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Ce volume interroge les conditions de l'interprétation des textes littéraires, à la lumière des propositions de Stanley Fish sur L'autorité des communautés interprétatives (1980) : leurs présupposés, leurs compétences et croyances,... more
Ce volume interroge les conditions de l'interprétation des textes littéraires, à la lumière des propositions de Stanley Fish sur L'autorité des communautés interprétatives (1980) : leurs présupposés, leurs compétences et croyances, conditionnent l'activité herméneutique, interrogée ici par des spécialistes de littérature française, espagnole ou comparée. Réfléchir au fonctionnement concret de telles communautés-création, renouvellement, adhésion, dissidence, relation concurrentielle entre communautés, volonté d'imposer une interprétation…-, amène à envisager des implications en termes de libre arbitre et d'individualité essentielles pour nos disciplines, et à repenser les relations entre texte, auteur et lecteurs, parfois en opposant des objections nouvelles aux postulats de Fish, parfois en proposant des alternatives. 
Avec des textes de Frank Wagner, Marie-Agathe Tilliette, Romain Bionda, Farid Ghadami, Agatino Lo Castro, Corentin Boutoux, Maxim Delodder, Ana Beatriz Coelho, Camille Bortier, Blanche Turck, Franc Schuerewegen
Robin des Bois, Jeanne d'Arc, Gengis Khan, Saladin, Mélusine, le roi Arthur… Le Moyen Âge est bien plus qu'une période historique : c'est un livre d'images foisonnant où artistes, créateurs et cultures populaires n'ont eu de cesse de... more
Robin des Bois, Jeanne d'Arc, Gengis Khan, Saladin, Mélusine, le roi Arthur… Le Moyen Âge est bien plus qu'une période historique : c'est un livre d'images foisonnant où artistes, créateurs et cultures populaires n'ont eu de cesse de puiser, réinventant inlassablement selon leur goût et celui de leur temps enluminures, donjons et cathédrales. Rassemblant 72 spécialistes, ce dictionnaire, premier du genre, décrypte en plus de 120 entrées cette recréation d’un Moyen Âge fantasmé qu’on désigne sous le nom de « médiévalisme », de Walter Scott à Umberto Eco, de l’Allemagne au Japon en passant par la Turquie et l’Afrique, des romans historiques aux films et séries de fantasy, sans oublier les jeux vidéo, les jeux de rôle, la bande dessinée, la peinture, les fêtes médiévales, la musique et la poésie…
Paris, Vendémiaire, 2022, 464 p., cahier d'illustrations
Liste des entrées : https://www.fabula.org/actualites/a-besson-w-blanc-v-ferre-dictionnaire-du-moyen-age_109576.php
Lire "Médiévalisme" (notice) : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-03778270
Lire "Amour courtois" (notice) : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-03778212
"Outre son caractère novateur – il s’agit d’une nouvelle édition du premier dictionnaire en langue française consacré à J.R.R. Tolkien –, ce dictionnaire encyclopédique a pour principale caractéristique son exhaustivité : il fait le tour... more
"Outre son caractère novateur – il s’agit d’une nouvelle édition du premier dictionnaire en langue française consacré à J.R.R. Tolkien –, ce dictionnaire encyclopédique a pour principale caractéristique son exhaustivité : il fait le tour de nos connaissances sur la vie et l’œuvre de Tolkien.

Les soixante contributeurs du Dictionnaire Tolkien travaillent sur l’œuvre de J.R.R. Tolkien suivant des approches diverses : aux côtés de la littérature anglaise, des littératures médiévales et de la littérature comparée, les contributeurs viennent de la philosophie, des études cinématographiques, de l’histoire, etc.

Les quelque 350 notices présentent les ouvrages de Tolkien : non seulement Le Seigneur des Anneaux, Le Hobbit ou encore les volumes de L’Histoire de la Terre du Milieu ; mais aussi ses essais sur la littérature médiévale ou sur les littératures de l’imaginaire. Elles s’intéressent aussi à leur postérité (réception en France, aux États-Unis ; adaptations radiophoniques, cinématographiques, ludiques) ; sont également présentés les personnages, peuples et lieux principaux de cet univers fictionnel (Frodo, Gandalf, Aragorn ; les Elfes, les Ents ; Comté, Aman, Mordor…) ; des repères importants sont donnés sur la carrière universitaire et la vie de Tolkien, à travers des notices biographiques portant sur Oxford, Leeds ou sa famille proche – à commencer par son fils Christopher, exécuteur testamentaire à qui l’on doit d’avoir édité l’essentiel des œuvres de son père, après la mort de celui-ci.

L’une des originalités du dictionnaire est toutefois l’accent mis sur des notices plus générales et abstraites, proposant une vision transversale de l’œuvre : des notions telles que l’héroïsme, le libre-arbitre, l’amour (courtois), l’apparence, ou encore le rapport de l’œuvre de Tolkien à la modernité, à la nature… font l’objet de notices spécifiques. Enfin, des synthèses sont proposées sur les lectures critiques de l’œuvre, dans des perspectives politique, psychanalytique, écologiste, etc."
"Pour la première fois en France, la BnF célèbre J.R.R. Tolkien à l'occasion d'une grande exposition événement. Dialoguant avec les collections de la BnF, les manuscrits, dessins, cartes et photographies de l'honorable professeur d'Oxford... more
"Pour la première fois en France, la BnF célèbre J.R.R. Tolkien à l'occasion d'une grande exposition événement. Dialoguant avec les collections de la BnF, les manuscrits, dessins, cartes et photographies de l'honorable professeur d'Oxford reproduites dans le catalogue permettent d'arpenter et de mieux comprendre le monde imaginaire forgé par l'auteur du Seigneur des Anneaux.

"Au fond d'un trou vivait un hobbit. " Lorsqu'en 1937, J.R.R. Tolkien publie Le Hobbit, l'honorable professeur d'Oxford est loin d'imaginer le succès mondial et l'impact de son œuvre sur la culture populaire.
La Bibliothèque nationale de France lui consacre une grande exposition. Le catalogue qui l'accompagne est conçu comme un voyage en Terre du Milieu, il permet d'arpenter le monde imaginaire forgé par l'auteur du Seigneur des Anneaux, ses paysages, ses peuples et leurs langues. On y rencontre elfes, nains, orques et dragons au fil d'un parcours dévoilant les secrets de la création de cette œuvre-monde. Les collections de la BnF (manuscrits, objets, éditions illustrées) mettent en contexte l'œuvre de cet immense artiste, écrivain, illustrateur, philologue et spécialiste de littérature médiévale. Grand public et fans inconditionnels y découvriront les œuvres majeures et celles, moins connues, retraçant l'histoire de la Terre du Milieu."

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Sommaire

9 Préface, L. Engel

11 Introduction, Vincent Ferré

L’INVENTION D’UN MONDE
18 J.R.R. et Christopher Tolkien : deux vies, une mythologie, Leo Carruthers
23 Les archives de Tolkien, d’Oxford à Milwaukee, Catherine McIlwaine
28 Feuilles du « Silmarillion », Michaël Devaux
33 Tolkien le subcréateur, Frédéric Manfrin
38 Les langues inventées par Tolkien, Damien Bador
43 Inventer, visualiser, dessiner des mondes, Isabelle Pantin
49 Les peuples chez Tolkien, Anne Rochebouet
54 Tolkien et son autre moi : celui qui dessinait, Pierre Sérié

VOYAGE EN TERRE DU MILIEU
69 Inventer la Terre du Milieu
77 Le Comté : une image idéalisée de l’Angleterre?
84 Les Hobbits : héros ou anti-héros ?
91 Terres des Elfes : l’origine et la mémoire de la Terre du Milieu
105 Les Nains et leurs royaumes : un peuple en perpétuelle recherche
110 « À la fin de la quête, la victoire » ?
127 Les forêts : refuge ou danger
134 Les Ents : la révolte de la nature
145 Le Rohan : les seigneurs des chevaux
151 Une histoire sans femmes ?
157 Le Gondor : le dernier rempart
164 La séduction du pouvoir
169 Isengard : l’esprit de rouages
174 La magie : « suspendre l’incrédulité »
181 Le Mordor : l’horreur de la guerre
188 Gollum : entre Bien et Mal
196 Le Seigneur des Anneaux, le mal désincarné
205 Le Valinor : un Éden perdu
212 Religion et récit de la création

RETOUR À OXFORD
219 Une vie à Oxford
231 Le professeur
247 Écrivain pour enfants?
267 L’œuvre d’une vie

ANNEXES
290 Glossaire
294 Bibliographie
298 Autres pièces exposées
dir. Vincent Ferré et Raffaello Rossi, avec l'assistance de Delphine Paon. (voir l'introduction) Proust et le roman moderne, perspectives comparatistes a pour origine un colloque organisé en juin 2015 à l’université Paris Est... more
dir. Vincent Ferré et Raffaello Rossi, avec l'assistance de Delphine Paon.

(voir l'introduction)

Proust et le roman moderne, perspectives comparatistes a pour origine un colloque organisé en juin 2015 à l’université Paris Est Créteil, pour conclure un programme associant des chercheurs venus de toute l’Europe pour croiser langues et disciplines en confrontant lectures et interprétations de l’œuvre proustienne par des écrivains contemporains ou modernes (Salinas, Bon, Beckett…), en comparant Proust et Genet, Barnes, Cohen, Pessoa, Joyce ou Kafka ; ou réfléchir à sa relation à Ruskin, aux questions philosophiques soulevées par cette œuvre… Autant de « perspectives comparatistes » sur la manière dont l'histoire du roman proustien se dessine aujourd’hui, au gré des réceptions et des réécritures.

Introduction
 Vincent Ferré
Ouverture : Expérience et reconnaissance chez Proust, Joyce et Kafka
 Raffaello Rossi

Partie 1: Proust lu

Cinq auteurs sujets à l’effet Proust (Pierre-Yves Leprince, Lorenza Foschini, François Bon, Véronique Aubouy et Mathieu Riboulet)
 Béatrice Athias
Échos parodiques de la Recherche dans Molloy de Samuel Beckett
 Claudia Jacobi
Une rencontre inédite avec Swann : Pedro Salinas lit Proust
 Marco Piazza et Ilena Antici

Partie 2: Confrontations

L’histoire des marges chez Marcel Proust et Albert Cohen : la fonction narrative et sociologique des trajectoires « déviantes »
 Géraldine Dolléans
L’Analogie chez Dante et Proust
 Julia Hartley
Présences du modèle diariste dans le roman intime proustien et pessoen
 Sandra Cheilan
Les Femmes en fuite de l’espace urbain chez Marcel Proust et Djuna Barnes
 Adeline Soldin
Erotique de la phrase : la mise en scène de la parole de l’autre chez Proust et Genet
 Richard Mason

Partie 3: Envoi

Proust traducteur : la révélation ruskinienne malgré les contresens et les malentendus
 Jérôme Bastianelli
La démonstration retrouvée
 Thierry Marchaisse

Partie 4: Espace libre

Les marteaux et les claquements des sabots : rythmes et motifs syntaxiques dans Du côté de chez Swann
 Lydia Davis
The Court of Lilacs, The Studio of Roses, The Garden at Réveillon: Madeleine Lemaire’s Empire of Flowers
 Kirstin Ringelberg
co-direction, avec Roger Bozetto, du numéro Tolkien/Lovecraft de la revue Europe, avril 2016 : articles d’Isabelle Pantin, Anne Besson, Damien Bador, Gaspard Delon & Sandra Provini, Daniel Tron, Vincent Ferré ; entretien de Verlyn Flieger... more
co-direction, avec Roger Bozetto, du numéro Tolkien/Lovecraft de la revue Europe, avril 2016 :
articles d’Isabelle Pantin, Anne Besson, Damien Bador, Gaspard Delon & Sandra Provini, Daniel Tron, Vincent Ferré ; entretien de Verlyn Flieger ; extrait inédit d’une traduction de Paul Kocher.
Relecture et révision des articles, participation à la rédaction de l’introduction, article sur J.R.R. Tolkien & la (re), rédaction du texte liminaire.
Research Interests:
"Comment les œuvres littéraires prennent-elles en charge l’interprétation, et qu’entraîne cette appropriation de la question herméneutique au cœur de ces œuvres, en particulier lorsqu’elles sont fictionnelles ? Les... more
"Comment  les  œuvres  littéraires  prennent-elles  en  charge  l’interprétation,  et  qu’entraîne cette  appropriation  de  la  question  herméneutique  au cœur  de  ces  œuvres,  en  particulier lorsqu’elles sont fictionnelles ?
Les théories structuralistes, on le sait, caractérisées par le retour au texte même, ont été marquées  par  des  ambitions  objectivistes,  notamment une  recherche  de  la  définition  des caractéristiques générales du poétique et de la littérarité, fondée sur une analyse formelle des œuvres  et  de  leurs  relations  intertextuelles. Cette perspective,  qui  a  prouvé  sa  fécondité,  se démarquait toutefois de toute visée interprétative : l’idée même de clôture du texte supposait qu’on le saisisse à partir de son fonctionnement interne et non depuis ses dehors. Or, avec les années  1980  sont  apparues  plusieurs  théories  littéraires  qui  ont  remis  à  l’honneur l’herméneutique :  la  phénoménologie  de  la  lecture (1),  les  théories  de  la  fiction (2),  la  nouvelle philologie  et  les  théories  cognitivistes (3),  chacune  à  leur  manière,  pensent  ou  projettent l’existence  d’un  sujet  s’impliquant  dans  l’élaboration  du  sens  du  texte.  Ce  contexte  intellectuel et la variété des modes d’interprétations qu’il met en jeu, invitaient à répertorier et à  analyser  les  différentes  pratiques  interprétatives,  et  à  dégager  comment  peut  se  tisser,  à travers elles, notre rapport aux textes littéraires, sans oublier de confronter l’interprétation des textes littéraires à celle d’objets relevant d’autres disciplines (droit, théologie, psychanalyse, médecine par exemple). Nous engageons ainsi une réflexion sur nos méthodes littéraires, mais aussi  sur  l’articulation  entre  la  littérature  et  les  savoirs.  Dans  un  contexte  de  renouveau  de l’herméneutique, notre volume dépayse cette réflexion à la lueur d’un questionnement sur la fictionnalité – dans des œuvres théâtrales aussi bien que romanesques."

Volume paru en janvier 2015 ; introduction à lire en ligne sur academia, sur HAL ou sur l'Atelier de Fabula.org :
https://www.academia.edu/10710846/N._Correard_V._Ferr%C3%A9_A._Teulade_dir._Lherm%C3%A9neutique_fictionnalis%C3%A9e._Quand_linterpr%C3%A9tation_sinvite_dans_la_fiction_XVIe-XXIe_s._introduction_p._7-21_37_
http://www.fabula.org/atelier.php?Hermeneutique_fictionnalisee

Compte rendu par Françoise Lavocat à lire sur "Acta Fabula" : http://www.fabula.org/acta/document9175.php
Introduction : Speaking of the Middle Ages Today: European and Transatlantic Perspectives - Echoes from the Middle Ages: Tales of Chivalry, Romances, and Nation-building in Spain (1750-1850) - Antiquarianism over Presentism:... more
Introduction : Speaking of the Middle Ages Today: European and Transatlantic Perspectives
- Echoes from the Middle Ages: Tales of Chivalry, Romances, and Nation-building in Spain (1750-1850)
- Antiquarianism over Presentism: Reflections on Spanish Medieval Studies
  - Medievalism and the Contemporaneity of the Medieval in Postcolonial Brazil
    - The Middle Ages are within your grasp: Motor Neurons, Mirror Neurons, Simulacra, and Imagining the Past
Dix articles et introduction par A. Montoya et Vincent Ferré : - « Medievalism and Theory: Toward a Rhizomatic Medievalism » - ROYALIST MEDIEVALISMS IN THE AGE OF REVOLUTION: From Robert de Lézardière to Chateaubriand, 1792-1831... more
Dix articles et introduction par A. Montoya et Vincent Ferré :
- « Medievalism and Theory: Toward a Rhizomatic Medievalism »
- ROYALIST MEDIEVALISMS IN THE AGE OF REVOLUTION: From Robert de Lézardière to Chateaubriand, 1792-1831   
Carolina Armenteros
- MEDIEVALISM IN A MINORITY LANGUAGE: Frédéric Mistral’s Wish-Fulfillment Provençal Past 
William Calin 
- RÊVER DU MOYEN ÂGE ENTRE ÉRABLE ET LAURIER : Une « Querelle des Anciens et des Modernes » au Canada français vers 1900   
Aurélie Zygel-Basso   
- INTRODUCTION TO ROBERT GUIETTE: “Formal Poetry in France in the Middle Ages” and “The Adventure of Formal Poetry”   
Jeff Rider 
- FORMAL POETRY IN FRANCE IN THE MIDDLE AGES [1946] Translated by Jeff Rider   
Robert Guiette   
- THE ADVENTURE OF FORMAL POETRY [1946] Translated by Jeff Rider     
Robert Guiette   
- FECUNDITIES OF THE TRACE: Medieval Scholars and Medievalists before the Medieval Text   
Michèle Gally   
- MEDIEVALISM AND MEDIEVAL THEATRE: About Adam   
Véronique Dominguez   
- CROSSDRESSING MEDIEVAL TROUBADOURS, CASTILE TO BRAZIL: Cristóbal de Castillejo and Augusto de Campos
Roy Rosenstein   
-  “IN THE FAR DISTANCE”: Memories of the Medieval and Ghosts in Modern Poetry (Jack Spicer, Cole Swensen) 
Nathalie Koble
Research Interests:
Voir : l'introduction en PDF ou sur https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-03084138 et la table des matières en PDF Comment Tolkien aurait-il jugé les adaptations cinématographiques de son œuvre, récentes et plus anciennes ?... more
Voir : l'introduction en PDF ou sur https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-03084138
et la table des matières en PDF

Comment Tolkien aurait-il jugé les adaptations cinématographiques de son œuvre, récentes et plus anciennes ? Pourquoi le roi Arthur est-il caché au cœur de son univers fictionnel ? Qui a écrit Le Seigneur des Anneaux, dont l’histoire se déroule… avant même l’invention de l’écriture ? Túrin est-il le frère de Tristan ? Quel rapport entre l’invention de langues et l’invention d’un monde ? Que lire de Tolkien, lorsque l’on a aimé Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux ? Pourquoi cet auteur est-il si souvent rangé dans la littérature de jeunesse, alors qu’il a écrit presque exclusivement pour les adultes ? Pourquoi a-t-il marqué si durablement J.K. Rowling et G.R.R. Martin ?
Ce livre propose, au fil des chapitres, quelques clés pour comprendre la création de la Terre du Milieu, monde marqué par un imaginaire qui s’appuie sur une connaissance parfaite de textes médiévaux… mais aussi pour mieux apprécier la fantasy moderne, qui doit tant à Tolkien !
C’est donc une invitation, faite à tous, amateurs ou non, de lire J.R.R. Tolkien.

Ed. Pocket, 4 décembre 2014 (486 500 signes / 81 500 mots)
Prix spécial du jury, "Imaginales" (2015)
Research Interests:
Cet ouvrage s’intéresse à trois romans – A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, Die Schlafwandler (Les Somnambules) de Hermann Broch et U.S.A. de John Dos Passos – très marqués par la présence de théorie, au point qu’ils ont... more
Cet ouvrage s’intéresse à trois romans – A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, Die Schlafwandler (Les Somnambules) de Hermann Broch et U.S.A. de John Dos Passos – très marqués par la présence de théorie, au point qu’ils ont semblé remettre en question « l’équilibre traditionnel de la forme romanesque », alors qu’il est possible de démontrer, au contraire, la nature fictionnelle de passages généralement considérés comme « de l’essai » (ou « de la philosophie ») par les critiques.L’ouvrage envisage tout d’abord les raisons de cette assimilation, par une comparaison entre des essais publiés dans les domaines allemand, américain et français au cours des années 1910-1930 et les passages essayistiques des trois romans, pour conclure que les points de convergence ne permettent pas de considérer que ces passages théoriques relèvent d’un genre différent de celui de l’œuvre qui les accueille. Cet ouvrage propose alors de voir les séquences essayistiques comme des essais fictionnels, dont la fictionalité est mise en lumière par un examen des lois, de l’interaction entre passages diégétiques et essayistiques, des exemples empruntés à la diégèse par les séquences essayistiques, ou encore par la mise au jour d’une instance unique et fictionnelle prenant en charge récit fictionnel et discours essayistique. S’éclairent alors les enjeux de l’essai fictionnel, qui apparaît nécessaire, dans A la recherche du temps perdu, Die Schlafwandler (Les Somnambules) et U.S.A., en raison de son rapport à la modernité et à l’époque, de son mouvement vers la totalisation et de sa faculté à approcher la connaissance, par sa nature fictionnelle même.
Volume reprenant, dans une version développée, le dossier du numéro 527 (janvier 2013) coordonné par Alexis Brocas et Vincent Ferré Page 44 : J.R.R. Tolkien, l'oeuvre-monde Page 46 : Vie d'un scribe, par Hervé Aubron Page 48 : Les... more
Volume reprenant, dans une version développée, le dossier du numéro 527 (janvier 2013)  coordonné par Alexis Brocas et Vincent Ferré
Page 44 : J.R.R. Tolkien, l'oeuvre-monde
Page 46 : Vie d'un scribe, par Hervé Aubron
Page 48 : Les cercles amicaux, par Irène Fernandez
Page 50 : Un sac d'anneaux, par Alexis Brocas
Page 51 : Soubassements méconnus, par Vincent Ferré
Page 52 : Tectonique du Tolkien théoricien, par Damien Bador
Page 54 : La légende à travers siècles, par Vincent Ferré
Page 54 : Un lecteur éclectique, par Michaël Devaux
Page 56 : Musique et enchantement, par Sébastien Marlair et Damien Bador
Page 58 : Le triomphe de Sisyphe, par Sébastien Hoët
Page 60 : Le seigneur des cycles, par Anne Besson
Page 62 : Catholique et syncrétique, par Leo Carruthers
Page 62 : Alliage et spirales de l'Anneau, par Charles Delattre
Page 64 : Des racines vertes, par Tatjana Silec
Page 66 : De tous les diables, par Grégory Bouak
Page 68 : Une oeuvre ou un monde ? par Anne Besson
Page 70 : Un archaïsme novateur, par Isabelle Pantin
Page 70 : Interprète français-hobbit, par Daniel Lauzon
Page 72 : Savant et rêveur, par Vincent Ferré
Page 74 : Agonie et regain du merveilleux, par Gil Bartholeyns
Page 76 : Le rêve d'une mythologie anglaise, par Sébastien Marlair
Page 78 : Un Seigneur vite adoubé, par Alexis Brocas
Page 80 : Guerres de l'Oeil, par Hervé Aubron
Page 80 : Cinéma : un hobbit attendu, par S. Marlair""
Le travail sur le Dictionnaire Tolkien, paru en octobre 2012 aux Editions CNRS a été lancé fin 2008. Dirigé par Vincent Ferré, en relation avec un comité scientifique (Leo Carruthers, Isabelle Pantin, Thomas Honegger, Anne Besson,... more
Le travail sur le Dictionnaire Tolkien, paru en octobre 2012 aux Editions CNRS a été lancé fin 2008.
Dirigé par Vincent Ferré, en relation avec un comité scientifique (Leo Carruthers, Isabelle Pantin, Thomas Honegger, Anne Besson, Emeric Moriau), il associe 63 auteurs et comprend  340 notices.

Voir le scoop it http://www.scoop.it/t/dictionnairetolkien
et la page de présentation : http://www.pourtolkien.fr/spip.php?article126

A voir en ligne (mise en page différente de la version papier et de la version numérique) sur GoogleBooks
http://books.google.fr/books?id=W4Ewbus1yuoC&printsec=frontcover&dq=dictionnaire+tolkien&hl=fr&sa=X&ei=KjCZULO8JomohAeC-oDgCQ&ved=0CDYQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false

Liste des auteurs (chacun a rédigé entre 1 et 15 notices) :
Laurent Alibert, Hervé Aubron, Damien Bador, Gil Bartholeyns, Anne Besson, Annie Birks, Alain Bonet, Daniel Bonvoisin, Mélanie Bost-Fiévet, Grégory Bouak, Christèle Bourgeois, Angela Braito, Aurélie Brémont, Fabienne Claire Caland, Leo Carruthers, Marc Chémali, Antoine Dauphragne, Charles Delattre, Clément Delesalle, Marine Dérobert, Michaël Devaux, Mélanie Favéro, Vincent Ferré, Eric Flieller, David Giraudeau, Sébastien Hoët, Thomas Honegger, Claire Jardillier, Gabrielle Lafitte, Anne Larue, David Ledanois, Nicolas Liau, Julien Mansencal, Sébastien Marlair, Laura Martin-Gomez, Romain Meilhon, Patrick Moran, Emeric Moriau, Marguerite Mouton, Anca Muntena, Valérie Naudet, Piotr Nowik, Isabelle Pantin, Benjamin Perrot, Emmanuele Poulain, Maxime Priou, Sandra Provini, Jean-Philippe Qadri, Charles Ridoux, Anne Rochebouet, Anne Salamon, Estelle Salleron, Tatjana Silec, Vivien Stocker, Yvan Strelzyk, Viara Timtcheva, Jean-Rodolphe Turlin, Mirella Vadean, Myriam White Le Goff, Didier Willis
Proust était fasciné par l’étrange et par l’étranger, qui le lui a bien rendu. Sa notoriété de premier auteur « moderne » est née hors des frontières hexagonales. Son œuvre a été traduite très tôt. D’ailleurs, puisqu’elle est traduite,... more
Proust était fasciné par l’étrange et par l’étranger, qui le lui a bien rendu. Sa notoriété de premier auteur « moderne » est née hors des frontières hexagonales. Son œuvre a été traduite très tôt. D’ailleurs, puisqu’elle est traduite, nous ne lisons sans doute plus de la même manière le texte français, lui aussi devenu « étrange et étranger ». Peut-on imaginer un Proust anglais, italien, américain, turc? Que deviennent les auteurs étrangers une fois entrés dans, et assimilés par l’univers proustien? Comment lire Dante, Cervantès, Ruskin après Proust, et avec lui? Ces questions et quelques autres sont au centre du présent volume. Le visage familier de l’auteur de La Recherche du temps perdu s’en trouvera sans doute transformé, comme un portrait cubiste, fait de facettes brisées et de profils inattendus.
Lire l'introduction (" tout à fait en haut à gauche / ce mot seul encore lisible, octobre ") sur HAL : http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00780937 Lire l'article de V. Ferré (" La mare et le pavé : U.S.A., ou comment écrire une... more
Lire l'introduction (" tout à fait en haut à gauche / ce mot seul encore lisible, octobre ") sur HAL : http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00780937

Lire l'article de V. Ferré (" La mare et le pavé : U.S.A., ou comment écrire une contre-Histoire au lance-pierre ") sur HAL : http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00780940
Research Interests:
chapitre : « Le cycle du savoir : modèle encyclopédique et théorie chez Proust et Broch » : Dans plusieurs œuvres emblématiques de la « modernité » du siècle dernier, publiées dans le premier tiers du XXe siècle, À la recherche du temps... more
chapitre : « Le cycle du savoir : modèle encyclopédique et théorie chez Proust et Broch »  :
Dans plusieurs œuvres emblématiques de la « modernité » du siècle dernier, publiées dans le premier tiers du XXe siècle, À la recherche du temps perdu, La Montagne magique, L’homme sans qualités ou Les Somnambules, la théorie vient scander le texte romanesque à des intervalles dont on ne saurait déterminer aisément s’ils sont ou non réguliers. Ils évoquent toutefois l’idée de succession de phénomènes périodiques, dans le temps ou – puisque les deux coïncident ici – dans l’espace du livre, débouchant sur un état final différent de l’état initial. On aura reconnu une des définitions du cycle, marqué par la discontinuité et la différence entre point de départ et point d’arrivée ; dans ces romans, les fragments théoriques, plus ou moins longs, s’agrègent progressivement dans la mémoire du lecteur. Après la construction du texte (Christophe Pradeau) et la structure temporelle (Isabelle Daunais), cycle et collection seront envisagés à travers l’alliance particulière entre savoir et fiction que proposent de grands et longs romans du XXe siècle.Alors que l’écriture cyclique est vue dans la poétique classique comme un défaut, lié à un désir d’épuisement de la matière, d’exhaustivité, c’est la recherche d’une unité – précisément celle qui est absente des cycles, selon Aristote – qui conduit des romanciers à associer diégèse et théorie ; et au sein de cette dernière, à faire le tour d’un certain savoir, entendu comme un ensemble de connaissances plus ou moins systématisées. Le renversement axiologique est frappant, dans la mesure où cette démarche, même si elle demeure infructueuse, est désormais perçue par eux en termes positifs et non comme une faiblesse.Parmi ces romans, on retiendra Les Somnambules de Broch (Die Schlafwandler, 1931-1932) et À la Recherche du temps perdu de Proust , dans lesquels le savoir est mis en avant. Ce qui paraît évident aux lecteurs des deux œuvres contrevient en fait à certaines règles « classiques » – songeons ainsi à Frye, qui hiérarchise clairement les composantes romanesques en donnant la primauté aux personnages et à l’histoire (1969 : 375). Le contraste entre l’unité recherchée et la réception de l’œuvre comme fragmentaire m’amènera à examiner la forme de théorie incluse dans ces romans. Une première approche dégagera la dimension encyclopédique du savoir qu’accueillent la Recherche et Les Somnambules, ainsi que sa relation plus ou moins forte avec le cycle, au sein d’œuvres considérées elles-mêmes comme des romans cycliques ; cette vue d’ensemble révélant un risque d’amalgame entre des formes de théorie distinctes, on aura recours aux notions de collection et de série comme contrepoints au cycle. Une différence apparaîtra alors avec les entreprises philosophiques servant de référence pour comprendre ce fonctionnement cyclique : au final, ce savoir intégré dans des romans ne tourne-t-il pas « en rond » ?
Comme le rappellent les initiales CJRT que l’on aperçoit à gauche sous la rose des vents, la carte de la Terre du Milieu à l’origine de cette tenture a été dessinée par le fils de J.R.R. Tolkien, alors âgé d’une trentaine d’années, pour... more
Comme le rappellent les initiales CJRT que l’on aperçoit à gauche sous la rose des vents, la carte de la Terre du Milieu à l’origine de cette tenture a été dessinée par le fils de J.R.R. Tolkien, alors âgé d’une trentaine d’années, pour la première édition du Lord of the Rings (Le Seigneur des Anneaux) publiée en 1954-1955. Cette carte, présentée ici dans une version spectaculaire, constitue un exemple remarquable de la nature particulière du travail à quatre mains réalisé par J.R.R. et Christopher Tolkien. Ce dernier apparait en effet à la fois comme un interprète de l’œuvre de son père et comme un créateur.
"Le Seigneur des Anneaux" est un roman aussi célèbre que difficile à cerner pour un lectorat francophone. Célèbre, il l'est en ce que l'oeuvre de Tolkien se résume parfois à lui aux yeux du grand public, aux dépens de ses autres textes ;... more
"Le Seigneur des Anneaux" est un roman aussi célèbre que difficile à cerner pour un lectorat francophone. Célèbre, il l'est en ce que l'oeuvre de Tolkien se résume parfois à lui aux yeux du grand public, aux dépens de ses autres textes ; toutefois, longtemps classé en « science-fiction » puis en « Heroic Fantasy », il est souvent occulté par les films et série dérivés ou par les jeux vidéo qui exploitent et développent son « monde ». Ce récit est, cependant, avant tout un texte, nourri de références (William Morris, Beowulf, la littérature arthurienne…) et né de noms ou de termes issus des langues imaginaires inventées par l'auteur.
John Ronald Reuel Tolkien (J.R.R. Tolkien, 1892-1973) apparait comme un écrivain paradoxal. Un auteur à la fois célèbre et méconnu car masqué par le succès de son oeuvre ; un créateur prolifique dont on ne retient souvent que deux titres... more
John Ronald Reuel Tolkien (J.R.R. Tolkien, 1892-1973) apparait comme un écrivain paradoxal. Un auteur à la fois célèbre et méconnu car masqué par le succès de son oeuvre ; un créateur prolifique dont on ne retient souvent que deux titres ; un érudit comme on n'en rencontre qu'un seul par génération, mais aussi un homme de son temps, puisqu'il s'est engagé comme officier pendant la Première Guerre mondiale avant de s'investir pleinement à l'Université ; un survivant de la bataille de la Somme qui trouve pourtant dès son retour de la guerre une position dans la société; un catholique qui se perçoit dans son enfance comme persécuté, mais qui à l'âge adulte fait preuve d'une ouverture remarquable à l'égard des autres religions ; un artiste visuel original, qui préère que son oeuvre principale ne soit pas illustrée ; un Anglais né dans le sud de l'Afrique (dans l'État libre d'Orange) de parents expatriés, mais passionné par l'« anglicité » linguistique et littéraire ; un homme « enraciné » dans le passé, mais dont l'oeuvre a fait l'objet de lectures très progressistes ; un amoureux de la nature qui a peu quitté la ville d'Oxford ; un auteur, enfin, que l'on croit parfois être l'inventeur de la Fantasy, mais dont on sous-estime les réflexions sur ce genre et sur le merveilleux…
Research Interests:
L'annonce avait défrayé la chronique par le montant des droits (250 millions de dollars) et le coût prévu pour la production de chaque saison (200 millions) : cinq ans après l'acquisition des droits « télévisés » par Amazon a débuté, en... more
L'annonce avait défrayé la chronique par le montant des droits (250 millions de dollars) et le coût prévu pour la production de chaque saison (200 millions) : cinq ans après l'acquisition des droits « télévisés » par Amazon a débuté, en septembre 2022, la diffusion de la première des cinq saisons de la série Le Seigneur des anneaux : Les Anneaux de Pouvoir (The Lord of the Rings: The Rings of Power) ». (....) On le constate à la lecture du synopsis, le terme d'adaptation ne convient pas à un produit dérivé marqué par l'invention de personnages et de faits plus que par une transposition d'un texte. Bien qu'Amazon mette en avant, dès le générique, l'origine littéraire de la série (« … based on The Lord of the Rings and appendices by J.R.R. Tolkien »), les scénaristes se limitent en réalité à broder à partir de deux pages de l'Appendice B (« Le Compte des Années (chronologie des Terres de l'Ouest) ») consacrées au Deuxième Âge, sur les 150 pages qui composent les Appendices. En cela, même si elle doit énormément aux trilogies cinématographiques de Peter Jackson, sans omettre des clins d'oeil vers la saga « star wars » (comme vers des péripéties de « Mission Impossible » et des « Avengers »), et si elle lorgne sur son concurrent direct (« Game of Thrones » et sa prequel « House of the dragon »), la série est bien plus proche d'un jeu vidéo dans son esthétique comme dans son principe d'expansion de l'univers décrit par les livres. De ceux-ci, il ne reste que des noms de lieux et de quelques personnages, aux caractéristiques très altérés, au profit d'éléments ajoutés reflétant la volonté d'inclure tous les publics et de leur offrir ce qu'ils sont censés attendre d'un produit de divertissement. Cela contrevient aux choix de l'écrivain,  (....)
According to Paul Zumthor, the Middle Ages occupies a specific position in our collective memory since this period provides the most obvious term of comparison for readers from the end of the twentieth century and the early twenty-first... more
According to Paul Zumthor, the Middle Ages occupies a specific position in our collective memory since this period provides the most obvious term of comparison for readers from the end of the twentieth century and the early twenty-first century. Modern medievalism grew in Europe and the United States precisely at this time, when western societies began to feel the uncertainty of the future and the distance of the medieval past. According to Pierre Nora, since the seventies and eighties “our present time [has been] promoted and doomed to memory, that is fetishism of traces, of historian obsession, of patrimonial capitalization [. . .] Everything [has] become historical, deserves to be remembered, and to be kept in memory.” Are these two phenomena – memory and medievalism – connected? Memory (Latin memoria, Greek mnēmē) may be defined as the faculty to preserve and evoke representations of past and absent things – facts or states of mind – and bring them to the present: to presentify and actualize them; or, to put it briefly, to keep information in mind and recall it. Still, memory, as conceptual “crossroads,” belongs to multiple fields and possesses multiple applications: in biology (heredity, neurophysiology), history and psychology, social sciences and humanities, modern technology (computers). Throughout the twentieth and the twenty-first century, the concept has expanded by analogy and metaphor. As Pierre Nora has remarked, it is not possible to reduce memory to a mere opposition to oblivion or to a shared experience. Memory is best understood in conceptual pairings: present and past, present and future, faculty and result, spontaneity and will, private and public, remembering and forgetting, praise and criticism, oral and written. Memory is both a faculty and a result; it is a synonym of remembrance, like vestige, remnant, trace, or remanence. More precisely, it is usually conceived, after Aristotle, either as mnēmē – a spontaneous remembrance, close to an affection (Ricœur) – or anamnesis, that is the result of a voluntary effort to recall. Nevertheless, these related concepts are not antonyms; they are to be understood in a dialectics with forgetting. Memory is also made of oblivion because it is sometimes discontinuous, as the fortune of texts, writers, or motives reveals: their history is made of disappearances. Besides, memory is torn between preservation of the past and creation of an image, always risking that the latter will become a delusion. Since memory, both individual and collective, is not inherited, but is the result of a construction, one may try and define the nature of the relation between memory and medievalism: is memory a staple of history and medievalism, or is it a construction? Can we indeed “remember” the Middle Ages, and if so, what Middle Ages do we “remember” since we cannot rely on a personal and direct experience of the Middle Ages? The issue is particularly acute in literature and the arts, which offer a form to express memory: since medievalism is forced to rely on images, which are the mode of appearance of the “representation of the past,” what is it but a form that is another (further) mediation? What is the limit between image and imagination, and where does invention, or fiction, begin?
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Un « festival médiévaliste » à Dinan, une émission de radio consacrée en 2018 au « médiévalisme » et à la manière dont « Le cinéma transforme le château du Moyen Âge »… le terme se répand depuis quelques années hors des cercles... more
Un « festival médiévaliste » à Dinan, une émission de radio consacrée en 2018 au « médiévalisme » et à la manière dont « Le cinéma transforme le château du Moyen Âge »… le terme se répand depuis quelques années hors des cercles universitaires, pour se rencontrer aujourd’hui dans l’espace public. Il ne faudrait pas cependant que ce caractère d’évidence, de plus en plus prononcé, fasse oublier l’histoire du médiévalisme et la polysémie de ce substantif, utilisé parfois de manière péjorative pour désigner (dans le sillage d’U. Eco) la littérature populaire d’inspiration médiévale ou (avec J. Morsel) une idolâtrie du Moyen Âge ; et désormais, le plus souvent, pour penser la référence à la période médiévale dans des domaines aussi divers que la littérature, la philosophie contemporaine, le cinéma, les jeux vidéo, le discours politique, jusqu’aux attractions touristiques. On s’en tiendra ici à expliciter les grandes étapes de l’histoire de ce domaine, et le sens accordé au terme par l’ensemble des contributions qui composent le présent Dictionnaire : le médiévalisme, envisagé ici dans une perspective temporelle et un empan géographique larges, recouvre aussi bien la création de fictions (littéraires et artistiques) se référant au « Moyen Âge » que l’étude scientifique de cette période dont la délimitation temporelle fait débat ; aussi bien la réception que la recréation d’un « Moyen Âge » qui apparait comme une « création continue » (Workman).
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" Lancelot devant Guenièvre dans le film de Richard Thorpe (Les Chevaliers de la Table ronde, 1953), « l’adoubement » d’un chevalier par sa dame dans le tableau de Blair Leighton (« The Accolade », 1901), mais aussi la dévotion de Beren... more
" Lancelot devant Guenièvre dans le film de Richard Thorpe (Les Chevaliers de la Table ronde, 1953), « l’adoubement » d’un chevalier par sa dame dans le tableau de Blair Leighton (« The Accolade », 1901), mais aussi la dévotion de Beren face à Lúthien chez J.R.R. Tolkien ou encore Don Quichotte songeant à Dulcinée… autant de configurations aujourd’hui identifiées comme « de l’amour courtois ». En faisant comme si cette notion était naturelle, évidente, stable, ce geste essentialise des faits complexes et hétérogènes. Élément constitutif de nombreuses œuvres médiévalistes, l’amour courtois fait ainsi l’objet depuis le XIXe siècle de reprises (involontairement) incomplètes et réductrices ou d’une subversion volontaire de la part d’auteurs et d’artistes."
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intervention du 30 novembre 2006 dans le cadre du colloque « Intellectuals and commitment in the United States, 1918-1939. A literary and historical approach Ecriture et engagement aux Etats-Unis (1918-1939) » (université de Paris 13)... more
intervention du 30 novembre 2006 dans le cadre du colloque « Intellectuals and commitment in the United States, 1918-1939. A literary and historical approach
Ecriture et engagement aux Etats-Unis (1918-1939) » (université de Paris 13)
parue dans une version anglaise : « “Fighting lies”: the committed essayist and the biographies in U.S.A. », dans Frédéric Sylvanise et Anne Ollivier-Mellios (éd.), Ecriture et engagement aux Etats-Unis (1918-1939) [Actes du colloque de Paris 13, déc. 2006], Paris, Editions Ophrys, collection « Trafic », 2010, p. 57-69

"John Dos Passos deserves our attention today, not only for his defence of Harlan
County’s miners in 1931, of Sacco and Vanzetti four years earlier, or for the texts that he published in New Masses. The biographies included in U.S.A. must also be examined. They have been puzzling critics since the publication of the masterpiece (The 42nd Parallel, 1930 ; 1919, 1932 ; The Big Money, 1936 ; gathered in one volume in 19381), but debates about their nature have overlooked their relation with the tradition of the American essay.
I would like to analyze the generic reference to essays in the U.S.A. trilogy which is
crucial in Dos Passos’s commitment: his writing aims at inviting the reader to rid himself of cliches, ready-made ideas and preconceptions, and to act. When Sartre asserts in his famous text that Dos Passos’s novels are an incitation to “revolt”2, I should like to argue that this is largely due, to the biographies, rather than to diegetic chapters. Dos Passos uses some essayistic features of the biographies; as a “persuasive discourse” (Angenot), modern essay is characterized by its attention to its reader, so much so that the essayist is viewed as a “committed” writer, a “temptator trying to win others to his cause” (Bense).
My hypothesis is that U.S.A. is different from other works by Dos Passos (Manhattan
Transfer, for instance), not only on account of its scope, but because in this book,
commitment is three-fold. U.S.A. expresses a political and social commitment, which echoed in the writing that is itself committed because it refers to a genre (the essay) which is specifically viewed as capable of committing readers to react. To prove this, I will show that the biographies in U.S.A. are close to contemporary essays. This resemblance sheds a light on the faculty that they possess to establish a relation with the reader – which is precisely an essayistic feature – and to commit him into action: to think, in this case. But where is the dividing-line between inciting to think and influence?"
Como o termo medievalismo impôs-se em língua francesa para designar a recepção da idade média como equivalente ao termo Mittelalterrezeption  e ao neomedievalismo? Será necessário voltar ao ano de 2009 e à organização, na França, de um... more
Como o termo medievalismo impôs-se em língua francesa para designar a recepção da idade média como equivalente ao termo Mittelalterrezeption  e ao neomedievalismo? Será necessário voltar ao ano de 2009 e à organização, na França, de um colóquio intitulado Medievalismo modernidade da idade média (“Médiévalisme, modernité du Moyen Âge”), mais precisamente, ao castelo de Malbrouck e a Metz em novembro desse ano.
Minas Tirith, n°20, 2007, p. 51-68 (conférence prononcée à l’invitation de la Società Tolkieniana Italiana, 31 août 2007, Bassano dell’ Grappa, Italie)
[Chapitre « Médiévalisme », mis à jour, à paraître dans Emmanuel Bouju (dir.), Fragments d'un discours théorique,  nouvelle édition, éd. Codicille (Québec), 2022]
écrit avec A. Besson, dans Pourquoi nous croyons aux contes de fées, hors-série du Nouvel Observateur (avec J.-M. Schaeffer, C. Montalbetti, Th. Pavel, M. Conche, G. Menegaldo, etc.), décembre 2006, p. 40-45
in Sophie Rabau (dir.), Poétiques de la philologie, LHT (Littérature, Histoire, Théorie), 5, janvier 2009. A lire en ligne ; republié (version remaniée en 2014) dans Lire J.R.R. Tolkien, op. cit., p. 103-133 « je suis un pur... more
in Sophie Rabau (dir.), Poétiques de la philologie, LHT (Littérature, Histoire, Théorie), 5, janvier 2009. A lire en ligne ; republié (version remaniée en 2014) dans Lire J.R.R. Tolkien, op. cit., p. 103-133

« je suis un pur philologue. J’aime l’Histoire, et elle m’emeut, mais ses moments les plus intenses sont pour moi ceux ou elle eclaire les mots et les noms. »Au milieu des noms de Pindare, Valery et Barthes, la presence de celui de Tolkien ne surprendra que si l’on ignore combien l’alchimie entre le travail du philologue et celui du createur d’un monde fictionnel est chez lui particulierement frappante et fondamentale. S’il a fait œuvre de poete, de demiurge en creant un univers fictionnel, avec sa geographie, son Histoire et ses langues – il est exemplaire a cet egard dans la litterature du xxe siecle –, cette creation apparait en effet intimement liee a son activite universitaire de philologue medieviste. On peut voir deux autres interets a cet exemple : d’une part son statut, en ce que Tolkien permet d’interroger une œuvre souvent consideree comme paralitteraire ; d’autre part, si l’on retient comme definition minimale (et sommaire) que la philologie consiste a etudier une langue d'un point de vue historique, a partir de documents ecrits, en etablissant des textes par un processus de comparaison de sources et de documents qu’il s’agit de dater, alors Tolkien constitue un exemple saisissant de renversement,puisqu’il est a son tour devenu l’objet d’une enquete philologique1. Celle-ci, menee par le propre fils de l’auteur, Christopher Tolkien, aboutit a la reconstruction d’une œuvre, qui a ete discutee et peut paraitre en partie fictionnelle dans ses resultats, malgre l’ingen
in Ken Seigneurie (ed.), The Wiley-Blackwell Companion to World Literature, Hoboken (N.J.), Wiley-Blackwell, 2020, 5 vol., 3088 p. (vol. 5, chap. 2, 11 p., 5000 mots) version en ligne ; détails sur... more
in Ken Seigneurie (ed.), The Wiley-Blackwell Companion to World Literature, Hoboken (N.J.), Wiley-Blackwell, 2020, 5 vol., 3088 p. (vol. 5, chap. 2, 11 p., 5000 mots)

version en ligne ; détails sur https://www.wiley.com/en-us/A+Companion+to+World+Literature-p-9781118993187
Tolkien not only taught medieval literature but also edited medieval texts - such as Sir Gawain and the Green Knight and Ancrene Wisse -, translated Pearl (a 14th century poem), and wrote important articles on Beowulf and Sir Gawain. A... more
Tolkien not only taught medieval literature but also edited medieval texts - such as Sir Gawain and the Green Knight and Ancrene Wisse -, translated Pearl (a 14th century poem), and wrote important articles on Beowulf and Sir Gawain. A common feature of these articles is the claim for originality: Tolkien asserts that he takes the opposite view from his predecessors; besides,his reflexion on medieval literature seems, over twenty years, extremely coherent concerning heroism and war. Moreover, what seems important to him in these texts corresponds to important elements in his fiction. If the relation between fiction and non-fiction is examined in itself, more globally, Tolkien's works appear to present us a peculiar relation between fiction and essays or articles (his critical comments on medieval literature).
J.R.R. Tolkien et (l') Europe Qu'un numero de la revue Europe evoque l'oeuvre de J.R.R Tolkien constitue un evenement, en meme temps qu'il s'agit d'une rencontre naturelle pour nombre de ses lecteurs francophones.... more
J.R.R. Tolkien et (l') Europe Qu'un numero de la revue Europe evoque l'oeuvre de J.R.R Tolkien constitue un evenement, en meme temps qu'il s'agit d'une rencontre naturelle pour nombre de ses lecteurs francophones. Ceux-ci se rappellent peut etre que l'on doit la premiere traduction du Seigneur des Anneaux au gout de Christian Bourgois pour H.P. Lovecraft, « l'un de [ses] auteurs de jeunesse », gout qui l'a conduit a acquerir les droits d'un roman hors normes, The Lord of the Rings, salue au moment de la publication en francais en 1972-1973 par Julien Gracq comme par Jean-Jacques Pauvert. Et c'est chez ce meme editeur que parait en 1966 la traduction de l'Essai sur les litteratures medievales germaniques, ou Borges semble dialoguer avec J.R.R. Tolkien a distance et « en absence » (puisqu'il ne le nomme jamais), a propos de poemes medievaux tels que Beowulf, La Bataille de Maldon, « Widsith », ou les Eddas et les sagas scandinaves… a...
Cet ouvrage s'interesse a trois romans - A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, Die Schlafwandler (Les Somnambules) de Hermann Broch et U.S.A. de John Dos Passos - tres marques par la presence de theorie, au point qu'ils... more
Cet ouvrage s'interesse a trois romans - A la recherche du temps perdu de Marcel Proust, Die Schlafwandler (Les Somnambules) de Hermann Broch et U.S.A. de John Dos Passos - tres marques par la presence de theorie, au point qu'ils ont semble remettre en question " l'equilibre traditionnel de la forme romanesque ", alors qu'il est possible de demontrer, au contraire, la nature fictionnelle de passages generalement consideres comme " de l'essai " (ou " de la philosophie ") par les critiques. L'ouvrage envisage tout d'abord les raisons de cette assimilation, par une comparaison entre des essais publies dans les domaines allemand, americain et francais au cours des annees 1910-1930 et les passages essayistiques des trois romans, pour conclure que les points de convergence ne permettent pas de considerer que ces passages theoriques relevent d'un genre different de celui de l'œuvre qui les accueille. Cet ouvrage propose alor...
in Anne Tomiche et Karl Zieger (dir.), La recherche en littérature générale et comparée en France en 2007 [Livre Blanc de la SFLGC], Valenciennes, SFLGC/ Presses universitaires de Valenciennes, 2007, p. 279-287 xx Version mise à jour (en... more
in Anne Tomiche et Karl Zieger (dir.), La recherche en littérature générale et comparée en France en 2007 [Livre Blanc de la SFLGC], Valenciennes, SFLGC/ Presses universitaires de Valenciennes, 2007, p. 279-287
xx Version mise à jour (en février 2017) traduite en espagnol, « Literatura de gran difusión », trad. Sonia Aranda révisée par Juan Sebastián Rojas, Univ. Santiago de Cali (Colombie), 2017 xx A LIRE EN FRANCAIS https://www.academia.edu/31584288/_Litt%C3%A9rature_de_grande_diffusion_chapitre_de_l_%C3%A9d_espagnole_du_Livre_blanc_de_la_recherche_en_litt%C3%A9rature_compar%C3%A9e_pr%C3%A9par%C3%A9e_par_Juan_Sebastian_Rojas_Miranda_2017
[Intervention du 15 octobre 2010, dans le cadre de la seconde journee du colloque « Proust et le Moyen Âge », org. Sophie Duval et Miren Lacassagne, Reims. Version du 13/6/2013 soumise aux editrices des actes du colloque] Il s’agit... more
[Intervention du 15 octobre 2010, dans le cadre de la seconde journee du colloque « Proust et le Moyen Âge », org. Sophie Duval et Miren Lacassagne, Reims. Version du 13/6/2013 soumise aux editrices des actes du colloque] Il s’agit d’envisager la maniere dont l’etude de la relation entre « Proust et le Moyen Âge » proposee dans ce colloque s’integre dans le contexte des etudes medievalistes, celles qui concernent la reception et la recreation du Moyen Âge aux siecles ulterieurs, en particulier aux XIXe-XXIe siecles. Les intervenants sont soit des medievistes lisant Proust a la lumiere de leurs connaissances, soit des specialistes de Proust interrogeant le texte en fonction de leurs representations de ce qu’est le Moyen Âge, mais en tant que modernistes. Or cette distinction entre modernistes et medievistes ne recoupe pas tant une difference de savoir et de competences qu’une divergence de point de vue. J’aimerais essayer d’adopter ici une troisieme perspective, celle du medievaliste , en m’interessant tout d’abord a la place des etudes sur Proust dans ce domaine en emergence, marque par des problemes methodologiques non resolus ; un domaine ou la place d’ecrivains « canoniques » est marginale, face aux œuvres paralitteraires. La raison est peut-etre a chercher du cote de ce qui fait Moyen Âge chez Proust : un deuxieme temps s’interessera donc aux « indices » de sa presence, qui revelent une mediation, et qu’il faut se garder de surinterpreter. Enfin, j’essaierai d’evaluer l’importance de la competence du lecteur dans la reconnaissance d’une œuvre comme neo-medievale, reconnaissance qui meconnait peut-etre la resistance du Moyen Âge a cette assimilation.
Cet ouvrage, le premier collectif universitaire francophone sur Tolkien, regroupe 17 contributions d'horizons disciplinaires divers : litterature (francaise, antique, comparee), histoire, philosophie, etudes cinematographiques, ainsi... more
Cet ouvrage, le premier collectif universitaire francophone sur Tolkien, regroupe 17 contributions d'horizons disciplinaires divers : litterature (francaise, antique, comparee), histoire, philosophie, etudes cinematographiques, ainsi que des articles des trois plus importants critiques anglophones actuels (Tom Shippey, Verlyn Flieger, Thomas Honegger). L'introduction (" Pour une recherche francophone sur Tolkien ") reflechit aux conditions de possibilite d'une recherche scientifique, depassant les malentendus qui entouraient en France, a l'epoque, une œuvre parfois accusee de relever plus du phenomene de societe que de la litterature.
Ce volume fait suite au colloque international " Cycle et collection ", qui a reuni une trentaine de chercheurs en novembre 2006. Si l'on connait bien l'existence des cycles en litterature, ces " œuvres-mondes... more
Ce volume fait suite au colloque international " Cycle et collection ", qui a reuni une trentaine de chercheurs en novembre 2006. Si l'on connait bien l'existence des cycles en litterature, ces " œuvres-mondes " caracterisees par leur longueur, par leur visee encyclopedique, leur ambition totalisante, on sait moins que la notion entretient une proximite critique avec l'idee de collection, que ce soit dans le cas du " manuscrit cyclique " qui rassemble (pour le collectionneur) des œuvres separees qu'il unifie dans un meme geste, ou encore dans celui de fresques, dont le cycle peut etre brise par des collectionneurs. Faisant dialoguer medievistes et modernistes, historiens de la litterature et historiens de l'art, rapprochant litterature canonique et litterature de grande diffusion, ce volume fait jouer les notions de cycle et de collection, saisies dans leurs rapports reciproques, depuis les collections de textes latins au Moyen Âge, ...
Vincent FERRE, Introduction (1) : " Medievalisme et theorie : pourquoi maintenant ? " Eric NECKER, Introduction (2) : " Le château de Malbrouck, un château medieval d'aujourd'hui " Pourquoi le Moyen Âge ? Quel... more
Vincent FERRE, Introduction (1) : " Medievalisme et theorie : pourquoi maintenant ? " Eric NECKER, Introduction (2) : " Le château de Malbrouck, un château medieval d'aujourd'hui " Pourquoi le Moyen Âge ? Quel Moyen Âge ? Jeff RIDER : " L'utilite du Moyen Âge " Gil BARTHOLEYNS : " Le passe sans l'histoire. Vers une anthropologie culturelle du temps " Thomas HONEGGER : " (Heroic) Fantasy and the Middle Ages - Strange Bedfellows or an Ideal Cast? " Myriam WHITE-LE GOFF : " Quel Moyen Âge dans l'edition pour la jeunesse ? " Heritage medieval, politique et societe modernes Anne LARUE : " Le medievalisme entre hypnose numerique et conservatisme retro " Jean-Francois THULL : "L'inspiration medievale des Peres de l'Europe contemporaine : L'exemple de Jean de Pange " Adaptations theâtrales, cinematographiques et picturales Veronique DOMINGUEZ : " D'Oberammergau au Jeu d&#...
Proust & la philosophie : encore ?Aussi connues qu’elles puissent paraitre, les analyses de Paul Ricœur et de Vincent Descombes consacrees a Proust, respectivement dans Temps et Recit II (1984) et Proust. Philosophie du roman (1987),... more
Proust & la philosophie : encore ?Aussi connues qu’elles puissent paraitre, les analyses de Paul Ricœur et de Vincent Descombes consacrees a Proust, respectivement dans Temps et Recit II (1984) et Proust. Philosophie du roman (1987), ont‑elles ete suffisamment prises en compte par les lecteurs et commentateurs ? On peut en douter, si l’on observe la production critique de ces dernieres annees, en langue francaise, anglaise, allemande et italienne, en particulier, sans meme parler des nombreux articles de presse anglo‑americains, interessants en ce qu’ils refletent la vulgate critique. Beaucoup de commentateurs de l’œuvre proustienne ne tirent pas les conclusions des mises en garde de Ricœur, par exemple sur « les debris [de la] speculation philosophique » que contient la Recherche, ou sur la fictionalite de ce texte— entre autres analyses contenues dans ces fameuses pages. La fictionalite oblige en effet a distinguer les positions du je proustien de celles de l’auteur (Proust), comm...
Le terme, encore rare, de medievalisme a ete choisi comme titre de cet ouvrage collectif pour inviter a reflechir sur l'objet et les methodes d'un domaine couvrant la reception du Moyen Âge aux siecles ulterieurs (en particulier... more
Le terme, encore rare, de medievalisme a ete choisi comme titre de cet ouvrage collectif pour inviter a reflechir sur l'objet et les methodes d'un domaine couvrant la reception du Moyen Âge aux siecles ulterieurs (en particulier aux XIXe-XXIe siecles), dans son versant creatif et son versant erudit, puisque le medievalisme concerne a la fois les œuvres artistiques ou de fiction, et les ouvrages savants consacres au Moyen Âge. La bibliographie portant sur le medievalisme contient de tres nombreux travaux, mais les reflexions d'ordre methodologique, general ou theorique sont rares, et plutot recentes, dans cette production plethorique. Cet ouvrage fait suite a un colloque organise a Metz et au château de Malbrouck (Moselle) en novembre 2009 (une premiere version des articles proposes ici, largement remanies, y a ete presentee), afin de contribuer a la constitution d'un cadre theorique et methodologique, pour la recherche medievaliste. Le croisement disciplinaire qui ca...
This volume not only defines medievalism's margins, as well as its role in marginalizing other fields, ideas, people, places, and events, but also provides tools and models for exploring those issues and indicates new subjects to... more
This volume not only defines medievalism's margins, as well as its role in marginalizing other fields, ideas, people, places, and events, but also provides tools and models for exploring those issues and indicates new subjects to which they might apply. The eight opening essays address the physical marginalizing of medievalism in annotated texts on medieval studies; the marginalism of oneself via medievalism; medievalism's dearth of ecotheory and religious studies; academia's paucity of pop medievalism; and the marginalization of races, ethnicities, genders, sexual orientations, and literary characters in contemporary medievalism. The seven subsequent articles build on this foundation while discussing: the distancing of oneself (and others) during imaginary visits to the Middle Ages; lessons from the margins of Brazilian medievalism; mutual marginalization among factions of Spanish medieval studies; and medievalism in the marginalization of lower socio-economic classes i...
Rene Audet, qui avait deja reflechi aux relations entre essai et fiction dans un ouvrage collectif de 2001, Frontieres de la fiction1, nous propose, pres de trente-cinq ans apres le fameux numero d’Etudes litteraires de 1972 consacre au... more
Rene Audet, qui avait deja reflechi aux relations entre essai et fiction dans un ouvrage collectif de 2001, Frontieres de la fiction1, nous propose, pres de trente-cinq ans apres le fameux numero d’Etudes litteraires de 1972 consacre au genre2, d’aborder l’essai d’une maniere differente des approches qui se sont repetees ces dernieres annees : a partir de la notion de derive. Rappelant brievement la difficulte que rencontrent les discours sur l’essai, en raison de la diversite de celui-ci et de questions tres debattues (litterarite, existence d’un genre de l’essai, nature du je, fictionalite, etc.), R. Audet met l’accent sur les deplacements multiples de l’essai et suggere de penser ces phenomenes de maniere globale en rassemblant autour de l’idee de derive a la fois la « mise a distance [de l’essai] par rapport a d’autres pratiques generiques », la maniere d’apprehender l’essai de facon negative, mais aussi le mouvement meme de la pensee a l’œuvre dans l’essai et, surtout, l’integr...
Du scénario de Pinter pour Losey au projet de Visconti, du Swann de Volker Schlöndorff ‒ avec Jeremy Irons, Alain Delon et Ornella Muti en 1984, treize ans après celui de Claude Santelli avec Madeleine Renaud, Marie-Christine Barrault,... more
Du scénario de Pinter pour Losey au projet de Visconti, du Swann de Volker Schlöndorff ‒ avec Jeremy Irons, Alain Delon et Ornella Muti en 1984, treize ans après celui de Claude Santelli avec Madeleine Renaud, Marie-Christine Barrault, Isabelle Huppert… ‒ à l’expérience du Baiser de la matrice par Véronique Aubouy, en passant par Le Temps Retrouvé de Raoul Ruiz (1999) et La Captive de Chantal Ackerman (2000), nombreux ont été les scénaristes et réalisateurs à tenter de transposer A la recherche du temps perdu au cinéma, espérant tirer parti de l’importance de l’image dans le roman proustien. Et pourtant, comme le notait Claude Beylie en 1984, Proust, « cet écrivain qui a anticipé de manière si frappante sur le travail des cinéastes [,] s’avère l’un des plus rebelles qui soient à une transposition à l’écran. » En particulier, les tentatives se heurtent à trois écueils : l’ampleur du texte, la question du héros-narrateur et l’importance de la théorie.
1913-2013 : le siecle de Proust ? En dehors de la France, de l'Angleterre et des Etats-Unis, cette question peut paraitre incongrue ; et meme dans son propre pays, la reconnaissance de Proust a ete progressive, faite d'eclipses et... more
1913-2013 : le siecle de Proust ? En dehors de la France, de l'Angleterre et des Etats-Unis, cette question peut paraitre incongrue ; et meme dans son propre pays, la reconnaissance de Proust a ete progressive, faite d'eclipses et de polemiques. De nombreux ecrivains se sont bien sur places sous son egide ‒ a l'ombre de la Recherche. Leur nombre apparait toutefois limite, tout comme leur audience actuelle aupres du grand public, malgre leur importance et leur prestige. L'œuvre de Proust n'est-elle pas desormais cachee par un mythe, par le statut a part confere a cet auteur ? comme si elle etait occultee par l'ombre portee de " Proust ", un Proust aux visages multiples selon les pays et les milieux ou il est lu, ou simplement evoque. C'est l'invention de Proust, la constitution de son " mythe " en France et dans le monde, qu'on evoquera ici, en rappelant la maniere dont Proust est devenu un auteur de reference pour des romancier...
Proust et le roman moderne, perspectives comparatistes confronte les lectures de l’œuvre proustienne par des ecrivains modernes : Genet, Barnes, Cohen, Pessoa, Beckett, Joyce ou Kafka… montrant comment le roman proustien se dessine... more
Proust et le roman moderne, perspectives comparatistes confronte les lectures de l’œuvre proustienne par des ecrivains modernes : Genet, Barnes, Cohen, Pessoa, Beckett, Joyce ou Kafka… montrant comment le roman proustien se dessine aujourd’hui, au gre des receptions et des reecritures. Proust et le roman moderne, perspectives comparatistes confronts readings of A la Recherche by modern writers such as Salinas, Beckett, Genet, Barnes, Cohen, Pessoa, Joyce and Kafka … These “comparatist perspectives” shed a light on the continuing history and reception of Proust’s novel.
Ce volume propose une selection de textes, remanies, d'interventions proposees lors de trois journees d'etude successives (en 2007-2008) sur " Proust dans la recherche comparatiste ", qui avaient reuni des intervenants... more
Ce volume propose une selection de textes, remanies, d'interventions proposees lors de trois journees d'etude successives (en 2007-2008) sur " Proust dans la recherche comparatiste ", qui avaient reuni des intervenants de toute l'Europe afin de confronter les approches critiques, a partir de deux axes : rapports de Proust avec les ecrivains de la modernite ; rapports avec les classiques ou les periodes anciennes. Les textes publies mettent en relation Proust avec Dante, Pamuk, Cervantes, Ruskin, Woolf (autour de la lecture), Beckett (dans un exercice de micro-lecture), Calvino, Octavio Paz et la litterature sud-americaine, les Beats, ou avec ses lecteurs " philosophes " anglo-americains, allemands et francais. Outre l'introduction (ecrite avec Karen Haddad : " Proust, visages etrangers. Des cercles de l'Enfer aux eaux du Bosphore ", p. 7-13), j'ai fait paraitre dans ce volume un article intitule " Proust et la philosophie : lectures croisees (francaises, allemandes, anglophones) et reflexions generiques ", p. 129-146.
Cet article s'interesse aux " vagues " de traductions de cet auteur depuis les annees 70, chez Christian Bourgois Editeur, et aux consequences, pour les lecteurs comme pour son image dans les medias, de l'absence de... more
Cet article s'interesse aux " vagues " de traductions de cet auteur depuis les annees 70, chez Christian Bourgois Editeur, et aux consequences, pour les lecteurs comme pour son image dans les medias, de l'absence de traductions d'une grande partie de son œuvre, a commencer par sa correspondance (Letters), ses essais (The Monsters and the Critics), ou dix des douze volumes de L'Histoire de la Terre du Milieu. Un entretien vient completer cet article : " Christian Bourgois, l'editeur francais de Tolkien " est l'occasion d'entendre cet immense editeur replacer l'œuvre de Tolkien dans son catalogue, expliquer sa presence (qui a longtemps surpris), en invoquant Zumthor, Stevenson et Borges.
Pourquoi faire reparaitre en 2022 un livre publié il y a cinquante ans, alors que de nombreux ouvrages ont paru depuis, sur l’œuvre de J.R.R. Tolkien, comme le désormais classique J.R.R. Tolkien, Auteur du siècle, de Tom Shippey... more
Pourquoi faire reparaitre en 2022 un livre publié il y a cinquante ans, alors que de nombreux ouvrages ont paru depuis, sur l’œuvre de J.R.R. Tolkien, comme le désormais classique J.R.R. Tolkien, Auteur du siècle, de Tom Shippey (Bragelonne, 2016) et le Dictionnaire Tolkien (Bragelonne, 2019) ? En 1972, on ne connaissait d’ailleurs ni le Silmarillion, publié par Christopher Tolkien en 1977, ni les Contes et légendes inachevés (1980)… et pourtant, Paul Kocher (1907-1998), ancien professeur à Stanford, bon connaisseur des littératures des XVIe-XIXe siècles, nous propose dans ce livre une irremplaçable vue d’ensemble de l’œuvre telle qu’elle était connue à la fin de la vie de J.R.R. Tolkien (1892-1973).
A partir du Seigneur des Anneaux, il livre une interprétation éclairant aussi bien le Hobbit que des textes moins célèbres mais fondamentaux comme l’essai sur le merveilleux et la fantasy (Du Conte de fées), les « contes » Feuille, de Niggle et Smith de Grand Wootton, sans oublier le malicieux Fermier Gilles de Ham, ou encore le saisissant Retour de Beorhtnoth et les textes d’inspiration médiévale (Imram, Lai d’Aotrou et Itroun  – inédits en français à ce jour), jusqu’au recueil poétique intitulé Les Aventures de Tom Bombadil.
A lire en ligne https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-03544720
Lire sur HAL https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03524345 Depuis une quinzaine d’années, le « culte » dont Proust fait l’objet en Angleterre et aux États-Unis, comme les clichés attachés (en France) à cette figure d’écrivain, occultent... more
Lire sur HAL https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03524345
Depuis une quinzaine d’années, le « culte » dont Proust fait l’objet en Angleterre et aux États-Unis, comme les clichés attachés (en France) à cette figure d’écrivain, occultent une œuvre qu’il est temps de redécouvrir pour elle-même.
This essay considers Christopher Tolkien’s achievement as a writer in his own right, and not only as an ‘editor’ of his father’s manuscripts, as he has often been presented. My hypothesis is that his own texts in the History of... more
This essay considers Christopher Tolkien’s achievement as a writer in his own right, and not only as an ‘editor’ of his father’s manuscripts, as he has often been presented. My hypothesis is that his own texts in the History of Middle-earth series, in The Silmarillion and in his last published volumes (The Fall of Gondolin, Beren and Lúthien) qualify as literature, for two main reasons. The first is his style and the choices he made in ‘constructing’ The Silmarillion as a narrative, which will be examined according to Gérard Genette’s conception of ‘conditional literarity’. The second is related to the presence of a fictional dimension in his writings: Christopher Tolkien had to invent elements when the narrative was deficient or threads were impossible to weave together.
In such a prolific list of publications, from 1975 (Sir Gawain and the Green Knight) to 2018 (The Fall of Gondolin), distinctions have to be made. In The Silmarillion (1977), Christopher Tolkien edited his father’s manuscripts but he also wrote some parts, especially in the last chapters of the volume. In the History of Middle-earth series (1983–96), he edited and commented on the original material according to ‘a general principle’ but he also created a sort of biography of a work in progress. This constitutes a common point with the third group of volumes – Beren and Lúthien (2017) and The Fall of Gondolin (2018) – in which he assembles a puzzle and guides the reader through a narrative.
Le programme « La Fabrique de Noël » reçoit Baillie Tolkien dans le cadre d’une conférence-discussion avec Vincent Ferré le mardi 7 décembre 2021, de 16h30 à 17h30. Si J.R.R. Tolkien est surtout connu pour la matière épique du Seigneur... more
Le programme « La Fabrique de Noël » reçoit Baillie Tolkien dans le cadre d’une conférence-discussion avec Vincent Ferré le mardi 7 décembre 2021, de 16h30 à 17h30.
Si J.R.R. Tolkien est surtout connu pour la matière épique du Seigneur des anneaux, il est également un talentueux conteur pour enfants. De 1920 à 1943, il fait à ses fils et à sa fille le cadeau de lettres prétendument écrites par le Père Noël (ou l’un de ses acolytes, notamment l’Ours polaire) et envoyées depuis le Pôle Nord.
Ses Lettres du Père Noël ont été éditées pour la première fois en 1976, sous l’égide de Baillie Tolkien. Publiée en 2004 chez Christian Bourgois, la traduction française de ces vraies lettres inventées est le fait du travail de Gérard-Georges Lemaire, Céline Leroy et Vincent Ferré.
Alors que les Oulipiens publient leurs propres lettres au Père Noël à l’automne 2020 (Cher Père Noël : vraies lettres inventées, Flammarion, 2020), ces lettres écrites par J.R.R. Tolkien offrent l’opportunité de remonter – exactement – un siècle plus tôt, et de mieux appréhender la fonction littéraire et sociale de cette relation épistolaire magico-fictive, – véritable miracle de Noël.

Baillie Tolkien est née au Canada en 1941. Elle fait partie du conseil d’administration du Tolkien Estate et du Tolkien Trust. Après un Master of Arts en langue et littérature anglaises à l’Université d’Oxford, elle est un temps employée comme secrétaire de J.R.R. Tolkien. Elle travaille sur l’index du Seigneur des Anneaux, et se charge de la correspondance de Tolkien avec l’éditeur américain Ballantine qui publie Le Seigneur des Anneaux aux États-Unis. En 1973, à la mort de J.R.R. Tolkien, son mari, Christopher Tolkien, est devenu l’exécuteur littéraire de son père."

Org. par Manon Amandio, Hélène Dubail et Sébastien Wit 
Université Paris Nanterre
Bâtiment Max Weber (W)
Salle de séminaire 2
Entrée libre (dans la limite des places disponibles)
Research Interests:
Sur HAL : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-03341787 "Paris, Combray, Balbec : trois lieux que l’on voit alterner, avec Tansonville et Doncières, à l’ouverture du Scénario Proust de Harold Pinter (en écho à celle d’À la... more
Sur HAL : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-03341787

"Paris, Combray, Balbec : trois lieux que l’on voit alterner, avec Tansonville et Doncières, à l’ouverture du Scénario Proust de Harold Pinter (en écho à celle d’À la Recherche du temps perdu), alors que le film de Raoul Ruiz choisit plutôt d’évoquer la chambre parisienne de l’écrivain lui-même. L’on aurait tort cependant d’opposer la ville réelle et les lieux imaginaires (Combray, Balbec) car un travail analogue de recréation, d’anamorphose, est à l’œuvre dans le texte proustien, que les adaptations cinématographiques rendent de manière plus ou moins sensible. Évoquer le « Paris de Proust » vu par des réalisateurs aussi différents que Volker Schlöndorff et Raoul Ruiz, Chantal Akerman et Nina Companeez – sans oublier les projets de Luchino Visconti, Joseph Losey et Harold Pinter – revient ainsi à décrire les reflets divers d’une recréation de Paris, dans un texte proustien déjà kaléidoscopique.
On peut distinguer alors trois options esthétiques, parfois combinées au sein d’un même film : une forme de réalisme dans la reconstitution ; un accent mis sur la résonance avec notre modernité, qui passe par une certaine atemporalité ou une translation historique ; un choix en faveur de l’onirisme et d’une stylisation de la Ville-lumière.  ..."
Research Interests:
Communication, 31 mars 2021, dans le cadre du colloque « Le médiéviste face aux médiévalismes : rejet, accompagnement ou appropriation ? », org. CESM, 29 mars-2 avril 2021, Poitiers. Chapitre à paraître en 2022... more
Communication, 31 mars 2021, dans le cadre du colloque « Le médiéviste face aux médiévalismes : rejet, accompagnement ou appropriation ? », org. CESM, 29 mars-2 avril 2021, Poitiers.  Chapitre à paraître en  2022
https://hal.u-pec.fr/halshs-03334591v1

Les lignes qui suivent répondent à une invitation de la part des organisateurs et organisatrices du colloque, qui ont souhaité quelques réflexions et synthèses issues d’un cheminement qui m’a mené de J.R.R. Tolkien et Marcel Proust vers un travail théorique, épistémologique et historique. Celui-ci, entamé en 2007, portait sur ce qui ne s’appelait pas encore « médiévalisme » mais recouvrait déjà les deux versants, créatif et érudit, de la réception ou la recréation d’un certain « Moyen Âge » – les guillemets rappellent qu’il faut se garder de toute essentialisation de cette période historique aux bornes temporelles discutées, dont ne sont proposées que des représentations, des interprétations. D’une part, les travaux se sont multipliés depuis quelques années, qui s’intéressent à la manière dont « le médiéval (ou ce qui est donné pour tel) peut se retrouver au cœur ou aux marges d’œuvres modernes et contemporaines, nourrir un récit ou simplement croiser des thèmes, des personnages, des motifs contemporains  », de manière plus ou moins reconnaissable pour les lecteurs et spectateurs ; d’autre part, les livres étudiant le Moyen Âge en histoire ou littérature continuent de construire un discours et une image d’une manière qui s’efforce d’être scientifique. On ajoutera toutefois qu’il ne faut pas oublier les textes critiques portant sur les œuvres médiévalistes, qui contribuent à accroître la réception érudite du Moyen Âge, mais indirectement, avec un degré de translation. Ainsi, et pour pasticher une formule entendue dans le cadre de ce colloque, « la médiévistique d’aujourd’hui » n’est pas « le médiévalisme de demain », c’est déjà du médiévalisme.
Envisager ici certaines divisions entre ces deux versants, mais aussi entre les disciplines associées ainsi qu’en leur sein, tout comme certaines divisions linguistiques et culturelles qui traversent les médiévalismes depuis quarante ans, peut permettre – en élargissant temporellement et géographiquement nos discussions – de réfléchir ensemble à des moyens de dépasser ces obstacles au développement d’un champ de recherche qui nous est commun.
Research Interests:

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« Les communautés interprétatives ou dis-moi comment tu lis, et je te dirai qui tu es » (Université d’automne, EUR FRAPP / Lire en Europe Aujourd’hui, avec la maison de l’Ile-de-France, CIUP) Université Paris Est Créteil et maison de... more
« Les communautés interprétatives ou dis-moi comment tu lis, et je te dirai qui tu es »
(Université d’automne, EUR FRAPP / Lire en Europe Aujourd’hui, avec la maison de l’Ile-de-France, CIUP)
Université Paris Est Créteil et maison de l’Ile-de-France, CIUP
du mardi 16 au samedi 20 novembre 2021
org. EUR FRAPP, LEA ! & MIDF (CIUP)
Dis-moi ce que tu lis, et comment tu lis, et je te dirai qui tu es. Peut-on examiner de manière théorique mais aussi concrète, à l’aide d’exemples, de case studies, le fonctionnement d’une « communauté interprétative » (interpretive community), pour reprendre l’expression de Stanley Fish dans son ouvrage Is There a Text in This Class? The Authority of Interpretive Communities, 1980), dans une perspective croisant les approches littéraires, historiques, philosophiques, juridiques, politiques ? L’université d’automne organisée du mardi 16 au samedi 20 novembre 2021 par l’École Universitaire de Recherche (EUR) du Grand Paris FRAPP « Francophonies et Plurilinguismes : Politique des langues » (ANR-18-EURE-0015 FRAPP) en partenariat avec la maison de l’Ile-de-France (CIUP) et Lire en Europe Aujourd’hui ! à l’Université Paris Est Créteil et à la maison de l’Ile-de-France (CIUP), propose des interventions d’enseignants-chercheurs titulaires (en matinée) et de doctorant.e.s ou étudiant.e.s en Master 2 l’après-midi.

Le texte est-il une chose « communautaire » ? Mais si c’est le cas, y a-t-il des textes sans communauté ? peut-il y a avoir une communauté sans communautarisme ? Il s’agira de décrire le fonctionnement littéraire d’une « communauté interprétative », en prenant en compte, parmi les axes possibles, de
1/ la question de la comparaison : ce qui est tout de suite perçu comme comparable, et ce qui ne l’est pas, pourrait bien être un marqueur d’appartenance « communautaire ».  Dis-moi quels auteurs tu regroupes pour un exercice de littérature comparée, et je te dirai quelle est ta communauté, et comment fonctionne ta communauté.
2/ la manière dont tel ou tel groupe de lecteurs et de lectrices définit, par sa façon de lire et d’expliquer les textes, son appartenance « communautaire » ; l’on pourra ainsi observer une « communauté de lecteurs » en quelque sorte de l’extérieur. Le poisson rouge dans son bocal pense que son bocal est l’univers : si le poisson pouvait aller dans un autre bocal, et observer celui qu’il habitait de l’extérieur, quelle ne serait pas sa surprise… La question des « communautés interprétatives » est la question de l’agité du bocal, en somme.
3/ Il n’est pas certain, enfin, que le mot français « communauté » d’où est dérivé « communautarisme », soit une traduction valide de l’anglais community, et ce passage d’une langue à l’autre peut être interrogé
Projet innovant de formation à la recherche, labellisé et financé par le Programme des Investissements d’Avenir (PIA) de l’État, l’EUR du Grand Paris FRAPP offre un cursus interdisciplinaire d’excellence, en Master et en Doctorat, qu’elle permet d’adosser à un programme scientifique inédit sur les relations entre pouvoir et langage. En comparant les francophonies plurielles à d’autres situations de plurilinguisme, il s’agit de construire une appréhension aiguë des interactions entre politique des langues, imaginaires et enjeux géopolitiques et biopolitiques du monde contemporain. L'axe de spécialisation "Communautés Imaginées", au cœur de cette EUR, prend appui sur la conception de la nation comme communauté imaginée que propose Benedict Anderson. Les langues sont ainsi replacées dans une géographie mondiale et plurilingue et dans un contexte de mobilités et migrations qui met en jeu les identités et interroge les imaginaires nationaux.
Pour le volet littéraire, cette rencontre est organisée en collaboration avec Franc Schuerewegen  et Maria Cabral pour « LEA ! Lire en Europe Aujourd’hui ! » et Francesco Torrisi pour la maison de l’Ile-de-France (CIUP). La Maison de l’Île-de-France est le premier bâtiment d’habitation collective à énergie positive de source 100% solaire et de récupération réalisée en France ; elle a obtenu le Prix International Green Solutions Award 2018, dans le cadre de la COP 24 en Pologne. Elle est le résultat d’une volonté commune entre la Région et la Cité internationale d’investir dans un avenir technologique écologique. La MIDF contribue à l’immersion de la Cité dans un futur respectueux de l’environnement.

  Programme


Mardi 16 novembre : UPEC (salle A 215, faculté de droit, M° Créteil L’Echat)

9h30 Accueil

10h 15 Ouverture par Simon Gilbert, Vice-Président de la commission recherche de l’université Paris Est Créteil

10h 30 Ouverture par Franc Schuerewegen et Maria Cabral (LEA !) ; Vincent Ferré et Yolaine Parisot (EUR FRAPP)

10h45 Franc Schuerewegen (Anvers) introduction et présentation

11h Marie Agathe Tilliette (Rouen /Nanterre) : « La recherche en Littérature comparée : lire à la première personne du pluriel ? »

Répondante : Maria Cabral (Un. Minho, Braga) 

14h Session 1 doctorant.e.s : Petites communautés

- Corentin Boutoux (UPEC / Nanterre) : Les plateformes d'autoédition comme espaces d'émancipation : l'illusoire autorité des communautés
- Margot Lachkar (Humboldt Universität, Berlin) : Des lectrices et une littérature qui n’existent pas, ou comment les lesbiennes lisent la littérature lesbienne

- Maxim Delodder (Anvers) : Les communautés « de petit nombre ». Dustan, Guibert, Louis et les autres
- Camille Bortier (Anvers) : « Moi les hommes, je les déteste ». Misandrie et communauté (Wittig, Despentes).

Répondantes : Aniko Adam (Budapest) & Aniko Radvanszky (Budapest)


mercredi 17 : maison de l’Ile-de-France, Cité internationale [Boulevard JOURDAN 75014 PARIS]

9h45 Ouverture par Francesco Torrisi (MIDF, CIUP)
10h Romain Bionda (Lausanne), « Quelles communautés interprétatives pour les textes de théâtre aux XXe et XXIe siècles ? Pour une histoire des relations entre les études littéraires et les études théâtrales »                   
11h Vincent Jouve (Reims), « Les déterminants de la lecture : à propos de l'identification dans la fiction »

Répondante : Karen Haddad (Nanterre)

14h

Session 2 doctorant.e.s :  Approches théoriques
- Farid Ghadami (UPEC, Imager), « Against Interpretation, Against Community: In Honor of Jean-Luc Nancy »
- Agatino Lo Castro (UPEC, LIS-CEDITEC), « L’acte de lecture comme parcours d’interprétation : le lecteur face au(x) texte(s) »

Répondant : Romain Bionda (Lausanne)
15h30 Communautés et cité (1)

Myrna Insua (UPEC, IMAGER) : « Écrire, Lire et interpréter la violence concentrationnaire »

Répondant : Vincent Ferré (UPEC, EUR FRAPP)

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Jeudi 18 : maison de l’Ile-de-France, Cité internationale [Boulevard JOURDAN 75014 PARIS]

Matin

10h  Session 3 doctorant.e.s : Communautés francophones

- Ana Beatriz Coelho (Porto), « La construction d’une communauté entre centre et périphérie : le sens de l’appartenance dans La Place d’Annie Ernaux »
- Marie-Florence Ngo Mbenoun (UPEC, LIS), « Problématique(s) de l’Atlantique noir et question d’appartenance : pour une approche géopolitique et idéologique »
Répondante : Yolaine Parisot (UPEC, EUR FRAPP) 

11h « Bilan » provisoire (présidence : Franc Schuerewegen, Vincent Ferré). Dis-moi comment tu lis, je te dirai qui tu es.

14h : Session 4 doctorant.e.s : Communautés et cité (2)
- Maïte Medina Munoz (UPEC, IMAGER), « L'approche actionnelle: Analyse des propositions autour du jeu dramatique »
Blanche Turck (Univ. Bordeaux Montaigne), « Détisser l’interprétation. Des usages possibles de la traduction poétique au Cycle 4 »

Répondant : Vincent Ferré (UPEC, EUR FRAPP)

Vendredi 19 Programme pour les doctorant.e.s

Matinée libre
Après midi : visite guidée du musée d’Orsay : Signac collectionneur


Samedi 20 Programme pour les doctorant.e.s

Matinée : visite guidée du château de Fontainebleau
Après-midi libre

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Comité d’organisation : Vincent Ferré pour l’EUR FRAPP (UPEC), avec Francesco Torrisi pour la maison de l’Ile-de-France (MIDF, CIUP), Franc Schuerewegen et Maria Cabral pour « LEA ! Lire en Europe Aujourd’hui ! »

Comité scientifique : direction de l’EUR FRAPP (Yolaine Parisot, Vincent Ferré), Comex (Fanny Gallot, Sandrine Kablan, Isabelle Léglise, Laure Clément Wilz, Graciela Villanueva) et Clara Berdot, Manon Berthier, Juliette Stella (doctorant.e.s de l’EUR FRAPP) ; Franc Schuerewegen et Maria Cabral pour « Lire en Europe Aujourd’hui ! » (LEA !)
Research Interests:
« Proust, nouveau roman ? », introduction à l’atelier organisé dans le cadre du XLe congrès de la Société Française de Littérature Générale et comparée, « Nouveaux mondes, nouveaux romans ? », 26-28 novembre 2015, université d’Amiens... more
« Proust, nouveau roman ? », introduction à l’atelier organisé dans le cadre du XLe congrès de la Société Française de Littérature Générale et comparée, « Nouveaux mondes, nouveaux romans ? », 26-28 novembre 2015, université d’Amiens
Interventions de :
- Sandra Cheilan (Université Paris Ouest Nanterre),
- Delphine Paon (Université Paris Nord),
- Raffaello Rossi (Université Paris Est / Université de Bologne),
- Jennifer Rushworth (université d’Oxford)
Research Interests:
UPEC, 23-25 juin 2015. Après le programme « Proust dans la recherche comparatiste, bilan et nouvelles perspectives » dirigé par Karen Haddad et Vincent Ferré en 2006-2009 (trois journées d'étude à Paris 10 Nanterre et Paris 13, suivies... more
UPEC, 23-25 juin 2015.

Après le programme « Proust dans la recherche comparatiste, bilan et nouvelles perspectives » dirigé par Karen Haddad et Vincent Ferré en 2006-2009 (trois journées d'étude à Paris 10 Nanterre et Paris 13, suivies du colloque Proust : dialogues critiques en 2009, en ligne sur Fabula), puis le programme franco-hollandais dirigé par Karen Haddad et Franc Schuerewegen en 2010-2013 (colloques et journées à Paris 10 Nanterre, Anvers et Nimègue) avec la collaboration de Vincent Ferré, le présent colloque - concluant le séminaire 2015 -  organisé à l'université Paris Est Créteil propose, pendant deux journées 1/2, des interventions de doctorants, docteurs, jeunes chercheurs ou chercheurs confirmés, relatives à l'œuvre de Proust, ses liens avec la modernité et le roman moderne, en littérature, littérature comparée, histoire, philosophie, études anglaises... dans une perspective comparatiste et pluridisciplinaire.

Mardi 23 juin 2015

Matin

9h30 accueil des participants

– mot du doyen de l’UFR Lettres, Langues, Sciences Humaines de l’UPEC, Mme Jeanne-Marie Boivin
– mot du directeur du laboratoire « Lettres, Idées, Savoirs » de l’UPEC, M. Bruno Petey-Girard

10 h Ouverture : V. Ferré, D. Paon, R. Rossi

session 1 : Proust lu
10h15 Interventions 1 & 2 : M. Piazza & I. Antici : « Une rencontre inédite avec Swann : Pedro Salinas lit Proust »
11h discussion
11h30 intervention 3 : G. Girimonti Greco, « Les romans sur Proust (Gramigna, Sinigaglia, Leprince, Uras) » 

Après-midi
14h session 2 : lectures croisées (Présidence : Franc Schuerewegen)
14h Intervention 4 : Géraldine Dolleans, « L'histoire des marges chez Marcel Proust et Albert Cohen : la fonction narrative et sociologique des trajectoires “déviantes” »
14h35 : Intervention 5 : Elise Duclos, « Proust à Istanbul ou les aventures turques de La Recherche »
15h10 pause
15h30 : intervention 6 : Anna Lushenkova-Foscolo, « Proust et les modernistes russes »
16h05 : intervention 7 : Julia Hartley, « La métaphore chez Proust & Dante »
16h40 discussion finale de la première journée

Mercredi 24 juin
Matin
9h45 accueil
10 h  session 3 : Présent, futur, le temps proustien
10h Intervention 8 : Jean-Michel Caralp, « Les formes de la prémonition au cœur de la dynamique du dispositif de temporalité romanesque proustien »
10h 35 Intervention 9 : Sandra Cheilan, « Présences du modèle diariste dans le roman intime proustien et pessoen »
11h10 Pause
11h30 intervention 10 : G. Perrier, « Le problème du roman allégorique après la Révolution »
Après-midi
14h session 4 : Interprétations et traductions
14h Intervention 11 : Jérôme Bastianelli, « Proust traducteur : la révélation ruskinienne malgré les contresens et les malentendus »
14h35 : Intervention 12 : Sabrina Martina, « Proust et Maeterlinck, ou la tentation surmontée. Les erreurs philosophiques de Maeterlinck et les intuitions leibniziennes de Proust »
15h10 pause
15h30 : intervention 13 : Rodolphe Gauthier, « Marcel Proust lu par Georges Bataille »
16h05 : intervention 14 : Claudia Jacobi, « La réception de Proust dans l’œuvre de Beckett »
16h40 discussion finale de la journée

Jeudi 25  Matin
9h45 accueil
10 h  session 5 : Paroles proustiennes
Présidence : Adam Watt
10h Intervention 15 : Adeline Soldin, « Les Femmes en fuite dans l’espace urbain chez Proust et Barnes »
10h 35 : Intervention 16 : Béatrice Athias, « L’effet sirénique »
11h10 Pause
11h30 intervention 17 : Richard Mason, « Érotique de la phrase : la mise en scène de la parole de l’autre chez Proust »
12h : table ronde
Conclusions & discussions sur la poursuite du programme

Organisé par Vincent Ferré, Delphine Paon (doctorante), Raffaello Rossi (doctorant LIS) pour l'EA LIS 4395 « Lettres, Idées, Savoirs » avec le soutien de l'Ecole Doctorale « Cultures & sociétés » (Paris Est)
Comité scientifique (séminaire et colloque) :  Delphine Paon, Raffaello Rossi, Michael Bigay, Manuelle Duszynski, Marguerite Mouton, Anca Muntean, Ruoshi Geng, Bachir Bourras, Agnès Edel-Roy (doctorants), avec Vincent Ferré.

Informations: carnet de recherche http://proustmod.hypotheses.org/
Research Interests:
Séminaire préparant un colloque Après le programme "Proust dans la recherche comparatiste, bilan et nouvelles perspectives" dirigé par Karen Haddad et Vincent Ferré en 2006-2009 - trois journées d'étude à Paris 10 Nanterre et Paris... more
Séminaire préparant un colloque

Après le programme "Proust dans la recherche comparatiste, bilan et nouvelles perspectives" dirigé par Karen Haddad et Vincent Ferré en 2006-2009 -  trois journées d'étude à Paris 10 Nanterre et Paris 13, suivies du colloque "Proust : Dialogues critiques", 2009 (en ligne sur Fabula) - puis le programme franco-hollandais dirigé par Karen Haddad et Franc Schuerewegen (colloques et journées à Paris 10 Nanterre, Anvers et Nimègue) avec la collaboration de V. Ferré, en 2010-2013,
des doctorants de l'équipe "Lettres, Idées, Savoirs" (LIS, EA 4395) de l'université Paris Est (UPEC) lancent un programme associant un séminaire doctoral en 3 volets et un colloque, autour de Proust et le roman moderne, dans une perspective comparatiste :

- séance 0 : organisation du séminaire, 7 novembre 2014
avec Delphine Paon, Raffaello Rossi, Michael Bigay, Manuelle Duszynski, Marguerite Mouton, Anca Muntean, Ruoshi Geng, Bachir Bourras...

- première séance (org. R. Rossi), le vendredi 30 janvier 2015, 10h-13h, UPEC.
invitation de Hugo Azérad (université de Cambridge, auteur de L'Univers constellé de Proust, Joyce et Faulkner: Le Concept d'épiphanie dans l'esthétique du modernisme, 2002) et de Laurent Mattiussi (université de Lyon 3, auteur de Fictions de l'ipséité : essai sur l’invention narrative de soi. Beckett, Hesse, Kafka, Musil, Proust, Woolf, 2002).
Plus de détails ici : http://proustmod.hypotheses.org/

- deuxième séance (org. D. Paon), le vendredi 27 mars 2015, 10h-13h, UPEC : invitation de Jennifer Rushworth (université d'Oxford, auteur de la thèse 'Discourses of Mourning in Dante, Petrarch, and Proust' 2013).

- troisième séance, le vendredi 5 juin 2015 ; journée finalement intégrée au colloque des 24-25 juin => colloque des 23-25 juin, voir détails supra

- colloque : mercredi 24 et jeudi 25 juin 2015 - dates confirmées
appel à communications -  interventions de doctorants, docteurs, jeunes chercheurs ou chercheurs confirmés, relatives à l'oeuvre de Proust, en littérature, littérature comparée, histoire, philosophie, études anglaises...
Merci d'envoyer avant le 28 février une proposition d'intervention - 1500 à 2000 signes et des indications biobibliographiques  à l'adresse suivante : proustromanmoderne AT gmail POINT com

comité d'organisation (séances du séminaire) :
Delphine Paon, Raffaello Rossi, avec Vincent Ferré

comité scientifique (séminaire et colloque) :
Delphine Paon, Raffaello Rossi, Michael Bigay, Manuelle Duszynski, Marguerite Mouton, Anca Muntean, Ruoshi Geng, Bachir Bourras, Agnès Edel-Roy, avec Vincent Ferré

avec le soutien du LIS (EA 4395, dir. B. Petey-Girard et P. Séverac) et de l'Ecole doctorale "Cultures & sociétés" de l'université Paris Est (dir. M.-E. Plagnol)
Research Interests:
Les Sessions de linguistique et de littérature organisées par l’Association CLELIA depuis plus de quarante ans sont consacrées à l’étude des langues et littératures anciennes et modernes, de la linguistique générale, de l’histoire et de... more
Les Sessions de linguistique et de littérature organisées par l’Association CLELIA depuis plus de quarante ans sont consacrées à l’étude des langues et littératures anciennes et modernes, de la linguistique générale, de l’histoire et de la théorie littéraires ; ces différents domaines et leurs approches sont mis en perspective, et étudiés conjointement ou parallèlement lors des sessions.

Tous les ans, durant une semaine, à la fin du mois d’août, cette année à Evian, trois séries de conférences sont ainsi organisées autour de trois grands axes : question d’histoire ou de théorie littéraire / linguistique, présentation d’une langue / Des exposés libres, proposés par les participants, complètent ces conférences principales.

En 2014, un cycle portera sur l’oeuvre de J.R.R. Tolkien, du lundi 25 au vendredi 29 août. Il comportera 5 interventions d’1h30 environ.
Voir ici la page de l’association CLELIA

Littérature et linguistique : fiction et langues inventées,
le cas de J.R.R. Tolkien (cycle proposé par Vincent Ferré)

Ce cycle de 5 conférences envisage le lien entre philologie et invention fictionnelle, à partir du cas du médiéviste J.R.R. Tolkien, à travers des interventions de Leo Carruthers (Professeur de langue et littérature médiévales à la Sorbonne), de Damien Bador (contributeur du Dictionnaire Tolkien, CNRS Ed., 2012, sur les langues imaginaires), de Vincent Ferré (Professeur de littérature générale et comparée à Paris Est Créteil, traducteur et responsable des éditions de Tolkien en France, pour les éditions Bourgois).

Elles se dérouleront du lundi 25 au vendredi 29, chaque matinée (durée : 1h ou 1h30)

1. Présentation générale (1h, Vincent Ferré, UPEC)

L’œuvre du britannique J.R.R. Tolkien (1892-1973) se situe au carrefour entre littérature et linguistique, ou « litt. » et « ling. » comme il l’explique dans son Discours d’adieu (1959) à Oxford, université où il a enseigné pendant 35 ans le vieil et le moyen anglais, le vieil islandais, ou encore le gallois médiéval. Spécialiste de philologie anglaise et germanique, connu pour ses éditions de textes médiévaux et ses traductions, Tolkien a en effet lié littérature et linguistique aussi bien dans ses travaux universitaires que dans sa création fictionnelle. La première séance permettra de présenter son œuvre, en particulier les éditions posthumes que l’on doit à son fils Christopher Tolkien, depuis le milieu des années 1970 jusqu’à la récente édition de Beowulf (mai 2014).

2. Philologie, critique et fiction (1h30, Vincent Ferré, UPEC)

On examinera ensuite la méthode critique de Tolkien, consistant à partir de la lettre du texte, à « extraire tout le suc d’une seule phrase ou […] approfondir les implications d’un seul mot », pour développer une analyse prenant à contrepied les interprétations courantes – en partant de la conférence de Tolkien sur Beowulf (1936). En second lieu, on montrera comment la naissance de son œuvre littéraire, d’abord poétique puis fictionnelle, est liée à la langue, que Tolkien parte de termes existants (comme les ents), qu’il resémantise des termes au sens obscur, ou qu’il développe une rêverie sur les noms propres, à l’image de Earendel, emprunté au « Christ » de Cynewulf (VIIIe siècle), ou encore de Númenor, imaginé par lui.

3. La philologie prise au pied de la lettre : Tolkien et l’amour des mots (Leo Carruthers, Paris Sorbonne)

Il s’agira ici de réfléchir à l’attrait des langues médiévales (germaniques, celtiques, sans oublier le finnois), pour le jeune philologue mythographe, attiré par l’étrangeté de langues qui l’ont amené à devenir l’un des grands « inventeurs » de langues au XXe siècle : une douzaine d’entre elles (dont les plus connues sont les langues « elfiques » : le sindarin et le quenya) comportent des milliers de mots, des grammaires, une phonologie, une généalogie et une évolution « historique », qui doivent en partie à des modèles qui seront ici évoqués.

4. L’évolution des langues elfiques chez Tolkien : histoire fictive et réelle, histoire et linguistique fictionnelles (1h30, Damien Bador, Toulouse)

L’évolution des langues elfiques fait intervenir la diachronie au sein du monde fictionnel autant qu’à l’échelle de l’œuvre de Tolkien. En prenant appui sur Le Schibboleth de Fëanor, on mettra en lumière l’interaction entre les événements du Légendaire de Tolkien et l’évolution des langues (et écritures) elfiques.

5. Déclinaisons : les langues elfiques (1h30, Damien Bador, Toulouse)

Sera ici privilégiée l’étude des conceptions successives des déclinaisons du nom en qenya puis en quenya, de 1915 à 1973.
Research Interests:
organisation, avec Karen Haddad et Franc Schuerewegen, à l’université Raboud de Nimègue (Pays-Bas), 30 mai 2013 – dans le cadre d’un programme « Van Gogh » France/ Pays-Bas (premier volet) 15– Co-organisation, avec Karen Haddad et... more
organisation, avec Karen Haddad et Franc Schuerewegen, à l’université Raboud de Nimègue (Pays-Bas), 30 mai 2013 – dans le cadre d’un programme « Van Gogh » France/ Pays-Bas (premier volet)

15– Co-organisation, avec Karen Haddad et Franc Schuerewegen du colloque « Swann à Nanterre (Proust 1913-2013) » à l’université Paris Ouest, 30-31 octobre 2013 – dans le cadre d’un programme « Van Gogh » France/ Pays-Bas (second volet
Research Interests:
enregistrement des interventions à écouter / télécharger : http://lis.u-pec.fr/actualites/journee-d-etude-kourouma-gogol--517718.kjsp?RH=1267794660957 proposée à l'occasion du programme de classes préparatoires littéraires 2012-2013,... more
enregistrement des interventions à écouter / télécharger :
http://lis.u-pec.fr/actualites/journee-d-etude-kourouma-gogol--517718.kjsp?RH=1267794660957

proposée à l'occasion du programme de classes préparatoires littéraires 2012-2013, ENS LSH

organisée par les comparatistes de l'équipe "Lettres, Idées, Savoirs" (Papa S. Diop, V. Ferré, T.V. Ton-That) de l'université Paris Est Créteil, et Philippe Mangeot (lycée G. Monod, Enghien)
en collaboration avec Roland Echinard et Aurélien Hupé (lycée L. Blum, Créteil)

Journée d'étude destinée en priorité aux enseignants (classes préparatoires), chercheurs et enseignants-chercheurs - mais ouverte aux étudiants et khâgneux.
Journée d'étude organisée par Karen Haddad (Université Paris Ouest / équipe "Littérature et Poétiques comparées") et Vincent Ferré (Université Paris Est Créteil / équipe "Lettres, Idées, Savoirs") On ne lit pas un texte, on le construit,... more
Journée d'étude organisée par Karen Haddad (Université Paris Ouest / équipe "Littérature et Poétiques comparées") et Vincent Ferré (Université Paris Est Créteil / équipe "Lettres, Idées, Savoirs")

On ne lit pas un texte, on le construit, c’est-à-dire qu'on l’invente. La critique postextuelle cherche à mieux décrire en quoi consiste ce travail d’invention, et quelles sont les règles auxquelles il doit obéir. Il s’agira, entre autres, d’en finir avec le mythe du « respect du texte », héritage encombrant que nous a laissé la critique « immanentiste ». La meilleure manière d’analyser et d’expliquer un texte est de s’en imaginer soi-même l’auteur. Et Proust? L'oeuvre proustienne est « non encore faite », donc, « oeuvre à faire » (Albert Thibaudet). Pour le critique postextuel, l’auteur de la Recherche est un interlocuteur privilégié.

Voir l'annonce de parution (avec sommaire) et lire un extrait dans l'atelier de Fabula

10 h : Accueil, introduction par Karen Haddad & Vincent Ferré

10h 15 : "La méthode postextuelle en deux mots", Franc Schuerewegen
discussion

11h "Découper, assembler, enchaîner : quelques figures possibles pour bien former le texte qu'on lit", Christine Noille

14h : Florian Pennanech (titre à préciser)

15h : "Ce qu'on peut faire des textes", table ronde avec Franc Schuerewegen, Nathalie Mauriac Dyer, Christine Noille, Florian Pennanech, Karen Haddad, Vincent Ferré

Discussion générale
Colloque "Tolkien et les Inklings" org. Roger Bozzetto, Vincent Ferré – Cerisy (25 juillet-1er août 2012) « Énigmatique, et irritant pour l’esprit, le cas de ces écrivains que la librairie, à la longue, a imposés à la littérature :... more
Colloque "Tolkien et les Inklings"

org. Roger Bozzetto, Vincent Ferré – Cerisy (25 juillet-1er août 2012)

« Énigmatique, et irritant pour l’esprit, le cas de ces écrivains que la librairie, à la longue, a imposés à la littérature : Simenon ou Jules Verne tout comme Dashiell Hammett ou Tolkien. » (Julien Gracq, En lisant en écrivant)

Les colloques de Cerisy ont, depuis longtemps, accordé une place de choix aux littératures de l’imaginaire et aux littératures dites « de genre » ; elles sont aussi, bien sûr, un lieu emblématique de réflexion sur la littérature.
Une semaine sera consacrée, en juillet 2012, à l’œuvre de J.R.R. Tolkien (1892-1973) et au groupe des Inklings (C.S. Lewis, Charles Williams ; Owen Barfield…). Ces auteurs se trouvent au carrefour de questions littéraires, génériques, critiques et théoriques. Tolkien permet en effet de croiser des interrogations qui possèdent une valeur exemplaire pour les études littéraires, en particulier les relations entre littérature et imaginaire, le processus de reconnaissance par la critique, d’un auteur, l’interaction entre réception du grand public et interprétation critique, d’autant que les travaux portant sur cet auteur se sont multipliés ces dernières années : pour citer les plus remarqués, songeons à Tolkien et le Moyen Age (dirigé par Leo Carruthers, 2007), Tolkien et ses légendes. Une expérience en fiction (Isabelle Pantin, 2009), D’Asimov à Tolkien, cycles et séries en littérature de genre (Anne Besson, 2004), Tolkien. Le Chant du monde (Charles Ridoux, 2004), La Feuille de la compagnie 1 (2001) et 2 (2003), sous la direction de Michaël Devaux, ainsi que Tolkien 30 ans après… sous la direction de Vincent Ferré, 2004, qui avait également fait paraître Sur les rivages de la Terre du Milieu (en 2001). Cette série vient de s’enrichir d’un nouveau volume, Tolkien aujourd’hui, édité par Michaël Devaux, Vincent Ferré Charles Ridoux (2011).
Cette semaine de rencontre est également suscitée par un désir de réduire l’écart qui s’est creusé entre l’image que possède Tolkien auprès du grand public – qui le perçoit comme l’auteur d’un seul ouvrage, Le Seigneur des Anneaux (même si l’on commence à reparler de Bilbo le Hobbit) – et celle que le lecteur curieux du reste de l’œuvre ou le chercheur peuvent se constituer au fil des traductions récemment publiées en français. Conformément à la tradition du lieu, figureront au nombre des intervenants des spécialistes de littérature qui ne consacrent pas prioritairement leurs travaux à cet auteur ; leurs contributions permettront de le relier à d’autres écrivains, d’autres traditions et genres.

Les personnes intéressées par le sujet du colloque, et qui envisagent d’y assister éventuellement en tant qu’auditeurs (sans aucun engagement !) sont invitées à écrire à cette adresse cerisytolkien2012@hotmail.fr
Elles recevront, de la part de la direction de Cerisy un programme des manifestations qui ont lieu à Cerisy-la-salle en 2012, ainsi que des éléments sur le contenu du colloque.

programme :

COMMUNICATIONS (avec débats) :

*G. Bartholeyns : Tolkien et l’histoire *A. Besson : La Terre du Milieu, monde modèle *R. Bozzetto : Sur Bilbo le hobbit *L. Carruthers : Dans quel Âge du monde sommes-nous ? Les Âges de la Terre du Milieu … et la suite. *F. Chen : L’imagination narrative chez Tolkien et Barfield *C. Delattre : Tolkien et le comparatisme mythologique *M. Devaux : Lire Le Seigneur des Anneaux avec C. S. Lewis *C. Dottor : L’intertexte médiéval de Tolkien *I. Fernandez : Une lecture sceptique de Narnia *V. Ferré : Traduire et éditer Tolkien *A. I. François : "A Club of the Other Sort" : théories et pratiques des groupes (masculins) chez C.S. Lewis *N. Guédeney : Le Seigneur des Anneaux ou comment survivre au désespoir et à la peur *T. Honegger : Arthur - Aragorn - Ransom : Concepts of Kingship in the Works of Three Inklings *C. Laferrière : Traduire Les monstres & critiques, et Sigurd et Gudrún *S. Marlair : L’art romanesque de J.R.R. Tolkien *G. Menegaldo : Adapter Le Seigneur des Anneaux : mission impossible *M. Mouton : J. R. R. Tolkien et la création d’une « Langue Commune » *A. Muntean : La cohabitation innovatrice des genres littéraire chez Tolkien *I. Pantin : Tolkien et l’ésotérisme *J.-P. Qadri : L’Epitre aux Ephésiens chez Lewis et Tolkien *D. Tron : Tolkien… du Dickens avec des pieds poilus ?

TABLES RONDES (avec débats) :
*Autour de la traduction, avec A. Tolkien
*Promouvoir Tolkien sur internet, animée par V. Ferré, avec A. Morelle et D. Vigot
*Les Inklings et l’histoire de la Fantasy, avec A. Besson, S. Marsan , A. Névant
10 et 11 juin 2011, Université Villetaneuse, Paris 13. Programme Vendredi 10 juin 9h30 : accueil et présentation de la journée Atelier 1 : Domaines de l'interprétation 10h : Karen Haddad (Université Paris Ouest Nanterre) : « La... more
10 et 11 juin 2011, Université Villetaneuse, Paris 13.

Programme

Vendredi 10 juin

9h30 : accueil et présentation de la journée

Atelier 1 : Domaines de l'interprétation
10h : Karen Haddad (Université Paris Ouest Nanterre) : « La fiction judiciaire comme interprétation dans la fiction (Dostoïevski) »
10h30 : Andréas Pfersmann (Université de la Polynésie française) : « Les modalités de l'interprétation analytique dans Vagadu de Pierre-Jean Jouve) »
11h : discussion et pause
11h30 : Julie Wolkenstein (Université de Caen) : « Critiques policières : l'interprétation du tableau au service de l'enquête criminelle chez Robertson Davies et Orhan Pamuk ».
12h : René Alladaye (Université Toulouse 2) : « "Shaped by the teller, reshaped by the listener, concealed from both by the dead man of the tale" : The Real Life of Sebastian Knigh, variations fictionnelles sur l'art de la biographie »
12h30: discussion.
12h45: déjeuner.


Atelier 2: Médiatisation de l'interprétation
14h30: Aurore Peyroles (Université Paris 13) : « L'interprétant militant ou le décryptage comme acte politique dans U.S.A. de Dos Passos et Les Communistes d'Aragon »
15h : Zoé Schweitzer (Université de Saint-Etienne) : « Actes de violence et paroles d'interprétation dans le théâtre contemporain (Lars Norén, Mark Ravenhill, Werner Schwab et Botho Strauss) »
15h30 : discussion et pause.


Atelier 3 : Violence et catastrophe modernes
16h : Lucie Campos (Université de Reims) : « Modèles fictionnels de l'interprétation : tragédie et mélancolie (W.G. Sebald, I. Kertész) »
16h30 : Alison Boulanger (Université Lille 3) : « "Chercheurs de traces" dans la fiction contemporaine : réflexions sur l'interprétation dans les oeuvres d'Imre Kertész, W.G. Sebald et Jean-Paul Goux »
17h : discussion
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Samedi 11 juin

Atelier 4 : Interpréter le monde postmoderne
9h30 : Anne-Isabelle François (Université Paris 3) : « "Dieu, des hieroglyphes!..." L'interprétation, un mauvais trip ? (Th. Pynchon, Hunter S. Thompson, Borges et Eco) »
10h : Vincent Message (Université Paris 8) : « Des interprètes en danger de mort (Th. Pynchon et Mark Z. Danielewski) »
10h30 : discussion et pause


Atelier 5 : Clôture et ouverture de l'interprétation
11h : Yves Ansel (Université de Nantes) : « Milan Kundera : tu ne voleras pas la lettre »
11h30 : René Audet (Université Laval) : « Oeuvres diffractées contemporaines et méandres de l'interprétation : du récit comme errance cognitive (d'Eric Chevillard à Enrique Vila-Matas) »
12h : discussion et clôture.



Colloque organisé par Vincent Ferré (Université Paris 13, CENEL) et Anne Teulade (Université de Nantes, TLI-MMA), dans le cadre du projet ANR HERMES (Histoires et théories de l'interprétation) dirigé par Françoise Lavocat (Université Paris 7, CLAM).

Contacts :
Vincent Ferré : ferre@fabula.org
Anne Teulade : Anne.Teulade@univ-nantes.fr
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Feu pâle de Nabokov se présente comme l'édition des vers d'un poète assassiné, John Shade, commentés par les soins d'un certain Charles Kinbote, son plus fervent admirateur, par ailleurs son voisin et collègue à l'Université, et accessoirement le narrateur du roman. Comme Charles Kinbote entreprend d'annoter patiemment les vers du génial poète, ses remarques prennent la forme d'une interminable logorrhée qui mêle analyses littéraires, anecdotes biographiques et roman policier. Pot-pourri parodique et satirique des pseudo-commentaires du pseudo-recueil poétique d'un auteur fantôme, le roman se donne donc à lire comme une fiction de l'interprétation (en l'occurrence délirante). Le jeu n'est pas sans intention : allègrement, férocement, à tort ou à raison, Nabokov se moque de la critique littéraire professionnelle.

La fictionnalisation de l'interprétation peut ainsi revêtir un tour polémique, mais elle est également susceptible de tracer la voie d'une réflexion sur les réceptions possibles de la fiction. Nous souhaiterions, à travers ces deux journées d'études, interroger les modalités et les effets de l'intégration de l'interprétation dans la fiction. L'on pourra évidemment penser à des textes comme les Fictions de Borgès, La Montagne magique de Thomas Mann (les discussions entre Naphta et Settembrini, discours pro et contra qui finissent par se détruire mutuellement), ou Les Somnambules de Broch (un texte interne, La dégradation des valeurs théorise les motifs essentiels du roman sans pour autant régler la question de l'interprétation, gagnée par la folie et l'irrationnel). Mais la question déborde largement le XXe siècle ; aussi attendons-nous des réflexions qui s'attachent aux fictions romanesques et théâtrales du XVIe au XXIe siècle.

Dans cet ample mouvement chronologique, certaines périodes apparaîtront sans doute décisives : la « crise herméneutique » de la Renaissance représentée par l'oeuvre d'un Rabelais, l'époque baroque et ses mises en abyme, les explorations romanesques du XVIIIe siècle sans cesse commentées par exemple chez Sterne ou Diderot, l'« ironisation » romantique de l'oeuvre impossible (chez un Hoffman), la crise de la modernité, etc. Les journées devraient permettre d'affiner cette chronologie et de rendre saillants les moments où l'interprétation tend particulièrement à investir le champ de la fiction. Il sera d'ailleurs fécond de s'interroger sur les raisons de cette absorption (si l'on se place du point de vue des oeuvres) ou de cette déterritorialisation (si l'on se situe du côté des pratiques interprétatives).

Les propositions de communication pourront porter sur des oeuvres où la pratique herméneutique s'incarne dans des figures spécialisées (l'archéologue chez Théophile Gauthier, le philologue chez Umberto Eco, le philologue-traducteur, dans La Caverne des idées de José Carlos Somoza, l'exégète dans Le Livre noir d'Orhan Pamuk), mais les exemples d'interprétation non savantes retiendront également notre attention, qu'elles apparaissent en marge de l'action, tel le gracioso commentateur de l'intrigue dans la comedia espagnole, ou au coeur de celle-ci.

Il ne s'agira pas d'interroger toutes les formes de métafictionnalité, encore moins toutes les formes de métadiscours : seules les thématisations nettes ou conséquentes de l'activité interprétative à l'intérieur d'un texte de fiction pourraient être considérées comme relevant de notre problématique, par différence avec de simples mentions ou allusions. Pour des raisons évidentes, on exclura de la réflexion les paratextes, par définition extérieurs aux fictions. On se gardera enfin d'assimiler la question des représentations fictionnelles de l'interprétation avec celle des réécritures comme commentaires de leurs sources (toute réécriture suppose une dimension interprétative, mais toute réécriture ne débouche pas nécessairement sur une thématisation de l'activité herméneutique de son auteur, ou de l'activité herméneutique en général).

On pourra s'interroger sur les questions suivantes :

1. Manières de fictionnaliser l'interprétation

- Les degrés de l'interprétation dans la fiction : de la fictionnalisation de la lecture au discours herméneutique, en passant par une pratique réitérée du commentaire.

- Les lieux et les figures du commentaire : comment fictionnalise-t-on l'interprétation ? (prise en charge par différentes instances énonciatives : auteur, narrateur ou personnages ?).

- Les dispositifs spécifiques, tels que la digression, l'anecdote, l'enchâssement des fictions, la mise en scène des débats entre conteurs ou lecteurs, le théâtre dans le théâtre, etc.

- La mise en scène de véritables personnages d'interprètes, maniaques ou professionnels.

2. Efficacité poétique et herméneutique de la fictionnalisation

- Les modalités de l'interprétation : ouverture et limites de l'interprétation, effet de clarification et de guidage, propositions paradoxales, concurrence éventuelle entre les propositions interprétatives fictionnalisées.

- Les interprétations mises en scène ont-elles une finalité / une portée méta-discursive ou non ? Y a-t-il une efficacité propre à l'interprétation fictionnalisée ?

- Les effets de l'interprétation fictionnalisée sur le récepteur : la rupture de l'immersion fictionnelle, la réflexivité. Y a-t-il des dispositifs permettant l'adhésion du lecteur au commentaire ? Quelle est la crédibilité de l'interprétation proposée ?

- La fictionnalisation de l'interprétation et les modalités de la représentation : mimésis littéraire ou pratique antagoniste (écritures anti-romanesques, « distanciation » brechtienne) ?

3. L'historicité de l'interprétation et la relation avec les discours savants

- Le découpage disciplinaire : quels champs épistémologiques se trouvent mobilisés ? peut-on dégager des rapports entre ces interprétations fictionnalisées et des pratiques savantes contemporaines ?

- Quelle présence de la critique littéraire et de ses pratiques dans les écritures de fiction ?

- La valeur historique des interprétations fictionnalisées : peut-on dégager des ruptures, des changements de paradigmes ?

Ce colloque fait suite à une journée d'étude sur le même sujet consacrée à la première modernité (XVIe-XVIIIe), organisée par Nicolas Correard et Anne Teulade, le 21 janvier 2011 à l'université Paris 7.
Charlus est-il la dernière incarnation de Don Quichotte ? L'avant-garde russe a-t-elle lu la Recherche ? Comment traduit-on « mauve » en portugais ? Ou encore : existe-t-il une Albertine disparue dans la littérature turque ? Seurat est-il... more
Charlus est-il la dernière incarnation de Don Quichotte ? L'avant-garde russe a-t-elle lu la Recherche ? Comment traduit-on « mauve » en portugais ? Ou encore : existe-t-il une Albertine disparue dans la littérature turque ? Seurat est-il présent dans Les Plaisirs et les jours ? En 2007-2008, trois journées d'étude (« Proust et l'incertitude », 1er juin 2007 ; « Visages étrangers de Proust », 23 novembre 2007 ; « Proust et les mondes lointains », 6 juin 20081 ) ont réuni à Paris X et Paris XIII des spécialistes de Proust, français et étrangers, pour répondre à ces questions et pour explorer le domaine encore vaste du rapport de Proust à l'étranger, dans une perspective spécifiquement comparatiste et sans aucune exclusive : questions traditionnelles de réception, lectures peu connues, rapprochements inattendus, et de façon générale, dialogue des formes.
La démarche de ce colloque sera résolument interdisciplinaire. Il s’agira de faire se croiser poétique et esthétique, se rencontrer antiquisants, médiévistes et modernistes, historiens de la littérature et historiens de l’art, tous ceux... more
La démarche de ce colloque sera résolument interdisciplinaire. Il s’agira de faire se croiser poétique et esthétique, se rencontrer antiquisants, médiévistes et modernistes, historiens de la littérature et historiens de l’art, tous ceux pour qui les notions de cycle et de collection s’imposent comme des enjeux majeurs. Celles-ci nécessitent pour être appréhendées dans toute leur ampleur que l’on se place au carrefour de plusieurs disciplines : la littérature et l’histoire de l’art, exemplairement, mais aussi la musique, ou le cinéma. Aucun ouvrage ni colloque n’a encore essayé d’envisager ces notions dans toute la richesse et la diversité de leurs domaines d’emploi. Telle est l’ambition de la présente manifestation, qui sera organisée, dans le cadre des activités du CENEL, à l’Université Paris 13, les 22, 23 et 24 novembre 2006.
              Le mot cycle, hérité de la tradition aristotélicienne, sert à désigner, dans son emploi moderne, des « œuvres composées » (Gérard Genette), des « œuvres-mondes » (Tiphaine Samoyault), des œuvres « chronophages » (Christophe Pradeau) qui, par leur longueur, par leur visée encyclopédique, leur ambition totalisante, leur mode d’intégration de la partie au tout, l’usage qu’elles font de la technique du retour des personnages, échappent à la prise, à ce confort mémoriel dont Aristote fait une condition de la relation esthétique. Le mot cycle, pris en mauvaise part chez Horace ou Hegel, [...]
Journée de conférences sur J.R.R. Tolkien à la Bibliothèque nationale de France, le 31 janvier 2004. Enregistrement vidéo disponible à la BnF (cote NUMAV- 49820), enregistrement sonore disponible en ligne sur www.pourtolkien.fr... more
Journée de conférences sur J.R.R. Tolkien à la Bibliothèque nationale de France, le 31 janvier 2004.
Enregistrement vidéo disponible à la BnF (cote NUMAV- 49820), enregistrement sonore disponible en ligne sur www.pourtolkien.fr (http://www.pourtolkien.fr/spip.php?article50)

Sommmaire des interventions :

14h00/14h30 Ouverture par Thierry Grillet (commissaire de l’exposition)

14h30 / 15h00
Pourquoi lire Tolkien ?
Par Vincent Ferré, université de Caen

15h00 / 15h30
Qu’est-ce que la Fantasy ?
Par Alain Névant, éditions Bragelonne

15h30 / 16h00
Tolkien et les romans-mondes.
Par Anne Besson, université d’Arras

16h00 / 16h15 Pause

16h15 / 16h45
Pourquoi prendre au sérieux l’histoire de la Terre du Milieu ?
Par Michaël Devaux, ancien pensionnaire Fondation Thiers / CNRS

16h45 / 17h15
L’influence de la littérature médiévale anglaise sur Tolkien.
Par Leo Carruthers, professeur de littérature médiévale anglaise, université Paris IV-Sorbonne

17h15 / 18h00 Tolkien et les auteurs de Fantasy français
Des textes en ligne : 1- « La réception de J.R.R. Tolkien en France, 1973-2003 : quelques repères » (publié dans V. Ferré (dir.),Tolkien, trente ans après (1973-2003), Paris, Christian Bourgois, 2004, p. 17-35 (introduction de... more
Des textes en ligne :
1- « La réception de J.R.R. Tolkien en France, 1973-2003 : quelques repères  » (publié dans V. Ferré (dir.),Tolkien, trente ans après (1973-2003), Paris, Christian Bourgois, 2004, p. 17-35 (introduction de l'ouvrage)
à lire en ligne sur "Modernités médiévales" ou sur HAL :
http://modernitesmedievales.org/articles/article%20Vincent%20Ferr%E9%20-%20r%E9ception%20Tolkien%20en%20France.pdf
et
http://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00664050

2- entretien : « Christian Bourgois, l'éditeur français de Tolkien » (publié dans V. Ferré (dir.),Tolkien, trente ans après (1973-2003), Paris, Christian Bourgois, 2004, p. 37-46) disponible en ligne
http://modernitesmedievales.org/articles/Christian%20Bourgois%20sur%20Tolkien%20-%20entretien%20V%20Ferr%E9.pdf
Présentation par J. Chaponneau / BnF : "Le médiévalisme, qui associe réception savante et recréation artistique ou littéraire du Moyen-Âge, est-il né à la « fin » de cette période ou avec Paul Zumthor, Umberto Eco et Leslie Workman, il y... more
Présentation par J. Chaponneau / BnF : "Le médiévalisme, qui associe réception savante et recréation artistique ou littéraire du Moyen-Âge, est-il né à la « fin » de cette période ou avec Paul Zumthor, Umberto Eco et Leslie Workman, il y a quarante ans ? Comment comprendre les polémiques entre les disciplines et les pays qui revendiquent ce domaine en pleine expansion mais aussi l’engouement actuel pour un Moyen Âge largement imaginaire ?"
"Omniprésent dans l’imaginaire contemporain, le Moyen Âge est sans cesse réinventé par les films, séries, romans et jeux. Un cycle de conférences revient sur l’histoire de ce rapport créatif à une période médiévale fantasmée, du XVIIIe siècle à nos jours. Toutes les conférences seront accompagnées d’une présentation (sous vitrine) de manuscrits et d’imprimés tirés des collections de la bibliothèque de l’Arsenal.
Donjons et cathédrales, forêts profondes, dragons, licornes et ensorceleurs : sur les écrans, dans les livres, les jeux, les bandes dessinées, aux concerts et dans les festivals, le Moyen Âge est partout. Ses héros, Arthur, Lancelot, Robin des Bois ou Jeanne d’Arc, vivent encore, sous une forme ou une autre, dans les productions multimédiatiques de notre temps. Même son petit personnel n’en finit pas d’inspirer les créateurs : chevaliers preux ou barbares, prêtres obscurs et moines ripailleurs, éphèbes en armes et princesses échevelées sont des lieux communs de notre imaginaire.
Ce Moyen Âge tel qu’on le représente, ce Moyen Âge fictionnel, n’est pas celui des historiens. Il est un répertoire de figures, de récits, d’images. Plus qu’un objet d’histoire, c’est un objet d’histoires : un objet littéraire. C’est un lieu d’inspiration et de création. Ce Moyen Âge inventé, fantasmé, sans cesse métamorphosé est à la fois un miroir aux artistes, le support de différents discours idéologiques et le révélateur de fantasmes propres à chaque époque.
Cette recréation d’un Moyen Âge revisité par chaque époque, c’est ce qu’on appelle le médiévalisme. Ce phénomène est omniprésent dans la culture occidentale contemporaine, en particulier dans le genre de la fantasy qui, de Tolkien à Game of Thrones est maintenant devenu un objet de consommation de masse. Mais le médiévalisme a une histoire, que le cycle de conférences proposé par la bibliothèque de l’Arsenal, se propose de raconter, en trois temps, de sa naissance à la fin du XVIIIe siècle à ses multiples déclinaisons actuelles."
https://www.bnf.fr/fr/agenda/linvention-du-moyen-age-du-marquis-de-paulmy-game-thrones
Table ronde avec Damien Bador et Didier Willis, modération Salomé Kiner, 40e Assises de la traduction littéraire : « Quelle épopée ! » (Arles), org. ATLAS-CITL, dimanche 12 novembre 2023
Research Interests:
Intervention dans le cadre de l’« Atelier de lecture théorique », université de Paris 13, vendredi 2 avril 2010
« Exposer Tolkien », communication dans le cadre du colloque « J.R.R. Tolkien » organisé par Steven Tamburini et Simon Heller, université de Lausanne, 5 avril 2017
Research Interests:
Avec Daniel Lauzon, Anne Besson, Vincent Ferré (org.), Stéphane Marsan, Louise Fauduet et Pierre Krause (présentation). Soirée organisée à l'occasion de la traduction par Daniel Lauzon du 3e tome du Seigneur des Anneaux (Ed. Bourgois) et... more
Avec Daniel Lauzon, Anne Besson, Vincent Ferré (org.), Stéphane Marsan, Louise Fauduet et Pierre Krause (présentation).
Soirée organisée à l'occasion de la traduction par Daniel Lauzon du 3e tome du Seigneur des Anneaux (Ed. Bourgois) et de l'annonce de l'exposition de la BnF sur J. R. R. Tolkien prévue en 2019/2020
« Tolkien historien ? La Terre du Milieu et le XXe siècle », conférence à la médiathèque de Compiègne, 15 octobre 2014 – en lien avec le travail de conseiller littéraire pour l’exposition « Tolkien et la Grande Guerre », 3 octobre 2014-3... more
« Tolkien historien ? La Terre du Milieu et le XXe siècle »,
conférence à la médiathèque de Compiègne, 15 octobre 2014 – en lien avec le travail de conseiller littéraire pour l’exposition « Tolkien et la Grande Guerre », 3 octobre 2014-3 janvier 2015 (médiathèque de Compiègne)
Research Interests:
séminaire « Tolkien » à l’ENS Paris, 25 janvier 2016 ; intervention, à l’occasion de la publication en français de "Beowulf. Traduction et commentaire", éd. de Christopher Tolkien, trad. de Christine Laferrière, et de la nouvelle... more
séminaire « Tolkien » à l’ENS Paris, 25 janvier 2016  ;

intervention, à l’occasion de la publication en français de "Beowulf. Traduction et commentaire", éd. de Christopher Tolkien, trad. de Christine Laferrière, et de la nouvelle traduction du "Seigneur des Anneaux" par Daniel Lauzon, Intervention enregistrée et mise en ligne.
Research Interests:
« Transposition de l’héritage poétique nordique et enjeux politiques dans l’œuvre de J. R. R. Tolkien », intervention du vendredi 5 février 2016 dans le cadre des journées « Représentations modernes et contemporaines des Nords médiévaux... more
« Transposition de l’héritage poétique nordique et enjeux politiques dans l’œuvre de J. R. R. Tolkien »,
intervention du vendredi 5 février 2016 dans le cadre des journées « Représentations modernes et contemporaines des Nords médiévaux » (Lille, Bruxelles, Boulogne),
org.  Alain Dierkens, Alban Gautier, Odile Parsis-Barubé, Alexis Wilkin,.
Intervention à paraître dans V. Ferré, Médiévalisme, Moyen Âge et modernité (XXe-XXIe siècles) : Histoire et théorie, op. cit.
Research Interests:
Première partie (par V. Ferré, univ Paris Est Créteil) de la double intervention proposée avec I. Langlet (Limoges) dans le cadre de la journée d'agrégation sur le programme 2016 : "Inspirations méditerranéennes" : aspects de l’essai au... more
Première partie (par V. Ferré, univ Paris Est Créteil) de la double intervention proposée avec I. Langlet (Limoges) dans le cadre de la journée d'agrégation sur le programme 2016 : "Inspirations méditerranéennes" : aspects de l’essai au XXe siècle' , le 13 juin 2015
(Paris-Sorbonne, org. Société française de littérature générale et comparée)
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Cette intervention analyse la manière dont des souffrances sont créées - non une souffrance préexistante & reflétée par le texte -, dans le texte, comme événements textuels, par l’association entre l’expression des émotions, d’une part,... more
Cette intervention analyse la manière dont des souffrances sont créées - non une souffrance préexistante & reflétée par le texte -, dans le texte, comme événements textuels, par l’association entre l’expression des émotions, d’une part, d’autre part une forme de théorie portée par certains personnages et par le narrateur.
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Cette intervention (“De Ricoeur à Macherey : “Une signification philosophique infinie” “) évoquera les lectures de Nussbaum et Rorty (lui-même commenté par J. Rancière) après avoir rappelé l’historique des débats entre Paul Ricoeur et... more
Cette intervention (“De Ricoeur à Macherey : “Une signification philosophique infinie” “) évoquera les lectures de Nussbaum et Rorty (lui-même commenté par J. Rancière) après avoir rappelé l’historique des débats entre Paul Ricoeur et Anne Henry au cours des années 1980. Jusqu’où peut aller la “renconstruction” du texte proustien par le lecteur-philosophe ? Jusqu’à la disparition du texte derrière la figure d’un “Proust” créé de toutes pièces ?”
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Les "Contes et légendes inachevés" sont un recueil de récits allant des Jours Anciens de la Terre du Milieu à la fin de la Guerre de l’Anneau. Ces histoires révèlent de nouvelles facettes de l’univers du Hobbit et du Seigneur des Anneaux.... more
Les "Contes et légendes inachevés" sont un recueil de récits allant des Jours Anciens de la Terre du Milieu à la fin de la Guerre de l’Anneau. Ces histoires révèlent de nouvelles facettes de l’univers du Hobbit et du Seigneur des Anneaux. Ce recueil de textes apporte un éclairage crucial sur ce monde à travers l’histoire de Celeborn et Galadriel ou l’expédition d’Erebor. On en apprend davantage sur les Istari, le groupe des Mages auquel appartenaient Gandalf et Saruman, et on découvre une description de l’île de Númenor et des Palantíri. On trouvera également une version en prose de l’histoire des Enfants de Húrin, et un épisode de la vie de Tuor : autant de textes qui constituent des chapitres supplémentaires du Silmarillion.
Les contes ont été édités par Christopher Tolkien, qui fournit un bref commentaire sur chaque histoire, aidant ainsi à la replacer dans l’ensemble des écrits de son père.
Cette nouvelle édition comprend 18 magnifiques peintures inédites réalisées par Alan Lee, John Howe et Ted Nasmith, représentant les trois âges de la Terre du Milieu comme jamais auparavant" et un index inédit en français.
J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, "Le Silmarillion", trad. de Daniel Lauzon, Paris, Christian Bourgois éditeur, octobre 2021, 356 p. Composé de récits allant des Jours Anciens de la Terre du Milieu jusqu’à la fin de la Guerre de... more
J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien, "Le Silmarillion", trad. de Daniel Lauzon, Paris, Christian Bourgois éditeur, octobre 2021, 356 p.

Composé de récits allant des Jours Anciens de la Terre du Milieu jusqu’à la fin de la Guerre de l’Anneau, en passant par le Second Âge et la montée en puissance de
Sauron, Le Silmarillion est au cœur de l’univers imaginé par J.R.R. Tolkien.
Ces histoires se déroulent à une époque où Morgoth, le premier Seigneur des Ténèbres, habite la Terre du Milieu et où les Elfes lui font la guerre dans sa forteresse d’Angband pour récupérer les Silmarils. Ces trois joyaux contenant la dernière lumière pure du Valinor ont été dérobés par Morgoth puis sertis dans sa couronne de fer.
Ces contes sont accompagnés de plusieurs œuvres plus courtes. L’Ainulindalë est un mythe de la Création tandis que la Valaquenta décrit la nature et les pouvoirs des dieux.
L’Akallabêth raconte la destruction du grand royaume insulaire de Númenor à la fin du Second Âge et Les Anneaux du Pouvoir relate les grands événements de la fin du Troisième Âge, que raconte également Le Seigneur des Anneaux.
J.R.R. Tolkien n’a pas pu publier Le Silmarillion de son vivant, car il a évolué avec lui. Il a donc laissé à son fils Christopher le soin de faire paraître cette œuvre à partir
de nombreux manuscrits et de rendre publiable la grande vision de son père, terminant ainsi l’œuvre littéraire de toute une vie. Cette édition spéciale présente sous une
forme nouvelle ce premier pas fondamental dans l’édition posthume par Christopher Tolkien des volumes concernant la Terre du Milieu, début de quarante années d’une
carrière illustre, marquée par la publication de plus de vingt livres célébrant l’héritage de son père.
On retrouvera aussi dans ce volume une lettre de J.R.R. Tolkien, écrite en 1951, qui fournit une passionnante exposition des Âges précédents, et près de 50 peintures en
couleurs de Ted Nasmith, dont certaines apparaissent ici pour la première fois
Supervision de l’édition de J.R.R. Tolkien, "La Chute de Gondolin", éd. et introduction de Christopher Tolkien, traduction de Daniel Lauzon, Adam Tolkien, Tina Jolas, éd. illustrée par Alan Lee, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2019,... more
Supervision de l’édition de J.R.R. Tolkien, "La Chute de Gondolin", éd. et introduction de Christopher Tolkien, traduction de Daniel Lauzon, Adam Tolkien, Tina Jolas, éd. illustrée par Alan Lee, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2019, 239 p.
Research Interests:
Supervision de la nouvelle traduction de J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, éd. illustrée par Alan Lee, traduction de Daniel Lauzon Paris, Christian Bourgois éditeur : t. 3 Le Retour du roi, 2016, 520 p
Research Interests:
Beren & Lúthien, éd. et introduction de Christopher Tolkien, traduction de Daniel Lauzon, Elen Riot, Adam Tolkien, éd. illustrée par Alan Lee, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2017, 219 p.
Research Interests:
traduit de l'anglais par Vincent Ferré "Présentant les pièces maîtresses des archives de J.R.R. Tolkien conservées à la bibliothèque Bodleian d’Oxford, cet ouvrage révèle diverses facettes de la vie et de l’oeuvre de J.R.R. Tolkien, de... more
traduit de l'anglais par Vincent Ferré
"Présentant les pièces maîtresses des archives de J.R.R. Tolkien conservées à la bibliothèque Bodleian d’Oxford, cet ouvrage révèle diverses facettes de la vie et de l’oeuvre de J.R.R. Tolkien, de son enfance près de Birmingham aux recherches qu’il a menées à l’université, en passant par son expérience pendant la Première Guerre mondiale. Rassemblant ses magnifiques illustrations destinées au Silmarilion, au Hobbit et au Seigneur des Anneaux ainsi que les cartes complexes qu’il a créées et qui décrivent la Terre du Milieu – le monde qu’il a inventé -, ce livre constitue une introduction idéale à la vie de cet écrivain, illustrateur et savant extraordinaire, et à son imagination créatrice unique."
trad. de V. Ferré, Paris, Christian Bourgois éditeur, 192 p. "Dans Le Cahier de croquis du Seigneur des Anneaux, Alan Lee nous amenait à la découverte de ses archives et des dessous du tournage de l’adaptation du Seigneur des Anneaux par... more
trad. de V. Ferré, Paris, Christian Bourgois éditeur, 192 p.
"Dans Le Cahier de croquis du Seigneur des Anneaux, Alan Lee nous amenait à la découverte de ses archives et des dessous du tournage de l’adaptation du Seigneur des Anneaux par Peter Jackson. Alan Lee nous entraîne cette fois-ci dans les coulisses de la trilogie cinématographique du Hobbit. Ce nouveau Cahier de croquis regorge de centaines d’esquisses, certaines réalisées tout spécialement pour ce livre, de croquis de travail, d’une série d’aquarelles totalement inédites, dévoilant le secret de la création des sortilèges d’Alan Lee. L’artiste partage ses techniques artistiques, ses inspirations ainsi que de nombreuses anecdotes de tournage. Pas à pas, il révèle la manière dont se sont construits les décors des films, depuis l’idée initiale du projet jusqu’à sa réalisation artistique. La profusion des détails, la richesse des illustrations sauront en ravir plus d’un, lecteur convaincu ou amateur éclairé, et prolongeront la magie des romans et des films. Ce Cahier de croquis du Hobbit nous permet de nous immerger dans l’imaginaire d’un homme qui a su insuffler une nouvelle vie à la vision de J.R.R. Tolkien."
« Le peintre, l’écrivain et l’arbre des contes. A propos de Feuille, de Niggle », extrait publié dans Europe. Tolkien / Lovecraft, avril 2016, p. 146-154 de Paul Kocher, Les Clés de l’œuvre de J.R.R. Tolkien. Le royaume de la Terre du... more
« Le peintre, l’écrivain et l’arbre des contes. A propos de Feuille, de Niggle », extrait publié dans Europe. Tolkien / Lovecraft, avril 2016, p. 146-154 
de Paul Kocher,  Les Clés de l’œuvre de J.R.R. Tolkien. Le royaume de la Terre du Milieu [1re édition originale : 1973 ; 1re traduction : 1980], nouvelle édition, Paris, Bragelonne, coll. « Essais », 2017
Research Interests:
Supervision de la traduction par Christine Laferrière de :
J.R.R Tolkien, Beowulf. Traduction et commentaire, Paris, Christian Bourgois éditeur, octobre 2015, 464 p
Research Interests:
Supervision de la nouvelle traduction par Daniel Lauzon de : J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, t. 2, Les Deux Tours, éd. illustrée par Alan Lee, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2015
(t. 3 : Le Retour du roi, à paraître en 2016)
Research Interests:
Supervision de la nouvelle traduction par Daniel Lauzon de J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, éd. illustrée par Alan Lee, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2014-: vol.1 La Fraternité de l’Anneau, octobre 2014, 508 p. (vol. 2 et... more
Supervision de la nouvelle traduction par Daniel Lauzon de J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, éd. illustrée par Alan Lee, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2014-:
vol.1 La Fraternité de l’Anneau, octobre 2014, 508 p.
(vol. 2 et 3, Les Deux Tours et Le Retour du roi, à paraître)
Supervision de la traduction par Christine Laferrière de : J.R.R Tolkien, La Chute d’Arthur, Paris, Christian Bourgois  éditeur, 2013, 249 p.
Traduction de 4 notices de Thomas Honegger dans le "Dictionnaire Tolkien", op. cit. : « Ælfwine, Eriol » (p.7-9), « Allemagne (et langue allemande), réception en » (p. 23-26), « (Le) Retour de Beorhtnoth… » (p. 500-503), « Sir Orfeo » (p.... more
Traduction de 4 notices de Thomas Honegger dans le "Dictionnaire Tolkien", op. cit. : « Ælfwine, Eriol » (p.7-9), « Allemagne (et langue allemande), réception en » (p. 23-26), « (Le) Retour de Beorhtnoth… » (p. 500-503), « Sir Orfeo » (p. 551-553).
Supervision de la traduction par Christine Laferrière de : J.R.R Tolkien, La Chute d’Arthur, Paris, Christian Bourgois  éditeur, 2013, 249 p.
Supervision de la traduction par D. Lauzon de : J.R.R. Tolkien, Le Hobbit, édition annotée par D. Anderson, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2012, 462 p. & de : J.R.R. Tolkien, Le Hobbit, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2012, 390... more
Supervision de la traduction par D. Lauzon de :
J.R.R. Tolkien, Le Hobbit, édition annotée par D. Anderson, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2012, 462 p.
& de : J.R.R. Tolkien, Le Hobbit, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2012, 390 p.
[plusieurs éditions : édition illustrée par J.R.R Tolkien, édition illustrée par J. Catlin, etc.
voir la page « Scoop it » sur Le Hobbit]
Traduction de : Cor Blok, "Une Tapisserie pour Tolkien. Illustrations pour Le Seigneur des Anneaux", Paris, Christian Bourgois éditeur, 2011, 160 p.
Supervision de la traduction par Ch. Laferrière de : J.R.R Tolkien, La Légende de Sigurd et Gudrún, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2010, 297 p.
Supervision de la traduction par Daniel Lauzon de : J.R.R Tolkien, La Route Perdue (Histoire de la Terre du Milieu, V), Paris, Christian Bourgois éditeur, 2008, 518 p. & parution séparée des Etymologies, Paris, Christian Bourgois... more
Supervision de la traduction par Daniel Lauzon de :
J.R.R Tolkien, La Route Perdue (Histoire de la Terre du Milieu, V), Paris, Christian Bourgois éditeur, 2008, 518 p.

& parution séparée des Etymologies, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2009, 160 p.

Lire un extrait ci-dessous
Supervision de la traduction par Delphine Martin de : J.R.R Tolkien, Les Enfants de Húrin, édition de Christopher Tolkien, Paris, Christian Bourgois, 2008, 298 p.
Supervision de la traduction par Daniel Lauzon de :
J.R.R Tolkien, La Formation de la Terre du Milieu (Histoire de la Terre du Milieu, IV), Paris, Christian Bourgois  éditeur, 2007, 371 p.
Traduction (avec Delphine Martin) d’Alan Lee, Cahier de croquis du Seigneur des Anneaux, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2006, 191 p.
Direction et révision de la traduction par Daniel Lauzon et Elen Riot de : J.R.R. Tolkien, Les Lais du Beleriand (Histoire de la Terre du Milieu, III), Paris, Christian Bourgois éditeur, 2006, 647 p.
Supervision de la traduction par Christine Laferrière de : J.R.R. Tolkien, Les Monstres et les critiques et autres essais, Paris, Christian Bourgois éditeur, 2006, 297 p.
Un extrait (la lettre n°131) a paru dans J.R.R Tolkien, "Le Silmarillion", édition illustrée par Ted Nasmith, Paris, Christian Bourgois, 2004, p. xv-xxix. "La parution en français des Lettres de J.R.R. Tolkien est un événement. Pour... more
Un extrait (la lettre n°131) a paru dans J.R.R Tolkien, "Le Silmarillion", édition illustrée par Ted Nasmith, Paris, Christian Bourgois, 2004, p. xv-xxix.

"La parution en français des Lettres de J.R.R. Tolkien est un événement. Pour tous les lecteurs du Seigneur des Anneaux ou de ses autres œuvres, dont on suit ici pas à pas la naissance, et qui se trouvent éclairées de manière magistrale et irremplaçable par leur auteur. De nombreuses lettres viennent en effet compléter, expliquer les grands textes de Tolkien. Mais aussi pour les lecteurs curieux qui, sans être familiers de Tolkien, souhaitent en savoir davantage sur ce personnage généreux, brillant, drôle, tranchant ou affectueux, tel qu’il apparaît dans ces lettres adressées à sa famille (en particulier à son fils Christopher, qui éditera plus tard Le Silmarillion ou L’Histoire de la Terre du Milieu), à ses amis (C.S. Lewis, W.H. Auden, entre autres) et aux nombreux lecteurs à qui il prend le temps de répondre, parfois longuement, sur des questions essentielles (la quête de l’Anneau, le personnage de Gollum, l’échec de Frodo, l’importance de la religion). Au final, le lecteur, déjà conquis ou réticent, risque d’être surpris de découvrir un Tolkien plein de nuances et de subtilité, très attachant, loin des clichés auxquels on le réduit parfois."

Un choix de lettres a été lu sur France Culture du 1er au 5 juillet 2013. Voir ici : http://www.pourtolkien.fr/spip.php?article160
Supervision de la traduction de 3 articles pour le volume Tolkien, Trente ans après…, op. cit. : 1/ Thomas Honegger, « De l’occidentalien à l’anglais moderne : le traducteur et le réseau de langages tolkienien » (par Daniel Lauzon) 2/... more
Supervision de la traduction de 3 articles pour le volume Tolkien, Trente ans après…, op. cit. :
1/ Thomas Honegger, « De l’occidentalien à l’anglais moderne : le traducteur et le réseau de langages tolkienien » (par Daniel Lauzon)
2/ Tom Shippey : « Orques, Spectres de l’Anneau et Êtres-des-Galgals : les représentations du mal chez Tolkien » (par Céline Leroy)
3/ Verlyn Flieger : « Frodo et Aragorn : le concept du héros » (par Pascal Aubin)
Supervision de la traduction de nouvelles "Lettres du Père Noël" et de la révision de la traduction originale
Supervision de la traduction d’inédits : « Mythopoeia », Le Retour de Beorhtnoth, introduction aux Aventures de Tom Bombadil et introduction de Christopher Tolkien à Tree and Leaf) Supervision de la révision de la traduction des... more
Supervision de la traduction d’inédits : « Mythopoeia », Le Retour de Beorhtnoth, introduction aux Aventures de Tom Bombadil et introduction de Christopher Tolkien à Tree and Leaf)
Supervision de la révision de la traduction des "Aventures de Tom Bombadil", établissement de notes, etc.
traduction et révision de la traduction, établissement et traduction d’un index détaillé, etc.
« Grand entretien : “Tolkien change notre regard sur le monde et sur les autres” », hors-série Le monde merveilleux de Tolkien, La Vie, été 2023, p. 6-11
Research Interests:
voir aussi « Echec et mat » (propos de Philippa Boyens Christian Rivers, Robert Shaye, Randall William Cook, Richard Taylor, John Howe, Brian Sibley, Michel Pellerin, Jean-Colas Prunier et Vincent Ferré), ibid., p. 90-111 ; « L’heure... more
voir aussi « Echec et mat » (propos de Philippa Boyens  Christian Rivers, Robert Shaye, Randall William Cook, Richard Taylor, John Howe, Brian Sibley, Michel Pellerin, Jean-Colas Prunier et Vincent Ferré), ibid., p. 90-111 ;
« L’heure des contes » (propos de Peter Jackson, Guillermo del Toro, Philippa Boyens, Andrew Lesnie, Richard Taylor, Joe Letteri, Chris White et Vincent Ferré), ibid., p. 122-132 ; « L’avenir de la Terre du Milieu » (propos de Philippa Boyens et Vincent Ferré), ibid., p. 176-177
Research Interests:
Quelques liens vers des interviews récentes [liste complète sur la page http://www.pourtolkien.fr/spip.php?article137] interviews 2012/2014 : radio, télévision, presse écrite & web par ordre chronologique inverse A réécouter... more
Quelques liens vers des interviews récentes [liste complète sur la page http://www.pourtolkien.fr/spip.php?article137]

interviews 2012/2014 : radio, télévision, presse écrite & web
par ordre chronologique inverse

A réécouter également, les 2 émissions (1h et 30’) sur France Culture et France Inter du printemps 2012 (ici).

44 - intervention dans l'émission "Mauvais genres", France Culture, consacrée à J.R.R. Tolkien. Diffusion prévue le samedi 13/12 de 22h à minuit ; en podcast pendant 1 an.

43 - Le Parisien, itw téléphonique par Michel Valentin le 4 décembre pour publication d’une double page le 7 (?) décembre.

42 - interview pour Première : publication en ligne prévue courant décembre 2014

41 - interview pour l’émission "Une vie une oeuvre", France Culture, consacrée à J.R.R. Tolkien. Diffusion le samedi 6/12 à 16h :
voir la page http://www.franceculture.fr/emission-une-vie-une-oeuvre-john-ronald-reuel-tolkien-1892-1973-ou-la-feerie-du-verbe-2014-12-06 ; en podcast pendant 1 an.

40 - interview pour "La Grande librairie", diffusion le 4 décembre 2104 à 20h30 sur France 5 : dans le documentaire "JRR Tolkien, le Seigneur des écrivains" (voir ici) + en plateau.
François Busnel et Caroline Halazy. A revoir en replay

39 - interview pour l’émission "BitS" diffusée sur Arte le 3 ou le 10 décembre 2014. A voir en ligne, informations à venir sur la date de diffusion - journaliste : Rafik Djoumi

38 - intervention et interview pour le dossier Tolkien paru dans La Vie du 27 novembre - avec Marie Chaudey

37 - interview téléphonique pour Nicolas Carreau, chronique "En français dans le texte", diffusée le 8 novembre sur "Europe 1". Voir et écouter ici.

36 - interview par la classe de 6e du collège Robert Schuman de Saint-Amarin.(enseignante : Cloé Robert), en ligne sur youtube : 3 parties x 4 minutes, à voir sur youtube : partie 1 ; partie 2 ; partie 3

35 - entretien téléphonique avec Alexis Brocas, pour l’article "J.R.R. Tolkien, L’Anneau refondu" paru dans Le Magazine littéraire , 549, novembre 2014

34 - Interview ("chat") en direct sur youtube par les équipes de Tolkiendil, Elbakin et Tolkiendrim, le 2 octobre 2014, sur J.R.R. Tolkien et la sortie de la nouvelle traduction du Seigneur des Anneaux, t. 1 La Fraternité de l’Anneau. durée : 1h
A revoir ici

33 - discussions avec Simon Backès, pour le documentaire "Tolkien. Des mots & des mondes" (Prod. phares & balises), diffusion sur Arte le mercredi 3 décembre 2014 - première présentation au public à St Malo, juin 2014, avant-première parisienne le 1er décembre.
DVD disponible le 4/12 contenant (entre autres bonus) la série radiophonique réalisée pour France Culture en juillet 2013, "Pages arrachées à la correspondance de J.R.R. Tolkien" (voir ici).

32 - interview pour "Questions de classes", mars 2014, à lire en ligne.

31 - participation à la série documentaire "A la recherche du Hobbit", juin-octobre 2012. Retrait du projet en octobre 2012.

30 - interview Radio France Bleu Mayenne, 15/01 avant intervention médiathèque 17/1

29 - interview pour l’émission "BitS" diffusée sur Arte le 11 décembre 2013. A voir en ligne

28- interview pour le Hors Série de Lire, parution en décembre

26 - "Tolkien et l’histoire", invitation sur "Goliards" avec Gil Bartholeyns, diffusion le 24 janvier 2013. En ligne sur "Radio Goliards"

24 - interview par PM Baudry pour Chronic’art, publiée le 8 avril 2013

23 - Interview pour le site "Zéro de conduite" (Vital Philippot) à lire ici

22 - radio, 19/12 : "Le rendez-vous" France Culture, 19h-20h : à écouter ici

21 - intervention radio (dix minutes) dans la Matinale du "Mouv’", le 12 décembre à 8h30 : à écouter ici

20- interview téléphonique Europe 1 pour la "Matinale" de Bruce Toussaint (2’ à 7h15), à écouter ici

18 - Le Parisien, itw, le 11 décembre : 1 page consacrée aux livres de Tolkien. Lire l’article ici

17 - interview pour reportage JT TF1 (le 6 décembre) : diffusion dans le 20h du 12 décembre. Voir le sujet de 2’ ici

16 - interview vidéo pour MyBoox par Lauren Malka, le mardi 4 décembre, mise en ligne en plusieurs parties : présentation de Tolkien, les adaptations au cinéma...

15 - itw téléphonique pour un article du Point par Florence Colombani, publié le 6 décembre

14 - Interview pour un reportage d’« Entrée libre » (France 5) : interview diffusée le mardi 11/12/2012, à revoir ici

12 - numéro hors série des Inrockuptibles parution 16 novembre : interview de 2001 relue et mise à jour

11- article de Françoise Dargent pour le figaro.fr et le Figaro littéraire, en ligne le 12 novembre.

10- interview pour MyBoox par Laura Malken, mise en ligne le 16 novembre : "Jackson n’adapte pas vraiment Tolkien..."
(suivie d’itw vidéo, voir plus haut)

9 - article dans Page des libraires, interview par mail réalisée le 7 octobre, parue en décembre 2012

8 - interview par Laura El Makki pour le site "evene", réalisée le 28 septembre, en ligne depuis le 11 octobre

7 - article de Catherine Andreucci dans Livres hebdo, du 21 septembre, en ligne ici

6 - Article du journal Marianne (Hubert Prolongeau), pour un article sur Le Hobbit, paru le 29/12 à lire ici

5 - "chat" (entretien) sur le site Tolkiendil, le jeudi 6, sur la nouvelle traduction du Hobbit : en ligne le 4 octobre, avec un portrait rapide du traducteur
3 - interview sur facebook pour le site "Tolkiendrim", septembre 2012 : sur Le Hobbit et Tolkien, pour le groupe "Bilbo le hobbit" - mise en ligne le 26 septembre.

2 - interview croisée sur Tolkien et la fantasy, avec Anne Besson (réalisée en juillet 2012, réponses utilisées dans l’article de JB Liger dans L’Express) sur Tolkien & la Fantasy. article paru le 28 novembre, disponible en ligne - voir la pièce jointe

1 - Rencontre avec Christopher Tolkien, par Raphäelle Rérolle, "Le monde", (7 juillet 2012) - préparée avec V. Ferré en juin 2012
Vincent Ferré, L’essai fictionnel. Essai et roman chez Proust, Broch, Dos Passos, Paris, Ed. Champion, 2013, p. 519 sq.

Bibliographie  (extraits : sélection de références sur les genres littéraires et sur l’essai)
Research Interests:
(in English)