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La dépouille mortelle de la chanteuse arrive aujourd’hui à 13h00 : Noura sera enterrée demain à Alger

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La chanteuse Noura, décédée dimanche dernier à Paris à l’âge de 72 ans, sera enterrée, demain, au cimetière de Sidi Yahia, sur les hauteurs d’Alger. 

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La dépouille mortelle devra arriver cet après-midi (13h00) à l’aéroport Houari Boumédienne d’Alger.  Décédée dans un hôpital parisien des suites d’une longue maladie, la diva de la chanson algérienne, Noura, avait émis le vœu d’être enterrée en Algérie, a déclaré son époux, l’auteur compositeur, Kamel Hammadi. «  Elle sera enterrée, pour exaucer son dernier vœu, parmi les siens au  cimetière de Sidi Yahia, sur les hauteurs d’Alger », avait en effet confié à l’APS, celui qui a partagé 55 ans de vie  avec la défunte. De l’artiste, l’auteur-compositeur dit retenir une « voix mélodieuse et une digne ambassadrice d’un pays qu’elle chérissait plus que tout. C’est avec  moi qu’elle a débuté sa carrière d’artiste. Elle a dignement honoré son  pays, l’Algérie, qu’elle avait chevillé au cœur », a-t-il dit. De l’épouse, Kamel Hamadi affirme garder « l’image d’une femme brave et respectueuse. Même si elle ne parlait pas parfaitement ma langue (kabyle), elle a toujours  eu du respect pour ma propre famille, qui le lui rendait bien », a-t-il encore confié.  Réagissant à la nouvelle du décès de la chanteuse, la ministre de la Culture, Nadia Labidi, a salué le riche parcours de l’artiste et son engagement dans la promotion de la chanson algérienne. Dans un message de condoléances, Mme Labidi a souligné que « la défunte était un modèle de sacrifice et de dévouement et l’une des artistes les plus célèbres de sa génération aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays… ». La ministre a également rappelé le rôle de l’époux de la défunte, le compositeur Kamal Hamadi, dans l’émancipation artistique de Noura à travers une coopération fructueuse qui a donné naissance à de nombreuses chansons célèbres et éternelles. Mme Labidi a estimé que le décès de Noura est une grande perte pour la chanson algérienne, ajoutant qu’elle restera à jamais un modèle de réussite pour les jeunes artistes. Noura, de son vrai nom Fatima Badji, est née en 1942 à Cherchell. Dans les années cinquante, elle anima des émissions pour enfants sur les ondes de la radio. En 1971, elle obtint avec Slimane Azzem le disque d’or Chez Pathé Marconi pour avoir vendu plus de 2 millions de disques. La diva de la chanson algérienne a à son actif plus de 500 titres puisés du patrimoine algérien. Pour tous ceux qui l’ont aimée, Noura restera l’inoubliable interprète de nombreux titres illustres à l’instar de « Ya Rabbi Sidi », « Ya Bent El-Houma », « Ya Tayara » et « Ya nas amahou ». Par ailleurs, la direction de la Culture de Tizi-Ouzou, dans un communiqué transmis, hier, à la rédaction, informe le public désirant accueillir la dépouille mortuaire de Noura, cet après-midi à l’aéroport d’Alger, que le déplacement aura lieu, ce matin à 10h00, de la Maison de la Culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Pour permettre au citoyens qui le désirent d’assister à l’enterrement de la chanteuse, prévu demain jeudi à 13h00 au cimetière Sidi Yahia d’ Alger, le communiqué ajoute que le transport sera également assuré à partir de la Maison de la Culture, à partir de 10h00.                    

A. C.

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