur un mode hybride ou complètement traditionnel. «Le principe du Centrex, par exemple, existe à grande échelle depuis plus de 20 ans aux Etats-Unis, rappelle-t-il. En Europe, où la libéralisation des télécommunications n’est intervenue qu’assez tard, le monopole des opérateurs historiques a été un frein au développement de ce modèle. L’avènement de l’IP a changé la donne et a permis de développer de nouveaux services et donc de rendre plus populaires les offres externalisées».

Attention aux coûts cachés Les prestataires de services ne se sont évidemment pas privés de se jeter sur l’occasion pour élargir leurs palettes de services. Les entreprises clientes, elles, n’ont cependant sans doute pas été aussi réactives. Présentée par les analystes, au début des années 2000, comme une solution à fort potentiel de développement, Centrex n’a, au fil des ans, pas nécessairement rencontré le succès annoncé. Le volume de contrats Centrex est, aujourd’hui, estimé à 1% du total de contrats de renouvellements

Photos: Blitz

Alors que la tendance des entreprises est d’externaliser un maximum de fonctions afin de ne pas encombrer la mise en oeuvre de leur core business, il n’y a aucune raison pour qu’il n’en soit pas de même pour tout ce qui touche aux centraux téléphoniques. Les nouvelles technologies et les performances des réseaux de communication aidant – en particulièrement le développement du protocole de transmission Internet (protocole IP) – , le sujet est d’autant plus crucial auprès des sociétés engagées dans une réflexion intensive sur le renouvellement de leur «bonne vieille» centrale PABX (Private Automatic Branch Exchange, ou auto-commutateur privé). Pour faire simple, en plus de la situation où une entreprise dispose de son propre équipement dont elle assure elle-même la gestion, trois cas de figure sont envisageables. Un PABX managé, où le serveur central se trouve dans les locaux de l’entreprise, géré par le prestataire de services (qui en est propriétaire ou non); un PABX hébergé, dans lequel le serveur est hébergé et géré par le prestataire de services (qui en sera souvent le propriétaire) et, enfin, la solution Centrex (Central Exchange), qui consiste en une plateforme de type opérateur, hébergée et gérée par le prestataire de services, lequel propose en retour les services d’une infrastructure centralisée à des clients ayant des besoins fonctionnels peu évolués.

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IP Centrex: la solution ultime de convergence? En matière de convergence fixe-mobile, les idées ne manquent généralement pas. Les projets concrets, eux, se font un peu plus rares. Lors du récent salon 3GSM de Barcelone, Thomson et l’opérateur mobile français SFR (17,8 millions d’abonnés) ont annoncé leur collaboration pour offrir la convergence fixe-mobile et des services évolués de téléphonie professionnelle. Dans les faits, SFR se basera sur les solutions logicielles «Cirpack Mobile IP Centrex» de Thomson, pour permettre aux professionnels de bénéficier, sur leur mobile, de toutes les fonctionnalités évoluées des systèmes IP Centrex d’entreprise: renvoi d’appel, téléconférence, numérotation abrégée, filtrage des appels, supervision par un assistant... Un appel entrant provoquera la sonnerie du téléphone fixe et du téléphone portable en même temps. Ces fonctionnalités étant accessibles sur n’importe quel téléphone GSM, les utilisateurs peuvent donc bénéficier de ces nouveaux services convergents sans avoir à changer de mobile. || J.-M. G.

des systèmes de téléphonie d’entreprise. Les prévisions les plus optimistes lui donnent un horizon à moyen terme de 8%. Sept ans après le passage à l’an 2000 qui avait poussé bon nombre d’entreprises à profiter du changement de millénaire pour revoir leurs infrastructures en place et investir dans de nouvelles solutions téléphoniques, l’heure est, aujourd’hui, à envisager de nouveau le renouvellement de ce type d’investissements. «Clairement, beaucoup se tournent vers des solutions IP pour allier économies et recentrage sur le core business, constate Nordine Hadi, sales manager Luxembourg chez Avaya-Tenovis, un des leaders en matière de télécommunications d’entreprise. Au Luxembourg, la grande majorité de solutions rencontrées est de l’IP PBX, avec des centraux, soit totalement IP soit hybrides. Mais l’offre Centrex est de plus en plus poussée par certains des acteurs majeurs du marché», complète Philippe Monet, directeur commercial Belux. Une récente étude d’Information Week indique que 61% des entreprises ayant implémenté la voix sur IP pouvaient quantifier une hausse de productivité. «Actuellement, nous constatons surtout que les sociétés conservent leurs PABX classiques et veulent y ajouter des fonctionnalités en mode IP, plutôt que de migrer vers une solution Centrex pure, remarque Xavier Buck, directeur général de Datacenter Luxembourg. Ceci d’autant plus que dans le cas de Centrex, une société se trouve dépendante d’un seul opérateur». Cet aspect technique du problème n’est pas le moindre. Car, dans le développement d’une solution de ce type-là, l’utilisateur final n’a plus le contrôle ni du réseau et du routeur utilisés, ni du central en lui-même. Du coup, il devient de plus en plus difficile de jouer sur les coûts. Et l’analyse de Peter Vandermeulen, business innovation director chez Avaya, est impitoyable. «Quand on analyse les factures téléphoniques au Luxembourg, la plus grosse part est due aux communications avec les téléphones mobiles. Il y a mille façons de diminuer ces frais-là, sauf si l’on se retrouve pieds et poings liés avec l’opérateur. Le prix des communications est en baisse constante, sauf avec une solution Centrex, car c’est là que l’opérateur peut réaliser sa marge».

Sur le marché, les offres semblent, en apparence, plus attrayantes les unes que les autres. Mais les prix affichés ne correspondent pas toujours nécessairement aux prix réellement payés. «Il y a aussi des coûts cachés, comme l’installation de nouveaux services, les ajouts de nouveaux postes, le support des postes analogiques, les câblages, les communications hors forfait…, indique M. Monet (Avaya). Dans le même temps, dans un marché de plus en plus concurrentiel, on refuse aux clients la possibilité de choisir par où vont être routés leurs appels. C’est clairement là que les sociétés d’appels réalisent leur bénéfice».

Centrex = PME? Faut-il pour autant condamner la solution Centrex pour son manque de souplesse et ses limites technologiques et commerciales? Ce serait trop simple. Le principe de convergence voix / données est, pour la grande majorité des entreprises, un prérequis dès qu’il s’agit de réfléchir à sa nouvelle infrastructure de télécommunication. «La seule question qui se pose est de savoir quand et comment», indique Françoise Boardman, senior product manager, advanced voice solutions, international marketing chez Verizon Business, un des majeurs fournisseurs au niveau mondial de solutions informatiques et de communications de pointe, qui a basé toute sa stratégie et l’élaboration de ses solutions sur la «couche» IP. «Il s’agit là de la demande de base de tous nos clients, explique-t-elle. Mais ils s’attendent aussi, au-delà de cela, à ce que l’amélioration de leur performance s’appuie sur une meilleure collaboration entre les employés. Pour y arriver, il convient de mettre en place une stratégie autour d’outils de communication hébergés au sein du réseau, sur lesquels nous ajoutons une couche d’applicatifs de communication unifiée simplifiée, au travers d’une seule interface, qui consiste en un portail intégré pour tous les systèmes et les techniques de communication». Le but n’est pas, en effet, de rajouter de nouveaux outils, mais bel et bien de permettre, au travers d’une seule et unique interface, une meilleure communication et un meilleur contrôle sur la qualité de l’information reçue et la façon dont elle a été reçue. «On ne parle donc plus trop d’une problématique d’un coût d’appel ou de savoir combien l’entreprise

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pourra économiser au travers d’une communication sur IP, mais bien plus de ce que peut coûter le fait d’avoir perdu une information capitale si le bon outil n’est pas en place», résume Mme Boardman. La bonne gestion des coûts reste, éternellement, le nerf de la guerre pour toute entreprise. Le business model de Centrex, avec les défauts qu’on lui connaît, a néanmoins l’avantage de proposer, pour son utilisateur, une mensualisation de ces coûts. Mais cette approche Centrex est, a priori, davantage ciblée vers un type particulier de clientèle: celui des petites structures. «Le client d’un service de type Centrex recherche avant tout un service de téléphonie basique à un prix moins élevé. Cette offre intéressera avant tout les petites entreprises», confirme Laurent Saeul. Au Luxembourg, la problématique est parfois un peu différente, compte tenu du profil d’infrastructures du pays. «Le niveau de la connectivité Internet représente un frein, car les débits proposés ne sont pas suffisants», regrette Xavier Buck. Un constat complété par Marc Storck, chief information officer chez VoIPGate, société soeur de Datacenter Luxembourg, spécialisée dans la mise en œuvre d’applications VoIP, y compris pour des matériels téléphoniques «classiques» de type PABX. «Une grande entreprise qui n’utilise pas beaucoup Internet disposera d’une ligne ADSL classique. Mais elle n’aura pas la qualité nécessaire pour passer plus de trois appels simultanés en protocole IP». Pour une moyenne ou grande entreprise, la solution préconisée sera alors plutôt l’installation, sur place, d’une centrale IP.

Premiers pas au Luxembourg Sur le marché luxembourgeois, un intégrateur comme Siemens annonce que sa base clientèle installée est composée, à 15%, de clients de type managed services (parmi lesquels des grands comptes comme Cactus ou la Deutsche Bank). Les hosted services, eux, représentent 5% de la clientèle. Quid des offres IP Centrex? «A notre connaissance, il n’existe pas, à ce jour, de réelle offre IP Centrex au Luxembourg, affirme M. Saeul. Pour les PME, les coûts d’interconnexion trop élevés rendraient les tarifs inintéressants et le modèle n’apporterait pas suffisamment

de valeur ajoutée pour les grandes entreprises en raison des fonctionnalités limitées. Si l’objectif est de réduire les coûts sur les communications et d’avoir de faibles coûts inter-sites, alors une installation classique, gérée ou hébergée, couplée à une offre d’un opérateur alternatif, pourra répondre au besoin d’économie tout en offrant une plus grande flexibilité au niveau des fonctionnalités». Vu au travers du prisme industrie de Verizon, le frein lié à la taille d’une organisation n’en est pas un. «Sur un gros site, un client préférera souvent avoir un PABX ou IP PBX, concède Gilles Saint-Guillain, sales manager Luxembourg chez Verizon Business. Mais ils peuvent aussi se baser sur des solutions interopérables entre elles. Une grande entreprise, après tout, est composée d’une multitude de petits sites». Ainsi, même au sein de structures de grande taille, certains feront le choix de conserver une solution Centrex afin de s’assurer le contrôle centralisé de leurs infrastructures. «En aucun cas, le Centrex n’est dirigé que sur les petites entreprises. Il y aura toujours moyen de s’adapter», assure-t-il. Au Luxembourg, le marché s’ouvre de plus en plus aux nouvelles technologies. «Pour ce qui est des télécoms, le marché local a souvent été précurseur et l’intérêt pour la solution Centrex est très grand, ne peut que constater M. Saint-Guillain, témoin d’une tendance grandissante vers un outsourcing partiel, voire global, des infrastructures IT, mais aussi de la téléphonie. «Le marché financier local exige une très grande qualité et les solutions Voix sur IP, qui se basent sur le réseau IP public, ne répondent pas à ce critère. C’est davantage le cas pour Centrex, basé sur un réseau IP privé. Notre développement au Luxembourg est assez récent, mais sur la base des expériences réussies dans d’autres pays, nous disposons de solutions matures adaptées au marché». Aujourd’hui, on parle donc bien davantage de «Téléphonie sur IP» (ToIP) plutôt que de «Voix sur IP» (VoIP), l’important étant au final, pour l’utilisateur, la garantie de recevoir la bonne information au moment voulu. Mais ce sont les limites technologiques de cette téléphonie sur IP qui pèsent sur le développement des solutions que l’on peut y greffer. D’une certaine façon, donc, Centrex attend encore son heure… || Jean-Michel Gaudron

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Guide Pratique

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Centre d’Innovation par les Technologies de l’Information (CITI) CRP Henri Tudor 29, Av. J.-F. Kennedy L-1855 Luxembourg T: 42 59 91 1 F: 42 59 91 777 www.citi.tudor.lu Co-Directeur: Eric Dubois Co-Directeur: Jean-Pol Michel Qualité et certification de services informatiques, sécurité des systèmes d’information, standards d’interopérabilité et e-business, e-learning, knowledge management et réseaux coopératifs, études statistiques et prospectives dans une économie de la connaissance, génie logiciel, économie de la connaissance et management de l’innovation, ingénierie et gestion des processus et services IT, référentiels de modélisation et de certification, valorisation des innovations TI Centre de Ressources des Technologies de l’Information pour le Bâtiment (CRTI-B) 2 Circuit de la Foire Internationale B.P. 1604 L-1016 Luxembourg T: 42 67 67 227 F: 42 67 63 contact@cdm.lu www.crtib.lu Vice-Président: Laurent Grein Pilotage stratégique de l’innovation par les TIC dans le secteur de la construction, anticipation des impacts des TIC sur les métiers du secteur, nouveaux modes de coordination et de collaboration dans le secteur de la construction, standards d’échanges électroniques du secteur, interopérabilité des systèmes d’information, assistance à la maîtrise d’ouvrage et gestion de projets d’innovation dans le secteur de la construction, standardisation de clauses contractuelles et techniques. Cisco Systems Luxembourg 46A Av. J.-F. Kennedy L-1855 Luxembourg T: 26 43 33 11 F: 26 43 20 40 www.cisco.com info-lux@cisco.com Fondé en: 1997. Effectif: 10 Directeur général pour la Belgique et le Luxembourg: Pol Vanbiervliet Depuis la livraison de son premier routeur en 1986, Cisco Systems est devenu le leader mondial des solutions réseaux pour Internet. Grâce à la technologie, aux produits et aux services de Cisco, les clients peuvent accéder à l’économie Internet. CK 2 rue Léon Laval - Z.A. am Bann L-3372 Leudelange T: 26 38 01 F: 26 38 03 80 www.ck-online.lu info@ck-online.lu Fondé en: 1946. Effectif: 83 Directeur général: Charles Kieffer Copy&Fax by Konica Minolta, Projection by Liesegang, Nec, Sanyo, Videoconference by Polycom, Imprimantes HP, Business Partner HP grand format, CK Sportcenter Kockelscheuer, CK Fitness Esch, Matériel d’Imprimerie et Consommables tout genre, Photo Digitale, Archivage, Scanning, Gestion documentaire, OCR et traitement de documents.

Comparex 37 val St André L-1128 Luxembourg T: 25 07 50 350 F: 25 07 50 242 www.comparex.lu info@comparex.lu Fondé en: 1987. Effectif: 6 CEO Comparex Benelux: Fred van Dulken Servers, Storage, Backup, High Availability, DRP, Mainframe, Virtualisation, Consolidation, Server Based Computing, Services Informatiques, Consultance, Gestion de Projet Comptoir Electrotechnique Luxembourgeois 56-62 rue de Hollerich L-1740 Luxembourg T: 49 94 94 1 F: 49 94 94 210 www.cel.lu info@cel.lu Fondé en: 1945. Effectif: 95 Associé gérant et Responsable Industrial Automation: Raymond Remy Communications Voix & Données. Téléphonie sur IP et applications multimédia/unifiées. Réseaux ATM, SDH. Téléphonie sans fil. Systèmes d’arbitrage et enregistreurs. Sécurité intrabâtimentaire. Contrôle d’accès. Automatisation industrielle. Computacenter 26-28 rue Edward Steichen L-2540 Luxembourg T: 26 29 1 1 F: 26 29 18 15 www.computacenter.lu infolux@computacenter.com Fondé en: 2004. Effectif: 40 Managing Director: Ulla Franz Computacenter focuses on: design & implementation of IT infrastructure solutions, application services and groupware, managed services, desktop, servers, storage hardware, software licensing, products sale. Computer Business Center (CBC) 18 rue Robert Stümper L-2557 Luxembourg T: 40 06 30 1 F: 40 06 34 www.cbc.lu cbc@cbc.lu Fondé en: 1990. Effectif: 51 Directeur associé: Daniel Santarini Directeur associé: Germain Jung Directeur associé: Jean-Paul Jacoby Messagerie, sécurité, business continuity, ressources humaines, audits et études. Applicatifs Verticaux CAD, architectes, médecins, avocats, vidéo, Internet, géolocalisation, téléphonie sur IP, gestion des accès, gestion de chantiers, comptabilité... Apple, Compaq, HP, FujitsuSiemens, NEC, Microsoft... L’informatique, c’est notre métier, nous le faisons avec passion Computersystems 49 rue du Baerendall L-8201 Mamer T: 31 33 88 1 F: 31 33 89 www.comsys.lu info@comsys.lu Fondé en: 1981. Effectif: 100 Administrateur délégué: John Rollinger

Conceptware 34 Rte d’Arlon L-8201 Mamer T: 31 96 56 1 F: 31 28 70 www.conceptware.lu Fondé en: 1983. Effectif: 10 Gérant: John Rollinger Founded in 1983, Conceptware is the first software company dedicated to the Luxembourg regulatory reporting. Conceptware’s reputation in delivering regulatory reporting solutions to over 100 banks has made it the leader in the banking industry. Conostix 66 rue de Luxembourg L-4221 Esch-sur-Alzette T: 26 10 30 61 F: 26 10 30 62 www.conostix.com info@conostix.com Fondé en: 2001. Effectif: 5 Mieux vaut prévenir que guérir. Implémentation et surveillance de systèmes de sécurité informatique, firewall, antivirus, antispam. Sensibilisation du personnel aux bonnes pratiques.

Contraste Europe

6-12 rue du Fort Wallis L-2714 Luxembourg T: 26 20 12 97 F: 26 20 12 98 www.contraste.com info@contraste.com Fondé en: 1994. Effectif: 5 Chief Executive Officer: Benoît Pirotte Contraste Europe is a consulting company launched in 1994. It has experienced an uninterrupted growth in revenue and staff since its inception. Today the group has revenues in excess of €16M, and employs 200 professionals. Contraste Europe supplies services in the following three major areas: Consulting Services, Application Management and Managed Services. It operates in Luxembourg, Belgium, France and Canada, and specializes in Financial Institutions. CTG Luxembourg 10A Z.A. de Bourmicht L-8070 Bertrange T: 29 87 27 1 F: 29 87 27 298 www.ctg.com info.lu@ctg.com Fondé en: 1996. Effectif: 100 Managing Director: Rénald Wauthier Société de services informatiques, certifiée ISO 9001 et Tick IT, spécialisée dans les domaines suivants: développement et maintenance applicative, ITSM (information technology service mgmt), testing, outsourcing, GED, Portfolio Management solution et ITIL methodology. Dell 89D rue Pafebruch Parc d’activités L-8308 Capellen T: 26 30 47 1 F: 26 30 47 21 www.dell.lu Fondé en: 1991 (Belux). Effectif: 135 (Belux) General Manager Belgium and Luxembourg: Emmanuel Mouquet Dell Inc. est à l’écoute de ses clients et leur fournit des technologies et des services innovants et de confiance. Grâce à son modèle de vente directe unique sur le marché, Dell est un des leaders dans l’informatique et occupe ainsi le 25ème rang du classement de Fortune 500.

Dimension Data Luxembourg 89D rue Pafebruch Westside Village L-8308 Capellen T: 25 48 25 1 F: 25 48 30 www.dimensiondata.com/lu info.lu@eu.didata.com Fondé en: 1983 Managing Director: Patrick Ittah Dimension Data est un groupe technologique d’envergure mondiale, qui fournit des solutions et des services pour optimiser et gérer les performances des infrastructures informatiques. Son offre s’appuie sur l’infrastructure propriétaire de réseau applicatif du groupe, et sur son expertise des réseaux, de la sécurité, des communications unifiées, des centres de contact, des centres de calcul, de l’intégration des applications, entre autres, des solutions de Microsoft, et des services administrés EASI 55 val Fleuri L-1526 Luxembourg T: 26 18 58 11 F: 26 18 58 00 www.easi.lu info@easi.lu Fondé en: 2001. Effectif: 15 Country Manager: Robert Ptaszinski Société de services informatiques, EASI est spécialisée dans les solutions de gestion. EASI a optimisé ses compétences techniques en IBM iSeries et Lotus Notes, WinDev, formation Lotus Notes/Domino et WinDev, recrutement et détachement de spécialistes IT. e-Business & Resilience Centre eBRC 5 rue Eugène Ruppert L-2453 Luxembourg T: 26 06 1 F: 26 06 20 90 www.ebrc.lu info@ebrc.lu Fondé en: 1999. Effectif: 49 General Manager: Yves Reding eBRC, agréé PSF offre à ses clients des solutions en Business Resilience adaptées à chaque besoin spécifique dans les domaines suivants: e-Continuity, e-Security, e-Hosting, Managed Services, Project Management et Consulting. Econocom Luxembourg 4 rue d‘Arlon L-8399 Windhof T: 39 55 50 F: 39 55 57 www.econocom.lu info@econocom.lu Effectif: 30 Branch Manager Econocom Financial Services (EFS): Michel Dubucq Branch Manager Econocom Manage Services (EMS): Michel Moureau Des solutions adaptées à vos besoins: mise à disposition de personnel (System Engineers, Coaching), location de parc informatique, proposition de packages MicroSoft, solutions de sécurité (réseaux, Business Continuity), vente de matériel informatique.

EDS Luxembourg 13A rue de Bitbourg Hamm Office Park L-1273 Luxembourg T: 26 43 55 1 F: 26 43 55 200 www.eds.com delphine.bernard@eds.com Fondé en: 1996. Effectif: 20 Managing Director: Jean-Louis Vitali EDS provides a broad portfolio of business and technology solutions to help its clients worldwide improve their business performance. Our core portfolio comprises information-technology, applications and business process services, as well as informationtechnology transformation services. For more info, visit our web site www.eds.com. EMC (Benelux) B.V. 11 rue de Bitbourg L-1273 Hamm T: 26 42 51 F: 26 42 52 www.emc.lu luxembourg@emc.com Fondé en: 2000. Effectif: 30 General Manager: Juergen Weimann EMC is the world leader in information storage systems, software, networks and services, providing solutions to help organizations extract the maximum value from their information, at the lowest TCO, across every point in the information lifecycle. e-mergency 7 rue des Prés L-7561 Mersch T: 26 32 02 05 F: 26 32 02 06 www.e-mergency.lu info@e-mergency.lu Fondé en: 1999. Effectif: 3 Directeur général: François Faber Solutions e-Business (Java Servlets, XML, ColdFusion), e-Procurement, Online PrintManagement, systèmes experts, bases de données, serveurs web interactifs, solutions spécialisées pour imprimeries, applications complètes en Internet/Intranet, webdesign. Eri Bancaire Luxembourg 3B Bd Prince Henri L-1724 Luxembourg T: 46 10 50 1 F: 22 42 22 www.eri.ch, luxmkt@lux.eri.ch Effectif: 140 Directeur: René Spano ERI est une société de dimension internationale, spécialisée dans la conception, le développement, la distribution et le support du logiciel bancaire intégré et en temps réel: OLYMPIC Banking System. Felten-Stein 14 rue des Joncs L-1818 Howald T: 40 23 53 F: 40 23 39 www.felten-stein.lu fs@felten-stein.lu Fondé en: 1983. Effectif: 46 Administrateur délégué: Théo Felten Administrateur délégué: François Stein Des solutions d’ensemble pour bureaux et imprimeries. Aménagement de bureaux. Copieurs, fax et imprimantes. Machines pour banques et bureaux. Equipement pour imprimerie et matériel graphique.

Fernbach-Software 1A Parc d’activité Syrdall L-5365 Munsbach T: 40 22 44 1 F: 40 22 44 310 www.fernbach.com info@fernbach.com Fondé en: 1986. Effectif: 140 Directeur général: Günther Fernbach Fernbach provides leading global banks with state of the art solutions for Enterprise-wide Value and Risk Management (EVRM). The FlexFinance Product Suite includes applications for IFRS, Basel II, ALM, Liquidity Management and Financial Controlling.Based on a single data source, the EVRM concept allows consistent and transparent realisation of the convergence of regulatory requirements, accounting regulations and economic bank management which has been triggered by Basel II and IFRS. Foxroad Luxembourg 111 Rte d‘Arlon L-8009 Strassen T: 26 33 19 44 F: 26 33 19 45 www.foxroad.com info@foxroad.com Fondé en: 1996. Effectif: 3 Managing Partner: Thierry Devos FOXROAD delivers consultancy and realization services in management consulting, operational strategy and business development in Finance, IT-Telco and Services. FOXROAD is present in Luxembourg and Brussels. FRS Global 89F rue Pafebruch L-8308 Capellen T: 26 19 10 45 F: 26 19 10 30 www.frsglobal.com info@frsglobal.com Effectif: 200 Chief Executive Officer: Steve Husk FRS propose aux établissements financiers des solutions de reporting réglementaire, d’analyse financière et de gestion du risque. La suite FRS FinancialAnalytics aide les institutions financières à lever les obstacles d’émission des reporting réglementaires en y incluant les reporting prudentiels tels que Bâle II et IFRS. FRS dispose de plus de dix ans d’expertise auprès de plus de 1000 institutions financières dans 28 pays, qui incluent 41 des 50 plus grandes institutions financières mondiales. Fujitsu Siemens Computers 20 rue des Peupliers L-2328 Luxembourg T: 26 09 91 F: 26 09 98 95 www.fujitsu-siemens.lu info.luxemburg@fujitsu-siemens.com Fondé en: 2000. Effectif: 43 Branch Director: Albert Baldassi Fujitsu Siemens Computers est le leader informatique européen. Sa stratégie vise le développement de produits, services et solutions novateurs dédiés à la mobilité et aux Dynamic Data Center. Du PC portable au Mainframe, solutions de stockage et d’archivage, études et réalisations d’architectures informatiques (BS2000, Solaris, Linux, NT, Windows) pour systèmes hautement disponibles (tolerant) et infrastructures (SAN & NAS)”. FSC est membre du Pacte Mondial des Nations Unies.

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GAM Consult 83A rue de Luxembourg L-8077 Bertrange T: 26 31 41 F: 26 31 09 17 www.gamconsult.com gamlux@gamconsult.com Fondé en: 2002. Effectif: 61 Managing Director: Michel Gits Conseils & services en informatique: consultance, gestion de projets, développements spécifiques. Mise à disposition de personnel: IT, ERP, CRM, Content Management, applications bancaires et financières. Recrutement & sélection de personnel IT. Gattaca 83 rue de Hollerich L-1741 Luxembourg T: 27 62 07 20 F: 27 62 07 20 20 www.gattaca.lu contact@gattaca.lu Fondé en: 2005. Effectif: 4 Directeur général: Sébastien Jacq IT Consulting & Outsourcing. GAX Technologies 90 Av. Victor Hugo L-1750 Luxembourg T: 22 89 93 0 F: 22 89 84 www.gax.com, gax@gax.com Fondé en: 1993. Effectif: 12 Managing Director: Cornelia den Hartog GAX provides IT consultancy in new technologies and web solutions ranging from CMS-driven web sites to e-banking applications. GAX has developed the ebanking. gax.com platform, the thinX content management system and a XML knowledge base. Géomap Benelux 37 val Saint-André L-1128 Luxembourg T: 25 07 50 271 F: 25 07 50 251 www.geomapgis.com erapp@geomapgis.com Effectif: 13 Directeur commercial: Eric Rapp Spécialiste du SIG et du FM depuis 1988, Geomap développe et intègre des solutions auprès des institutions publiques et des grands comptes, ainsi que dans le cadre de projets internationaux. Elle est reconnue de tous les standards logiciels mondiaux. Getronics Belux 15 rue des Scillas L-2529 Howald T: 48 30 15 1 F: 48 30 15 23 70 www.getronics.lu info.belgium@getronics.com Fondé en: 1983. Effectif: 200 Directeur général: Jean-Claude Vandenbosch Getronics est un des principaux groupes de services ICT au monde. Nos activités au Luxembourg comprennent l’outsourcing, gestion d’infrastructure, intégration de systèmes, sécurité, développement d’application, et gestion de contenu et documentaire. GFI Benelux 4 Anc. Rte d’Arlon L-8399 Windhof T: 26 25 45 F: 26 25 45 45 www.gfi.be infolu@gfi.lu Fondé en: 1997. Effectif: 20 Administrateur délégué: Paul Moes A European One Stop Shop: Business Intelligence, Business Process Management, Architecture, IT Consulting & Training on BI & New Technology, business Solutions & TMA. A strong R&D and specialisation in Luxembourg.

Guidance Luxembourg 7 Rte des Trois Cantons L-8399 Windhof T: 31 37 36 F: 31 46 47 www.guidance.lu info@guidance.lu Fondé en: 1997. Effectif: 45 Directeur général: Francis Weyders Guidance est leader dans le conseil, la mise en œuvre d’infrastructures, d’applications et de solutions, pour tous secteurs d’activités, avec la technologie Microsoft. Centre de formation informatique. Revendeur et intégrateur HP, F/Siemens, IBM. Hermès Engineering 149 Rte d’Arlon L-8009 Strassen T: 52 37 77 F: 52 30 01 www.hermes-ecs.com mail@hermes-ecs.com Fondé en: 1994. Effectif: 15 CEO: Philippe Paques Hermès wants to help leading organisations achieve their business objectives through the innovative use of Information Technology. Hermès is represented in Luxembourg and in Belgium, from where they are supporting organisations in a multitude of sectors. Hewlett-Packard Luxembourg 7A rue Robert Stümper L-2557 Luxembourg T: 49 92 61 F: 49 23 08 www.hp.com/lu Fondé en: 1984. Effectif: 93 Directeur: Vincent Chevalier HP provides technology solutions and services to consumers, businesses and institutions across the globe. Our company employs over 140,000 people in 178 countries. HP’s focus on people underlies everything we do. High Tech Consulting 120 Bd de la Pétrusse L-2330 Luxembourg T: 26 19 09 80 F: 26 19 09 81 www.htc.lu info@htc.lu Fondé en: 2001. Effectif: 8 Senior partner: Marc Huberty Consultants en ITIL process, CRM, Document management, AS 400 expertise, réseau, sécurité, développement et nouvelles technologies: SAN, stockage de masse, technologies du logiciel, helpdesk, outsourcing, migrations,déménagements. Recrutement,outplacement, location de compétence. Humacs - Human Resources Management Consulting Services 36 rue de Strassen L-8094 Bertrange T: 48 98 57 1 F: 48 98 57 38 www.humacs.com info@humacs.com Fondé en: 1999. Effectif: 12 Directeur: Hans-Peter Milinski Réalisation de projets informatiques, consulting, mise à disposition d’experts. IT-Outsourcing. Travaux d’ingénierie en régie ou forfait. Installation, mise en route, maintenance d’installations industrielles diverses. Déplacement d’unités de production. I.R.I.S. (Luxembourg) 11 rue des Trois Cantons L-8399 Windhof T: 39 03 26 1 F: 39 03 26 99 www.irislink.com info@irislink.lu Fondé en: 2003. Effectif: 25 General Manager: Colette Darconnat

IBLUX Informatique 15 rue des Joncs L-1818 Howald T: 29 09 34 F: 29 09 39 iblux@vo.lu Fondé en: 1989. Effectif: 8 IBM Belgium 1 ceinture um Schlass L-5880 Hesperange T: 36 03 85 1 F: 36 04 16 www.ibm.com/be Effectif: 180 Directeur IBM Luxembourg: Marcel Origer IBM offre une large gamme de matériel HW et SW, des services d’installation de matériel et de réseaux, la maintenance, des offres de disaster recovery et de hosting, des activités de développement d’application et d’intégration de systèmes et de consultance. IDS 13 Rte de Thionville L-2611 Luxembourg T: 26 43 17 90 F: 26 43 17 91 www.idsdistribution.com info@idsdistribution.com Managing Director: Daniele de Cuppis General Manager: Michael Salwach Financial Manager: Kathy Munsch Marketing and P.R. Manager: Clare Markev Purchase Manager: Bart Poels Sales Manager: Paolo Falavigna IDS Scheer Luxembourg 283 Rte d’Arlon L-8011 Strassen T: 31 94 31 F: 31 94 46 www.ids-scheer.com vincent.simioni@ids-scheer.com Fondé en: 1994. Effectif: 30 Administrateur délégué: Vincent Simioni IDS Scheer provides professional consulting services for Business Process Management and SAP implementation. With the ARIS platform, the company offers complete integrated tools portfolio for strategy, design, and controlling of business processes. IMDS International 39 Bd Joseph II L-1840 Luxembourg T: 26 02 44 1 F: 26 02 44 49 www.imds-world.com infolu@imds-world.com Fondé en: 2001. Effectif: 4 Administrateur délégué: Marc Petit Société de services informatiques, IMDS est intégrateur dans le traitement automatisé de documents. Le champ de compétence de IMDS couvre le cycle complet du document: Lecture Automatisée de Documents (LAD), GED, production (Editique). Infeurope 62 rue Charles Martel L-2134 Luxembourg T: 25 22 33 1 F: 25 22 33 222 www.infeurope.lu infeurope@infeurope.com Fondé en: 1983. Effectif: 80 Co-directeur: Stefan Geier Co-directeur: Stefan Zündorf infeurope provides solid Document Related Technologies solutions and production services in the field of Integrated Document Management (IDM) including scanning services, Web Based Applications and Electronic Document Processing (XML/SGML)

Infodata 202 Rte de Luxembourg L-7241 Bereldange T: 33 16 48 F: 33 75 55 www.infodata.lu infodata@infodata.lu Fondé en: 1987. Effectif: 41 Directeur général: Daniel Dries Conception, réalisation et évolution de programmes de gestion autour de la solution ERP INTEGRIX+ pour les TPE/PME/PMI dans plus de 50 domaines d’activité. Conception, installation et maintenance de sites de réseaux informatiques d’entreprise. Conseil, analyse, formation, développements spéciques, support. InTech 17-19 Av. de la Libération L-3580 Schifflange T: 53 11 53 1 F: 53 15 93 www.intech.lu info@intech.lu Fondé en: 1995. Effectif: 72 Directeur associé: François Bocci Directeur associé: Alain Pucar Directeur associé: Michel Sanitas SSII spécialisée dans le management et la réalisation de projets. Secteurs d’activités: Finance, Administration, Industrie, UE. Technologies: environnements Web/Objet (J2EE, .Net...), Business Intelligence, systèmes de bases de données relationnelles, gestion électronique des documents, intégration d’applications. Interactive Data (Europe) Ltd 28 Bd Royal L-2449 Luxembourg T: 26 20 66 1 F: 26 20 66 266 www.ftinteractivedata.com

Intrasoft International

2B rue Nicolas Bove L-1253 Luxembourg T: 44 10 12 20 00 F: 44 10 12 23 59 www.intrasoft-intl.com contact@intrasoft-intl.com Fondé en: 1996. Effectif: 140 Chief Executive Officer: Athanassios Kotsis Chief Financial Officer: Stelios Avlichos Chief Operating Officer: Vassily Kritis Chief Technology Officer: George Manos Intrasoft International specialises in the delivery of business and economic value to our customers, mainly major international institutions and organisatons, through the strategic application of Information and Communication Technologies. IT Attitude 211 rue des Romains L-8041 Bertrange T: 26 11 05 85 F: 26 11 05 88 www.ita.lu ts@ita.lu Effectif: 4 Directeur général: Tahar Seghier Directeur administratif: Olivier Mestre

Kitry Consulting 10A rue Henri M. Schnadt L-2530 Luxembourg T: 26 64 93 43 F: 26 64 93 44 www.kitry.lu info@kitry.lu Fondé en: 2004. Effectif: 14 Administrateur délégué: Jean-François Denis L’activité principale est le service et le conseil dans le domaine technologique des systèmes d’information. La société possède des experts pour la réalisation et l’intégration de solutions informatiques applicatives. L’entreprise est spécialisée dans les plateformes suivantes: Java et les technologies communément associées, les logiciels libres (Zope, Plone, Python, PHP, MySQL,…), Oracle, Lotus Domino, Microsoft. Lab Services PSF Z.I. L-5366 Münsbach T: 35 02 22 1 F: 35 02 22 350 www.lab.lu info@lab.lu Fondé en: 1977. Effectif: 60 Managing Director: Patrick Lowe Managing Director IT Services: Bernard Moreau Lab provides Document and Data Management Services; Document Scanning and Image Hosting; Media Backup Services and Online Backup; IT Support Services and Data Centre Activities; Operation of Lab’s ArcStore software for managing customers documents & data. Legato 32 rue de Roeser L-5865 Alzingen T: 36 62 72 F: 36 62 74 www.legato.lu info@legato.lu Fondé en: 1992. Effectif: 4 Services Informatiques et Vente de matériel informatique et d’ordinateurs.

Logix Luxembourg

20 rue Eugène Ruppert Z.I. Cloche d’Or L-2453 Luxembourg T: 26 49 36 80 F: 26 49 35 35 www.logix.be jbaetens@logix.lu Fondé en: 2005. Effectif: 3 Luxembourg Area Director: Jerry Baetens Logix Luxembourg, Value Added Distributor, guides you throughout the entire sales cycle – pre-sales, sales, after-sales, marketing and technical support – by delivering e-business infrastructure solutions to IT Professionals. Lusis Luxembourg 321 Rte d’Arlon L-8011 Strassen T: 31 35 02 1 F: 31 35 02 300 www.lusis.lu lusis@lusis.lu Fondé en: 1987. Effectif: 25 Directeur: Brieuc Boucher Lusis est une société informatique de haut niveau intervenant pour de grandes banques ou de grands intégrateurs dans le cadre de projets à engagement de délai et de résultat ou bien en assistance technique. Lusis réunit de nombreux atouts (maîtrise des technologies Web Java et Microsoft, Open Source, datawarehouses, EAI...) et a pour objectif d’apporter une haute valeur ajoutée dans ses nombreux domaines d’expertise.

Magic moving pixel 141 Rte de Trèves L-6940 Niederanven T: 54 75 75 0 F: 54 75 75 54 www.mmp.lu info@mmp.lu Fondé en: 1997. Effectif: 4 Gérant: Matthias Schmitt Gérant: Alex Weber Internet Business Solutions, Content Management Solutions, Customised Web Application Development, Training. MGK Technologies 177 rue de Luxembourg L-8077 Bertrange T: 26 18 511 F: 26 18 51 999 www.mgk.lu info@mgk.lu Gérant: Marc Mutelet Directrice commerciale: Françoise Jacques Directeur technique: Jean-Michel Merliot Sécurité réseau, formation. Sécurité Internet, antivirus Nod32, firewall Outpost Pro, contrôle activité réseau Bellerophon. Microsoft Luxembourg 20 rue Eugène Ruppert L-2453 Luxembourg T: 26 49 37 06 F: 26 19 63 85 www.microsoft.lu mslux@microsoft.com Fondé en: 2003. Effectif: 10 General Manager: Thierry Fromes At Microsoft, we work to help people and businesses realize their full potential. As a company, and as individuals, we value integrity, honesty, openness, personal excellence, constructive self-criticism, continual selfimprovement, and mutual respect. We are committed to our customers and partners and have a passion for technology. We hold ourselves accountable to our customers, shareholders, partners, and employees by honoring our commitments, providing results, and striving for the highest quality. Neofacto 66 rue de Luxembourg L-4221 Esch-sur-Alzette T: 26 53 10 08 www.neofacto.com contact@neofacto.com Fondé en: 2000. Effectif: 12 Managing Partner: Laurent Kratz Partner: Pierre Gerard Neofacto est une société de consulting IT, spécialisée dans les logiciels libres. Elle conseille et intègre des solutions libres pour des grands comptes de la Place. Neonline filiale de Neofacto édite www.lesfrontaliers.lu et www.diegrenzgaenger.lu. Netcore 49 rue du Baerendall L-8201 Mamer T: 31 33 80 1 F: 31 33 80 412 www.netcore.lu sales@netcore.lu Effectif: 25 Administrateur délégué: John Rollinger Netcore, filiale commune de l’Entreprise des P&T et de SYSTEMSGROUP S.A. est présente sur le marché luxembourgeois depuis plus de 10 ans. Netcore propose des solutions optimales dans les domaines suivants: Réseaux d’entreprises – Sécurité. IP – Telephony: Pour les petites entreprises, Netcore propose les solutions de Cisco et de Nortel. Managed Services: Les solutions «Voice over IP» pour professionnels. Service Câblage.

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d o s s i e r · t e c h n o l o gi e s e t s y s t e m e s d ’ i n f o r ma t i o n

NetSecure 21 Bd de la Pétrusse L-2320 Luxembourg T: 48 81 81 F: 48 81 81 350 www.netsecure.lu info@netsecure.lu Fondé en: 1998. Effectif: 1 Directeur général: Wojciech Kazimirowski Conseil et gestion de projets en matière de: plans de secours & de continuité (drp & bcp), sécurité informatique (organisation, procédures et technologie). NextiraOne 12 Parc d’activité Syrdall L-5365 Munsbach T: 26 15 15 1 F: 26 15 15 26 www.nextiraone.lu Fondé en: 1980. Effectif: 20 Managing Director Benelux: Ingrid de Latte Territory Director Luxembourg: Olivier Penin With a direct sales and service presence in 16 countries serving some 100,000 customers, NextiraOne are Europe’s leading experts in communications services. We design, install, maintain and support all of your communications needs from voice, data and video to mobility, security and applications. We provide end-toend communications solutions working with the world’s leading technology companies to deliver maximum business benefits to our customers. NGR Consulting 38 rue Pafebrüch Parc d’activités L-8308 Capellen T: 26 65 20 52 F: 26 11 99 86 www.ngrconsulting.com info@ngrconsulting.com Gérant: Abdelaziz Yazi Associé: Nordine Garrouche Novell Luxembourg 57 Rte de Longwy L-8080 Bertrange T: 26 92 37 55 F: 26 92 37 62 www.novell.lu epirlot@novell.lu Fondé en: 2000. Effectif: 2 Manager Novell Luxembourg: Eric Pirlot Technology specialist: Emmanuel Devaux Novell is the leading provider of software for the Open Enterprise. It helps you manage, simplify, secure and integrate heterogeneous IT environments at low cost. NRG Luxembourg 10A Z.I. Bourmicht L-8070 Bertrange T: 33 58 88 F: 33 58 86 www.nashuatec.lu info@nashuatec.com Fondé en: 1961. Effectif: 44 General Manager: Patrick Lefevre Copieurs connectés et multifonctionnels. Appareillages numériques de copies. Solutions d’impression pour réseaux. Copieurs et imprimantes couleur. Consultance des flux de documents. Parce qu’aujourd’hui la quantité d’informations double tous les ans, une gestion efficiente des documents est inévitable. Avec Paperflow Connect, le concept mis au point par Nashuatec, vos documents sont disponibles au bon endroit et au bon moment.

Nvision 50 rue des Prés L-7333 Steinsel T: 26 34 09 09 1 F: 26 34 09 09 20 www.nvision.lu info@nvision.lu Fondé en: 1999. Effectif: 10 Managing Partner: Raoul Mulheims Managing Partner: Mike Sergonne Les activités de Nvision s’accentuent autour de 3 pôles : 1) Content Management Systems pour sites internet, 2) créations internet avec spécialisation design, ergonomie, accessibilité et 3) applications basées sur les technologies internet. O.D.S.I. Luxembourg 11 rue du Commerce L-3450 Dudelange T: 26 52 18 73 F: 26 52 18 74 www.odsi.lu laurent.trinquier@odsi.lu Président Directeur général: Jean-Luc Volpez OCE 2 rue Astrid L-1143 Luxembourg T: 45 18 48 F: 44 17 41 www.oce.be info@oce.be Odyssey Financial Technologies 26-28 rue Edward Steichen L-2540 Luxembourg T: 42 60 80 1 F: 42 91 92 www.odyssey-group.com info@odyssey-group.com Fondé en: 1995. Effectif: 100 Chairman & CEO: Antoine Duchateau Integrated Investment Management solutions and services worldwide: Solutions for discretionary & advisory portfolio management, pro-active relationship management, reference data management and advanced customer reporting. Open Field 2 rue Léon Laval Z.A. Am Bann L-3372 Leudelange T: 26 25 01 F: 26 25 08 88 www.open-field.com info@open-field.com Fondé en: 2005. Effectif: 8 Administrateur délégué: Massimo Russo Analyse de systèmes informatiques à norme ISO. Consultance en Innovation, sécurité et évaluation processus et risque opérationnel. Création cahiers des charges pour choix logiciel, matériel et service. Analyse de la sécurité des accès IN/OUT. Gestion et maintenance de réseaux Windows, Mac, Linux. Nos connaissances: Novell SUSE Linux, Microsoft Windows, Apple MacOS X, Vmware, Oracle, SQL, Exchange, Groupwise, Domino, Citrix, VoIP, Blackberry. Optimal Security 23 val Fleuri L-1526 Luxembourg T: 661 30 97 04 F: 668 30 97 04 www.optimalsecurity.lu www.netgine.net info@optimalsecurity.lu Fondé en: 2000. Effectif: 1 Directeur général: Laurent Vuillermoz Optimal Security: Consultance en sécurité informatique. NetGine services: Services informatiques en ligne (email - VOIP - messagerie instantanée - antivirus - antispam...); hébergement de serveurs en salle sécurisé; backup en ligne.

Oracle Luxembourg 2 Parc d’activités Syrdall L-5365 Munsbach T: 35 80 01 1 F: 35 80 01 200 www.oracle.be info@oracle Fondé en: 1995. Effectif: 14 Directeur général et responsable commercial: Patrick Thill Orda-S Luxembourg 47A rue de Sanem L-4485 Soleuvre T: 26 49 78 730 F: 26 49 78 778 www.orda-s.com info.lu@orda-s.com Fondé en: 2000. Effectif: 7 Administrateur délégué: Jean-Claude Gérard Services en Informatique: ERP Microsoft Dynamics(tm) NAV, Microsoft Dynamics(tm) AX & PowerPartner®, solutions verticales (S.A.V., non profit, retail, alimentaire), add-ons (comptabilité luxembourgeoise, contrôle qualité, E-Commerce). Installation, analyse, paramétrage, formation, maintenance, méthodologie rigoureuse et éprouvée (RIM), maintenance, support. PHI DATA 18 Anc. Rte d’Arlon L-8399 Windhof T: 39 99 36 1 F: 39 99 36 40 www.phidata.lu; www.rfid.lu access@phidata.lu Fondé en: 1998. Effectif: 6 General Manager BeLux: Guy Couder AIDC Solution Provider en systèmes d’identification & d’acquisition de données (applications RFID, codes-barres, Wireless, gestion stock, suivi production,...). Solutions d’impression de données (codes-barres, RFID). Développement logiciel, support.

Pragma Consult

64 rue Raymond Poincaré L-2342 Luxembourg T: 27 621 621 F: 27 621 623 www.pragmaconsult.lu info@pragmaconsult.lu Managing Director: Philippe Illoul La force de Pragma Consult S.A. réside dans l’approche globale proposée aux banques/assurances pour la mise en place de solutions informatiques évolutives et fiables et ce, grâce aux compétences NTI et métier dont disposent ses consultants. Prodata Systems 9 rue Federspiel L-1512 Luxembourg T: 40 21 45 F: 48 00 54 www.prodata-systems.lu info@prodata-systems.lu Fondé en: 1978. Effectif: 5 Direction: Bart Carbonez Direction: Luc Steppe Réseaux informatiques, intégration, sécurité, imprimantes. Professional Business Solutions 2 rue des Roses L-3367 Leudelange T: 26 15 14 1 F: 26 15 14 90 www.pbs.lu contact@pbs.lu Fondé en: 2000. Effectif: 30 Administrateur délégué: Marc Folschette Gestion et amélioration de processus, gestion qualité, définition et mesures de métriques, gestion du changement, réalisation d’applications informatiques, formation, conseils et expertises.

Promotic-Groupe Aubay 51 rue de Strasbourg L-2561 Luxembourg T: 49 68 90 F: 49 68 81 www.promotic.com contact.lu@promotic.com Fondé en: 1987. Effectif: 39 Directeur général: Michel Soetens Consultance, projets et délégation de personnel: e-banking, applications Web, Opensource, infrastructures techniques sécurisées, architectures J2EE et dotnet, administration IT et Help Desk, Web Content Management, Business Intelligence. Rcarré 171 Rte de Longwy L-1941 Luxembourg T: 26 48 21 22 F: 26 19 63 22 www.rcarre.lu jgroche@rcarre.lu Fondé en: 2001. Effectif: 6 Directeur général: Jean-Guy Roche Nous sommes une société de prestation en réseau et système. Nous voulons être partenaires des PME pour leur intégration informatique. Real Solutions 33 Rte d‘Eich L-1461 Luxembourg T: 43 65 22 1 F: 42 26 38 www.real.lu info@real.lu Fondé en: 1988. Effectif: 75 Directeur administratif: Denis Edlinger Les activités de Real Solutions couvrent la gestion d’entreprise, la GED, l’intégration de réseaux, l’informatique bancaire, la sécurité et l’e-Business. Aujourd’hui plus de 200 sociétés à Luxembourg lui font confiance et utilisent ses solutions. Rms.lu 16 rue de la Gare L-9044 Ettelbruck T: 81 67 57 1 F: 81 67 56 www.rms.lu info@rms.lu Fondé en: 1992. Effectif: 11 Managing Director: Carlo Posing Rms.lu est votre partenaire pour: la mobilité, l’identification et la performance.Rms.lu propose des solutions d’Identification Automatique, lecture et impression Barcode, encodage et lecture RFID, développement software sur mesure pour PDA industriel, gestion d’inventaires, solutions de maintenance, étiquettes et cartes plastiques spécialisées. S Group IT Solutions 285 Rte d’Arlon L-1150 Luxembourg T: 43 83 11 1 F: 43 83 11 219 www.sgroup.lu sgroup@sgroup.lu Fondé en: 1991. Effectif: 15 Conception et réalisation de systèmes d’informations. Etude et consultance. Assistance produits. Support et administration de systèmes d’informations. Réalisations en régie et forfaitaire

SAP Luxembourg 34 Av. de la Liberté L-1930 Luxembourg T: 26 19 36 01 F: 26 19 36 02 www.sap.com/belux peter.nurski@sap.com Fondé en: 1997. Effectif: 10 Managing Director SAP Belux: Hakan Yuksel With 12 million users, 88000 installations, and 1500 partners, SAP is the world’s largest inter-enterprise software company and the world’s third-largest independent software supplier overall. SAP employs > 40000 people in more than 50 countries. SAS Institute 204 Rte d’Arlon L-8010 Strassen T: 26 11 84 F: 26 31 11 84 www.sas.com/belux info@sbx.sas.com Fondé en: 2000. Effectif: 5 Managing Director Belgium & Luxembourg: Patrick Van Deven Account Manager: Luc Jamar de Bolsée SAS fournit à ses clients des solutions décisionnelles qui leur permettent de transformer les données réparties dans toute l’entreprise en connaissance, et ainsi, de prendre de bonnes décisions. Secaron Luxembourg 12 Rte du Vin L-6794 Grevenmacher T: 26 74 69 30 F: 26 74 69 32 www.secaron.lu info@secaron.lu Fondé en: 2001. Effectif: 12 Gérant: Isaak Dayan Gérant: Stéphane Hérard Secaron Luxembourg, filiale de Secaron AG Munich, propose depuis 2001 ses services en termes de Sécurité Informatique aux niveaux organisationnel et technologique: compliance, audit, définition d’architecture, implémentation et support étendu SecureIT 8 rue Henri Schnadt L-2530 Luxembourg T: 26 19 18 1 F: 26 19 18 999 www.secureit.lu info@secureit.lu Fondé en: 2003. Effectif: 8 CEO: Gary Kneip Mission Statement. SecureIT delivers to its clients valuable, flexible, business-critical data centre infrastructure and operational services, improving their productivity, security and operating efficiency. Securewave 23 rue du Puits Romain L-8070 Bertrange T: 26 53 64 11 F: 26 53 64 12 www.securewave.com info@securewave.com Fondé en: 1996. Effectif: 79 Chairman of the Board: Gérard Lopez CEO: Bob Johnson CFO: Doug Sutherland The underlying, successful and differentiating concept of SecureWave solutions is that Host Intrusion Prevention takes place at the application execution and I/O device management level – not only at the perimeter of the network. SecureWave is the leading provider of Host Intrusion Prevention solutions. In a few years, the company has become the de-facto standard by building a premier client list of over 1500 global customers...

Securewave 23 rue du Puits Romain L-8070 Bertrange T: 26 53 64 11 F: 26 53 64 12 www.securewave.com info@securewave.com Fondé en: 1996. Effectif: 79 Chairman of the Board: Gérard Lopez CEO: Bob Johnson CFO: Doug Sutherland The underlying, successful and differentiating concept of SecureWave solutions is that Host Intrusion Prevention takes place at the application execution and I/O device management level – not only at the perimeter of the network. SecureWave is the leading provider of Host Intrusion Prevention solutions. In a few years, the company has become the de-facto standard by building a premier client list of over 1500 global customers... Securex Luxembourg 183 rue de Luxembourg L-8077 Bertrange T: 26 38 46 1 F: 26 38 46 20 www.securex.lu info.lux@securex.lu Fondé en: 2001. Effectif: 7 Manager Luxembourg: Carol Finck Gestion de la paie et assistance juridique, outsourcing RH, recrutement et sélection, accompagnement de carrière, gestion des compétences, formations en RH, progiciel de gestion des ressources humaines.

Servitia

23 Bd Prince Henri L-1724 Luxembourg T: 22 37 56 1 F: 47 48 19 servitia@servitia.lu Fondé en: 1976. Effectif: 20 Administrateur - Directeur: Jean-Claude Krieger Servitia S.A. est une filiale du groupe italien Gruppo Intesa. Les activités principales de Servitia sont: Facilities Management et Application Management, service informatique pour des sociétés du groupe. Infogérance sur systèmes IBM Iseries. Distribution d’informations Telekurs, location de bureau, archivage.

Sfeir Benelux

32A rue Zenon Bernard L-4031 Esch-sur-Alzette T: 26 54 47 1 F: 26 54 47 99 www.sfeir.lu crapanzano.l@sfeir.com Fondé en: 1982. Effectif: 49 Directeur général: Alain Fenniche Le Groupe Sfeir, à travers ses quatre sociétés complémentaires et spécialisées, dont la capacité de production dépasse aujourd’hui les 400 collaborateurs, a la caractéristique de se positionner sur la totalité du cycle de vie des projets informatiques. Siemens IT Solutions and Services 20 rue des Peupliers L-2328 Luxembourg T: 43 84 31 F: 43 84 38 75 www.sits.lu Info.lu@siemens.com Fondé en: 1996. Effectif: 70 General Manager: Christian Crucifix Services couvrant l’ensemble de la chaîne IT - de la consultance à la gestion des infrastructures IT en passant par l’intégration système.

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Simac Luxembourg 2 rue Léon Laval L-3372 Leudelange T: 54 14 54 F: 54 14 42 www.simac.lu info@simac.lu Fondé en: 1992. Effectif: 21 Managing Director: Daniel Vander Heyden Vente de matériel-logiciel. Intégration réseau Lan-Wan et systèmes. Maintenance multivendeurs. Etude et réalisation de câblage, structure. Management solutions. Audit-Analyse-Consultance. Sécurité réseau «Firewall», «Scanner». SIT Group Participations 11 rue de Bitbourg L-1273 Luxembourg T: 44 64 82 F: 44 34 63 www.sitgroup.com sales@sitgroup.com Fondé en: 1995. Effectif: 100 CEO: Jérôme Grandidier Son credo: Accompagner l’intégration des solutions technologiques avec le métier de nos clients. Son engagement: l’excellence des compétences et du service. Son objectif: la pleine satisfaction de ses clients, dans un esprit de transparence et de partenariat complet. SkillTeam Luxembourg 1 ceinture um Schlass L-5880 Hesperange T: 36 95 95 1 F: 36 95 50 www.skillteam.lu info@lu.skillteam.com Fondé en: 1996. Effectif: 20 General Manager: Marc Wattier Information Security, Business Continuity, Business Processes Optimisation, SWIFT - Plus de 110 références en Europe dont ABNAmro, Banque de Luxembourg, UBS, Nestlé, Fortis... Skycom Datenfunk 11 rue Pierre Werner L-6832 Betzdorf T: 71 07 07 400 F: 71 07 07 459 www.discos.lu skycom@mediacenter.lu Fondé en: 1996. Effectif: 3 Directeur général: Klaus Fuchs Skycom Datenfunk S.A. has developped the DISCOS technology for point to multipoint data broadcast. DISCOS (Digital subcarrier on Satellit) is using digital audio subcarriers on satellite transponders. Client Hard- and Software also available. Software AG Belux 56 rue Glesener L-1630 Luxembourg T: 29 21 22 F: 29 21 20 www.softwareag.com/belux marklu@softwareag.com Fondé en: 1985. Effectif: 12 Country Manager Belux: Jan De Maeyer Software AG provides a full range of products and services to deliver a service-oriented architecture (SOA), based on over thirty-five years experience in highperformance databases, application development tools and integration technologies.

Sogeti 36 Rte de Longwy L-8080 Bertrange T: 31 44 01 F: 26 31 12 92 www.sogeti.lu alain.gena@sogeti.lu Fondé en: 1994. Effectif: 320 CEO Belgique-Luxembourg: Rita Verreydt Sogeti is a company of the Capgemini Group, a leading services provider in the field of computer engineering with more than 60000 employees. We mainly cover: Applications Dev. Services (AS), Infrastructure Services (IS), High Tech Consulting (HTC), Statistical Engineering. Sopra Group Luxembourg 5 rue Eugène Ruppert L-2453 Luxembourg T: 26 06 22 05 ou 06 85 13 48 01 emartini@sopragroup.com Fondé en: 2001. Effectif: 15 Directrice: Elsa Martini SSII, groupe européen de plus 10 000 personnes, activités de Consulting - édition de progiciels bancaires, RH, Immobiliers et EAI - intégration de systèmes.

Steria PSF Luxembourg

145 rue du Kiem L-8030 Strassen T: 45 50 02 1 F: 45 35 12 www.steria-psf.lu contact@steria-psf.lu Fondé en: 2004. Effectif: 48 Directeur Général: Charles Mandica Steria est un «opérateur global de services IT» dans les différents secteurs tels que le secteur public, le secteur bancaire et le secteur industriel. Ses activités principales sont la consultance, l’intégration de système et l’outsourcing. Sun Microsystems Luxembourg 77-79 Parc d‘activités Capellen L-8308 Capellen T: 49 11 33 1 F: 49 11 33 33 www.sun.lu info@luxembourg.sun.com Fondé en: 1994. Effectif: 0 Managing Director: Pierre Henin Unix servers, workstations and storage. Client-server computing and consolidation. Network computing, Java consultancy. Internet solutions. SunGard Availability Services 6 Parc d’activités Syrdall L-5365 Munsbach T: 35 73 05 1 F: 35 73 05 39 www.sungard.com sas.lux.info@sungard.com Fondé en: 1999. Effectif: 5 Directeur général BeLux: Thierry Jardinet SunGard propose dans son centre de secours des espaces informatiques et une gamme de services de continuité, destinés à assurer aux entreprises clientes un redémarrage de leurs activités dans des délais allant de quelques jours à quelques secondes.

SunGard Systems Luxembourg 7 Rte de Trèves L-2632 Luxembourg T: 43 61 81 1 F: 43 61 81 216 www.sungard.com info@sungard.lu Fondé en: 1995. Effectif: 24 Managing Director: Bernard Huré Managing Director: Christian Moine Développer, acheter, vendre, installer et entretenir des logiciels d’application, dans les domaines bancaires et financiers. Nos logiciels: APSYS III, Global Portfolio 3, Decalog. SWORD Technologies 105 Rte d’Arlon L-8009 Strassen T: 26 11 26 11 F: 26 11 26 12 www.sword-technologies.com info@sword-technologies.com Fondé en: 1999. Effectif: 60 Directeur: Patrick de la Haye Directeur: Per Rosand SWORD develops and integrates Information Systems in the areas of Business Intelligence and Datawarehousing, Content Management and Collaboration, Portal Systems, IT System Design, Custom Developments. Customer training in its own Training Centre.

Sylis PSF Luxembourg

66 Av. de la Liberté L-1930 Luxembourg T: 26 30 73 F: 26 30 73 30 www.sylis.lu contact@sylis.lu Fondé en: 2000. Effectif: 40 Administrateur délégué: Jean Dominique Detona Directrice administrative: Martine Canlas Réalisation de prestations en régie, forfait et tierce maintenance applicative. Intégrateur, nous couvrons l’ensemble des technologies (mainframe, AS400, clientserveur, Internet, SCM, CRM, ERP, java), l’administration de système (UNIX, NT), la formation. System Solutions Luxembourg 204 Rte d’Arlon L-8010 Strassen T: 31 40 40 1 F: 31 40 42 www.systemsolutions.lu info@systemsolutions.lu Fondé en: 1996. Effectif: 24 Director: Robert Roux Since 1996, System Solutions is your Global ICT Partner: - ICT Integrator - Managed Services ICT Staffing & Recruitment Business Process - ICT Reseller. System Solutions, at your side. Systemat Luxembourg 77-79 Parc d‘activités Capellen L-8308 Capellen T: 31 71 32 1 F: 31 71 32 200 www.systemat.lu info.lu@systemat.com Fondé en: 1994. Effectif: 75 General Manager: Luc Brulez Equipements et services informatiques spécialisés: Windows, Unix, Linux. Consolidation de serveurs. Virtualisation, gestion du desktop, stockage de données (SAN, ...). Intégration d’architectures H/W et S/W. Solution globale pour la gestion de l’informatique des PME «Global IT» (Label NOEM).

Tata Consultancy Services 89D rue Pafebruch L-8308 Capellen T: 26 10 11 F: 26 10 19 50 www.tcs.com Fondé en 2005. Effectif: 82 General Manager: Serge H. Behm Three billions $ company – TCS is active on the US market (57%), European market (24%), etc. TCS‘s main activities are Outsourcing, Application Offshore outsourcing, IT services & solutions, business consulting and BPO. TCS has also developed a broad range of applications dedicated to banking, financial and insurance sectors. The second field of activity is related to Industrial Services application engineering & Product Base solutions. Telindus 81-83 Rte d’Arlon L-8009 Strassen T: 45 09 15 1 F: 45 09 11 www.telindus.lu contact@telindus.lu Fondé en: 1978. Effectif: 330 Administrareur délégué, Directeur général: Armand Meyers Après plus de 25 années de présence sur le marché luxembourgeois, la vocation de Telindus s’inscrit au travers de la Qualité, de l’Ecoute, des Compétences et de la Proximité de ses clients. Ainsi, sa mission est de devenir le conseiller de confiance. Temenos Luxembourg 20 rue Eugène Ruppert L-2453 Luxembourg T: 22 03 51 F: 22 05 23 www.temenos.com pservais@temenos.com Fondé en: 1988. Effectif: 30 Business Development Manager: Eric Abcouwer TEMENOS is a provider of integrated modular core banking systems to over 550 financial institutions in 110 countries worldwide. TEMENOS software provides banks with a single, realtime view of the client across the enterprise, enabling banks to maximize returns while streamlining costs. Whether providing 24/7 functionality to the wholesale, retail and private or universal banking sectors, TEMENOS knows banking. Threon Luxembourg 10A Z.A. Bourmicht L-8070 Bertrange T: 26 31 17 97 F: 26 31 18 97 www.threon.lu info_lux@threon.com Executive Partner: Eric Noerdinger Threon Luxembourg est une société exercant des activités de conseil, de formation et de développement d’outils informatiques dans le domaine du management de projets.

Tree Top 5 Z.A. Bourmicht L-8070 Bertrange T: 49 46 71 F: 49 69 29 www.treetop.lu info@treetop.lu Fondé en: 1988. Effectif: 25 Directeur général: Fernand Zanen Conception, vente, installation et maintenance de solutions réseaux. Architecture et sécurité informatiques. Solutions BCP (Business Continuity Plan). Ubizen – a Cybertrust Company 18 rue Robert Stümper L-2557 Luxembourg T: 26 31 05 85 F: 26 31 05 86 www.ubizen.com info@lu.ubizen.com Fondé en: 1998. Effectif: 27 Directeur général: Christophe Bianco Subsidiary of Cybertrust and provider of MSS solutions. Global provider of information security: Threat, Vulnerability, Compliance & Identity Management. More than 1,000 employees in over 30 offices around the globe. Unilog Logica CMG Luxembourg 7 Z.A. Bourmicht L-8070 Bertrange T: 26 51 47 F: 26 51 47 40 www.unilog.logicacmg.com Fondé en: 1990. Effectif: 120 Directeur SBL Finance: Philippe Gros Directeur SBL Institutions: Michel Boyette Groupe LogicaCMG: 7e société de conseil, de services informatiques et de télécoms en Europe, plus de 40 000 collaborateurs, une présence dans 41 pays, un chiffre d’affaires 2006 de 3,9 Mds euros. Unisys Belgium 9 Rte des Trois cantons L-8399 Windhof T: 22 39 49 1 F: 22 39 49 49 www.unisys.be Fondé en: 1925. Effectif: 15 Directeur général: Marc Lambotte Unisys est une société internationale spécialisée dans les technologies de l’information qui concentre son activité autour des solutions et des services. Expertise en intégration de systèmes, outsourcing, infrastructure, technologies serveur et consultance. UP trace 8 rue de la Platinerie L-8552 Oberpallen T: 26 62 42 1 F: 26 62 42 32 www.up-trace.com info@up-trace.com General Manager: Thierry van Ravestyn UP trace est active dans le domaine de la traçabilité sur base des technologies code-barres, code 2D data matrix et RFID. Marquage automatique, intégration aux ERP inclus WMS & MES et intégration sur ligne de production ou convoyeurs.

Vectis 9B Hilton Tower - 12 rue Jean Engling L-1466 Luxembourg T: 26 09 12 1 F: 26 09 12 43 www.vectis.lu info@vectis.lu Fondé en: 2005. Effectif: 5 Directeur Général: Jean-Philippe Wagnon Vectis fournit des services de compliance simplifiant et assurant l’adéquation organisationnelle des Banques et Professionnels du Secteur Financier par rapport aux exigences légales et réglementaires. Vision IT Group PSF 163 rue du Kiem L-8030 Strassen T: 26 44 36 1 F: 26 44 36 36 www.visionitgroup.com ats@visionitgroup.com Fondé en: 1995. Effectif: 70 Xantor.com 17 rue du Commerce L-3450 Dudelange T: 26 36 05 60 F: 26 36 05 61 www.xantor.com info@xantor.com Fondé en: 1999. Effectif: 3 Administrateur délégué: Florian Talon Produits et services informatiques. Réseaux et télécommunications. Développement de sites web dynamiques. Xerox Luxembourg 15 rue de l‘Industrie L-8069 Bertrange T: 29 19 91 F: 49 22 44 www.xerox.be francois.gerard@xerox.com Fondé en: 2005. Effectif: 16 Country Manager Luxembourg: François Gerard xpectis 12 Rte d’Esch L-1470 Luxembourg T: 25 10 70 200 F: 25 10 70 295 www.xpectis.com info@xpectis.com Fondé en: 1995. Effectif: 50 Managing Director: Philippe Gevenois Our mission is to bring together senior business expertise and proven skills in the use of advanced information technology, in order to define, develop and implement - jointly with the clients - efficient business solutions.

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B l o c N o t e s · Ca s e s t u d y

Photo: Stéphanie Saucez

Albane Millot-Royer: «Notre critère de choix pour un secrétariat social performant: vous faire gagner un temps précieux et vous rassurer sur la veille juridique et sociale indispensable».

S e c r e t a r ia t s o c ia l

« Une

veritable expertise »

Les secrétariats sociaux n’assurent pas seulement le calcul des salaires. Bien plus, ils assument un rôle essentiel d’assistance juridique et sociale. «Il faut remonter à l’après-guerre pour trouver la vocation des secrétariats sociaux», rappelle d’abord Albane Millot-Royer, directrice RH et Communication chez Natixis Private Banking Luxembourg. «Dans certains pays comme la Belgique, les secrétariats sociaux ont vu le jour pour reconstruire socialement le pays. En France, les petites entreprises concentrées sur leur coeur de métier s’adjoignent à cette époque le service d’un secrétariat social parce qu’elles craignent de se tromper dans la gestion sociale et fiscale de leur petite unité. Le concept a largement évolué, mais, de manière fondamentale, un secrétariat social s’attache à traiter le volet administratif et social et le calcul des salaires pour le compte d’entreprises. Au Luxembourg, c’est un métier non réglementé, essentiellement assuré par les fiduciaires». Un secrétariat social doit bien évidemment se conformer à la loi et aux conventions collectives sectorielles et spécifiques pour traiter les rémunérations. «C’est une véritable expertise à laquelle les salariés sont de plus en plus attentifs, car ils sont de plus en plus informés, souligne Mme MillotRoyer. Et, bien souvent, le secrétariat social assure, en complément, une assistance juridique sur tous les problèmes sociaux et, à tout le moins, une information précise et up to date. C’est en tout cas notre critère de choix pour un secrétariat social performant, qui nous fasse gagner un temps précieux, tout en nous rassurant sur la veille juridique et sociale indispensable. Bien souvent, nous sommes alertés d’une nouvelle loi, directement par notre fiduciaire qui nous en détaille l’application directe pour nous».

Ce recours au secrétariat social est naturellement une source d’économies, en premier lieu pour l’entreprise. Au gain en équivalents temps plein et, éventuellement, en solution informatique à mettre en corrélation avec le coût du secrétariat social, s’ajoutent le gain en expertise légale externe, qu’il n’est pas nécessaire de développer en interne, et la mise à disposition d’outils qui peuvent être plus innovants compte tenu de la quantité ou, en tout cas, dont la qualité peut être choisie et évaluée en même temps que le prestataire.

Des gains multiples Ces arguments sont souvent développés par les directions générales en place à travers un prisme de gestionnaires. «Une certaine forme de résistance peut se retrouver dans certains départements RH où la gestion de la paie de façon interne semble encore être le nerf de la relation de travail et fait partie d’une vision globale du métier RH et du service individuel à apporter à chaque collaborateur», remarque toutefois Albane Millot-Royer. Et de considérer qu’il s’agit peut-être d’une question de taille. Une PME gagnera à développer une relation externe de< secrétariat social et pourra même gagner à mettre en place des solutions de self-service comme des lignes d’informations sociales et fiscales directement ouvertes chez le prestataire, pour répondre aux questions de ses collaborateurs, voire les assister dans certaines démarches. D’autres entreprises, plus

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Quels services autres que la traditionnelle gestion du payroll êtes-vous en mesure de fournir aux entreprises? Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de quatre entreprises: Nelly Mazzarol (Alter Domus), Françoise Jacquet (Bureau Comptable Luxembourgeois), Lucien Komes (Interfiduciaire) et Olivier Noblot (SD Worx).

«Etre un partenaire de référence, c’est allier l’écoute, la souplesse et la pertinence des solutions à la rigueur dans l’exécution». Nelly Mazzarol Director Alter Domus

Un partenaire de confiance au cœur des mEtiers HR grandes, pourront développer en interne toutes les composantes d’une gestion sociale maison complètement intégrée et créative. «En résumé, nous utilisons, en ce qui nous concerne, un secrétariat social qui nous permet de consacrer un temps précieux au développement de projets d’envergure et qui nous assiste de façon rapide, technique et personnalisée dans la lourde gestion administrative. En outre, la fusion, en novembre, de notre maison mère, en France, ainsi que notre développement propre à l’étranger, vont amener, à court et moyen termes, l’émergence de cas particuliers de comparaisons transfrontalières et de problématiques internationales de rémunérations. Notre fiduciaire, choisie précisément pour son caractère international, pourra nous apporter son expertise avec des moyens transversaux que notre seule structure aurait mis plus de temps à mobiliser ou acquérir». Albane Millot-Royer insiste encore sur un point relationnel, mais déterminant. «L’important pour la réussite du recours à un secrétariat/ conseil social, c’est une relation proche d’un quasipartenariat, avec des objectifs communs, un intérêt mutuel réel, des rencontres régulières, des échanges, voire des partages, d’information/formation pour répondre exactement aux besoins, aux problématiques en constante mouvance, sur la base d’une confiance absolument indispensable à la fiabilité du travail. L’expertise sociale est un métier partagé par les DRH comme par les secrétariats sociaux, mais la conjonction des deux est tout bénéfice pour les collaborateurs. De plus en plus exigeants, ils demandent davantage de fiabilité, de précision, d’explications dans le calcul souvent complexe de leur rémunération et de ses composantes quelquefois internationales, et cela peut être un rôle efficacement rempli par un secrétariat social externe. D’autant que, en même temps, ils demandent de plus en plus d’attention et de gestion individualisée de leurs carrières, leurs compétences et leur employabilité et, cela, c’est avant tout le rôle fondamental des départements RH internes». || Marc Vandermeir

«A l’heure où la politique des ressources humaines est un vecteur d’image et un soutien à la stratégie de l’entreprise, les directions des ressources humaines se doivent de mettre en œuvre une politique à valeur ajoutée (rétention du personnel, gestion des compétences et des carrières, stratégie de recrutement, formation…). Elles doivent pouvoir s’appuyer sur un partenaire fiable tant pour gérer les aspects usuels de la paie et de l’administration du personnel, que pour les accompagner dans leur développement. Le secrétariat social traditionnel est donc naturellement amené à évoluer vers des services plus intégrés. La première dimension que les DRH recherchent aujourd’hui reste le conseil fourni par une équipe multidisciplinaire et expérimentée, capable d’apporter des conseils au quotidien pour les aviser des risques, les conseiller dans leurs choix, tant sur leur politique salariale que sur d’autres aspects de la gestion des ressources humaines. Cela implique une relation de partenariat privilégiée, une confiance solide et réciproque. Le secrétariat social doit également pouvoir apporter des solutions souples afin de répondre aux besoins ponctuels des clients, comme une assistance pour le recrutement ou la fourniture des formations adaptées aux besoins de leur interlocuteur HR. C’est aussi répondre à des urgences comme remplacer une personne-clé, absente du service inopinément, mener des missions spécifiques que les équipes ne sont pas en mesure de remplir en interne, mener un audit payroll pour identifier les risques et améliorer le fonctionnement du service. Etre un partenaire de choix, fiable, pouvant apporter des solutions dans les différents domaines de la GRH avec des outils informatiques efficaces, est aujourd’hui l’enjeu d’un secrétariat social de référence». PAPERJAM MAI 2007

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Quels services autres que la traditionnelle gestion du payroll êtes-vous en mesure de fournir aux entreprises?

«L’intensification des relations transfrontalières a mis au jour des problématiques diverses auxquelles sont confrontées les PME».

«La gestion du payroll est un service qui, de nos jours, englobe beaucoup plus que le calcul en lui seul».

Françoise Jacquet AdministrateurdElEguE – Responsable Service Social Bureau Comptable Luxembourgeois

lUCIEN KOMES Director PAYROLL DEPARTMENT Interfiduciaire

Service social intEgrE: maitrise globale des problEmatiques

Gestion du payroll – un service durable pour nos clients

«L’intensification des relations commer­ciales transfrontalières a mis à jour des problématiques diverses auxquelles sont quotidiennement confrontées les PME. Cette situation a généré de nouveaux besoins qui sont rencontrés par Bclux: détachement de salariés au Luxembourg ou à l’étranger et obligation pour l’entreprise d’être informée – pour la respecter – de la législation du pays de destination; optimisation du statut social, notamment en cas de cumul de statuts dans différents pays, comme la problématique des plaques jaunes en Belgique, par exemple. La fiduciaire ne néglige pas non plus les partenariats transfrontaliers, lesquels lui permettent d’enrichir la palette des services sur-mesure proposés (salary split, conseils spécifiques à un secteur d’activité…). Atout supplémentaire d’une fiduciaire à taille humaine: la prise en charge intégrale de la problématique du client. Le volet social est toujours examiné à la lumière de toutes les composantes du dossier (optimisation salariale des collaborateurs conciliée à l’intérêt de la société, incidence fiscale et respect du droit commercial, notamment). La formation con­ tinue des collaborateurs et le rôle primordial de «veille» assumé par l’équipe pluridisciplinaire au quotidien permettent d’anticiper les modi­ fi­cations légales, à intervenir, et au client d’en tirer le meilleur profit. Avantage supplé­mentaire de la collaboration avec une fiduciaire de proximité: c’est Bclux qui prend l’initiative d’avertir le client des informations significatives pour sa situation particulière, soit directement, soit via une newsletter périodique ou via son site www.bclux.lu. Ouverture vers l’extérieur et développement de partenariats, maîtrise globale de la problé­ matique des entreprises, attitude de «veille» et réactivité sont autant de moyens mis en œuvre par Bclux pour répondre aux besoins multiples des PME».

«Aujourd’hui notre département Payroll est en constante évolution et nous permet d’offrir à nos clients des services innovants et durables. Pour assister nos clients dans le développement permanent de leurs affaires, nous offrons notre système de connexion à distance If Online ainsi que notre Audit de conformité de la gestion du personnel aux dispositions externes et internes. If Online est un outil informatique qui permet aux clients de se connecter en temps réel à nos applications. Par cette connexion, il est possible de gérer tout ou partie des données permettant ainsi une grande flexibilité et un gain de temps. Cet accès sécurisé augmente l’efficacité de travail, apporte une amélioration de la productivité et aide à réduire les coûts administratifs des clients. Dans une société moderne et flexible, nous offrons ainsi à notre clientèle un outil de gestion performant, basé sur les nouvelles technologies. Pour les clients qui souhaitent s’assurer que leur gestion du personnel se fait en conformité avec les dispositions légales et conventionnelles, nous proposons un audit de conformité de cette gestion. Cet audit consiste en un examen critique des chiffres, des données et des informations et a pour objectif un avis indépendant sur la conformité de la gestion du personnel, réduisant ainsi les risques juridiques, financiers et économiques liés aux RH. Nos collaborateurs qualifiés et expérimentés font l’inventaire des règles externes et internes applicables à l’entreprise. Dans le contexte de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) et du Développement Durable (DD), l’audit de conformité donne la possibilité aux employeurs de promouvoir une démarche de responsabilité sociale envers leurs salariés, qui sont le capital humain représentant une valeur essentielle de l’entreprise».

«Nous allons au-delà du payroll via notre vision ‘FullCircle’ qui positionne SD WORX comme un partenaire fiable dans une perspective de résultat». Olivier Noblot General Manager SD WORX Luxembourg

Une gamme de services globale, cohErente et EprouvEe «En plus du payroll pour lequel nous proposons des compétences multi-sectorielles et multi­ ­lingues couplées à des solutions d’intégration et d’automatisation innovantes, nous offrons une gamme de services complète et raisonnée autour de trois axes: La demande de nos clients s’oriente souvent vers une expertise en information sociale et un accompagnement juridique personnalisé. Notre équipe de juristes est parfaitement trilingue, proactive, avec une parfaite connaissance des règlementations. Ce service est appelé à devenir un service à part entière, sans obligation d’affiliation chez SD WORX, car il a énormément de succès, notamment pour les PME. Non loin de cette vision de conseil, nous sommes de même très performants en matière de consulting en Ressources Humaines, avec une croissance qui a triplé en quatre ans et de nombreuses références prestigieuses cherchant des réponses efficaces pour des problématiques opérationnelles ou des solutions stratégiques au sein des départements RH. Enfin, la formation, avec le développement de plus de vingt thèmes de séminaires en GRH, en information sociale, mais aussi en fiscalité et en management. Là encore, le multilinguisme est une des raisons du succès de nos formations, puisque nous sommes à même de les produire en quatre langues. Nous avons conclu, dans ce volet formation, des partenariats intelligents et éprouvés, notamment avec l’IFBL dans des formules inter, intra-entreprises ou sur mesure. Alors, oui, effectivement nous allons au-delà du payroll via notre vision ‘FullCircle’ qui positionne SD WORX comme un partenaire fiable dans une perspective de résultat. Ainsi, grâce à cette vision globale du métier et à notre développement à l’international, nous appréhendons plus facilement des problé­ matiques réglementaires SOX toujours plus ciblées dans notre secteur encore trop peu réglementé».

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Playtime · nouveautes

Tendances

Moisson d’avril! Objets et idées, la rubrique Playtime fait le tour des dernières nouveautés et des tendances. Un entretien donnant la parole à Dominique Colaiani, qui nous fait partager ses passions, et pas des moindres, pour les belles mécaniques, montres et voitures et pour le bon vin, les nouveautés en matière de gastronomie, un aperçu en images du Club paperJam au restaurant Wäissen Haff, la page Soyez comme un chef, les dernières tendances mode, design, bijoux… Ces pages relookées permettent également de découvrir ce mois-ci un voyage au cœur de Vienne, ville de culture, en compagnie de la très talentueuse et prolifique artiste Luxembourgeoise Bady Minck.

Textes: Corinne Briault, Mary Carey, Jacques Demarque, Kaine Touati

One for him, one for her Synonymes de séduction, les deux nouvelles fragrances ck IN2U, une pour elle, une pour lui, rompent avec la tradition de parfum unisexe de la maison. Une fois n’est pas coutume, ck IN2U se décline en une senteur pour homme et une autre distincte pour femme. C’est en accentuant la différence entre les deux que Calvin Klein fait, cette fois, naître la magie particulière qui unit ces deux fragrances, possédant chacune une combinaison d’ingrédients uniques. Elles se complètent à merveille et leurs mélanges olfactifs séduisent d’emblée. Pour elle, ck IN2U est une explosion fraîche, fleurie et orientale aux notes de pamplemousse rose pétillant, de groseilles, de bergamote avec une fantaisie doucereuse de nectar de cactus blanc et de vanille. Pour lui, ck IN2U commence par imprégner les sens avec un coup de fouet au gin citron vert très frais, avant de passer à une combinaison de notes de cacao, piment chili et feuilles de shiso, pour continuer sur le musc frais. Le voyage olfactif atteint son apogée grâce à la touche finale chaude du vétiver. Graphiques, originaux, les deux flacons symbolisent l’expression du design luxueux à l’ère digitale. La base du verre épais est enveloppée de plastique blanc donnant naissance à deux flacons cylindriques au col élancé. Le bas du flacon est réalisé, pour lui, en bleu gris fumé et pour elle, il se pare d’une délicate teinte dorée. L’emballage rappelle le Yin et le Yang, avec un logo dessiné de bas en haut pour lui et inversé sur la fragrance féminine. Si ck one symbolise la connexion au groupe, ck be la connexion à soi, ck IN2U est le reflet de la connexion à l’autre.

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Playtime · nouveautes

Envie de fraîcheur… Une nouvelle interprétation, encore plus fraîche et plus fusante d’une signature olfactive masculine et élégante, tout en contrastes… Voici Very Irrésistible Givenchy – Fresh Attitude.

Triple recharge Parce qu’une peau bien protégée préserve sa jeunesse et sa fraîcheur, Biotherm a créé la crème Multi Recharge destinée aux trentenaires battantes, vivant une vie à plein régime. Passé trente ans, la peau commence à trahir les «écarts de conduite», les nuits courtes, le surmenage. Elle récupère moins vite et les signes de fatigue s’accumulent, le renouvellement cellulaire se ralentit. Mise au point par les laboratoires Biotherm, Multi Recharge agit comme le chargeur complet pour apporter chaque jour une dose optimale d’actifs hydratants, vitalisants et protecteurs grâce à l’extrait de ginseng pur, au cocktail suractivé d’anti-oxydants et à l’extrait pur de plancton thermal qu’elle contient. Immédiatement, la peau refonctionne à plein régime, le teint est plus frais, rayonne d’énergie et s’arme efficacement contre le temps. La gamme est complétée par un soin contour de l’œil et le Long Wear Detox, un teint haute résistance 14h.

Afin de créer cette fraîcheur, les deux créateurs de Very Irrésistible Givenchy for Men ont dynamisé les notes de têtes en travaillant sur la menthe fraîche et le zeste de pamplemousse. Puis, ils ont rehaussé cette note d’un accord aromatique classique lavandin – basilic grand vert. Enfin, la note moka offre une transition élégante et distinctive vers un fond résolument masculin, dense et authentique, aux accents de bois de cèdre, qui préserve la dimension boisée et troublante de la signature de son grand frère. Le flacon, quant à lui, revendique sa filiation avec son aîné, mais il impose aussi de nouveaux codes couleur. Monolithique et triangulaire, il affirme une présence virile, le jus d’un bleu turquoise frais révèle toute l’audace de la fragrance. Le contraste avec le capot en métal brillant n’est que plus saisissant. Ultime touche de la Fresh Attitude: un étui holographique, où le bleu intense vibre au contact du bleu turquoise pour habiller le flacon. Détail couture signant l’extrême élégance: sur la face interne de l’étui, un semis de petits pois blancs sur fond bleu rappelle la doublure d’un costume signé Oswald Boateng.

Rencontres de deux univers La marque de mode florentine Emilio Pucci et la prestigieuse maison parisienne Guerlain se sont associées afin de créer, à l’arrivée des beaux jours, une collection de maquillage inédite et en série limitée, tout en couleur, signée Guerlain by Emilio Pucci. Météorites poudre pour le visage, pinceau, brillant à lèvres, blush mousse et star de la collection: un coffret pour les yeux, renfermant quatre couleurs de fards à paupières accompagnés de deux applicateurs, deux crayons et un mini-mascara allongeant et recourbant. Fraîches, légères, avec un doux parfum d’été, les couleurs des fards à paupières sont en harmonie avec celle du foulard Pucci. Le coffret se love dans une élégante pochette zippée recouverte de l’étoffe imprimée emblématique de la maison florentine. Doublé de tissu rose, l’intérieur de l’écrin est orné d’un grand miroir. Grâce à sa base amovible, cette pièce de collection trouve parfaitement sa place dans un sac à main comme pochette chic ou peut être utilisée comme un mini-sac.

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La Grande Maison du garde-temps Il y a des passionnés de tout. Les passionnés de belles montres reconnaîtront en Jager LeCoultre, une référence incontournable et historique. A ceux-ci, la marque dédie ses plus belles pages en éditant ce très beau livre chez Flammarion. A feuilleter pour le plaisir des yeux, pour tout savoir, tout découvrir de l’univers prestigieux de la marque. Ecrit par Franco Cologni, auteur de plusieurs livres spécialisés en joaillerie et en horlogerie, cet ouvrage séduit par la qualité exceptionnelle de ses photos et illustrations et la table des matières, inépuisable de connaissance: histoire, créations exclusives décrites avec une précision tout horlogère (!), la genèse et le succès planétaire de la fameuse Reverso, mais aussi les success-stories de la marque. Les quinze chapitres qui structurent les 400 pages de La Grande Maison vous ouvrent les portes d’un univers remarquable, exceptionnel, exclusif. Pas moins de 600 illustrations en couleur dont la plupart sont inédites. Un très bel ouvrage à offrir aux passionnés. Disponible en librairie et chez les dépositaires de la marque Jager LeCoultre.

Costume sur mesure Premier parfum masculin des créateurs Viktor & Rolf, Antidote est un concentré de contrastes, à l’image de la ligne de prêt-à-porter Monsieur: classique pour un homme qui est loin de l’être. Prolongement olfactif de la garde-robe Viktor & Rolf, Antidote définit totalement le style incarné par le duo, avec une construction complexe qui pourrait être celle d’un costume sur mesure. La richesse du parfum exprime une nouvelle identité masculine aux nombreuses facettes, dont chacune a été travaillée minutieusement. Il s’agit d’un vrai parfum de couturier, dont Viktor & Rolf ont validé toute la création, étape par étape, restant fidèles à leur coup de foudre initial et aux notes qui leur sont chères. Antidote est un oriental boisé, riche; les notes florales s’offrent comme une fleur à la boutonnière, un généreux bouquet de violettes, pivoines, freesias et fleurs d’oranger. Son côté épicé révèle l’aspect masculin du parfum au travers de la présence de cardamome, de la cannelle, du poivre noir… Enfin, une facette ambrée souligne sa sensualité tel un élixir. Le flacon signé Fabien Baron est comme un jeu de miroirs, où les pans se reflètent les uns dans les autres. Il est surplombé d’un bouchon noir intense frappé d’un sceau de cire prêt à s’écouler au-dessus du vide et laisse paraître le fluide vert d’Antidote, pareil à la vision d’émeraude digne de celle que suscite le Graal.

Je vois mes bulles en rose… C’est le printemps! En 2007, le Flower Rosé de Moët & Chandon fleurira de toutes ses bulles dans les jardins, les champs, les terrasses, et sur les tables de soirées intimes et raffinées. Plus glamour que jamais, Moët & Chandon innove avec ce coffret-cadeau Flower Rosé dessiné par Daisy de Villeneuve, dessinatrice britannique et composé d’un écrin géométrique en forme de fleur qui habille joyeusement une bouteille de 750 ml de Flower Rosé et quatre flûtes à champagne «Pomponne» sans pied. Pratique, cette formule modulable s’adapte avec raffinement à tous les imprévus afin d’apprécier et de déguster un champagne rosé savoureux et charnu, alliant la noblesse du Pinot Noir, le charme du Pinot Meunier et la finesse du Chardonnay. Sensuel, il conclura des noces joyeuses avec des mets délicats ou des tapas de fraîcheur simples ou raffinés. Roi d’une soirée dans son bel écrin rose, il enchantera les dames et ravira les messieurs par sa belle noblesse.

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Playtime · Entretien-passionS

DOMINI Q UE COLAIANI

«…des formes féminines,

de belles courbes sensuelles…» «...et tout un passé de légende qui surgit…»

A l’écouter parler, ses origines italiennes ne font aucun doute. Son enthousiasme explique sa réussite professionnelle et il consacre autant de ferveur à tout ce qu’il aime. Dominique Colaiani, c’est aussi un homme précis et pressé qui, curieusement, prend le temps de vivre. Il va nous le prouver en nous recevant chez lui, dans sa cave à vin et autour d’un sublime flacon de Brunello de Montalcino Villa Poggio Salvi 1997. Dominique, êtes-vous un homme aux multiples passions? «Oui, et quelques-unes se distinguent et enrichissent ma vie… Comme cette passion pour les montres dont vous allez nous parler? «Bon, il faut quand même dire que celle-là, je la partage avec de nombreuses personnes. L’expression d’un bijou pour un homme, c’est souvent une belle montre portée au poignet. Elle peut être moderne, collector, chrono ou bien très classique, c’est souvent l’image de la personnalité de celui qui la porte. Et la montre dite ‘de gousset’? «Alors là, c’est plutôt un art de vivre. Elle était associée aussi à une façon de s’habiller, costume trois-pièces, gilet, le port du chapeau, etc. Aujourd’hui, c’est presque le contraire et on s’habillera en fonction de la montre qu’on porte! La montre de gousset est complètement hors du temps, de nos jours.

viens de ma première belle montre, une Breitling chrono, mécanique, qui représentait à l’époque un bon mois de salaire! Puis, on se fixe un challenge… La prochaine montre sera celle-ci, on épargne un peu et on se fait un plaisir! Pour les gens qui vous aiment, l’idée-cadeau est vite trouvée! «Pas toujours! J’ai un très beau souvenir, l’anniversaire de mes 40 ans, auquel j’avais convié une trentaine d’amis. Tous me demandaient ce que je souhaitais comme cadeau. Heureusement, car tous sachant que le vin est une autre de mes grandes passions, je me serais retrouvé avec une trentaine de bouteilles orphelines dans ma cave… (rires) et j’ai pris une décision. Mettez ce que vous voulez dans une cagnotte et je m’achèterai une montre, la montre de mes 40 ans. Celle-là caractérise vraiment bien quarante ans de la vie d’un homme. C’est une montre d’horloger de belle facture, un chronomètre élégant, monté sur bracelet cuir, bien porté en costume classique, mais aussi en blouson ‘pilote’ et jeans. Cela dit, l’année de mes 40 ans a été une année charnière de remise en question. Entouré de toutes ces montres, êtes-vous un homme précis et attendez-vous la même précision de votre entourage? «La qualité d’une personne est incontestablement liée à sa précision. On ne rate pas un rendez-vous, même en s’accordant le ’quart

d’heure diplomatique’. La précision, c’est le respect de l’autre, une question d’éducation. J’ai littéralement horreur d’être en retard et je n’apprécie pas le retard des autres! Il y a des régions ou des pays ou l’on pratique le retard comme une mode, mais au Grand-Duché, c’est un atout d’être à l’heure. Toutes vos montres sont-elles donc à l’heure? «Non et, voyez-vous, elles sont toutes arrêtées car il y a une sorte de dialogue qui doit se faire avec celle que je vais choisir, celle-ci, par exemple. Je vais déjà avoir le plaisir de la prendre en main puis de la remonter et enfin, de l’accorder à mon réveil ‘témoin’ qui est très précis. Je saurai après tout cela que je peux m’y fier, mais cela a commencé par un choix et un contact. Et si nous goûtions ce Brunello de Montalcino? Il a eu le temps de bien s’exprimer dans les verres. Au nez, on retrouve le fruit rouge bien mûr, la vanille. Le bois se fond, se transforme en cuir… Nous partons alors sur une autre passion! «Je vais vous dire, dans ma profession de restaurateur, je prends un plaisir immense à guider le client vers un choix de vin. Le plus grand défi pour nous est de conseiller juste, ce n’est pas si simple et nécessite une grande expérience. Tel vin aura besoin de tel temps pour s’éveiller gentiment, calmement. Il était dans la cave depuis plusieurs années, le transfert vers la table du client doit se faire dans certaines conditions!

Photo: Andres Lejona

De quand date cette passion pour les montres? «De très longtemps. Mais quand, tout jeune, on commence à aimer les montres, il faut bien acheter en fonction de ses moyens. Je me sou194 PAPERJAM MAI 2007

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J’ai ainsi mis en pratique un ‘droit de bouchon’ qui permet aux clients d’apporter au restaurant un flacon de sa réserve privée. Je leur conseille donc de nous le confier bien avant le repas prévu. Il sera ouvert souvent quelques heures avant le dîner, parfois cinq ou six heures à l’avance pour les grands vins de la vallée du Rhône ou les grands vins d’Espagne. Certains seront même meilleurs le lendemain! Attention au décantage qui, parfois, peut tuer un vieux vin. Il faut aussi bien choisir le verre. Vous parlez là de votre métier mais cette passion déborde largement du domaine professionnel, nous le constatons dans votre cave privée où vous nous recevez! Elle vous permet, sans aucun doute, d’exprimer cette convivialité qui vous caractérise, dans un milieu propice à l’échange. «Oui! Un vin, ça se partage. On a envie de faire plaisir et on le choisit pour cela. Rien de tel pour communiquer, se détendre, se relaxer, particulièrement le vin rouge. Il reste toujours quelque chose des moments passés à déguster un vin avec quelqu’un. Ce sont toujours de grands moments. J’ai de beaux souvenirs de dégustations que ce soit en petit ou en grand comité, souvent points de départ de relations et même d’amitiés. Le vin est un lien, un fil convivial. Vous savez, je suis Méditerranéen, donc j’aime bien toucher, sentir et le vin, c’est ça! Vous souvenez-vous des gens qui vous ont communiqué vos premières connaissances dans ce vaste domaine qu’est le vin? «Oui, c’était aux Caves Gourmandes que Daniel Meilhac m’a initié. Ensuite, lorsque nous avons ouvert la Mirabelle, notre premier établissement, c’est là que tout a vraiment commencé. En 1995, j’ai rencontré un grand Monsieur du vin, Claude Hubert, qui m’a véritablement initié. Il a proposé de m’aider à constituer une cave digne de ce nom avec de grands vins qu’il me laissait en dépôt. J’avais la passion, mais pas les moyens, ni les connaissances… Il me les a procurés, c’est extraordinaire, non? Ensuite, avec lui, nous avons décidé de monter un petit Club du Vin autour d’une table ronde. Il y a maintenant douze membres qui se réunissent chaque trimestre. On ne se prend certainement pas au sérieux, mais c’est du plaisir pur comme on souhaiterait en avoir plus!

Bon, une passion on ne peut pas toujours l’exprimer et le problème c’est que j’en ai beaucoup (rires.) Par exemple, je roule en Porsche depuis 17 ans et j’en rêvais depuis ma plus tendre enfance… Nous avons vu dans votre garage le bijou, une 911 ‘Speedster’, passion et raison, n’est ce pas un dilemme? «Je vais passer sur les énormes sacrifices nécessaires et sur les inévitables et diverses remarques de l’entourage… quelque chose ne tournerait pas rond! Mais pour moi, c’est un besoin que de vivre ces passions, d’y arriver. Je m’accroche! D’autre part, il faut garder un peu de discrétion, c’est de bonne guerre. Mais pour en revenir à la 911, quand l’usine sortait ce type de véhicule, elle visait les Etats-Unis et particulièrement la Californie. On peut remonter jusqu’à la voiture de James Dean, autre légende. Porsche, contrairement à Ferrari, n’est pas un mythe, c’est l’histoire d’un homme, Ferdinand Porsche et de ce qu’il a réussi à faire. Leur bureau d’études est d’ailleurs sollicité par de nombreux constructeurs pour leur technologie. Ce modèle est un collector et fait partie des plus belles 911. C’est un modèle d’une fiabilité

exemplaire, aux freins remarquables. Lorsque j’étais gamin, j’imaginais qu’en posséder une était une belle marque de réussite. La Ferrari ne correspond pas à mon image. Ce qui est sympa chez les ‘porschistes’ c’est qu’ils ne sont pas frimeurs. On n’achète pas une Porsche pour frimer… Vous n’allez pas vous faire que des amis! «Sûrement, mais tant pis. C’est un fait, je n’ai pratiquement jamais rencontré, lors des nombreuses concentrations ou manifestations de la marque, de gens avec qui je n’avais pas de plaisir à parler de tout… il y règne une sorte de fraternité! Je rencontre dans le monde de la Porsche des gens extraordinaires. Il faut aussi préciser que, quand on prend place derrière le volant de ce genre de voiture, il y a tout un passé de légende qui surgit avec le côté rallye, etc. Elles ont tout gagné! J’aime l’expression ‘piloter une Porsche’. J’ajouterai pour terminer qu’on ne fait pas laver une Porsche au tunnel automatique, c’est hors de question. Cette voiture a des formes féminines, de belles courbes sensuelles et le plaisir de la laver à la main est immense. || Jacques Demarque

Quatre «coups de cœur»

La montre des 40 ans «C’est une charnière, 40 ans, un déclic. On fait une première synthèse de sa vie, de cette première étape. Est-elle réussie sur le plan professionnel? A 25 ans, je me donnais 15 années pour réussir. C’est aussi l’occasion de réunir ses amis, partager avec eux cet ‘événement’. Cette montre représente très bien ce moment de ma vie, c’est une projection vers l’avenir».

Villa Poggio Salvi 1997 «Ce très beau Brunello de Montalcino, dans un excellent millésime, me tient vraiment à cœur, comme le pays dont il est issu, l’Italie et, particulièrement, la Toscane. Région magique pour ses paysages, ses villages et surtout pour ses vins. Ce sangiovese grosso doit passer 24 mois en fût. Il peut se boire en apéritif et accompagner une belle viande rôtie ou en sauce».

Porsche 911 S 2 l. 1967 «Dans la grande légende Porsche, elle a la particularité d’être le premier modèle ‘S’ de la marque. Moteur six cylindres de deux litres, 160 CV pour un poids inférieur à une tonne, deux carburateurs triple corps. On les réglait ‘à l’oreille’, une merveille. Cette voiture était dotée d’un châssis à empattement court, d’une grande agilité et a pratiquement tout gagné».

La Mirabelle «C’est pour moi le tremplin de ma vie professionnelle et vraiment un coup de cœur grâce à la relation d’amitié que j’ai avec Olivier Fellmann. C’est notre première affaire. J’ai choisi ce nom car, bien que d’origine italienne, je suis né à Nancy. La mirabelle est un fruit délicieux qui ne triche pas et qui a son identité. C’est l’Alsace, la Lorraine et aussi Luxembourg».

Dominique Colaiani Restaurateur Les Espaces Saveurs 9, place Dargent colaiani@email.lu

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Playtime · nouveautes

Bittersweet symphony

Du précieux pour vos yeux

Corps à corps luxueux, générosité tactile, sensualité du volume, indispensable complice de la femme, le Bittersweet, dernier né des sacs Celine, a été pensé et conçu par une femme, Ivana Omazic (directrice artistique de la maison), pour des femmes qui lui ressemblent, actives, fortes, singulières et élégantes.

Made in Luxembourg, les lunettes GOLD & WOOD signent une fois de plus une prestigieuse collection de solaires d’exception. Née de la passion d’un homme, Maurice Léonard, l’usine située dans le Nord du pays est un havre de création et d’amour du travail bien fait. Chaque pièce est réalisée à la main, avec toute la précision et le savoir-faire des artisans lunetiers. Vos yeux le méritent bien…

Pourquoi Bittersweet? Sucré salé ou doux amer… Parce que le grand volume du sac cache un confort câlin, une douceur pratique. Mais aussi parce que ce nouveau sac moelleux résiste à la dureté de la vie. Grand de l’extérieur et bien conçu à l’intérieur, le Bittersweet offre six poches, à pression ou zippées, cousues dans la toile Celine qui permettent une organisation optimale, et répond à tous les besoins des femmes utilisant un Tote Bag. La plus haute exigence est appliquée à sa technique maroquinière, le cuir teint dans la masse présente un glacis lumineux unique résistant à la décoloration et se patine admirablement aux côtés de celle qui le porte. Revendiquant la tradition de qualité et de savoir-faire des accessoires de la maison, seul un petit sceau tambour leste le Bittersweet du fameux blason parisien. C’est la nouvelle attitude Celine.

La collection solaire GOLD & WOOD est à découvrir sans tarder, comme avec ce modèle Orion qui conjugue avec audace et élégance l’aluminium et le bois précieux. Lignes pures, galbe soigné, toucher sensuel car poli à la main, les verres et le pont de bois lamellé s’enchâssent avec volupté, sans rupture de ligne. La veine est exclusive, unique. Originales, mais pas ostentatoires, ces lunettes ont été conçues pour les hommes et les femmes pour qui l’allure est une touche de reconnaissance et non un code. Les modèles de cette gamme sont déclinés en trois harmonies de tonalités naturelles, les couleurs ne se dévoilant qu’en doublure intérieure du pont, des tenons et des branches. Equipées de verres solaires en base 6, dont une version est proposée en verres polarisants, ces lunettes solaires peuvent être très facilement adaptées en verres correcteurs.

Sous le signe du Z Z Zegna habille l’homme de pied en cap dans le respect des nouvelles tendances, en gardant l’œil toujours affûté sur le chic intemporel de la mode italienne. Fibres naturelles ou insolites, le look printemps-été 2007 de Z Zegna séduira à coup sûr l’homme moderne et raffiné. La tendance, pour l’homme et pour la femme, va, cette saison, au bohème chic comme avec ce très beau blazer en peau Handsprayed. Il s’agit d’un cuir nappa extra-doux et souple, teint à la main pour le rendre unique. Porté sur un pantalon en lin irlandais et une chemise à col Mao en coton délavé blanc, ce blazer défie les codes et s’affirme dans une silhouette bien dessinée, raffinée et reconnaissable par son style et son élégance. Il s’adapte à toutes les situations, professionnelles ou loisir et accepte les associations avec plaisir: avec un jean, un pantalon en toile ou en lin, confortable et souple, cette seconde peau sera un élément de garde-robe avec lequel il faudra compter!

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Playtime · nouveautes

Les belles heures Noir c’est noir orange Une autre façon de voir Après l’ouverture de boutiques à Taïwan et à San Francisco, HANNspree a ouvert sa première boutique européenne à Luxembourg. Credo de la marque: prôner l’individualité en créant des designs extraordinaires correspondant aux passions et aux styles de vie de chacun. S’il reflète la personnalité de son propriétaire, le téléviseur HANNspree est également conçu comme un petit bijou de technologie. Intégrant les dernières innovations en matière d’audio et de vidéo, ce home cinema, fin et puissant, offre ainsi une restitution parfaite des images. Toutes les collections forment un mélange de thèmes, de design, de qualités des matériaux, de processus de finition apportant une apparence inédite, des projections exceptionnelles qui sont autant d’atouts majeurs d’une marque figurant parmi les plus grands fabricants d’écrans LCD du monde.

En avant-première du salon de l’horlogerie de Bâle, Bell&Ross vous présente sa toute nouvelle création, la montre Instrument BR01 Titanium Orange. Au fil des collections, la marque s’est rapidement affirmée comme référence dans le domaine de la haute horlogerie et dans l’univers exclusif des utilisateurs professionnels, notamment de l’aéronautique, d’où Bell&Ross capte l’inspiration pour la lisibilité de ses cadrans. Lisibilité, mais aussi fiabilité et performance, car les concepteurs de Bell&Ross ont cherché à reproduire le plus fidèlement possible une horloge de bord à l’échelle du poignet de l’homme. Avec son boîtier en titane XXL de 46 mm, cette montre s’adapte parfaitement à tous les milieux naturels les plus extrêmes et possède une résistance exceptionnelle à la corrosion et aux attaques chimiques. Sur un cadran en fibre carbone avec couronne vissée, un revêtement photo-luminescent orange offre une excellente lisibilité, pour une lecture de jour comme de nuit. Un chronographe automatique trois compteurs (heures, minutes, secondes), édité en série limitée, vient parfaire ce compte-temps de précision, étanche à 100 m, avec un bracelet de caoutchouc très sport, très tendance avec l’orange.

Pour ses collections printemps-été, Giorgio Armani créé l’Obsidienne, une nouvelle teinte noire inspirée de l’éclat de cette roche de couleur sombre caractéristique des îles volcaniques méditerranéennes telle que Pantelleria, le lieu de villégiature de prédilection du créateur pendant de nombreuses années. Noirs de jais, brillants et intemporels, le sac et les chaussures Obsidian, les nouveaux accessoires de la saison de Giorgio Armani, s’inspirent du caractère distinctif de cette pierre qui conserve en elle l’énergie vibrante de la Terre. Ces accessoires ont été créés pour la femme actuelle, déterminée et pleine d’entrain. Sûre de son charme et de sa sensualité, elle utilise délibérément l’art de la séduction d’antan, parfaitement consciente de l’incroyable énergie vibrante qu’elle dégage. Le sac à main Obsidian, surdimensionné, en cuir noir laqué, est surmonté de poignées rigides et de poches latérales. Il est orné d’une breloque aux initiales GA en acier émaillé. Les chaussures, quant à elles, adoptent la forme de sandales à talon conique en cuir noir laqué et sont maintenues à la cheville par une lanière fermée par une pression. Un motif bijou sensuel les rehausse et leur donne une touche résolument féminine.

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Playtime · travelling

Bady Minck, Luxembourgish artist “in exile” in Vienna. “Ich lese paperJam in Wien” - German

Travelling

Artful Vienna This month’s travelling host, Luxembourger Bady Minck, is as prolific in various artistic disciplines as the city she has chosen to live in… There are some cities that are such cornucopias of culture, one can visit them again and again and still see something new or experience something memorable. Vienna is such a city. Famous the world over for centuries for its music, its culture and cafés and its sophisticated lifestyle, today it has become a magnet for artists to live and for tourists to visit; such is its siren call. Our travelling guide this month, Bady Minck, works as an artist and film-maker in Vienna and in Luxembourg, where she, “explores the field of tension between film and the fine arts”. She studied sculpture at Vienna’s Academy of Fine Arts and Experimental Film at the University of Applied Arts. Her work is multidisciplinary, and she is a founding member of Amour Fou Film, Vienna, and Minotaurus Film, Luxembourg. She has won countless awards and her reputation continues to grow as she has been presented in cinemas, at over 300 international film festivals to date, in museums, galleries, and public spaces and on the World Wide Web (see page 56 for Bady’s latest film news). Naturally, someone deeply into cinema herself starts a tour of Vienna off with the best that the city has to offer, Top Kino (Schleifmühlgasse 8/14, +43 (0)1 58 55 888, www.topkino.at) and Schikaneder (Margaretenstraße 24, +43

(0)1 58 52 867, www.schikander.at). “These are two well-connected cinema-bars in the centre of the city, which play very good films. Their rooms are where the world film enthusiast heads to in the evening.” Another place you might find Bady is at Filmcasino (Margaretenstraße 78,+ 43 (0)5 81 39 00 10, www.filmcasino.at). “This is an absolutely splendid cinema in the style of the 50s with hand-painted walls and ceilings. Their choice of films is one of the best of the city. It is here that I did my first stint as a cinema curator in the 90s with a programme composed of avant-garde and animated films.” She also highly recommends a visit to Vienna’s Filmmuseum, which is the city’s cinématheque where they play rare and cult films. It also (happily) has a bar that offers very good wines from the Vienna region. When Bady is not making – or watching – films, it seems that she is renting and purchasing them. On her list of things to see and do is Alphaville (Schleifmühlgasse5,+43 (0)1 58 51 966, www.alphaville.at). This is an international video store run by film buffs, which offers the widest selection of films available in Vienna including thousands of DVDs and VHS tapes and everything from avant-garde obscurities and documentaries to indie flicks, world cinema

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Le Méridien Vienna ViennaArtWeek 23.04 – 29.04.07 Tel. +43 (0)1 40 22 524 www.viennaartweek.at

Various venues Klangforum Wien 07.05 – 12.05.07 Contemporary music Tel. + 43 (0)1 52 16 70 www.festwochen.at www.klangforum.at

LeRadioKulturhaus Under Construction 2 23.05 – 29.05.07 Film “Slomo” feat. Robin Rimbaud aka Scanner, Low www.radiokulturhaus.orf.at www.festwovchen.at

City Hall Square Opening Ceremony Wiener Festwochen 2007 11.05,07, 9.20pm Free admission Lehárgasse 11 Tel. + 43 (0)1 58 92 20 Festwochen Service +43 (0)1 58 92 222 www.festwochen.at

Wiener Künstlerhaus ART mart 26.04 – 01.05.07 Alternative art-week All art 70 euros! Karlsplatz 5 Tel. +43 (0)1 58 79 663 www.k-haus.at

and current blockbusters. Of course one cannot live on films alone. Sustenance is in order and Vienna is famous for its cafés and restaurants. Bady proposes Palmenhaus (+ 43 (0)1 53 31 033, the website gives full details; menus, special events, www.palmenhaus.at). “This is the most beautiful restaurant in the centre of Vienna,” says Bady. “You are dining in the middle of the emperor’s garden and all around are huge exotic palms and plants. The food is quite excellent.” She also recommends Café Europa (Zollergasse 8). “This is the most ‘in’ café in the city,” explains Bady, “and conveniently located near my production house, Amour Fou. It is right at the heart of the neighbourhood where all the film and cinema houses are. The Europa Café is open 365 days of the year and 23 hours a day, and in my opinion it is the only address of quality where one can eat up to 5am in the morning and breakfast is served starting at 6am.” The “phil” (die philiale, Parkring 12, +43 (0)1 58 10 489, www.phil.info) is, “A new and very popular cosy hang-out for cinephiles, audiophiles, librophiles and other philes. You can browse through their selection of books, DVDs and records while you enjoy a coffee or snack. The furniture is for sale too,” she adds. A perfect place for hungry curry-lovers that Bady recommends is Deewan (Liech-

tensteinstraße 10) where you can get a daily selection of delicious Pakistani vegetarian and meat curries, eat as much as you want and pay as you wish. “The founder and manager is an exrefugee from Pakistan and all the kitchen staff too, so they are helping refugees to get a job.” Vienna is also famous for its shopping and Bady recommends the famous Naschmarkt with its immense selection of fresh fruits, vegetables, cheese and spices as well as for the flea market that takes place every Saturday. “Whether you want to actually shop or just stroll and look around, the Naschmarkt is worth a visit,” she says. Bady also likes LomoShop in the Museumsquartier near Kunsthalle (Museumsplatz 1, + 43 (0)6 99 15 23 70 16). Here, she says, you can buy the craziest photo-cameras and other hip stuff. “The LomoShop could be considered the heart of the Lomo movement. After all, it was in Vienna where the cult of the Lomo Compact, a cheap Russian camera, began and where the Lomographic Society, by now known throughout the world, has its headquarters. Lomography means: shoot photos from the hip, as it were – it’s okay if they are a little fuzzy” (www.lomography.com). “Since you are in and around the Museumsquartier area, Bady adds, you can find more than 30 museums and even more galleries within the vicinity.”

Photo: Klaus Vyhnalek

Photos: Die Praxis der Liebe © Valie Export, 1985, Beat Furrer Gründer des Klangforum Wien © Viennaartweek, © Larry Williams, © Scanner Paris 2004, Circus Istorija – Zirkus der Geschichte © Vukica Mika, © Christian Rupp and eSeL.

Österreichisches Filmmuseum Valie Export Exhibition 18.05 – 30.05.07 Films and videos Augustinerstrasse 1 Tel. +43 (0)1 53 37 054 www.filmmuseum.at

Once you have had your fill of culture and food, then maybe you want to sample Vienna’s nightlife? Bady recommends three different venues. Flex (www.flex.at) she says is, “An institution in Vienna’s underground club scene, famous for one of the best sound systems in Europe and concerts by up-and-coming international bands.” At Elektro Gönner, “every last Monday of the month, young artists redecorate the walls and rooms of this laid-back bar.” The monthly programme of DJ line-ups, parties and concerts can be found on the website: www.elektro-g.at. Situated next to Vienna’s huge recreation area “der Prater”, Fluc (www.fluc.at) is the premier address for more alternative and inexpensive nights out. “Admission to all the parties, performances, film-screenings and concerts is free.” So there you have it. The creator of the much lauded, “In the Beginning was the Eye”, a “poetic essay on the relationship between image and text, kitschy postcards and Austria’s past,” offers us up her Vienna. The question remains, is it possible to fit all this into one weekend? Or perhaps it’s necessary to visit Vienna for a week? With the Vienna Festival Week coming up in May and spring in the air, maybe the best time to visit is right now. www.badyminck.com || Mary Carey

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Playtime · gastronomie

Soyez un chef avec... Jean-Charles Hospital, du restaurant Wengé (Luxembourg), qui nous propose…

… Le crabe royal de Norvège et asperges blanches en salade printanière. Ingrédients pour 4 personnes: 4 manchons de crabe royal précuit 12 asperges de Malines 2 fanes de carottes 1 ravier de shiso pourpre 4 radis roses

1 ravier de fleurs de bourrache 2 cuillères à s. de mayonnaise aux crustacés 1 botte d’oignons nouveaux 1 dl de lait entier / 40 g. de beurre doux fleur de sel / poivre blanc

Le crabe: Décortiquer et réserver. Les asperges: Eplucher et cuire 8 min dans une eau bouillante très salée. Rafraîchir, égoutter, essuyer. Réserver avec le crabe. Eplucher, couper en fines rondelles les carottes, blanchir, couper les radis en rondelles. Shiso: Rincer et couper les pluches aux ciseaux. Détacher les fleurs et les feuilles des tiges. Préparer une mayonnaise classique, ajouter un jus de crustacés réduit à glace. Eplucher, ciseler et faire suer les oignons avec 20 g. de beurre, mouiller au fond de volaille. Laisser cuire 20 min. Mixer, ajouter le lait entier et passer au chinois. Faire chauffer à 65°, ajouter 20 g. de beurre, du sel et mixer pour obtenir une écume. Le dressage: Préchauffer le four vapeur à 80°, passer les asperges et le crabe 10 min. A la sortie du four, assaisonner de fleur de sel et de poivre, tirer un trait de mayonnaise sur le crabe. Dresser. L’émulsion sera servie tiède.

Photo: Andres Lejona

Wengé Restaurant, food and store 15, rue Louvigny Luxembourg (centre-ville) (352) 26 20 10 58 www.wenge.lu

Son vin préféré: Pinot gris A360P, domaine André Ostertag en Alsace Son restaurant préféré: Or Saison, à Arlon

à table: Evelyne et Maurice Leost, prennent à bras le corps la succession de l’Océan. L’endroit est plaisant, élégant, raffiné dans tous ses détails et pour en faire, à nouveau, un incontournable du centreville, ils ont formé une équipe de choc, le chef de cuisine Patrick Nerot, un ancien de Lucas Carton, et l’écailler Daniel Riveti, 4e meilleur écailler de France en 2006. A revisiter sans faute. L’Océan 7, rue Louvigny Luxembourg (centre-ville) 22 88 66 www.locean.lu locean@cegecom.lu

Le choix entre le charme discret de ce restaurant connu de tous ou le cadre plus détendu de la Brasserie Speltz nouvellement créée, est désormais possible. Une partie de l’établissement a été relooké et une carte à prix léger vous permet de vous restaurer de 11h30 à 22h00. Petite carte de 14h00 à 18h00. Fermé le dimanche, le lundi et les jours fériés. Speltz 8, rue Chimay Luxembourg (centre-ville) 47 49 50 www.restaurant-speltz.lu info@restaurant-speltz.lu

Emmanuel Sarrazin a signé, le 14 février, un accord avec le groupe Frères Blanc, qui prend ainsi pied au GrandDuché. M. Sarrazin reste à la tête de La Lorraine, dont il rénovera le 1er étage cet été et sera en charge du développement de ce groupe à Luxembourg et en Sarre-Lor-Lux. Ouverture prochaine d’une «Casa del Campo», spécialiste de tapas et de bière. La Lorraine 7, place d’Armes Luxembourg (centre-ville) 47 14 36 www.lorraine.lu lorraine@pt.lu

C’est encore confidentiel, mais ne vous y trompez pas et surtout réservez (de préférence avant 11h). Vous pourrez alors faire la connaissance d’Ana et de son petit paradis aux lumineuses couleurs. Cette jeune et très philosophe cuisinière pratique une macrobiotique raisonnable et à base de produits 100% bio. Le soleil est présent grâce à une véranda et de très lumineuses couleurs. Lu-sa 12h-14h et ve-sa 19h-22h Anabanana 117, rue de la Tour Jacob Luxembourg (Clausen) 691 92 52 56

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Playtime · club paperjam

n Olivier de Boeck (Computacenter) et Lex Weyer (Lex&Pit Weyer)

n Fredéric Kemp (Avaloq)

m Nordine Garrouche (NGR Consulting)

m Nicolas Henkes (Legitech)

n Francis Gasparotto (Tempo)

m Renaud Oury (CetrelSecurities)

m Jacques Demarque (paperJam, Explorator) et Patricia de Zwaef (Tempera)

n Paul et Céline Kremer (Restaurant Wäissen Haff)

n Aurélio Angius (Tempo)

m Ludovic Chechin-Laurans (EFG Bank)

n Anne Humbert (Software AG)

m Remy Hayo (GFI Luxembourg)

n Jean Wenandy (Jeunesses musicales du Luxembourg)

m Danielle Dichter (Orchestre philharmonique de Luxembourg)

n Anne-Catherine Breit (Tempo)

m Dany Lucas (All Access)

m Vanessa Gourdange (Tempo)

Le club paperJam invité par…

Elle était institutrice, il était consultant en gestion de ressources humaines. Céline et Paul Kremer réalisent leur rêve et passion lorsqu’ils ouvrent, en 2006, le Waïssen Haff, superbe espace développé jusqu’au faîte de la toiture d’une ancienne ferme, et partagé en plusieurs volumes bien équilibrés. L’apéritif est servi au bar (les fumeurs y sont bienvenus) et nous découvrons la belle table ovale dressée pour nous d’un côté de la mezzanine. Le menu, nous dit Paul, est un clin d’œil en avant-première de la nouvelle carte élaborée avec Alain Boret, le chef de cuisine, qui sera proposée dès la fin mars. La première entrée nous fait découvrir un tendre et délicat saumon sauvage d’Ecosse en «Gravedlax», préparé maison, sauce au Wasabi, jeunes pointes d’asperges fines parfumées au thé Matcha. Excellent accord avec le Pernand Vergelesses 2004, P. Dubreuil Fontaine père et fils aux arômes de noisette et de fruits mûrs, belle ampleur et fraîcheur en bouche, agréablement minéral. Le riesling Schumacher-Knepper aussi 2004, Wintrange-Felsberg Grand Premier Cru, pommes vertes et agrumes au nez, boisé et néanmoins très frais en bouche est habilement choisi pour accompagner le spectaculaire et goûteux dos de cabillaud en papillote transparente, aux saveurs et senteurs de notre jardin accompagné d’un chutney poire et clémentine à l’hibiscus. Les viandes, ensuite, se mettent en duo avec un tournedos de veau et caille désossée farcie aux rillettes de canard fine armagnac, sauce en «demi-deuil» et garniture printanière en folie. La robe rubis intense, la longueur en bouche et les arômes d’épices et de vanille des Brulières de Beychevelle, Haut-Médoc 2001 apportent le point d’orgue aux accords de la soirée. Il ne reste plus qu’à s’abandonner aux délices de l’inventive tarte Tatin pomme potiron datte et de sa glace vanille, crème épaisse d’Isigny et yaourt. Raphaël, le sommelier «tout feu tout flamme» a commenté les vins avec passion et précision. Belle soirée gourmande! || Jacques Demarque

Photos: Etienne Delorme

… le Restaurant-bar Waïssen Haff

Restaurant Waïssen Haff 30, rue Principale Tél.: 26 70 14 11 Fax: 26 70 14 21 reservations@ waissen-haff.lu www.waissen-haff.lu

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Andres Lejona Bob Krieps

paperJam – édition mai 2007 Ce numéro est paru le 20 avril à 20.000 exemplaires. Il a été édité et imprimé au Luxembourg.

Directeur de la publication

Mike Koedinger

R e da c t i o n

Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux

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Comité de rédaction

Mary Carey, Francis Gasparotto (Tempo), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Frédérique Moser, Florence Reinson, Carlo Schneider (Tailormade)

Secrétariat de rédaction

e di t e u r Téléphone Fax E-mail Web Courrier Bureaux

Mike Koedinger editions S.A. Administration RC TVA intracommunautaire ISSN

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Sylvia Leplang, Isabelle Ney, Stéphanie Simon B95211 LU 197 914 67 1992 - 4275

Conformément à l’article 66 de la loi de 08.06.2004 sur la liberté d’expression dans les médias, la présente mention est obligatoire «une fois par an, au premier numéro diffusé».

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Rédaction

Mary Carey (-46) mary.carey@paperJam.lu Jean-Michel Gaudron (-48) jean-michel.gaudron@paperJam.lu Frédérique Moser (-47) frederique.moser@paperJam.lu Florence Reinson (-45) florence.reinson@paperJam.lu

Formule standard Formule corporate

1 x 10 nos / an: 40€ / 51€ 3 x 10 nos / an: 80€ / 145€ Formules grandes et très grandes quantités pour entreprises et institutions sur simple demande.

Collaborateurs rédactionnels

Marc Alison, Corinne Briault, Jacques Demarque, Alain Ducat, Christelle Néant, Christophe Sokal (Belgique), Karine Touati, Marc Vandermeir

Photographie Illustrations

Julien Becker, Nicolas Bouvy, Eric Chenal (Blitz), Luc Deflorenne, Etienne Delorme, David Laurent, Andres Lejona, Olivier Minaire, Stéphanie Saucez, Jelle Van Seghbroeck (Bel.), Guy Wolff, Michel Zavagno (Blitz) xGraphix

Graphisme

Direction artistique Mise en page

Guido Kröger, Elisa Kern pour xGraphix Vera Capinha Heliodoro, Nathalie Petit, Judith Hecktor, Maxime Pintadu, Tudor Baican pour xGraphix

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Contactez Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu

D a n s l e p r o c h ai n n u m e r o Pa p e r J am j u i n 2 0 0 7

Recherche & Developpement

P r o d u c t i o n

Chef de production Impression

Rudy Lafontaine Imprimerie Victor Buck Luxembourg

R e gi e p u b l i c i t ai r e

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TEMPO S.A. Administration Sylvia Leplang, Isabelle Ney, Stéphanie Simon RC B95212 TVA intracommunautaire LU 197 915 68

Le 7e Programme Cadre européen de Recherche et de Développement: ses grandes lignes, ses priorités, les perspectives pour le Luxembourg… Le point sur le 6e programme. Où en est le Luxembourg en recherche appliquée, dans les biotechnologies et les nanotechnologies? Témoignages sur des projets aboutis, réussites 100% made in Luxembourg... Le capital humain: qu’en est-il du statut du chercheur, qu’est-il fait, au Luxembourg, pour la formation des chercheurs, pour en attirer de l’étranger et pour les encourager à rester? Prochaine parution: 25 mai 2007 Clôture publicité: 11 mai 2007

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The Bluetooth wordmark and logos are owned by the Bluetooth SIG, Inc. and any use of such marks by Samsung Electronics is under license. Product specifications are subject to change without notice.

ŠSamsung Electronics Co.Ltd.


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1 | Mon calendrier photo personnalisé Tous les mois, une nouvelle photo de mon épouse et de mon fils. 2 | Ma tasse Ma sœur m’a offert il y a quelques années un mug avec le Tasmanian devil. La Tasmanie est une région de l’Australie. On pourrait y voir un signe prémonitoire. 3 | Vallée de la Pétrusse Oserez-vous vous rendre à l’étage -4? Nos bureaux sont dans la vallée de la Pétrusse. Chez atHome, on aime le vert. 4 | Source d’oxygène Cette plante m’accompagne dans chaque changement de bureau. Depuis peu, elle est infestée de petits koalas. 5 | REAgroup map En février, atHome a rejoint le plus grand réseau international de portails immobiliers (établi en Australie, ndlr.). 6 | Outils de communication Mes e-mails et mes contacts me suivent partout afin que je sois toujours proche de l’action. Le casque est un outil important pour les communications internationales via Internet.

Photo: Andres Lejona

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M o n b ureau

PATRICK KERSTEN DIRECTEUR GENERAL SYNAPSE INTERNET SERVICES

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Organisations citees 630 entreprises et institutions ont été citées sur les 212 pages de cette édition. Les noms de personnes et de produits ne sont pas repris. La mise en gras indique les sociétés et institutions qui sont annonceurs dans cette édition. 1,2,3 Go

179 144 60, 66, 99, 108 ,111 ABN Amro 76 ABN Amro Bank, Luxembourg 123 ACA 60 Accenture 71, 162 Addedvalue 93, 144 Adecco 100 Adem 34, 46 Administration des Ponts et Chaussées 28 ADR 42 Advantage Communication 144 AFITF 40 AFP, France 50,108 Ajilon 46, 95 Aleba 60 Alexander Hughes 46 ALFI 60, 64, 99 Algoa 109, 111 All Access 197, 204 Allied Telesis 148 Alltec 36 Alltec Solution Provider 97 Alpha Telecom 50 Alter Domus 58, 93, 102, 187 Amazon 111, 114 Ambassade de France 56 Amcham 38, 66 Anabanana 202 Andrew Losowsky 60 Antenne West 50 AOS 83 AOS Studley 83 Apple 146 Apple iTunes 105 Arcelor Brasil 56 Arcelor Mittal 56, 69 Arendt & Medernach 64, 129 Artelis 59 Arthur D. Little 115 ASTI 42 Atenor Group 59 atHome.lu 208 Atradius Global 88 Auchan 41 Audi 73 Austrian Arrows 134 Ausy Luxembourg 54, 93, 95 Auto Tecnic 97 Automat’Services 56 Autover Distribution 78 Avaloq 204, 211 Avaya 148 Avaya-Tenovis 174 AWEX 90 Azurfive 50 Baloise-Vie 76 Banca Nazionale del Lavoro 69 Banque de l’Indochine 99 Banque Degroof 60 Banque Indosuez et de l’Union des Mines 99 Banque Indosuez Luxembourg 99 Barclays 99 Basic Consulting 144 Basket Club Racing Luxembourg 97 Baxter Labs 99 BBH Luxembourg 41 BCE 50 BCEE 58, 69, 91 BCL 42, 60 BDO Compagnie Fiduciaire 41, 58 Belgacom 84 Belgian Beer Bars 90 Belgian Beer Information Center 90 Belovo 76 Benelux 116 Benelux Office for Intellectual Property 115 Benoy Consulting 59 Bexeb 59 BIAC 80 Bibliothèque régionale 44 Bister 80 Bloomberg 50 BMI 110 BMW 4, 5 BNP Paribas 69 BNP Paribas Assset Management 64 Boeing 134 Bofferding 59 Bombardier 134 Bourse de Luxembourg 32, 60, 69, 73, 99 Bourse de São Paulo 56 Brasserie nationale 59 Breitling 43 Bridge Ratings and Research 88 Brinks 95 British Chamber of Commerce 38 Brown Brothers Harriman 58, 61, 95 Brunehaut 90 Brussels Airlines 83 Brussels Expo 88 Brussels South Charleroi Airport 142

A Aastra ABBL

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Bull 148, 156 Bulthaup 193 Bureau Comptable luxembourgeois 187 Burgo Ardennes 78 Business Objects 148 C2A Informatique 84, 85 Cabinet d’architectes Assar Marc Ewen 59 Cactus 174 Caisse des Dépôts 40 Caisse Générale d’Epargne et Retraite 83 Camille 56 Canal+ 50 Cargo Center Luxembourg 134 Cargolux 140 Caritas Luxembourg 59 CCRN 144 Cegecom 20, 58, 59, 62 Cegedel 42, 59, 139 CEL 128, 146 Centre culturel régional 44 Centre de l’Egalité de Traitement 42 Cetelem 41 CetrelSecurities 204 CGI 59 Chambre de Commerce 24, 32, 36, 66, 78, 108, 110 Chambre des députés 42, 66, 116 Chambre des fonctionnaires et employés publics 42 Charles Kieffer 145 Chemins de Fer Luxembourgeois 40 Cinématheque 56 Citroen 16 CLA 108 CLC 48, 99, 109, 144 CLT-UFA 50, 127 CNA 44, 50, 144 CNPD 46 CodaSystem 59 Colophon2007 60 Comed 144 Comité International Olympique 116 Commissariat aux Assurances 60, 76 Commission européenne 26, 50, 97, 111, 168 Como 81 Compass Group 56 Computacenter 58, 204 Computer Associates 93 Computersystems 148, 150 Comstor Belgique 97 Comvergence 109 Concept Factory 149 Conseil d’Etat 95 Conseil de la concurrence 48 Conseil européen 168 Copenhagen Intitute for Futures Studies 84 Cour d’Appel 60 Cour des Comptes européenne 58 CPI 24 CRDMH 44 Creative Commons 112, 115 Credit Agricole Indosuez 99 Crédit Mutuel Centre Est Europe 76 Creyf’s Luxembourg 101 Cropmark 144 CrossComm 95 Crossing Telecom 62 CRP Henri Tudor 24, 58, 124, 133, 150 CSSF 60 CSV 42 CTG 67 CTG Luxembourg PSF 162 Dale Carnegie Associates 93 Datacenter 174 Deep Green 80 Deloitte 34, 46, 64, 95, 150 Deutsche Bank 97, 174 Deutsche Telekom 50 Dexia 18, 86, 95 Dexia Asset Management 64 Dexia BIL 69 DHL 75 Diagram France 93 Difa 59 DNR 50 Domaine Thermal de Mondorf 97 Domaines de Vinsmoselle 95 DP 42 DTZ 133 DuPont Luxembourg 97 DuPont Safety Resources 97 DuPont Teijin Films, Dumfries 97 Duvel-Moortgat 78 E&H Consult 144 e92plus 97 EASI 6, 7 EasyJet 142 eBay 83 eBay Belgium 84 Ecole régionale de musique 44 Economist Club 130 Ecotel 97

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Mike Koedinger Editions 114 Editions Serpenoise 76 Editpress 76 EFAMA 99 EFG Bank 204 Ekabe 144 Elctoteq SE 144 Electrabel 78 Embraer 134 EMC 93 EMI 110 Employee Benefits International Consulting and Administration 76 Entreprise des P&T 22, 58, 60, 168 Entreprise Luxembourgeoise de Peinture 126 Epicerie 36 Epson 146 Ericsson 50, 146 Etat luxembourgeois 24, 134, 140 Ethias Assurances 84 Eurefi 78 Eurest 56 Euroka 60 Euronews 50 Euronext 69 Euronext Paris 73 European Court of Justice 105 European Fund Services 64 Exact Software 97 Executive Club 142 Explorator 60, 204 e-Xstream engineering 24 Exxon Mobil 78 Faber 144 Fargo 144 Fast 46 Fastnet 99 FCAD 44 FEB 80 Federal Polytechnic School of Zurich 28 Fédération des Industries chimiques 88 Fédération mondiale de jeunes entrepreneurs 24 Federplast.be 80 Fedichem Wallonie 88 Fedil 73 Fellner Art Books 60 Felten Stein 157 Ferrero 78 Fiduciaire Benoy 59 Fiduciaire Benoy Consulting 59 Fiduciaire Lex Benoy 59 Fit4Life 50 Flanderstrade 90 Flybe 134 Fondation Roi Baudoin 88 Fonds national de soutien à la production audiovisuelle 56 Foodex 90 Forem Conseil 76 Fortis 83, 86 Fortis Banque 64, 69, 212 Fortis Investment 99 Foyer 93 Foyer Patrimonium & Associates 93 France Télécom 50 Fruytier 78 Fujitsu Services 162 Fujitsu Siemens 155, 156 Fujitsu Siemens Computers 148 Full Time 35 Fund-Market 60 Galerie Dominique Lang 44 Galerie Nei Liicht 44 Gattaca 167 Gefco 40 General Electric 73 Générale de Banque 83 Geodis 40 Getronics Belux 93 GFI 165 GIE Telcom 168 Giraud 40 Global Business Unit 88 Global Sat 207 Gouvernement luxembourgeois 42, 48, 66 Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg 28 Group 4 Securicor 59 Groupe Accor 125 Groupe Jean-Claude Darmon 50 GSM Association 168 G-Tech 84 Hannsphere 144 Hay Group 83 Hermes 35 Holcim 97 Hoogewerf & Cie 93 Horesca 109 Hôtel Sofitel 125 HP 146, 156 Hudson De Witte & Morel 60 Husky 44 IACI 97 IBM 58, 156 ICANN 41 Idelux 78 Ifb Lux-Audit 64 Ikea 78 Immo-Croissance 69 Imprimerie centrale 10, 11 Imprimerie F. Faber 96 Imprimerie St-Paul 58 Imprimerie Victor Buck 107 Index 114 Indosuez Belgium 99 Industrial Bank of Japan 93

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Information Week 174 ING 86 ING Luxembourg 57 Innoclean 56 Inspection de la concurrence 48 Inspection spéciale des impôts 83 Institut des Auditeurs-Conseil Interne Luxembourg 41 Institut du Monde Arabe (Paris) 88 Institut Luxembourgeois des Administrateurs 99 Institut national des Statistiques 78 Institute of Internal Auditors Luxembourg 48 Interfiduciaire 185, 187 International Retail Monitoring 24 International School of Luxembourg 38 IRE 60 ISOC 41 ISR 83 ITG Consulting 86 ITM 50 Jaeger Lecoultre 27 Jamendo 112, 115 Jeunesses musicales du Luxembourg 204 JO Hambro Capital Management 60 Job Partner 46 Jones Lang LaSalle 59 JoostTV 26, 112 Juniper Networks 148 Jyske Invest 60 Kazaa 112 Kinnevik 50 Kitry Consulting 94 Konica Minolta Printing Solutions Europe 146 KPMG 39, 50, 64 Kredietbank Luxembourg 64 Kuehne + Nagel 40, 44 Kyocera Mita 146 L’Alsace 76 L’Epicerie 97 La Chouffe 78 La Cinq 50 La Lorraine 202 La Mirabelle 196 La Poste (Belgique) 78 La Voix du Luxembourg 60 Lancom Systems 148 Land Rover 55 Lawson Software 148 LBi 88 LCGB 60 Le Quotidien 76 Le Royal 58 Leadership Solutions Europe 60 Lease Plan 143 Legitech 204 LEO 113 Leon 179 Les Espaces Saveurs 196 Les Verts 42 Lex&Pit Weyer 144, 204 Lexmark 146 Liberty TV 41 Lift Guardian 40 Lipper 60 LNS 44 L’Océan 202 Logiplast 78 Lomard Odier 99 Lorry-Rail 40 LPRA 46 LRI – Landesbank Rheinland-Pfalz International 95 LSAP 42 LTG 43 Lumedia 76 Luxair 134, 140, 142 Luxair Tours 134, 144 Lux-Airport 140, 142 Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007 28, 60, 87 Luxexpo 89, 144 LuxGSM 144, 168 Luxinnovation 24, 41, 95, 147 Luxorr 108, 109, 111 Lycée Athenée 38 Lycée Technique du Centre 38 M&G 60 M6 50 Mangrove Capital Partners 26 Manpower 97 MarkCom 144 Media Tele 50 Mercedes 12 Mercer 88 Metro 50, 80 Microsoft 62, 93, 115 Mikado Publicis 93, 144 Mike Koedinger 60 Milestone 144 Millicom Luxembourg 50 Ministère de l’Economie et du Commerce extérieur 24, 32, 110, 144 Ministère de la Culture, de l’Ensei­gnement supérieur et de la Recherche 28 Ministère de la Santé 144 Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, France 108 Ministère de l’Education nationale 38 Ministère de l’Environnement 42 Ministère des Travaux publics 28 Minotaurus Films 56 MIT 84 Mittal 32 MLQ 59

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Modalohr 40 Modern Times Group 50 Mondorf Parc Hôtel 97 Moskito Productions 144 MTV 50 Musée des Enrôlés de force 44 Musée d’histoire locale et d’histoire naturelle 44 Natixis Private Banking Luxembourg 186 Nespresso 31 Newsweek 112 NextiraOne 161 NGR Consulting 152, 153 Niels Pagh 40 Nokia 50, 144 Nomura Bank (Luxembourg) 97 Nordea Investment Funds 63 Novélia 56 Novotel 203 Noxs 97 NRG Consulting 162, 204 nVision 60 Nyse Group 69 OAI 60 Observatoire de la compétitivité 66 Observatoire de l’Habitat 44 OCDE 34 OCE 77 OEC 60 Office Freylinger 114 OGBL 60 Oktopus Consulting 97 Olympus 148 ONT 46 Optimal Telecom 50 Or Saison 202 Orate 26 Orchestre philharmonique de Luxembourg 204 Padrosa 40 Pan 80, 82 Panalpina 134 Pangloss Recruitement 41 paperJam 84, 204 Parlement Benelux 116 Parlement luxembourgeois 42 Parlino 50 Parma University 28 Paul Wurth 32 Paul Wurth India 32 Petercam 60 Peugeot 73 Phidata 93 Philharmonie de Luxembourg 116 Philips 144 Philips Group 76 Planet Media 50 Porsche 196 PR deciders 84 Pragauto 49 PricewaterhouseCoopers 97 Professional Business Solutions 159 Province de Luxembourg 78 Proximus 84 Publicis France 108 Push The Brand 47 PwC Academy 92, 98 Radio Luxembourg 105, 110 Raiffeisen Capital Management 60 Ralph Weis 144 Randstad Interim Luxembourg 95 Raval 24 RBC Dexia Investor Services Bank 64 Reagroup 208 Red Herring 59 Région de Bruxelles-Capitale 80 Région wallonne 88 Relais Création 50 Renault 8, 9, 73 Le Républicain Lorrain 76 Réseau Ferré de France 97 Restaurant Waïssen Haff 204 Restaurant Wengé 202 Robeco 64 Robert Half International 131 Rosell 56 Rotomade 24 Rowlands International 46 RTL 50 RTL Group 127 Ryanair 142 Saar TV 50 Sacem France 105, 110 Sacem Luxembourg 105, 110, 112 Safarian 90 SafeBoot 97 Samsung 146, 207 Samsung Electronics 146 SAP 147 SAS Commuter 134 Schneider Consulting 46 Schola ULB (asbl) 88 Scott 78 SD Worx 187, 189 Securex 46 Service des Sites et Monuments nationaux 28, 44

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SES 50, 73 SES Astra 58 SG Private Banking France 93 SGBT 93 Sichel 197 Siemens Enterprise Communication 174 SIT Group 150, 171 Sitelux 78 Skoda 49 Skype 26, 111 SN Brussels Airlines 83 SNCB 78 SNCF-Participations 40 Société Générale 93 Sofitel 119 Software AG 54, 93, 95, 204 Sony Ericsson 144 Soteg 42 Spanolux 78 Speltz 202 SPL Software 54 Sportfive 50 St Feuillien 90 State Street Bank Luxembourg 64, 93, 95 Statec 36, 44, 58, 60, 150 Steriabel 86 Studley 83 Sun Microsystems 156, 173 Sunshine 50 Superprice 59 Swiss Life 122 Swisscanto 60 Swissport Cargo Services 134 Symantec Corp 148 Synapse Internet Services 208 Synstar 93 Systemat Luxembourg 150 T.TV 50 Tango 50 Tango Sunshine 50 Tango TV 50 Tango.Tele2 60, 168 Tata 32 TDF 50 Technoport d’Esch-sur-Alzette 24, 59 Technorati 88 Tele2 50 Telindus 150, 205 Tempera 204 Tempo 46, 84, 204 Ter Beke 78 The Director’s Office 99 The Venice Project 26 Théâtre des Capucins 144 Thomas & Bett Luxembourg 24 Tinfos Nizi 58 Tns Ilres 48 Top Management and Finance 114 Topedilux 114 Toshiba 146 Total Petrochemicals Feluy 88 Tout Info 76 Towers Perrin 83 Transatel 168 Trend Micro 97 Tribunal Arrondissement Luxembourg 114 Tyco 24 UBS (Luxembourg) 97 UBS Global Asset Management – Fund Services, Suisse 64 UCB Pharma 88 UCL 36, 97 UEBL 116 ULB 88 ULEDI 101 Union européenne 40, 66, 73, 76, 116, 144, 168 Universal Music Belux 59 Université de Bohn 103 Université du Luxembourg 41, 103, 116 Université de la Sorbonne 83 Utopia 73 Vectis 177 Verizon Business 174 Ville de Dudelange 44 Ville de Luxembourg 28, 36, 41, 48, 56 Villeroy&Boch Luxembourg 95 Vinci Concessions 40 Virgin Express 83 Visual Online 179 Vodafone 50, 168 VoIPGate 174 Volkswagen 73 Voxmobile 2, 3, 50, 59, 144, 168 Walibi 83 Walibi Belgium 83 Waltzing-Parke Productions 110 WBG/e-marketing 84 Webmethods 54 Win Books 84 Wort 50, 60, 111 WPR Records 110 WSA 44, 116 Xerox 146 YouTube 26

Prochaine édition: 25 mai 2007 Pour contacter la rédaction: press@paperjam.lu Pour contacter la régie pub: info@tempo.lu

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