Un grand classique de la littérature enfantine, mais vous saurez tous sur les différents Cacas car bien sûr c'est un roman scientifique doublé d'une enquête pour savoir qui lui a fait sur la tête.
Si vous avez la possibilité de le **lire** en khamashibaï, c'est encore mieux!
Cet album publié en 1989 a été primé de multiples fois, un de ses auteurs/illustrateur a reçu le prix Hans Christian Andersen: le Nobel de la littérature jeunesse
Je lis très peu de BD et de roman graphique, je suis incapable de coupler le dessin & le texte, mais j'essaie de me soigner; cet opus n'était pas le bon pour me guérir...........😉
Un très ( trop ) dense livre sur la ville de Jérusalem: 250 pages & 10 chapitres, sur 4.000 ans. Par un historien, Vincent Lemire, spécialiste du Moyen Orient
Il y a 4 000 ans, Jérusalem était une petite bourgade isolée, perchée sur une ligne de crête entre la Méditerranée et le désert. Aujourd’hui, c’est une agglomération de presque un million d’habitants, qui focalise les regards et attire les visiteurs du monde entier. Entre-temps, les monothéismes y ont été inventés, les plus grands conquérants s’en sont emparé, les plus grands empires s’y sont affrontés. Tour à tour égyptienne, perse, juive, grecque, romaine, byzantine, arabe, croisée, mamelouke, ottomane, anglaise, jordanienne, israélienne et palestinienne, Jérusalem est au coeur des intérêts et des passions du monde. Berceau du judaïsme, du christianisme et de l’islam, elle est aujourd’hui une capitale spirituelle pour plus de la moitié de l’humanité. En 10 chapitres, acteurs et témoins, célèbres ou anonymes, toutes celles et ceux qui ont arpenté Jérusalem au fil des siècles racontent ce mille-feuille d’influences composites. Rien n’est inventé : scènes et dialogues proviennent de plus de 200 sources publiées et d’archives inédites, pour donner chair à ce récit choral.( éditeur)
Beaucoup de références religieuses et historiques pour décoder la place particulière de Jérusalem. Personnellement je me suis plus intéressée au texte qu'aux illustrations, mais c'est vraiment un livre à lire
Joseph Kessel - Maurice Druon : retour au pays des grands hommes. C'est encore le temps des héros, des aventuriers, des bâtisseurs. La vie ne leur fait pas peur. Ils la défient, ils la dévorent. Ils la veulent à la mesure de leurs rêves enflammés. L'un est l'oncle, l'autre le neveu. Ensemble, en 1943, ils ont signé les paroles de l'hymne de la Résistance, Le Chant des partisans. Leurs liens familiaux, d'abord tenus secrets, cimentent une relation très forte, marquée par la tendresse et la fidélité. Mais aussi par la même passion : écrire. J'ai aimé faire revivre ces deux légendes : l'étincelant Kessel du Lion et des Cavaliers, et le lionceau Druon, son presque-fils, auteur à panache des Rois maudits. Entre eux s'est glissée une femme au parcours non moins romanesque : Germaine Sablon, chanteuse et combattante, figure indissociable de leurs destins entrecroisés (éditeur)
Lu il y a quelques semaines (lors de l'interruption de canalblog) je ne peux que recommander ce livre.
Cette biographie croisée de Joseph Kesselet Maurice Druon est aussi celle d'une époque, où chacun se révélait selon les évènements dramatiques ou non Derrière Kessel il y a Germaine Sablon l'interprète du chant des partisans, mais surtout une femme forte de ses engagements.
Très bel opus sur la déchirure, l'amour d'une fille à sa mère disparue.
Il aura fallu trente ans pour que Clémentine Autain écrive sur sa mère, la comédienne Dominique Laffin, morte en 1985. Clémentine en avait 12 et déjà un long et douloureux chemin avec cette mère en souffrance, égarée, incapable de prendre soin de sa fille. Clémentine Autain s'est construite en fermant la porte aux souvenirs, en opposition avec cette mère dont, petite fille, elle avait parfois dû s'occuper comme d'un enfant. Aujourd'hui, elle n'occulte rien, dit avec justesse le parcours tragique d'une femme radieuse et brûlée, passionnée de vie, actrice magistrale, féministe engagée mais dévorée par ses angoisses et prise au piège d'une liberté dangereuse.Dites-lui que je l'aime : dans ce récit poignant dont le titre rappelle le film éponyme, Clémentine Autain rend justice à une figure oubliée des uns, culte pour les autres. Elle retrouve ce qu'elle lui doit, son féminisme, sa propre maternité peut-être. Et malgré l'âpreté des souvenirs, elle écrit un récit d'une grande douceur, une lumineuse lettre d'amour. (éditeur)
Dominique Laffin a été une actrice atypique des années 70; enfant mal aimée par son père qui était un politique d'extrême droite avec un frère schizophrène
Description, à hauteur d'enfant, implacable de la maladie de cette mère: l'alcoolisme
A lire en faisant abstraction de l étiquette politique de l autrice
J'avais été subjuguée par la scansion de cette jeune femme lors de l'investiture américaine du Président Biden,.
Je ne lis quasiment jamais de poésie , traumatisée ( le terme est faible) par des apprentissages impossibles pour moi de pages aussi bien de VHugo, La Fontaine, Villeneuve, Racine, Corneille, ayant une mémoire exclusivement visuelle...
La traduction française est aussi envoûtante que l'original
La libération du camp de concentration d'Auschwitz a lieu le 27 janvier 1945, quand l'Armée rouge libère environ 7 000 survivants. Plus d'un million de victimes ont péri dans le camp de concentration et centre d'extermination nazi d'Auschwitz.
J'avais besoin d'une veste en tricot toute simple pour mettre sur un chemisier, en particulier lorsque je suis en bibliothèque avec les enfants.
Un coup d'oeil à ma tricothèque préférée et j'ai trouve ce modèle qui se tricote vite en 4 & 5,5, quasiment de façon automatique car sans augmentation, sauf aux manches. Une veste presque sans couture. J'ai opté pour un fil chaud mais un peu sec que j'ai trouvé à la Lainière de Wazemmes
Pour plus de tenue du col j'ai tricoté le rabat en jersey & non en côtes comme préconisé, et j'ai fait les 2 derniers rangs en 5.5, alors que le jersey est en 4.
Pour casser le côté tristounet du modèle & du coloris je suis allée pocher les boutons dans ma boite à trèsors.
Petite astuce: pour coudre le col & les manches j'ai dédoublé ma laine, c'est solide & plus facile.
Terminée depuis quelques semaines, mais pas photographiée ni portée.
Un fil Soft tweed pas très agréable à tricoter mais d'une douceur extrême sur la peau & très chaud. Le coloris bordeaux est très profond.
Modèle top-down & raglan très facile à réaliser; par contre jaurai dû faire une taille en dessous car l'effet **loose** n'est pas mon choix initial.Mais tout le monde le trouve très bien.
Je réflechis à m'en faire un second en uni pour l'automne prochain!!!
« Il disait qu’il m’aimait. Il disait que c’est pour pouvoir exprimer cet amour qu’il me faisait ce qu’il me faisait, il disait que son souhait le plus cher était que je l’aime en retour. Il disait que s’il avait commencé à s’approcher de moi de cette manière, à me toucher, me caresser c’est parce qu’il avait besoin d’un contact plus étroit avec moi, parce que je refusais de me montrer douce, parce que je ne lui disais pas que je l’aimais. Ensuite, il me punissait de mon indifférence à son égard par des actes sexuels. » Entre 7 et 14 ans, la petite Neige est violée régulièrement par son beau-père. La famille recomposée vit dans les Alpes, dans les années 90, et mène une vie de bohème un peu marginale. En 2000, Neige et sa mère portent plainte et l’homme est condamné, au terme d’un procès, à neuf ans de réclusion.>>
Il y a environ 25 ans,en tant que professionnelle de la santé j'ai été amenée à travailler longuement sur les maltraitances à enfance, dans le cadre de spécialisation avec des étudiant(e)s en soins infirmiers.
Nous avions travaillé sur des vidéos professionnelles un texte de Mazneff
J'ai côtoyé des victimes mais ce livre m'a été très difficile à lire...c'est vraiment une étude clinique de tous les phénomènes de l'inceste de la part de la victime, de l'incesTUEUR, de la justice de la famille et de la société.
Beaucoup de références littéraires & philosophiques anglo-saxonnes
Un livre indispensable aussi pour ouvrir les yeux sur ce fléau si courant dans tous les milieux ...
Un auteur & journaliste que j'apprécie,est toujours en quête de ses racines & liens familiaux très compliqués.
«Lina n’était jamais vraiment là. Tout se passait dans son regard. J’en connaissais les nuances, les reflets, les défaites. Une ombre passait dans ses yeux, une ombre dure qui fanait son visage. Elle était là mais elle était loin. Je ne comprenais pas ces sautes d’humeur, ces sautes d’amour.» Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l’étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l’adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination à vivre libre, bien qu’à jamais blessée. Une trentaine d’années après Rochelle, Éric Fottorino apporte la pièce manquante de sa quête identitaire. À travers le portrait solaire et douloureux d’une mère inconnue, l’auteur de Korsakov et de L’homme qui m’aimait tout bas donne ici le plus personnel de ses romans.( éditeur)
Dans ce nouveau roman il est toujours à la recherche de ses origines multiples
Ici les secrets de famille les étouffent tous mais paradoxalement c'est ainsi qu'il retrouvera sa mère qui recherche en lui aussi un être aimé.
Roman des filiations, des abandons & des non-dits tout en retenue & pudeur
Une écriture simple mais qui permet à l'auteur de dévoiler petit à petit tout son amour & sa tendresse pour cette femme qui a eu le **malheur** de vivre à une époque où le déshonneur familial primait sur tout.
Ce clairon a sonné la fin de la première grande boucherie du XX° siècle, mais aujourd'hui on tue toujours de facon barbare en Ukraine, à Gaza, au Yemen, au Soudan...........
La cour est vide. La maison est fermée. Claire sait où est la clef, sous une ardoise, derrière l'érable, mais elle n'entre pas dans la maison. Elle n'y entrera plus. Elle serait venue même sous la pluie, même si l'après-midi avait été battue de vent froid et mouillé comme c'est parfois le cas aux approches de la Toussaint, mais elle a de la chance ; elle pense exactement ça, qu'elle a de la chance avec la lumière d'octobre, la cour de la maison, l'érable, la balançoire, et le feulement de la Santoire qui monte jusqu'à elle dans l'air chaud et bleu. Années 1960. Isabelle, Claire et Gilles vivent dans la vallée de la Santoire, avec la mère et le père. La ferme est isolée de tous.(éditeur)
Un petit bijou aussi bien sur le fond que la forme
Une cellule familiale totalement fermée sur elle-même. Les violences conjugales dans le silence
Un style très ramassé, précis,
L écriture de Marie Hélène Lafont plus elle est simple plus elle est belle
Dans le cadre du groupe de lecture de la médiathèque avec pour thème: la rentrée littéraire j'ai choisi deux romans dont celui de Sorj Chalendon dont j'aime bien l 'ecriture malgré les thèmes difficiles qu'il aborde.
« Je n’ai pas le droit aux sentiments. Les sentiments c’est un océan, tu t’y noies. Pour survivre ici, il faut être en granit. Pas une plainte, pas une larme, pas un cri et aucun regret. Même lorsque tu as peur, même lorsque tu as faim, même lorsque tu as froid, même au seuil de la nuit cellulaire, lorsque l’obscurité dessine le souvenir de ta mère dans un recoin. Rester droit, sec, nuque raide. N’avoir que des poings au bout de tes bras. Tant pis pour les coups, les punitions, les insultes. S’évader les yeux ouverts et marcher victorieux dans le sang des autres, mon tapis rouge. Toujours préférer le loup à l’agneau. » Dans la nuit du 27 août 1934, cinquante-six gamins se révoltent et s’échappent de la colonie pénitentiaire pour mineurs de Belle-Île-en-Mer. Voici ouverte la chasse aux enfants. Tous sont capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube, un évadé manque à l’appel (éditeur)
A partir d'un fait divers qu'il avait déjà traité lorsqu'il était journaliste à Libé; Sorj Chalandon a écrit un roman coup de poing sur les bagnes des enfants, phénomène peu connu par le grand public
La première partie nous décrit le quotidien de ces enfants beaucoup n'étaient même pas petits délinquants mais enfants pauvres et/ou abandonnés
La deuxième partie est plus politique avec les différents protagonistes extrémistes des ces années 30 Je n'ai pas retrouvé l'écriture du Chalandon de ses précédents livres.
Un livre dur mais indispensable.
Pour compléter un livre très documenté de Marie Rouanet paru dans les années 90: Les enfants du bagne J'aais eu l'occaion de la rencontrer chez des amis, elle avait été très boulversée par cette enquête
Pour les filles,il y avait les redoutables maisons du Bon Pasteur avec une **rééducation **par le travail. Lors d'une colonie de Vacances en 1964,les religieuses avec qui j'étais nous en avait fait **visiter** une à Valognes: l'HORREUR
Islande, 1963 – cent quatre-vingt mille habitants à peine, un prix Nobel de littérature, une base américaine, deux avions transatlantiques, voilà pour le décor. Hekla, vingt et un ans, emballe quelques affaires, sa machine à écrire, laisse derrière elle la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík avec quatre manuscrits au fond de sa valise. Il est temps pour elle d’accomplir son destin : elle sera écrivain. Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d’énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l’amie d’enfance qui s’évade par les mots – ceux qu’on dit et ceux qu’on ne dit pas –, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche… ( éditeur)
Excellent roman de l autrice de Rosa Candida qui a fait découvrir cette jeune islandaise
20 ans après l'indépendance de l Islande, une jeune femme autrice de romans ,nouvelles et poèmes va vivre à Reykjavik.
Dans ce pays pays des sagas, où les communications sont très difficiles et où il y avait plus de librairies et bibliothèques que de villages ou hameaux;
Elle s'émancipe des contraintes liées à son genre et refuse le concours de Miss...un bel exemple de féminisme, dans ce pays qui a eu la première cheffe de gouvernement de part le monde a être ouvertement lesbienne & mariée depuis la validation du mariage homosexuelle
Très beaux portraits des personnages dits secondaires.
Invité à donner une conférence en Ukraine dans la ville de Lviv, autrefois Lemberg, Philippe Sand, avocat international réputé, découvre une série de coïncidences historiques qui le conduiront de Lemberg à Nuremberg, des secrets de sa famille à l'histoire universelle.
C'est à Lemberg que Leon Buchholz, son grand-père, passe son enfance avant de fuir, échappant ainsi à l'Holocauste qui décima sa famille ; c'est là que Hersch Lauterpacht et Raphael Lemnki, deux juristes juifs qui jouèrent un rôle déterminant lors du procès de Nuremberg et auxquels nous devons les concepts de « crime contre l'humanité » et de « génocide », étudient le droit dans l'entre-deux guerres.
C'est là enfi n que Hans Frank, haut dignitaire nazi, annonce, en 1942, alors qu'il est Gouverneur général de Pologne, la mise en place de la « Solution finale » qui condamna à la mort des millions de Juifs. Parmi eux, les familles Lauterpacht, Lemkin et Buchholz. Philippe Sands transcende les genres dans cet extraordinaire témoignage où s'entrecroisent enquête palpitante et méditation profonde sur le pouvoir de la mémoire. (éditeur)
Cette enquête est ni un essai ni un traité de droit, c'est le livre des Ancêtres et de l Humanité
Les sujets du droit international, de la solution finale par les nazis auraient pu être difficile à lire, c'est tout le contraire même sans culture juridique.
J'avais lu en début d'année le Tome 1 et j'avais voyagé & bien voyagé. Cette fois-çi nous restons au palais pour d'autres aventures.
1848. John et Maura, jeune couple de scientifiques, sont à la recherche, près de Saint-Pétersbourg, d’une relique de grande valeur ayant appartenu à Gengis Khan. Le père de Maura, un officier irlandais, poursuit le même but. Celui-ci n’a jamais accepté que sa fille se marie avec un Anglais sans son consentement. Désireux de se débarrasser de son gendre, il le dénonce au tsar comme espion. John est contraint de fuir avec sa femme et leur fils nouveau-né alors que s’annonce une violente tempête de neige. Le lendemain à l’aube, la princesse Iéléna Vatchenko découvre sur ses terres un nourrisson épargné par la neige et les loups. Persuadée qu’il est la réincarnation du bébé qu’elle vient de perdre, elle le prend avec elle. Vassili, son époux, craignant de la voir sombrer dans la folie, accepte d’élever l’orphelin aux côtés de leur enfant légitime comme son propre fils. Par amour, il va préserver le secret de ces jumeaux, quitte à défier son cousin le tsar, sa terrible police secrète et même cet étrange officier irlandais venu réclamer un carnet à dessins convoité tant par la Russie que par l’Empire britannique…(éditeur)
C'est toujours un bon roman mais les personnages m'ont parue un peu trop manichéens & la fin est ........disons bâclée!!