Champion d’Europe U17 en 2004 en inscrivant le but de la victoire française en finale contre l’Espagne, Samir Nasri devait être l’un des tauliers des Bleus pendant la décennie à venir avec la génération 1987 (Ben Arfa, Benzema, Ménez). Au lieu de cela, le milieu offensif de West Ham (31 ans) a surtout fait parler de lui pour de mauvaises raisons avec la sélection et n’a cumulé « que » 41 sélections, ne prenant jamais part à une Coupe du Monde. Son plus grand regret. « J’aurais aimé que ça se passe autrement, a indiqué Nasri dans un entretien accordé à la chaîne L’Equipe en marge d’un documentaire qui lui était consacré. Au moins 2014, pour faire une Coupe du Monde. Quand tu es gosse, c’est le rêve ultime de faire une Coupe du Monde. La gagner encore plus. Franchement, je suis content pour certains de mes potes qui l’ont gagné, parce que t’es sur le toit du monde. »
«Avec les Bleus… j’aurais aimé que ça passe autrement évidemment» Samir Nasri ? #lequipeENQUETE pic.twitter.com/Vgjfv7JTic
— la chaine L’Équipe (@lachainelequipe) 28 janvier 2019
Nasri se verrait bien entraîneur
Sans amertume aucune, l’ancien de l’OM, d’Arsenal et de Manchester City parait avoir passé l’éponge avec Didier Deschamps, qui n’a pas souhaité témoigner dans le documentaire : « Il veut passer au-dessus et il a bien raison. Du temps a passé, aujourd’hui il est champion du monde. Qu’est-ce qu’il va se prendre la tête avec quelque chose qui s’est passé en 2014 ? Je comprends tout à fait. » S’il assure ne plus être « un petit con », parce qu’il a « envie de montrer l’exemple » à son fils, Nasri n’envisage pas pour autant un retour à terme chez les Bleus, bien conscient que son histoire y est terminée. Mais celui qui aimerait « bien entraîner » se voit jouer « tant que les jambes suivent ». « J’ai pris un an de repos (suite à sa suspension pour avoir enfreint les règles antidopage, ndlr), donc je n’ai pas les jambes d’un mec de 31 ans, elles sont un peu plus fraîches. »
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