«Quotidien»: Yann Barthès promet de «tout changer sans rien changer»

Une boîte de chocolats. C’est le seul cadeau offert à par la direction de Canal +, et plus précisément par Maxime Saada, le directeur général du groupe, lorsqu’il a quitté . « Etaient-ils bons ? Je ne les ai pas goûtés », cingle, auprès de , celui qui officiera désormais sur TMC et TF1.

« Je n’ai plus eu de contact avec la direction de Canal + à partir d’avril », explique Yann Barthès qui rétorque, lorsque les journalistes évoquent les remerciements que lui ont adressé la chaîne cryptée dans le communiqué annonçant son départ : « Vous n’allez pas tomber dans ce panneau, tout de même ! C’est de la communication. »

Dans cette interview, l’animateur livre les raisons de son départ de Canal + : « Le vrai problème [c’est] quand on m’a annoncé que Le Petit journal serait à moitié en crypté. Chaque jour, j’aurais dû faire un teaser et dire : "Attention, ça, c’est que pour les abonnés." Et là, franchement, ce n’était même pas envisageable. La stratégie que nous proposait Canal ne nous allait pas, tout simplement. »

Martin Weill s’installe à New York

à 19h10 sur TMC avec Quotidien. « On garde notre "troupe", les mêmes bureaux, le même plateau. Le ton, aussi », avance-t-il. Ce qu’il confirme ce jeudi matin sur : « On change tout sans rien changer. Ceux qui regardaient Le Petit journal ne se diront pas : "Mais qu’est-ce qu’ils font ?" » Les téléspectateurs retrouveront donc l’équipe habituelle, dont Martin Weill qui vient de s’installer à New York et y restera jusqu’à la fin novembre pour couvrir la présidentielle américaine.

Au micro de France Inter, Yann Barthès a également affirmé qu’il prendrait en novembre les rênes d’un nouveau rendez-vous hebdomadaire, en deuxième partie de soirée sur TF1. Probablement le jeudi. Le titre envisagé dès ce printemps, Temps de cerveau disponible, tiendrait toujours la corde, mais n’est toujours pas officialisé. Quoi qu’il en soit, l’idée de faire référence à la célèbre phrase de Patrick Le Lay (« Ce que nous vendons à Coca Cola, c’est du temps humain de cerveau disponible ») aurait fait tiquer l’ex-PDG de TF1. « Je crois savoir que ça ne lui a pas plu », a confié Yann Barthès, en glissant qu’il y a eu « lettre d’avocat ».