«On ne va pas pleurer»

Renato, on vous imagine très frustré après avoir autant dominé face à Sochaux pour finalement ne prendre qu’un point… Renato Civelli : Oui… Mais pas trop non plus. Je me dis que si on arrive à jouer comme ça à domicile et à l’extérieur, on va faire un bon championnat. C’est sûr que je suis déçu du résultat, mais pas du tout du contenu. Ce match, tu le joues dix fois, tu le gagnes neuf fois et tu fais une fois match nul. C’est ce qu’il s’est passé aujourd’hui. En une semaine, on a battu Bordeaux, on s’est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue et on fait un très bon match nul contre Sochaux. On n’est pas content, mais on n’est pas déçu non plus.

C’est sur une faute de votre part qu’est sifflé le penalty pour Sochaux. Est-ce que ce penalty vous semble justifié ? Renato Civelli : Je le touche, il y a bien contact. Mais c’est difficile de dire à chaud s’il y a penalty. En tout cas, le joueur sochalien (Martin) a bien joué le coup et l’arbitre a sifflé. Je crois qu’il savait déjà dans sa tête qu’il allait tomber. Bravo à lui.

Ce match nécessitait-il autant de cartons ? Renato Civelli : Je ne sais pas. On ne va pas se mettre dans la peau de l’arbitre. A la mi-temps, il nous a dit que le premier qui bougeait, c’était carton rouge ! On a bougé des deux côtés et il y a eu carton rouge pour Nice. C’est comme ça. Malgré tout, on a eu les occasions et si on les mettait au fond on gagnait. On ne va pas pleurer. Moi je ne suis pas le genre à pleurer après les matches.

Dans le contenu, notamment sur la première demi-heure, peut-on dire qu’il s’agissait de l’une des meilleures prestations de l’OGC Nice cette saison ? Renato Civelli : Je le pense. C’est surtout pour cette raison que je ne suis pas particulièrement déçu. On a tout donné, c’est le plus important. Par moment, on a vraiment bien joué au ballon. D’ailleurs, le but de Mouloungui est certainement l’un de nos plus beaux de la saison. Il faut continuer comme ça. On pense déjà à Marseille et si on fait le même match, on va prendre des points.

Propos recueillis par Fabrice Combes, notre correspondant à Nice

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