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Accueil du site > Actualités > International > La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie

La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie

« Sommes-nous vraiment gouvernés par des Algériens  ? » Cette lancinante question, tout citoyen qui a eu affaire à l’administration, à la justice ou au pouvoir se l’est déjà posée à maintes reprises comme un éternel refrain. Au fil des générations, depuis 1962, la rumeur publique a accusé tour à tour « hizb frança » (parti de la France), les DAF (déserteurs de l’armée française), les harkis et tous les services de renseignement réunis (Mossad, KGB, CIA, DGSE, etc.) de se cacher derrière la Sécurité militaire (SM) le cœur du pouvoir algérien.

Cette douteuse et malsaine impression que les dirigeants de l’État n’aiment ni l’Algérie ni son peuple a toujours plané autour de la relation gouvernants-gouvernés. On a tous remarqué cette terrible malsaine habitude des membres de la nomenklatura qui, dès qu’ils n’occupent aucune fonction officielle, « fuient à l’étranger » dont ils ne consentent à revenir que pour occuper un nouveau poste. D’où les appellations de « mercenaires » ou de « coopérants » dont ils ont été affublés par les nombreux cadres algériens dont la promotion a été barrée ou sabotée par ces pontes du régime.

 

Les Marocains du Malg de Boussouf

La vérité vient enfin d’être révélée par un de ces hommes de l’ombre qui font et défont les institutions du pays selon leur bon vouloir. Le journal Le Soir d’Algérie (1) a ouvert ses colonnes à son honorable correspondant Med Chafik Mesbah, ancien officier du DRS, qui a interviewé le colonel Ali Hamlat, ancien responsable des services techniques de la SM. D’après l’auteur, ce témoignage a été rédigé en 1999 sous le titre explicite : « Voilà comment sont nés les services secrets algériens », mais il ne le révèle que maintenant sans expliquer la raison de ce retard.

Le colonel Hamlat lève donc « le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l’ossature du Malg ». À la question « Sur le plan social, quelle était l’origine des membres de cette promotion Larbi Ben M’hidi ? », Hamlat répond sans hésitation : « tous étaient issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d’agriculteurs établis au Maroc de longue date. La petite bourgeoisie, pour utiliser une formulation marxiste ».

Selon lui : « Le recensement effectué par l’Association des anciens du Malg a permis de situer à soixante-douze le nombre de stagiaires de cette promotion. »

Leur directeur de stage, Khelifa Laroussi, mystérieux adjoint du mystérieux Boussouf, et père du golden boy déchu Rafik Khalifa, leur avait décrété : « Vous êtes les futurs ministres de l’Algérie indépendante ! » Selon les dires du colonel Hamlat, Boussouf leur avait déjà tracé les feuilles de route du contrôle du futur État algérien : « La première concernait la mission de contrôle au sein des unités de l’ALN. Ce contrôle était indispensable pour maîtriser l’évolution de la lutte armée et répondre aux exigences du combat et du commandement. D’autant que la qualité de l’encadrement militaire des unités était à parfaire au regard des faibles qualifications des moudjahidine de la première heure. La seconde se rapportait à la nécessité d’exploiter utilement la masse d’informations recueillies... par tout moyen disponible. En rapport avec les transmissions, mais aussi des informations recueillies auprès de prisonniers et toute autre source susceptible d’améliorer notre capital documentaire. »

Le contraste du mode de vie des « Malgaches » (*) reconnu par Hamlat est déjà significatif de la différence d’état d’esprit entre les moudjahidines de l’intérieur et les « planqués » de l’extérieur. « Ces lycéens et étudiants vivaient, au Maroc, dans des conditions de vie parfaitement pacifiques et heureuses. Des conditions qui étaient tout à fait déséquilibrées, cependant, par rapport à celles de leur peuple et de leurs frères étudiants qui mourraient en Algérie. »

Le colonel Hamlat cite quelques noms connus de cette fameuse promotion des Marocains du MALG : Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi Smail, Abdallah Khalef (Kasdi Merbah), Abdelkader Khalef (Kamal), Mustapha Khalef (Kamel), Ali Tounsi (Ghaouti), Ahmed Zerhouni (Ferhat), Hadj Azzout (Nacer), Mohamed Laâla (Kaddour), Chérif Belkacem (Djamel), Abdelaziz Maoui (Sadek), Noureddine Delleci (Rachid), Abdelhamid Temmar (Abdenour), Abdallah Arbaoui (Nehru), Hassen Bendjelti (Abderazak), Ahmed Bennai (Hassan), Sid-Ahmed Osman (R’zine), Abderrahim Settouti (Bouzid), Khelladi Mohamed (Tahar), Boualem Bessaïeh (Lamine), Mohamed Morsly (Abdelaziz).

Hamlat cite aussi les noms de deux riches familles marocaines qui ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du Malg. Il s’agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L’un des fils Bouabdallah est actuellement le PDG d’Air Algérie.

Le colonel Hamlat raconte l’engouement des jeunes Marocains ou soi-disant « Algériens de longue date » qui ont rejoint les cellules du FLN disséminées à travers le Maroc. En fait, la plupart d’entre eux militaient déjà dans les cellules lycéennes du Parti nationaliste marocain de l’Istiqlal de Allel El Fassi. Bouteflika était même responsable de la cellule de son lycée à Oujda. Leur transfert naturel dans les rangs du FLN a été facilité par l’esprit révolutionnaire maghrébin, l’idéal du réveil musulman contre le joug colonial et l’ambition de libérer la riche Algérie dont les colons avaient fait un eldorado. Il faut rappeler que cet engouement nationaliste en faveur de la guerre de libération existait aussi à travers tout le monde arabe. Au Liban, Irak, Syrie, Égypte, etc., des jeunes manifestaient dans les rues et voulaient s’enrôler dans les rangs de l’ALN. Ce phénomène existe encore de nos jours chez les jeunes musulmans qui se sont engagés en Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Irak, etc. Il est connu que de nombreux Européens et Arabes ont combattu aux côtés des moudjahidines de l’ALN et du FLN. Ils n’en ont pas pour autant dissimulé leur origine, comme l’ont fait en masse les Marocains recrutés par Boussouf dans l’objectif de prendre le pouvoir.

 

Qui était vraiment Abdelhafid Boussouf ?

En lisant l’interview, on ne peut s’empêcher de remarquer que M. C. Mesbah déroule « sous les paroles » du colonel Ali Hamlat toute une démonstration savante comme si Boussouf réfléchissait déjà en 1955 comme un stratège d’aujourd’hui qui avait tout prévu. La conception stratégique et futuriste de l’opération de formation, le professionnalisme de son organisation et son déroulement, « l’intuition psychologique » de Boussouf, la « profusion de moyens dont il a pu disposer au Maroc »... prêtent aujourd’hui à sourire.

D’où donc Boussouf tenait-il ce professionnalisme et cette redoutable efficacité ? On est encore très étonné de ses choix très judicieux de collaborateurs professionnels, tous DAF, comme le « technocrate » Laroussi Khalifa, l’officier de transmission Omar Tellidji et le baroudeur Abdallah Arbaoui. Était-il donc un « prophète » ou un génie de la formation et de l’organisation militaire ? Ou plutôt a-t-il été lui-même formé, encadré et coaché et par qui ? Pourquoi Boussouf a-t-il recruté ses stagiaires et agents uniquement au Maroc et n’a-t-il pas fait venir des volontaires de toutes les régions d’Algérie ? Voilà les vraies questions que devrait poser aux autres et se poser à lui-même Chafik Mesbah dans le flot de sa phraséologie débridée.

Cinquante ans et plusieurs assassinats et règlements de comptes après l’indépendance, il y en a assez de cette insupportable suffisance qui consiste pour les Malgaches à faire passer Boussouf pour un génie supérieur aussi bien à toute la génération militante qui a généré le 1er novembre, qu’à toute l’intelligentsia militaire française qui sortait d’une capitalisation militaire de plusieurs guerres.

Sans oublier que les leaders de la guerre de libération tombaient comme des mouches sur dénonciation ou dans des embuscades ou sur des repérages de leurs appareils de transmission fournis par la logistique de Boussouf... quand ils n’étaient pas appelés au Maroc pour y être assassinés comme le regretté Abane Ramdane. Sans compter l’énigmatique détournement d’avion qui a neutralisé cinq dirigeants historiques de la révolution qui, à part Mostefa Lacheraf, ont connu des destins très douloureux dès leur libération. Tout cela dans une étonnante impunité, ou plutôt une tolérante protection dans un Maroc sous protectorat français.

Les nombreux et illustres historiens français de la guerre d’Algérie n’ont pas abordé ces questions qui fâchent. Il appartient toujours aux historiens algériens de fouiller un peu mieux les méandres de notre histoire de libération... si on les laisse faire.

 

La Sécurité militaire sous contrôle des Marocains du Malg

Pendant que les valeureux moudjahidines tombaient au champ d’honneur dans les maquis algériens, les « Marocains du Malg » se formaient et s’entraînaient avec « l’armée des frontières ».

Dès la proclamation de l’indépendance le 5 juillet 1962, le clan d’Oujda fomente son premier coup d’État en destituant violemment le GPRA (Gouvernement provisoire de la République algérienne) basé à Tunis et impose un authentique Marocain à la tête de l’État. Ahmed ben Mahjoub ben Embarek dit Ben Bella est un marrakchi de père et de mère. Sa biographie officielle le fait naître à Maghnia, mais le culte du mensonge du pouvoir algérien est tel qu’il est permis d’en douter. Il a longtemps caché sa marocanité comme une tare avant de l’avouer publiquement. Une des impostures les plus cocasses des gouvernants algériens est à mettre à son actif. Lors de la guerre des sables de 1963 lancée par Hassan II, il s’était écrié : « Hagrouna el marrakchia ! »

Mais durant le court épisode Ben Bella, qui fut destitué par le coup d’État du 19 juin 1965, et à l’ombre de Boumediene qui était ministre de la Défense, les Marocains du Malg ont pris toutes les commandes de la Direction de la Sécurité militaire en la structurant. Le directeur de la SM, Kasdi Merbah, assassiné en 1993, a été présenté jusqu’à aujourd’hui comme un Kabyle né à Beni Yenni et ayant vécu au Maroc. C’est un mensonge d’État. De son vrai nom, Abdallah Khalef, c’est un authentique Marocain dont la famille est originaire et vit encore à Sidi Kacem. Il a étudié à Fès où il a connu ses futurs compagnons du Malg. Il a dirigé la SM depuis sa création en 1963 jusqu’à 1979.

Son 1er adjoint, le colonel Nourredine Zerhouni dit Yazid est également un authentique Marocain, ainsi que son frère Ferhat, également haut responsable à la SM. S’il y a bien une famille qui ne peut nier son origine marocaine, c’est la famille Zerhouni dont le nom vient du djebel Zerhoun accolé à la ville Moulay Idriss Zerhoun, située à 25 km de Meknès, devenue ville sainte depuis qu’elle abrite le sanctuaire du fondateur de la dynastie Idrisside, Idrîs Ier.

Malgré l’évidence de son origine, Nourredine Zerhouni continue de mentir comme il respire. Dans un récent article biographique édulcoré et narcissique sur son parcours où il se vante d’avoir enrôlé en 1962 le sous-lieutenant d’artillerie Mohamed Mediene futur général Toufik, il décrit « une enfance tunisienne (il est né en 1937 à Tunis) et une adolescence marocaine (dans la région de Fès) ». (2) Le journaliste d’origine marocaine comme son nom l’indique, Chérif Ouazani, a oublié que dans un précédent article laudateur, il avait écrit dix ans plus tôt avec un certain Mohamed Sifaoui que « Zerhouni était né en 1938 au Maroc ». (3)

Zerhouni, bras droit de Kasdi Merbah, l’avait aidé à structurer la SM, dirigé la Direction du Renseignement extérieur (DRE), géré le contre-espionnage et créé le Service Action commandé par le sinistre Abdallah Benhamza. Ce tortionnaire, qui avait fait des aveux à la presse par la suite, était chargé de réprimer durement les opposants communistes et berbéristes. Kasdi Merbah, les frères Zerhouni, Ali Tounsi et tous les Marocains formés par Boussouf et structurés dans la SM ont semé la terreur au sein de la population. Après l’éviction de Merbah, Zerhouni prend la tête de la SM de 1979 à 1982. À la suite de quoi, il fut nommé ambassadeur à Mexico puis Washington avant de prendre sa retraite en 1989.

Après l’élection de Bouteflika en 1999, Zerhouni le rejoignit à la présidence avec l’ambition de devenir ministre de la Défense. Face au refus catégorique des généraux d’avoir leur ancien patron comme chef, il s’octroya le ministère de l’Intérieur. Cela fait maintenant dix ans qu’il sème de nouveau la terreur dans toute l’Algérie et en particulier en Kabylie, région qu’il déteste particulièrement. Il est secondé pour cela par son compatriote le Marocain Dahou Ould Kablia, né en 1933 à Tanger, qui est actuellement ministre des Collectivités locales. Il est aussi le président de l’association des anciens du Malg et s’est révélé être un lamentable négationniste qui s’est permis récemment de nier l’aide arabe en la qualifiant de mythe.

Zerhouni peut compter également sur son ami d’enfance, Ali Tounsi, originaire lui aussi de la région Fès-Meknès, et qu’il a trouvé installé à la tête de la DGSN depuis 1995. Auparavant, le colonel Ali Tounsi faisait partie de l’équipe dirigeante des Marocains de la SM en qualité de responsable de la sécurité de l’armée, avant d’être radié des effectifs pour délit d’homosexualité.

Afin que les policiers de base ne sachent rien du passé de leur chef, le site de la DGSN ne mentionne absolument rien sur la biographie d’Ali Tounsi.

Le culte du secret qui couvre le passé et le présent de la carrière des dirigeants militaires n’a pas permis aux journalistes ni aux historiens de déceler leur véritable origine. Eux savent tout sur tous les Algériens et les Algériens ne savent rien sur eux. Plusieurs générations d’officiers de la SM ont fait des enquêtes d’habilitation sur les cadres de la nation sans se rendre compte que leurs propres chefs n’étaient pas Algériens.

On citera à titre d’exemple le cas du général Salim Benabdallah dit Slim, « né en 1938 à l’Ouest ». De la même génération que Zerhouni, il a occupé des fonctions stratégiques en qualité de directeur des Relations extérieures au MDN de 1990 à 1996. Cette structure du renseignement coiffe l’ensemble des attachés militaires affectés dans les ambassades algériennes. En 1999, Bouteflika lui confie la direction du protocole en voulant faire de lui le maître de la sécurité à la présidence en coiffant la direction de la sécurité et la protection présidentielle (DSPP). Le DRS l’en a empêché en maintenant à la présidence un autre « Marocain du Malg », le général Hassan Bendjelti dit Abderrezak, dont le « mensonge officiel » fait croire qu’il est le seul officier supérieur originaire du Sud, en raison de son bronzage prononcé.

On finira ce tableau par le plus illustre des Marocains, le président de la République Abdelaziz Bouteflika, né à Oujda en 1937. Ancien ministre des Affaires étrangères de 1963 à 1979, il a toujours menti sur ses origines marocaines. La biographie officielle le faisait naître à Tlemcen, notamment dans le document distribué aux membres de l’ONU, lorsqu’il fut élu président de l’Assemblée générale en 1974. Ce n’est que récemment que l’imposture a été dévoilée sur sa naissance et sa vie à Oujda où vit encore une partie de sa famille. Le mensonge public continue à faire croire que son père serait originaire de Tlemcen ou d’Aïn-Temouchent.

L’aura de l’immense chef d’État charismatique et populaire qu’était Houari Boumediene a ravalé toute cette faune d’espions et de diplomates au rang de fourmis travailleuses à son service et au service du pays. Son sens inné des équilibres du pouvoir et son nationalisme farouche a longtemps camouflé les réelles origines de son entourage sécuritaire et diplomatique passé maître dans l’art du mensonge et de la mystification. Après son décès en 1978 (par empoisonnement selon certaines révélations), les Marocains du Malg ont connu des flottements dans l’ombre du président Chadli Bendjedid, avant d’occuper en force le devant de la scène depuis l’élection de Bouteflika en 1999.

 

L’affaire des « magistrats faussaires »

Le système de cooptation des nominations en Algérie a introduit de nombreux Marocains dans les rouages stratégiques de l’État. Un des plus célèbres est l’actuel directeur de cabinet de la présidence Moulay Mohamed Guendil El Meknessi qui n’aurait acquis la nationalité algérienne qu’en 1972. Avant d’être nommé à de si hautes responsabilités par Bouteflika, il a longtemps été la cheville ouvrière du ministère de l’Intérieur dont il a grimpé tous les échelons (chef de daïra, wali, chef de cabinet, directeur, secrétaire général).

Les « moins menteurs » de ces très hauts fonctionnaires d’origine marocaine font situer leur lieu de naissance à Tlemcen. Comme Tlemcen est une « sœur de Fès » dont les relations remontent à plusieurs siècles, avec des « mariages mixtes » entre les deux villes, la marocanité des tlemcéniens est une évidence historique et géographique que seul le tracé frontalier colonial a pu brouiller virtuellement.

Deux Algériens courageux ont essayé de lever une partie du voile de cette imposture historique imposée au peuple algérien : Benyoucef Mellouk et Abderrahmane Mahmoudi.

Mellouk est une sorte de Don Quichotte algérien qui a révélé à ses supérieurs l’affaire des « magistrats faussaires » dès 1986. Alors qu’il était chef du service contentieux au ministère de la Justice, il a découvert des anomalies dans le passé et la carrière de certains magistrats originaires du Maroc et en a déduit que les diplômes et attestations d’anciens moudjahidines figurant dans leurs dossiers étaient faux. Il détient toujours 132 dossiers et une liste de 328 noms d’imposteurs qu’aucun responsable algérien ne veut voir. Il a été jeté deux fois en prison.

Abderrahmane Mahmoudi a quant à lui été le seul journaliste courageux qui a écouté Mellouk et rendu publique cette affaire en 1992, une très mauvaise année malheureusement. Mahmoudi fut d’abord jeté quelques mois en prison en même temps que Mellouk, puis placé sous contrôle judiciaire durant plusieurs années. Il fut contraint de fermer son journal, l’hebdo Libéré, après l’attaque d’un « commando terroriste » qui a mitraillé trois de ses employés dont son frère.

Mahmoudi est décédé en février 2007 des suites d’un cancer foudroyant. Quant à Mellouk, il continue à vivre une insupportable pression psychologique en prêchant dans le désert de la presse algérienne et en frappant à des portes qui ne s’ouvrent jamais, surtout celle de la présidence.

 

La double trahison des Marocains du Malg

On comprend mieux maintenant l’impuissance et l’illégitimité de Bouteflika, Zerhouni, des ministres marocains et même des « Marocains du Malg » face à l’omnipotence de l’appareil du DRS. L’importation des réflexes makhzéniens et d’allégeance ont construit autour de la SM un système qui s’est auto-bloqué. (4) Seul un séisme de forte intensité dans une faille du système peut débloquer les faux rapports de force qui s’annulent. Cette faille s’appelle aujourd’hui le général Toufik qui a jeté le déshonneur et l’opprobe sur toute l’armée avec toutes les exactions ignobles qu’il a commises depuis dix-huit ans. Tout le monde attend qu’il démissionne ou qu’il se suicide après la révélation de l’énorme scandale de l’enlèvement et l’assassinat des moines de Tibhirine, comme tout soldat qui doit assumer seul l’infamie de ses actes.

 

Cinquante ans après l’indépendance, on peut mesurer aujourd’hui les dégâts de la double trahison des Marocains du Malg à l’égard de leurs deux pays. Ils ont érigé un mur d’incompréhension et de camouflage entre les Algériens et les Marocains, deux facettes d’un même peuple. À tel point qu’il y a quelques malheureux Kabyles qui se croient encore seuls au monde au fond de leur puits et ignore que le Maroc est peuplé d’authentiques berbères. Au lieu de revendiquer une illusoire « autonomie de la Kabylie », ils seraient plus inspirés d’aller rendre visite à leurs frères jumeaux du Maroc et de militer pour une « Union du Maghreb berbère ». Le mensonge, l’imposture et le maintien dans l’ignorance du peuple algérien est un crime de haute trahison.

Mais la plus grave trahison qu’ont commis ces Marocains qui gouvernent en Algérie s’est faite et continue à se faire envers leur propre pays. Il ont d’abord commis le double crime des diasporas de 1975. Le soutien militaire et logistique au front Polisario a provoqué un exode massif de Sahraouis vers Tindouf. À ce jour, près de 160 000 Sahraouis sont dispersés dans six camps de toile distants les uns des autres de plusieurs kilomètres en plein désert. Des Sahraouis naissent et grandissent dans ces camps et sont abrutis par la chaleur aride et une propagande d’un autre âge. Cela fait plus de trente ans que ça dure sans aucun espoir de solution. Et cela fait aussi plus de trente ans que le Polisario est toujours dirigé par le marrakchi Mohamed Abdelaziz, considéré par les Marocains comme un imposteur et un renégat.

L’autre crime a été la déportation violente en 1975 de 40 000 familles marocaines (300 000 à 350 000 personnes) qui vivaient en Algérie et ont été expropriées de leurs biens. En référence à la Shoa juive, les Marocains déportés appellent ce crime la Chouha de 1975, ce qui veut dire grande honte en dialecte marocain.

Enfin, une des hautes trahisons des Marocains au pouvoir à Alger est cette fermeture de la frontière terrestre depuis août 1994, qu’ils refusent toujours d’ouvrir malgré les demandes insistantes de leurs frères du Maroc.

Le fils du général de Gaulle a rapporté dans son dernier livre Mon père de Gaulle, une confidence lourde de sens faite par son père : « Nous avons laissé 140 000 Harkis infiltrés dans les rangs de l’ALN ». Était-ce au nez et à la barbe du « génie » Boussouf et de ses « Marocains du Malg ».

par Saâd Lounès
www.saadlounes.com

 

(1) Consulter l’interview du colonel Ali Hamlat sur les liens ci-dessous :

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/06/23/article.php?sid=69939&cid=2

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/06/24/article.php?sid=69987&cid=2

(2)  Jeune Afrique du 15/06/2008

 

http://www.jeuneafrique.com/partenariat/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN15068zerhostnorf0∂=23

(3)  Jeune Afrique du 17/08/1999

http://www.jeuneafrique.com/jeune_afrique/article_jeune_afrique.asp?art_cle=LIN17086leshoakilfe0

(4)  « Le Makhzen du DRS condamne l’Algérie à la décadence »

http://www.tahiabladi.com/index.php/1541/le-makhzen-du-drs-condamne-lalgerie-a-la-decadence/

(*) Le Malg était le ministère de l’Armement et des Liaisons générales créé et dirigé par Abdelhafid Boussouf. Le mot « malgache »  désigne les agents membres de ce ministère.

 


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42 réactions à cet article    


  • Sahtellil Sahtellil 31 juillet 2008 13:58

    Excellent article comme à votre habitude.

    Sidérantes révélations ! Une nomenklatura est issue d’un pays et en dirige un autre. Les deux nations étant trahies par ces "mutants" qu’on serait en peine de qualifier de Marocains, ne l’étant plus, ni d’Algériens, leurs actions contre ceux-ci leur déniant dans les faits cette citoyenneté !

    Un point cependant. L’état marocain ne déchoit jamais ses sujets de leur nationalité. Ces gens seraient donc toujours Marocains selon les registres d’état civil de leurs villes natales ! A moins d’un bidouillage commandité, les preuves du postulat de votre articles se trouvent dans des archives poudreuses un peu partout au Maroc.

    Reste à savoir le cheminement que prendront ces révélations dans l’opinion et le staff dirigeant algériens. Nous, peuples du Maghreb, ne souhaitons qu’une chose : que les motifs artificiels de la discorde qui handicapent gravement notre naturelle inclination mutuelle et inductivement notre développement, soient définitivement relégués aux archives de l’histoire.

    BMD


    • del Toro Kabyle d’Espagne 31 juillet 2008 14:42

      Votre article est bien le reflet de la pauvre et dangeureuse pensée journalistique algérienne : quand elle fait dans le nationalisme, elle vire trop facilement vers la xénophobie et les complots.

      Votre article est abject, conspirationniste et porte le "soupçon" le plus hideux qui soit sur les voisins marocains.


      • hurlevent 31 juillet 2008 18:17

        100 % d’accord.

        C’est comme si on reprochait les origines de Sarkozy, Dati ou Yade en France.

        Du racisme à l’état pur.


      • Sphynx93 27 octobre 2012 19:18

        Tout à fait 


      • HELIOS HELIOS 31 juillet 2008 15:22

        Je me sens un peu "juste" pour intervenir efficacement mais permettez moi de vous dire juste une chose : ce n’est pas en accusant le Maroc ou qui que ce soit d’autre, que l’Algerie va s’en sortir.

        Est-ce que nous, en France, accusons la Correze, par exemple, d’avoir détenu le pouvoir ? est-ce que nous accusons la Hongrie d’avoir téléguidé notre président ? non bien sûr.

        L’histoire est toujours derriere allez vous me dire.. parfait depechons d’y mettre le mouchoir dessus quand il s’agit de ressortir des phantasmes... et probablement des fantômes. La classe intellectuelle algerienne et la presse devrait se focaliser sur la succession de Bouteflika, en faisant apparaitre des hommes qu’elle juge capable d’assumer leur avenir.

        Jusqu’a present, je ne lis rien, dans cette presse de positif et de tourné vers l’avenir. je n’y lis que rancoeur et passeisme et quand cela n’e concerne pas directement l’Algerie elle même je n’y lis egalement que reproches envers le reste du monde, assortis de plaintes et de desir de culpabilisation. que du negatif encore une fois... arretez de pleurer sur vous même. On sèche ses larmes, on ravale sa rancoeur et on se met au travail, et du travail, il y en a.

        Votre texte, si tant est qu’il soit vrai, est un excellent document a verser dans les sujets qui feront les futurs polars ou la base de données de multiples adeptes des theories du complot. Mais encore une fois, c’est du passé. Je ne le repeterais jamais assez, il faut faire sortir de l’anonymat ou de l’ombre ceux qui sont a même de diriger le pays dans l’avenir. Ceux qui sauront discuter avec le Maroc et la Tunisie et encore plus loin avec Israel, sans oublier l’Europe juste de l’autre coté de la mer. Ces gens là, je l’espère pour vous, sont encore dans le pays. Faites revenir ceux qui sont dehors, faites d’ailleurs revenir toutes les forces vives qui s’expatrient et qui appauvrissent le pays.

         Dans les années 60, en France, les gouvernements ont cherché a enrayer la fuite des "cerveaux" qui prenaient le chemin de l’amerique. vous devez faire pareil, car sinon, votre pays deviendra un sous pays gouverené par les mafias et les "mauvais" qui n’ont pas reussi ailleurs....

        Votre article represente un travail important, gardez le comme fondement au renouveau de l’Algerie, ne l’affichez pas comme mauvaise excuse a tous vos problèmes.


        • robocup555 31 juillet 2008 15:56

          Article interessant mais le titre est trompeur.

          1- Beaucoup d’Algériens vivaient au Maroc avat l’indépendance de l’Algérie et n’ont pas renocé à leur origine - quoique que leur nationalité soit marocaine- et sont retournés Algérie.

          2- A la suite du protectorat français sur le Maroc, la France a utilisé les services de l’élite algérienne pour "franciser" le Maroc. C’est cette élite qui a été et reste à ce jour au coeur du pouvoir marocain. Doit-on parler de la "double trahison de ces algériens qui gouvernent le Maroc" ?

          3- La frontière Marocco-Algérienne créée par la colonisation française a été factice jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, marocains et algériens se sentaient être un même peuple quelque soit le lieu de naissance et circulaient librement d’une région à l’autre notamment entre Oran / Tlemcen et Oujda / Fes. C’est le conflit du Sahara qui a crée cette frontière politique.

          4- la proposition marocaine de large autonomie de ses provinces du Sud est une initiative courageuse qui va das le sens de la consolidation du Maghreb ; qu’il soit arabe, bèrbère ou sahraoui, le résultat sera le même. 


          • HELIOS HELIOS 1er août 2008 11:22

            Selon votre point numero 2, c’est encore la France qui est coupable....

            Franciser le Maroc, cela ne veut rien dire et c’est prendre les marocains pour des cons.

            D"abord s’il y a une volonté de "franciser" cela s’analyse sur 3 plans

            1) la culture. le Maroc parle français, le maroc regarde la télévision française, le maroc a des liiens avec la France sans avoir besoin des algeriens, il y a pres d’1 millions de marocains ou d’origine marocaines en France. les marocains ne demandent pas de visa aux europeens ce qui facilite les echanges culturel. la reciprocité serait vraie si les flux migratoires n’etaient pas si forts... un jour cela changera et probablement au Maroc bien avant l’Algerie.

            2) l’economie. Le maroc n’est pas socialiste, il est pragmatique. toute societe qui investi chez lui est la bienvenue. L’ambiance culturelle marocaine a tendance française atttire plus d’entreprises francophones qu’americaines, c’est sur. mais surtout, le Maroc est un pays economiquement ouvert, avec une bourse, des distributeurs de billet partout et des relations de partenariat entre entrepreneur vraies. quand une boite etrangère investi 50, les marocains investissent 50 aussi, pas comme en Algerie ou la boite investi 50 et les algeriens 0...et demande les benefices apres,vous me suivez ?

            3)la politique. Le Maroc a un roi, c’est a dire un décideur et un seul. il organise la vie politique selon sa vision des choses. peu importe la vision pourvue qu’elle soit coherente, previsible et stable. L’algerie a un president qui n’a qu’un pouvoir de nuisance, une armée qui mine toute tentative politique et une cohorte de gens qui se disent politiques mais dont le seul interet est de se faire construire une villa a Ben Aknoun.

            Alors, la dedans, vous avez raison, c’est encore la faute de la France qui a surement voulu franciser le Maroc, ce qui gène l’Algerie... pauvre Algerie ! Quand est-ce que vous les algeriens deviendrons autre chose que des gamins mal éleves. Ce n’est jamais de votre faute n’est-ce pas, toujours de celle du frere ou du voisin.


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 3 août 2008 21:30

            Faire des affaires à l’étranger n’est pas facile. C’est une vocation. Ce n’est pas facile non plus pour les autres chez nous.   Si on arrêtait tout ça  ?

            Pierre JC Allard


          • del Toro Kabyle d’Espagne 31 juillet 2008 16:44

            Titre trompeur, dites-vous ? Il est tout simplement xénophobe !
            C’est comme si, en contexte français, on devait laisser passer quelque chose comme :

            " La double trahison judéo-hongroise du clan Sarkozy" !

            Etre anti-makhzen est une chose ; être anti-marocain est déjà une autre chose (d’abject). Et faire des origines marocaines -réelles ou supposées - le principe actif du Mal en Algérie a un autre nom : c’est tout bonnement du racisme.


            • LOUNÈS LOUNÈS 1er août 2008 18:42

              Il est difficile de rester silencieux face aux insultes de racisme émises par des ANALPHABETES derrière la lâcheté de l’anonymat.
              Avant d’émettre un commentaire, il faut d’abord APPRENDRE A LIRE.

              Je traite de la DOUBLE TRAHISON des Marocains dans le sens où :
              1/ Ils ont trahi les algériens en mentant sur leurs origines réelles en falsifiant leurs lieux de naissance
              2/ Ils ont trahi les marocains avec tous les problèmes qu’ils leur créent (pb du Sahara, Polisario, expulsion de 350.000 marocains en 1975, fermeture des frontières depuis plus de 30 ans en 46 ans d’indépendance). Tout en sachant que l’Algérie est le voisin unique du Maroc (excepté le désert mauritanien)

              Je vis au Maroc depuis un an au milieu de mes frères marocains et c’est donc ici que j’ai découvert progressivement les impostures des gouvernants algériens, dont j’ignorais tout il y a seulement un an.
              C’est là que j’ai appris que les chambellans du palais royal étaient depuis longtemps algériens (Si Lounès Mameri pour Mohamed V par exemple), des fonstionnaires francisés et arabisés. Le plus célèbre présentateur du JT marocain était un algérien, etc...
              Et c’est en grattant un peu plus... que j’ai découvert avec une effroyable stupeur que les gouvernants algériens les plus véhéments à l’égard de nos frères marocains (roi, peuple et nation) sont eux-mêmes marocains, à commencer par le président actuel Bouteflika qui en 10 ans de présidence n’a pas fait un seul voyage officiel au Maroc (il s’était juste rendu en été 99 à l’enterrement de Hassan II). La haine du Marocain Boutef à l’égard de son roi Hassan II est telle qu’il avait dit à un diplomate du Moyen-Orient (qui l’a répété à un journal) que "le problème du Sahara restera comme une arète en travers de la gorge de Hassan".
              La frontière fermée dernièrement en été 94 ne sera pas ouverte parce que le MAROCAIN Zerhouni, ministre ALGERIEN de l’Intérieur ne veut pas que "le Maroc profite des deux milliards de dollars que vont lui apporter les touristes algériens".

              Je tiens quand même à informer les lecteurs sérieux d’Agora Vox que des commentaires virulents d’insultes qui s’attaquent à ma personne (en ignorant complètement le contenu de l’article, le lisent-ils d’ailleurs ?) le font sciemment sur plusieurs forums où sont publiés mes articles dans le but de détourner l’attention sur la gravité des problèmes que vit l’Algérie.


            • del Toro Kabyle d’Espagne 2 août 2008 14:13

              @ L’auteur

              Tout d’abord, je dois vous dire que je m’incline devant votre passé de journaliste persécuté par les autorités algériennes, persécution qui se prolonge par un exil forcé.
              Mon respect s’accompagne toutefois d’une critique de la raison journalistique. Et celle-ci est plus que jamais nécessaire.
              Le paradoxe du discours médiatique est qu’il peut charrier des argumentaires essentialistes livrant ainsi des récits comportant de fortes lectures conspirationnistes et xénophobes.
              Vous êtes un "bon journaliste", si je puis dire, dans la mesure où vous ne vous rendez même pas compte du contenu narratif complotiste et xénophobe que votre texte peut recéler et impliquer.

              Ceci est très courant dans les médias :

              • Béatrice Schonberg et la rédaction de France 2 - qui ne sont pourtant pas du tout d’extrême droite - ont rendu, indirectement, un inestimable service éléctoral et idéologique au Front National, un jour avant le premier tour de 2001, avec la fameuse affaire Papy Voise.
              Ce n’est en plus pas la première fois que des politiques ou des journalistes jouent maladroitement avec les "origines". Pour les plus récents, on a :
              • Barack Obama (étranger africain et attention, y a plus grave : avec des "origines" islamiques !)
              • Arnold Schwarzenegger (le passé autrichien et nazi de son père)
              • Nicolas Sarkozy (attaques sur le passé familial juif-hongrois, grec, etc.)
              Mais aussi :
              • Les Kennedy (avec leurs origines irlandaises et catholiques)
              • Les Trotsky et les Staline (épinglés par les futés promoteurs du judéo-bolchévisme)
              Il n’y a pratiquement aucun continent sur la planète où l’on saurait trouver une conspiration des "origines" aux relents et ou aux lectures xénophobes.
              Il y aura toujours un "journaliste" pour faire dans le Catholic Power, dans le Gay Power, dans le vote "musulman", etc.

              Le problème est que les journalistes ne se rendent pas toujours compte du très mauvais usage para-sociologique qu’ils font lorsqu’ils sélectionnent des "origines" dans leur causalité toute narrative.
              Il arrive que dans la presse espagnole, qu’elle soit nationale ou régionale, de trouver des titres comme :
              • Un jeune Espagnol tué par un Dominicain (ou un Cubain, ou un Roumain, etc.)
              D’où la création toute factice des fameuses "bandas latinas" et l’entrée de l’ethnicité dans l’appréhension des problèmes sociaux.
              Sur le volet politique, un certain Paul Blanshard, publia en 1949 un très célèbre livre intitulé : American Freedom and Catholic Power. Avec d’autres publication, il est devenu un Bestseller de la paranoïa anti-catholique puis anti-irlandaise aux USA.

              Devinez qu’elle était sa profession ? ...

              En fait, trop souvent, les "journalistes" sont aux sciences sociales ce que les astrologues sont à l’astronomie : un effet d’optique qu’il faut souvent corriger, même si les journalistes se considèrent comme des "élites" civiles (comme dans votre avant-dernier article).

              N’est-ce pas Marx qui s’inquiétait, soulevant la question de "Qui va éduquer les éducateurs ?"

              Je vous renouvelle, en tout cas, ma sympathie face à votre parcours de journaliste persécuté par les criminels qui détiennent l’Etat (algérien) en otage.



            • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 3 août 2008 22:04

              @L’AUTEUR : Il m’ est arrivé deux fois sur ce site de m’étonner de la contradition inhérente qu’il y a à dénoncer certaines personnes qu’on accuse du pire, tout en se comportant, en les accusant, comme si elles étaient totalement inoffensives.   On peut encore aujourdhui attaquer un système ou un groupe large avec une relative impunité ; la chaine d’autorité pour qu’ils ripostent est longue. Attaquer nommément  des individus pour qui on pourrait penser que la violence n’est pas un concept abstrait me parait un passetemps bien risqué.

              Pierre JC Allard






            • Thoth 31 juillet 2008 20:52

              Crocodiles et requins s’entrebouffent ! Pauvre Algérie !


              • Sahtellil Sahtellil 31 juillet 2008 21:25

                Kabyle,

                Vous y allez un peu fort, non ? L’auteur, jusqu’à preuve du contraire, a rapporté des faits dont il n’est pas l’initiateur ! Je serais le premier, étant Marocain, à crier à la xénophobie si l’article présentait la mouture ordinaire à certains forums où Marocains et Algériens particulièrement naïfs se déchirent à belles dents à coups de thèses propagandistes, pain béni pour les tenants de l’antagonisme pérenne. Or, ici nous avons des faits singulièrement graves. La simple honnêteté intellectuelle commande d’en vérifier l’authenticité avant de s’en prendre aux intentions de l’auteur (dont je recommande d’ailleurs de visiter le site). Il n’est par ailleurs nulle part dit que ce "cénacle" nébuleux est à l’instigation du régime chérifien. La haine épidermique qu’il (le cénacle) voue à celui-ci disqualifie à la source cette allégation.

                Le titre est peut-être un peu excessif mais c’est une accroche lapidaire qui se prête à un large spectre de lectures. Personnellement cet appel à lecture ne me dérange pas du moment que le corps de l’article en cristallise la visée vraie. On a vu dans la presse papier du racolage vendeur de copie autrement plus mensonger.

                Enfin, le concept "nationalité" est devenu une réalité de part et d’autre des frontières (quelque soit le flou de celles-ci) dès le 19è, après la colonisation de l’Algérie. Marocains et Algériens ont toujours coexisté dans les deux pays sans pour autant que le sentiment de l’identité se dissolve chez le voisin de culture et de langue équivalentes. J’ai beau ne pas déceler l’algérianité de certaines de mes connaissances, ils n’en sont pas moins algériens pour autant.

                Pour clore cette intervention, je recommande la plus vive circonspection comme préalable quasi-"déontologique" avant d’aborder le volet politique de nos relations (par ex. sur le net). Alimenter l’animosité ne sert finalement que ceux-là que l’auteur pointe du doigt et leur âmes damnées affameurs de peuples. Nous, simples citoyens, voulons davantage de sérenité dans le dialogue et davantage d’hommes de bonne volonté. Nous voulons voir de notre vivant ne serait-ce que des prémices sérieux d’un grand Maghreb uni, condition sine qua non du développement de chacun de nos pays. Nous n’en pouvons plus de voir s’écharper des gens qui ne représentent en rien ce que nous sommes et pensons !

                BMD


                • Sahtellil Sahtellil 1er août 2008 03:34

                  Pour illustrer le volet "nationalité" de mon précédent post, m’est revenue à l’esprit une émission télé sur les Marocains boutés hors de l’Algérie en 75 avec les seules hardes qu’ils avaient sur le dos. Certains étaient installés à Tizi ouzou et Moustaghanem depuis le début du siécle. Le déchirement quasi-physique qu’ils ressentirent alors à quitter voisins et amis n’enleva rien à leur statut de "Marocains" désormais ennemis aux yeux du pouvoir !

                  Loin de moi l’idée de jeter la pierre à mes frères algériens. Ma prudence a toujours été grande face à tout discours belliciste, quelsqu’en soient les oripeaux ! Je serais d’ailleurs ravi d’être contredit constructivement !

                  BMD


                • Anton 31 juillet 2008 23:08

                  Article douteux aux accents fétides. Il est bien plus commode de stigmatiser son voisin.
                  Le Monde avance et le Maghreb recule !
                  Il est des articles qui souillent, je vais prendre une douche.


                  • Hesprides Hesprides 1er août 2008 01:35

                    Article très intéressant et aucunement xenophobe.

                    Si je comprends bien il démontre juste la cooptation du pouvoir en algérie par une certaine generation d’algeriens qui etait né, a grandit, a vécu ou a fait ses etudes au maroc.

                    De part sa position, de genration instruite, introduite dans les luttes du pouvoir tres tot (mouvement de liberation marocain) elle a pu gagner la bataille contre les aborigenes du cru, ceux qui ont vecu en algerie a proprement dit.

                    Au dela de l’aspect anecdotique de l’histoire et je dois dire meme cocasse au vu de la situation des relations catastrophiques entre algerie et maroc, cela nous demontre encore une fois comme la gente maghrébine aprehende le pouvoir, seulement d’une maniere tribale et non democratique.

                    fussent ils arabes ou berberes, nos dirigeants aiment fricoter entre eux et se passer les rennes du pays entre intimes du meme sang (a lire sur plusieurs niveau).

                    Je ne doute pas que cette generation precoce et génialissime aurait eu les meme reflexes de survie si tenté qu’elle fut originaire d’un autre pays.

                    A part ca, rien de nouveau sous le soleil du maghreb, la connerie de l’homme danst oute sa splendeur.

                    Vivement qu’ils abolissent ces putains de frontieres et qu’on puisse finalementvivre ensemble sans les antagonismes et querelles de bistrots qui ne servent qu’à la perennisation d’unpouvoir corrompu


                    • Martin D 1er août 2008 09:46

                      article totalement invraisemblable...les algériens ont l’habitude de ne jamais se remettre en cause et d’accuser les autres...

                      si l’Algérie va mal, c’est parce que c’est un pays de grands corompus...enfin, c’est un pays dirigé par l’armée...l’armée algérienne est capable de se faire passer pour des musulmans et egorgé des gens puis de demander à l’europe de l’argent pour lutter contre le soit-disant terrorisme...

                      enfin, juste pour rétablir la vérité : ce sont les algériens qui ont expulsés les marocains d’algérie, et ce sont les algériens qui ne veulent pas extrader les prisonniers marocains de tindouf alors que les marocains ont libérés des milliers de prisonniers algériens afin de garantir la paix entre les 2 nations.
                      les provocations incessantes de l’algérie envers le maroc sont connu dans le monde politique et des marocains...mais ces derniers veulent rester en paix avec l’algérie

                      les algériens eux-mêmes veulent rester en paix avec les marocains car ils sont chaque année plusieurs milliers à venir passer leurs vacances au maroc plutot qu’en algérie...c’est peut-être ça qui énerve le gouvernement algérien !


                      • Sahtellil Sahtellil 1er août 2008 13:48

                        Le meilleur client arabe du tourisme marocain est l’Algérie avec 54.000 vacanciers en 2007, avec je pense 20% de progression sur une année. Les gens ont envie de faire des affaires ensemble, saperlotte ! Au nom de quoi tout faire pour brimer cet élan naturel entre voisins ? Un véritable pousse au crime quand on sait les trafics en tout genre le long des frontières qu’on parrainne ainsi en sous-main...

                        BMD


                      • del Toro Kabyle d’Espagne 1er août 2008 13:08

                        @ Sahtellil
                        Je reviendrai plus tard pour plus de détails et d’informations.
                        Au passage : n’ayez crainte. Je ne suis pas susceptible pour une simple raison : il m’est impossible de m’indentifier au gouvernement algérien et à ses pratiques. Quant à l’histoire officielle de l’Algérie, les surprises viendront encore et toujours pour briser les mythes. Pour finir, je peux avoir beaucoup de recul sur les valeurs "sacrées", quelles soient spirituelles ou temporelles.
                        Je sais pas si vous lisez la presse algérienne. Il se trouve qu’il y a un "article" qui est sur la une virtuelle d’un des journaux francophones les plus consultés d’Algérie.

                        Devinez le titre ? "Mohammed VI pique sa crise sur les frontières".
                        Rien que ça. Le contenu est tout aussi pondéré.
                        http://www.liberte-algerie.com/
                        Faites une recherche avec "Maroc" pour mot-clé. Vous trouverez de belles contributions "nationalistes" qui standardisent à la longue le langage xénophobe ordinaire.
                        Un autre titre de bonne foi, si je puis dire, sur L’islam de France :

                        "Sarkozy joue la carte marocaine alliée au wahhabisme"

                        Pour un pays riche en idéologie islamiste, ce titre de presse venant d’Algérie est une pure mascarade.

                        Je laisse de côté les titres des rubriques sportives du genre : "la sélection algérienne écrase le Maroc" etc.
                        C’est comme ça qu’on passe insensiblement d’un nationalisme verbalement brutal à une pensée xénophobe normalisée.
                        Dans la logique de l’article de notre auteur, Ben Ali aussi aurait des origines "marocaines" ...


                        • Sahtellil Sahtellil 1er août 2008 14:03

                          Oui, on connait ce discours sans cesse dressé sur les ergots et les officines qui sont derrière. Notre spécialiste national est "Aujourd’hui le Maroc". Qu’il y ait encore des gens à donner dans ce boniment de colporteur me sidére positivement... Mais je n’ai pas eu l’impression que l’article versait dans ce genre de soupe...

                          BMD


                        • Serpico Serpico 1er août 2008 16:45

                          L’Algérie aura fait une mauvaise affaire, c’est tout : des transfuges marocains archi-nuls...


                          Tellement nuls d’ailleurs que Hassan II leur a fait la guerre en 63.

                          Il faut arrêter de voir des complots incroyables partout : cela n’a rien à voir avec le Maroc mais avec leur incompétence élevée au rang de religion d’Etat.


                          • GHEDIA Aziz Sidi KhaledI 2 août 2008 19:15

                            A l’auteur

                            Avez-vous oublié qu’il y a quelques années c’était le fameux axe BTS qui gouvernait l’Algérie ? Peut-on aujourd’hui dire que ces gens-là, comme disait Brel, étaient des Tunisiens qui avaient trahi leur pays ,la Tunisie, pour être dans la même logique que vous ? Non, c’était des algériens comme vous et moi qui avaient eu la chance d’être choisis par un Président qui était lui-même originaire de l’est algérien. Point barre.

                            Honnêtement, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous et je pense qu’on est loin du journalisme citoyen quand on verse dans l’insulte et la diffamation ; divulguer la vie privée des gens n’est pas une bonne manière de faire du journalisme même si on avait pris au préalable la précaution de s’exiler dans un pays d’où ,si on suit votre logique, sont originaires ces gens auxquels vous vous attaquez avec une hargne sans pareil ! 


                            • LOUNÈS LOUNÈS 2 août 2008 20:02

                              Il existe malheureusement trop de singes savants qui pululent dans les forums et disent n’importe quoi alors qu’ils ne savent rien ou très peu de choses du sujet traité.
                              S’ils savent réellement des choses, ils n’ont qu’à écrire des articles pour nous éclairer.

                              1er/ Le BTS n’a jamais eu la réalité du pouvoir en Algérie. Ils ont été mis aux avants-postes en "boucliers protecteurs" des Marocains et des Harkis qui se sont accaparés la SM et les postes diplomatiques. Ce n’est pas parce que le policier ou le gendarme ou le djoundi de base originaire du BTS fait face brutalement à la population que c’est le BTS qui détient le pouvoir.

                              2èm/ Boumediene, originaire de Guelma a toujours essayé d’imposer un équilibre des pouvoirs et a fait de "l’équilibre régional" dans l’attribution des postes un principe de gouvernance. C’est ce qui a permis aux Marocains de la SM de se cacher intelligement dans son ombre.

                              3èm/ L’Algérie était bien gouverné par l’équilibre du pouvoir de Boumediene et du BTS, même du temps de Chadli. Je vivais très bien en Algérie et j’étais heureux. Avec un maigre salaire de fonctionnaire, j’emmenais ma petite famille une fois par semaine au restaurant, je partais un mois de vacances à l’étranger, etc... et nous vivions en paix entre nous. On pouvait camper sur la plage, dormir à la belle étoile partout en Algérie sans se faire agresser.

                              3èm/ Les Marocains de la SM ont subtilement intoxiqué le peuple en imputant tous les maux du pays sur le dos des Chaouias. Ils ont aussi semé la zizanie entre les berbères de Kabylie et ceux des Aurès.

                              4èm/ Le BTS n’a jamais trahi la Tunisie. Beaucoup de responsables algériens possèdent des villas en Tunisie et vont y passer souvent leurs vacances.

                              5èm/ Quand on est un homme public qui exerce de hautes fonstions dans un Etat (président, ministre, général,...) on n’a pas le droit de mentir sur son lieu de naissance et ses origines. C’est un crime de Haute Trahison. Quand on postule à n’importe quel poste de fonctionnaire, on vous exige un extrait de naissance. Et bien ces gens-là ont falsifié leurs actes de naissance !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ce sont des Menteurs et Falsificateurs.

                              Et si toi Sidi KhaledI, tu en fais partie, il est évident que les vérités de cet article ne te plaisent pas.


                            • del Toro Kabyle d’Espagne 3 août 2008 01:29

                              Les hommes politiques mentent sur leur âge, sur leurs préférences sexuelles, sur leurs diplômes, sur leur passé militaire, sur leurs exploits en tous genres, sur leur attachement à la religion, au peuple, à la paix, etc.

                              C’est surtout en période préélectorale que ce genre de "révélations" est monnaie courante.
                              Ce n’est pas pour autant qu’il faudrait excuser les criminels du gouvernement algérien et encore moins pour les traiter avec des égards qu’ils ne méritent absolument pas.

                              Mais je vous le répète à nouveau : ce défaut journalistique constitant à faire des causalités par "origines" (ethniques, religieuses, etc.) le déterminant de l’agir politique ne mène qu’au conspirationnisme le plus banal, légitimant en plus des lectures xénophobes.

                              Vous me semblez en outre, cher auteur, très peu informé sur les mouvements migratoires en Algérie, sous les périodes turques et françaises. Vous auriez dû sans doute commencer par là, histoire de vous évitez des causalités présociologiques, souvent en vogue chez les milieux médiatiques.


                            • Rachid Yahou rachidyahou 2 août 2008 21:29

                              A mon tour de vous féliciter pour votre excellent article. Vos préçisions sont très intéréssantes.
                              Vous faîtes honneur à la presse algérienne.
                              confraternellement,
                              RACHID YAHOU
                              JOURNALISTE ALGERIEN


                              • Thoth 3 août 2008 10:56

                                Et oui, mon z’ami ! Comme le disait un proverbe avant l’indépendance " T’a bouffé l’mouton, tu chies la laine" 


                                • omar omar 6 août 2008 20:39

                                  Dans son écrit intitulé " la double trahison des Marocains qui gouvernent l’Algérie", Saâd Lounès se permet d’incriminer les Kabyles. Il énonce en effet que "Ils (les pouvoirs algérien et marocain) ont érigé un mur d’incompréhension et de camouflage entre les Algériens et les Marocains, deux facettes d’un même peuple. À tel point qu’il y a quelques malheureux Kabyles qui se croient encore seuls au monde au fond de leur puits et ignorent que le Maroc est peuplé d’authentiques Berbères. Au lieu de revendiquer une illusoire « autonomie de la Kabylie », ils seraient plus inspirés d’aller rendre visite à leurs frères jumeaux du Maroc et de militer pour une « Union du Maghreb Berbère".

                                  Dans son blog et dans la rubrique « qui est Saâd Lounès » il nous apprend qu’en 1990 il fait partie des pionniers de la presse privée algérienne et qu’en 1994 il lance le journal El Ouma où il appelait à la réconciliation.

                                  Premièrement, s’il fait partie des pionniers de la presse privée algérienne, il le doit avant tout au combat permanent des Kabyles qui a imposé cette ouverture.

                                  En lançant un journal en 1994 pour appeler à une "réconciliation", tout le monde aura compris de quel bord politique il est ; un islamiste et de ce fait, un ennemi potentiel des Kabyles même s’il porte un prénom kabyle. Sa prétention à réconcilier la mémoire de Tahar Djaout, précurseur de la presse démocratique avec les islamistes qui, lâchement, assassinent sans compter, témoigne de son cynisme envers les "quelques malheureux Kabyles qui ignorent".

                                  Ces "quelques malheureux Kabyles qui se croient seuls au monde au fond de leur puits" et en particulier Ferhat Mehenni celui qu’il vise sans oser le nommer, savent infiniment mieux que Saâd Lounès qui est au sommet de son exil doré, la réalité sociologique du Maroc. Les passerelles entre eux et tous les Berbères disséminés dans le monde sont de leur seul fait et ne datent pas d’hier. Elles ont été érigées par des générations de militants qui ont bravé maints dangers et barrières y compris ceux dressés par les frères idéologiques de cet étrange « opposant ». Aujourd’hui, le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie est en train de construire une Tamazgha des peuples amazighs autonomes et solidaires et non une Union du « Maghreb Berbère ». Saâd Lounes ignore ou feint d’ignorer que le mot « Maghreb » est la négation même du Berbère. Autant qu’il retourne à ses culottes courtes et retourne sur les bancs de l’école kabyle pour ne plus avancer de telles inepties.

                                  Il nous semble qu’il n’a rien compris à l’Histoire puisqu’il nous conseille une voie déjà longtemps empruntée et expérimentée sans succès. C’est l’impasse dans laquelle elle a égaré Kabyles et Amazighs qui a montré le chemin vers l’autonomie de la Kabylie.

                                  Il nous apprend juste, une fois de plus, qu’il n’est qu’un vulgaire anti-kabyle appelant à la haine raciale. On se souvient de la violence de ses propos contre les Kabyles qui s’évangélisent. Aujourd’hui, il s’en prend aux Kabyles autonomistes. Quelle autre catégorie de Kabyles reste-t-il à ce raciste pour pointer sur elle les fusils de la haine dans sa prochaine fatwa ?

                                  Il fait montre d’un suspect souci d’équilibre de traitement en amalgamant sa dénonciation des Services de Sécurité algériens squattés par des Marocains avec un danger que représenterait l’autonomie de la Kabylie. En ce sens, il n’est pas mieux que tous ceux parmi les islamistes, trotskystes, gouvernementalistes d’ici et d’ailleurs s’éreintant à criminaliser le combat autonomiste qui n’est – et tout le monde le sait fort bien – que l’aboutissement d’une véritable démocratie qui a cours un peu partout dans le monde civilisé et à laquelle aspire et ouvre droit l’ensemble des Kabyles

                                  Oui, tous les ensembles humains historiquement et naturellement constitués veulent plus de liberté, de respect de leurs us et coutumes, plus de considération pour leur culture et plus de liberté d’action pour leur développement local. Il en est ainsi des Chaouis, des Mozabites, des Chaâmbas, des Oranais, des Levantins et des Kabyles. La Kabylie a vaincu la démagogie et l’uniformité des uns et des autres, elle doit être considérée comme un exemple à suivre et non comme un épouvantail. En tant qu’intellectuel, ce travail de sensibilisation devrait échoir à tous et pour reprendre l’expression de cet « opposant » à l’autonomie de la Kabylie, il serait lui-même mieux inspiré d’expliquer à ses compatriotes que les autonomies régionales ou fédéralismes d’un pays sont l’ultime expression de la démocratie plutôt que de déverser son fiel contre les Kabyles dans une vente concomitante criminelle.

                                  nota:Copié/collé depuis http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1291 ou des personnes se seraient senties concernées par vos propos....


                                  • LOUNÈS LOUNÈS 6 août 2008 21:43

                                    Ce texte "signe simplement MAK" circule dans des sites kabyles sans aucune signature.

                                    Il a du être redige par le même agent du DRS qui redigeait les communiques du GIA depuis sa caserne de Blida ou de Ben-Aknoun.

                                    Il perpetue la "tradition" des Marocains de la SM qui ont toujours seme la zizanie entre les kabyles eux-mêmes et entre les kabyles et les autres berberes d’Algerie pour les isoler "au fond de leur puits".

                                    Il confond autonomie et islamisme et ne dit pas un mot sur le coeur même du sujet : la repression qu’a toujours exerce le DRS sur les kabyles.


                                  • omar omar 6 août 2008 23:22

                                    Excusez ma naïveté, mais la légèreté que vous prenez  dans vos accusations et la grâvité de leur contenu, le tout saupoudré d’une bonne dose de racisme anti-kabyle, (oui j’ai lu tout le bien que vous pensiez des Kabyles et de leur particularisme dans vos réponses sur Afrique-Du-Nord.com) font que je me méfie de vos théories comme de la peste, même si ce que vous avancez se révèle être la pure vérité.

                                    Tant pis pour la vérité, mais à chaque fois qu’une personne me sert ne serait-ce qu’une goutte de poison dans un nectar divin, je refuse de boire, le brevage est corrompu.

                                    Votre article était interessant, dommage que vous ayez rajouté la partie méprisante qui considère les kabyles avide de démocratie et d’autonomie régionale comme de vulgaires cul-terreux au fond d’un trou. Si vous vous reconnaissez dans votre identité arabo-islamique, je suis content pour vous, mais de grâce laissez les avis divergeants s’exprimer.

                                    Si vous ne voulez pas de la démocratie et de la liberté pour les Algériens, soit, mais encore une fois souffrez que des millions de personnes la souhaite de tout leur coeur.

                                    La démocratie serait-elle l’oeuvre du diable ?


                                  • LOUNÈS LOUNÈS 7 août 2008 09:23

                                    Quelle naivete. Je ne sais pas qui tu es derriere ton anonymat.

                                    Mais que tous les kabyles sinceres sachent que les sites "soi-disants" kabyles (comme Kabyle.com, afriquedunord.com, etc...) sont des sites crees par des agents de la SM pour continuer a berner les "kabyles au fond du puits" et les isoler davantage psychologiquement et politiquement.

                                    On reconnait les sites crees et animes par la SM a deux caracteristiaues : l’anonymat et les insultes grossieres des commentaires qui est comme chacun le sait "un langage militaire". Le "communique du MAK" n’est pas signe.

                                    Le MALK, comme les arouchs (et comme le GIA et les Groupes armes) sont une inspiration de la SM pour semer le trouble et la confusion et decredibiliser les partis democratiaques comme le RCD, FFS, etc...
                                    Et ce genre de diversdion dure depuis la guerre d’independance (et l’assassinat de Abane Ramdane a Tetouan par Boussouf et le clan de ses Marocains qui ont pris "tous les pouvoirs des 1962 avec l’Armee des frontieres qui a renverse le GPRA et elimine l’un apres l’autre les leaders du FLN.

                                    Va lire l’histoire millenaire de ton pays avant de venir faire le singe savant sur les forums Omar.
                                    Omar qui, quoi ?


                                  • omar omar 7 août 2008 12:09

                                    Pourquoi vouloir à tout prix savoir qui je suis derrière mon anonymat ?

                                    Les modérateurs d’A..Vox sont là pour faire la police et ils font très bien leur boulot.

                                    Du moment que l’échange est courtois et sans insultes, quiconque est libre de se faire une idée par lui-même sur les choses de la vie, particulièrement s’il se sent insulté en tant que groupe humain ou ethnie.

                                    Cela s’appelle la liberté de penser par soi-même et cela devrait être recommandé pour le plus grand nombre, n’est-ce pas.

                                    La seule raison que je vois à ce désir de rompre l’anonymat, c’est les possibilités d’intimidation ou de coercition que vous pourriez exercer sur ma personne.

                                    Agoravox est un site Français qui semble respecter la liberté d’expression dans le cadre légal, que voulez vous de plus, mon adresse personnelle et mon numéro de téléphone.

                                    Je vous ai copier/coller un article provenant d’un site internet ou vous aviez déjà posté votre oeuvre afin de vous confronter à l’adversité que ce dernier a pu susciter.

                                    Vous nous parlez beaucoup de sécurité militaire et autres barbouzeries et dans le même temps vous voulez connaître mon identité (vous voyez toujours pas le lien ?). 

                                    Vous utilisez les mêmes méthodes que ceux que vous feignez de dénoncer. Finalement, comme je vous l’ai dit dans mon commentaire précédent, même si vous déteniez la vérité toute nue, votre position insultante envers les kabyles et votre attachement exclusif à l’identité arabo-musulmane vous discrédite définitivement en tant que donneur de leçons.

                                    Jamais au grand jamais je n’ai rencontré un seul Kabyle qui fasse passer la religion devant sa culture, pauvre Algérie.

                                    A quand la généralisation de la charia et la mise à mort des apostats ?


                                  • omar omar 7 août 2008 14:25

                                    A ce que je vois la cavalerie est arrivée et la relève est assurée.

                                    Moi j’aime beaucoup placer le mot golem, et étant féru de culture juive (j’espère que ça vous dérange pas dites le sinon) je me suis laissé aller à penser que c’était mieux qu’un égrégor. Mais bon passons, les compétences litéraires d’un pauvre RMIste en mal de verve laissent à désirer, mieux vaut en rire...

                                    Quand à vos PS1 et PS2 je m’en tamponne l’oeil avec un pédoncule de gastéropode, pour paraphraser un prof de la vieille école. Tout simplement parce que vous savez fort bien que répondre à votre question signifie rompre l’anonymat. Et avec les "moukharabates" de votre genre mieux vaut se méfier.

                                    Le fils de Ferhat Meheni s’est fait assassiner en plein Paris et après le classement sans suite les assassins courent toujours, alors vos vélleités je m’en bat les flancs avec un archet de contrebasse à corde. Non pas que j’ai une quelconque importance ou stature politique ou contestataire des tenants de la mangeoire, mais je sais la force des mots et la lumière que peut jeter la connaissance sur vos pratiques antédiluvienne et barbares.

                                    A tchao boumsmar ( smiley


                                  • omar omar 8 août 2008 12:03

                                    Le moins que l’on puisse dire c’est que tu portes bien ton pseudo, constant dans l’erreur et égal à toi-même.

                                    Allez bonne bourre mister magoo !!


                                  • hed 16 août 2008 15:11

                                    Je ne vois pas la raison pour vos commentaires. M. SL a rapporté des faits et ce qui à mes yeux est le plus grave c’est qu’un clan ait monopolisé le pouvoir et ce, depuis 1962. Il n’y a pas de mal à etre né au Maroc mais pourquoi le cacher. Malheureusement, le clanisme, la cooptattion ; fait à dessein pour se perpetuer au pouvoir, c’est notre réalité depuis longtemps. Je ne vois rien d’anti kabyle dans cet article !


                                  • omar omar 19 août 2008 10:35

                                    Je ne vois rien non plus d’extraordinaire dans cet article. La peste dénonce le choléra et énonce des vérités connues du peuple Algérien depuis toujours, la seule originalité (un demi-siècle après) c’est que l’attaque se fait de manière publique. La constante c’est la folklorisation et le dénigrement des "berbères", et étrangement sur ce point, l’auteur de l’article rejoint la position des clans qu’il pointe de l’index. La manoeuvre est facile et connue.

                                    Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre...


                                  • snp1975 16 août 2008 21:46

                                    Merci saad d’avoir réveler les imposteurs du clan d’Oujda.
                                    A mon tour je participe avec cette article sociologique sur ce qu’on appelle au Maroc les 2 éme faranciss.

                                     

                                    Lecture sociologique du clan d’Oujda

                                    de snp1975 le 12 Aoû 2008, 22:21

                                    C’est le clan d’Oujda.
                                    Ce sont les algériens nés ou qui ont vécu au Maroc avant l’indépendance en 1962.
                                    Ce qui nous intéresse dans ce sujet ce sont les algériens nés au Maroc avant le déclenchement de la guerre de libération algérienne en 1954.
                                    On les appellent au Maroc 2éme franciss ou Wasti.
                                    Ce sont des enfants issus de la communauté de l’Emir Abdelkader qui est resté au royaume après la soumission de ce dernier à la France en 1848.
                                    L’autre communauté est composée de la tribu de Ouled Sid Echiekh.
                                    Après la défaite de leur chef Echiekh Bouamamama en 1908 contre la France le reste de sa communauté s’est réfugiée au Maroc. Elle s’est installés à Ain Bni Mathar , Taourirt et Guercif.
                                    Une 3éme composante des algériens nés au Maroc est issus des algériens enrolés dans l’armée française pour faire imposer le protectorat au sultanat en 1912.
                                    Parmi ces militaires on peut citer le cas du capitaine l’emir Khaled petit fils de l’Emir Abdelkader , le colonel Bendaoud , le Spahi Bencherif et si Kaddour Benghabrit l’ancien recteur de la mosquée de Paris dans les années 20.
                                    Le 1ér de ces militaires algériens ayant trahi ses coreligionnaires marocains est l’Emir Khaled le père du nationalisme algérien. Je cite son comportement pendant le débarquement à Casa Blanca en 1908 avec Lyauté :"Malgré sa fidélité, son loyalisme, les grands services qu’il a rendu, lui et sa famille en Algérie , au Maroc et en syrie, il s’était trouvé, ( lui prince ) soumis à un règlement qui le rendait l’égal du fils d’un vulgaire colporteur.
                                    Ainsi , tous ses efforts ne lui ont pas servi ; ni sa conduite au maroc , ou il a guerroyé pour la civilisation , en héros , contre les fréres musulmans , ou il se déguisait en montagnard pour se’introduire dans leurs ( les marocains ) milieux, au profit des conquérant , tout ce qu’il a pu faire pour la grandeur de la France et l’asservissement des ses compatriotes et coreligionnaires ne lui a pas été profitable. Peine inutile, espoir évasé comme une promesse d’un fonctionnaire bourgeois.
                                    On les appelaient au Maroc 2 éme franciss ou Wasti.
                                    Deuxième francis parce que c’étaient des français de deuxiéme collège.
                                    Puisqu’ ils avaient rendu à leurs maîtres colons des services en jouant le rôle de Wastis c’est à dire des interprètes entre les indigènes marocains et l’armée françaises. Lisant Adelkader Dehbi un des leurs"Des algériens que nos frères marocains appelaient “Wasta”, par référence aux Maghrébins du Centre, “wassat”. Ou alors, (quand il y avait rixe dans les cours de récréation, on nous traitait hargneusement de “deuxièmes français” ; ce qui constituait pour nous autres algériens, la pire des insultes….

                                    Ne pas confondre ces algériens nés au Maroc avec les réfugiés de la guerre de libération.
                                    Souvent la premiére à quitter l’Algérie avant 54 et pour des raisons souvent mercantiles. C’est une notabilité francophone et de nationalité française.
                                    La deuxiéme à quitté l’Algerie aprés le declenchement de la guerre en 54 pour eviter les représailes de l’armée française. Elle a été parqué et controler par le FLN dans des camps de refugiés à Oujda , ahfir et Nador .
                                    C’etaient des apatrides . Leurs enfants ont suivi des etudes en Arabe avec les indigénes marocains.
                                    En 1962 cette catégorie de refugiés arabophone à été ecarté par le clan d’Oujda francophone.
                                    Ces arabophones ont occupé souvent des postes dans l’enseignement primaire ou dans des tribunaux (sevice du statut personnel)
                                    Par contre les francophones du MALG ont accaparé les ministéres et la securité militaire et l’appareil du FLN .
                                    Ce sont des hommes politiques issus souvent de l’ouest algerien en comparaison avec l’armée originnaire de l’est.
                                    Ils sont souvent des féodaux possedant des terres agricoles et des commerces. On peut citer la famille de Kasdi Merbeh qui est propriétaire des terres agricoles et une pharmacie à Meknes.
                                    L’origine de ces actes de propriétés est plus que douteux. Generalement ce sont des algeriens au sein de l’armée française qui avaient béneficie de previlleges de la part de la france pour service rendu à la mére patrie.
                                    Pour cette raison à l’indépendance du maroc en 1956 ces algeriens ont été exproprié de leur terre .Ces derniers étaient naturalisés français. On les avaient considéré comme des colons.
                                    Ces algeriens du MALG en 1962 ont fait main basse sur le rouages de l’Etat. En s’octroyant les ministeres , la sécurité militaire et le parti du FLN plustard
                                    Il etaient de l’ordre de 10 000 selon les affirmations du colonel Bencherif . Je cite " : « La première corruption est venue de ceux qui ont monnayé leur attestation de moudjahid et des dix mille Algériens qui travaillaient dans l’administration marocaine et qui étaient rentrés au pays en 1962 (...). »
                                    Résumons le clan d’Oujda avait squatter des posts politiques plus la SM laissant l’armée aux gens de l’est surtout les Chaouias.
                                    Bouteflika lui même confirme cette thése. J’etais temoin d’une scéne ou Bouteflika au début des années 90 déclarait qu’il avait conseillé les familles de l’ouest d’envoyer leurs enfants à l’armée en 1962. Mais ils ont préferé les envoyés à l’université pour finir dans la sociologie.
                                    C’etait à l’occasion se sa visite à Ain Témouchent pour l’enterrement de sa mére ou sa tante.
                                    On peut dire que le clan d’Oujda est d’essence politique. C’est lui qui gére l’Etat puisqu’il est detenteur d’un savoir technique.
                                    Alors que l’Armée est détentrice ou source du pouvoir.
                                    Ce sont ces politiques natifs du Maroc qui avaient une mentalité belliqueuse contre leur voisin de l’ouest.
                                    Hassan II lui même confirme cette sensation en disant dans ses memoires "Qu’il n’avait pas des problémes avec des militaires algériens . Mais plutot avec les politiques.
                                    Derniérement Le general Khaled Nezzar emboite le pas dans le même sens en ce qui concerne le probleme du sahara." nous en tant que militaire nous n’avons pas un contentieux avec le Maroc , c’est les politiques qui se focalisent sur le conflit du sahara."


                                    http://marocains-d-algerie.niceboard.co ... -t1314.htm
                                    à suivre

                                    • manjari 15 juillet 2009 16:42

                                      Nous Marocains Nous avons deja dit que ces harkis marocains ,n’iment ni leur origine paye Maroc ni algeriens Mais algeriens ne veulent pas comprendre .
                                      Mohamed Boudiaf est assassine car il est pure algerien par ces harkis Marocains
                                      Chadli ben jdid est au Maroc car s’il reste a l’algerie va etre tue , il est pure algerien
                                      PQ nezzar est au maroc ? PQ belkhair aussi ? car ils sont pure algeriens .
                                      PQ ces harkis Marocains n’aiment ni Maroc ni Algerien : Voici PQ
                                      Aprés l’indépendance du Maroc les biens de ces personnes ont été spoliés par le royaume. Ils avaient la nationalité française . Au Maroc on les appellait 2éme franciss (càd des colons), On les appellent au Maroc 2éme franciss ou Wasti

                                       parce que ils ont été foutu à la porte par le Maroc .c’etait des sortes de« HARKIS » et leurs biens ont été spolié par les autorités

                                      .maintenant ils se vengent du Maroc et des algeriens .c’est aussi simple que ça . l’Algerie ira mieux quand elle sera repris par des algeriens authentiques.



                                      • hsshafidh 23 décembre 2010 12:17

                                        permettez moi de venir par ce modeste message élever ma voix contre l’auteur qui, par haine ou mépris, se permet de salir la mémoire de certains vrais moudjahidines qui ont combattus sous les ordres de boussouf. j’en parle en connaissance de cause vu que mon feu père faisait partie du MALG et était chargé des transmissions pour le compte de l’armée de libération ALN. Bien qu’il soit né à Nédroma, cela ne fait pas de lui un marocain à ce que je sache et encore moins un traitre. Autre chose, mon feu père à délaissé ses études qu’il suivait en Allemagne (encore une preuve que tous n’étaient pas au maroc) et à rejoint les rangs de l’armée de libration en 1956 sans que personne ne le lui demande. Bref, je ne m’étalerai pas plus sur l’histoire de mon feu père et je ne permettrez jamais à quelqu’un comme vous salir sa mémoire. Il a combattu pour que des gens comme vous viennent semer le doute et la zizanie dans notre beau pays. je ne dis pas qu’il n’y a pas eu d’opportunistes après l’indépendance mais, au lieu d’écrire des articles négatifs tel que celui-ci, vous devriez plutôt vous intéresser au futur de ce pays et écrire des articles constructifs. nous en avons plus qu’assez des gens qui croient détenir la vérité alors qu’en réalité, ils ne font qu’induire les gens en erreur et ainsi, s’éloignent chaque jour d’avantage de la vérité.
                                        Cher monsieur, je vous ferai remarquer que les vrais moudjahidines, ou du moins le peu d’entre eux qui sont encore vivants, se battent chaque jour pour faire rentrer le couffin a la maison pour nourrir seulement leur progéniture. je me souviens encore de cette phrase que mon feu père ne cessait de répéter ’’el mhicha telgat’’ (la vie est faite de récupération. et dire qu’il était officier au sein du MALG.
                                        ça veut tout dire.


                                        • Sphynx93 27 octobre 2012 19:15

                                          Un article débile et haineux , Mr bensaad ,allez vous soigner !


                                        • nouslibre 5 juin 2013 15:45

                                          celui qui a écrit cet article est vraiment un imbécile jusu’a l’extreme toi mr lounes pour dire que tu es kabyle. c’est un article xenophobe qui n’a aucun fondement. j’étais jeune après l’indépendance j’ai eu mon 6eme et mon cep. je n’ai pas trouvé de place a tlemcen.parce que c’était l’independance c’est comme ca. alors j’ai pris mon certificat et je me suis rendu plus précisemment a fes maroc. j’ai été accuilli comme un roi. je mangeai gratuitement chez nos frère marocain je buvais gratuyitement et l’ecole aussi gratuite. il n’y avait aucune haine .au contraitre les enseignants et nos professeur marocains nous donnait beacoup d’idée et nous aide bien. ton ton article bidons cette haine normalement tu sera identifié et jugé et tu passera par les armes


                                          • amazigh2912 23 juillet 2014 10:45

                                            Cette article traite à mon goût de manière trop subjective la question des origines du clan d’Oujda.

                                            Personnellement, je suis kabyle originaire de Aït Lahcène (daïra de Benni Yenni) et m’interroge d’où l’auteur a pu tirer ses informations sur les origines de Kasdi Merbah, autrement dit, ce qui est dit au sujet de l’ex-dirigeant de la Sécurité Militaire est faux :
                                            Kasdi Merbah de son vrai nom de Abdallah Khalef est certes né le 16 avril 1938 à Fès au Maroc et grandi là-bas avant de rejoindre les réseaux du MALG, mais ces ascendants ne sont pas Marocains pour autant. La famille Khalef est une famille dont les origines sont enracinées dans les montagnes kabyles, sauf qu’une branche de celle-ci a émigré dans le passé au Maroc (sans doute au XIXème siècle ou au début du XXème). Kasdi Merbah devait appartenir à la branche en question (ainsi qu’un de ses cousins Mahiedinne Khalef, entraîneur de la JSK dans les années 80 et l’équipe nationale victorieuse de l’Allemagne en 1982). Etant du même patelin que lui, j’avoue ne pas l’avoir connu puisque je suis né après sa mort, mais des oncles l’ont déjà connu dans le passé dans les années 70-80 (à l’époque où il était à la tête de la SM de 1965 à 1978 puis au moment où il siégea à plusieurs postes des gouvernements des années 80), ils le présentaient comme quelqu’un qui venait souvent dîner en famille à Benni Yenni à l’époque, même si sa vie s’était construite ailleurs, puisqu’il se maria à une Blidéenne. Mais il est absolument infondé de présenter Kasdi Merbah comme un Marocain parce qu’il est né au Maroc, ses origines sont de Benni Yenni, plus précisément de Aït Lahcène, comme toute la famille Khalef d’ailleurs, puisque j’ai des liens de parenté avec sa famille.

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