Publicité

Du côté de chez Jean d'Ormesson : quand l'écrivain recevait à Neuilly

Jean d'Ormesson à son bureau, dans son domicile de Neuilly-sur-Seine, en février 2006. Il avait ouvert ses portes au Figaro en 2014 pour évoquer son entrée dans la Pléiade de son vivant. OLIVIER LABAN-MATTEI/AFP

VIDÉOS - Au début de l'année 2014, la célèbre édition de la Pléiade publiait l'œuvre de Jean d'Ormesson. Heureux de cet insigne honneur, l'Immortel acceptait d'accueillir dans son hôtel particulier les journalistes du Figaro. Avec sa brillance habituelle, et sans la moindre afféterie, il évoquait alors son destin d'écrivain.

En ce début d'année 2014, Jean d'Ormesson devient plus immortel qu'un Immortel en intégrant la Pléiade. On le sait la plus prestigieuse des collections des éditions Gallimard réunit les plus grandes œuvres littéraires et philosophiques. S'y coudoient Racine, La Fontaine, Bossuet, Chateaubriand, Shakespeare, Gary et tant d'autres géants de la littérature.

» LIRE AUSSI - Jean d'Ormesson: un destin français en quinze dates

» LIRE AUSSI - Héloïse d'Ormesson: «Je pense que mon père a adoré la vie et la vie le lui a rendu»

Cette panthéonisation a fait pétiller, une fois encore, le beau regard bleu de l'auteur d'Au plaisir de Dieu. Dans son hôtel particulier de Neuilly, Jean d'Ormesson, nous a reçus comme des invités de marque alors que nous ne sommes que des jeunes journalistes intimidés par son aura. Seul, il prend nos manteaux, nous propose un café. Et débute la visite de ses appartements. Ceux du premier étage. Ce jour-là, Jean d'O est heureux. Il exulte de voir ses œuvres rejoindre celles de Gide et de Proust. Ce cancer, qu'il réussira à vaincre quelques mois plus tard, semble oublié.

Il explique comment s'est déroulée son intronisation dans le saint des saints de l'édition. Son entrée dans la Pléiade s'est faite toute seule, comme une évidence. «C'est Antoine Gallimard qui m'a téléphoné en disant qu'il voulait me voir [...] et que c'était un peu pressé. Je suis donc passé le voir. Je me demandais ce qu'il allait me proposer. Je suis resté entre trois et quatre minutes avec lui. Il m'a dit: «Je voudrais vous faire rentrer dans la Pléiade. Est-ce que cela vous va?» Je lui ai dit: «Oui, bien sûr, ça me convient très bien. Merci beaucoup.» Et je suis parti.»

Ces vidéos dans l'intimité du «roi Jean», l'éternel patron du Figaro, témoigne de son incroyable amour de la littérature et de la vie. En ce jour de deuil et pour honorer sa mémoire, nous avons eu envie de vous les faire partager.

● «Un roman, ça demande trois ans»

● «La Pléiade, c'est un peu le Nobel français»

● «Je suis à peine un romancier»

● «Le public de demain jugera mes livres»

● «Mon premier livre publié fut un grand bonheur»

Du côté de chez Jean d'Ormesson : quand l'écrivain recevait à Neuilly

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
2 commentaires
    À lire aussi