Temps de lecture : 11 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Madama. La frontière libyenne est à 80 kilomètres au nord. La capitale tchadienne, N'Djamena, épicentre de l'opération Barkhane, se trouve à 1 500 kilomètres au sud. Nous sommes sur la dernière-née des bases françaises dans le Sahel, à mi-chemin entre les villes de Sebha (Libye) et Dirkou (Niger), deux cités reliées depuis des temps immémoriaux par l'une des principales pistes transsahariennes. Au milieu de nulle part, face à l'horizon infini de sable rouge pulvérulent que soulève un vent brûlant, une casemate a été posée sur un point un peu plus élevé. Des bastion walls, énormes sacs de toile remplis de sable et enserrés dans un treillis métallique, forment une casemate. Derrière, trois soldats se reposent, assis sur leur lit de camp. Devant, face au désert, le chef du poste Papa Unité...
On ne peut pas avoir le tout a la fois ! Un gouvernement vivant dans des conditions que notre situation financière ne nous permet plus et acheter des matériels neufs pour le bien être et la compétence des troupes engagées sur des terrais de cette nature !
Nous avons construit deux superbes navires qui seront sans doute bradés ou par un tour de passe passe, revendus aux russes en passant par une ou des sociétés écran d'un ou des pays tiers aux préjudices du contribuable !
Ce président et son gouvernement d'incapables sont en dessous de tout !
Il me semble que nos gars du COS et nos troupes régulières sont mal utilisés contre des cibles «molles» ; leurs jobs n'est pas de faire le «gendarme» aux points de passage obligés d'un trafic de stupéfiant dont on sait qu'il alimente le jihad pour l'achat d'armes mais bien celui de la Gendarmerie entre transporteurs et destinataires ! D'où le désarroi de nos soldats pressés d'en découdre... Enfin les boites de «cornedbeef riz et biscuit dur» se sont bien améliorées depuis !
Il sera bien nécessaire de retourner à Bujumbura ; là où cela chauffe et c'est le job du COS et de la troupe régulière, enfin ce qu'il en reste... Mais l'oncle Sam n'est semble-t-il pas d'accord ?
Monsieur Guisnel semble ne pas apprécier les "menus" des rations. Qu'aurait-il dit à l'époque du gouda fondu, du singe et du lait concentré sucré survitaminé ? Décidément, le fait d'être "spécialiste" du militaire ne prédispose pas aux sacrifices à consentir pour exercer effectivement ce magnifique métier de service.