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A.D , modifié à
Devant l'imminence de photos à paraître avec sa nouvelle compagne, l'ex-Premier ministre a préféré devancer la presse people en se confiant au journaliste de Paris Match qu'il connaissait.
INTERVIEW

Plus habitué à la politique pure, Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris-Match (propriété du groupe Lagardère, comme Europe 1), a devancé la presse people en publiant mercredi un article sur le site web de son journal annonçant la séparation de Manuel Valls et de son épouse, la violoniste Anne Gravoin. Le journaliste, invité jeudi dans Village Médias, est revenu sur les coulisses de cette révélation.

La pression de photos à venir. "Manuel Valls, je l'ai connu il y a une vingtaine d'années, avant qu’il soit ministre, Premier ministre et député", glisse d'entrée Bruno Jeudy. C'est, pense-t-il, sur la base de cette confiance que l'ex-Premier ministre décroche son téléphone mardi. Sans faux prétexte et sans être mal à l'aise, selon le journaliste, il entre dans le vif du sujet : "Il m’appelle et il me dit 'Il n’y a pas de souci mais je voulais t’alerter sur le fait que je se me suis séparé d’Anne Gravoin, que je crois qu’il va y avoir des photos de moi avec ma nouvelle compagne'", raconte Bruno Jeudy.

Une députée LREM. Le député Valls, séparé de son épouse et à nouveau en couple, raconte alors son histoire, comme pour devancer la parution des photos à venir, et sans dissimuler le nom de sa nouvelle compagne. Le journaliste lui propose d'en "faire quelque chose", sauf que l'hebdomadaire papier est d'ores et déjà bouclé. L'information sort donc mercredi matin sur le site parismatch.com, soit le lendemain de l'appel.

Dans ce premier article, Bruno Jeudy choisit de ne pas révéler le nom de la nouvelle compagne de l'ex-ministre. "Il se trouve qu’elle a eu un deuil important. Il essaie de la protéger", explique-t-il. L'identité de la jeune femme, une députée LREM, a néanmoins d'ores et déjà filtré.