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Le blog politique de Thomas JOLY

« Où est la maman ? » : par un simple tweet, Marion Maréchal relance le débat sur la GPA

24 Avril 2024, 18:32pm

Publié par Thomas Joly

Quatre mots qui déclenchent l’ire des progressistes. Ce 23 avril, un site people annonce que le célèbre styliste français Simon Porte Jacquemus, et son mari Marco Maestri, ont accueilli des jumeaux, vraisemblablement nés par gestation pour autrui (GPA). Réagissant à la photo des nouveaux nés, publiée sur les réseaux sociaux par les deux hommes, Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes, s’est seulement permise de poser une question : « Où est la maman ? ». Une interrogation pour dénoncer en creux la GPA, pratique illégale en France, qui a suscité l’indignation de la majorité présidentielle et d’une partie de l’extrême gauche.

«Où est votre cerveau ? »

« Jamais la dernière pour un propos dégueulasse sur une famille et des enfants ». Rapidement après la sortie de Marion Maréchal, Clément Beaune, ancien ministre des Transports, monte au créneau. Le député Renaissance de Paris n’a jamais caché son envie de voir un jour la GPA autorisée en France. À L’Obs en août 2023, il confiait ainsi : « Est-ce qu’à l’avenir il faudrait aller plus loin et légaliser la GPA ? Je le pense, oui. […] Avoir notre propre cadre et nos propres règles serait plus juste et plus protecteur ». Olivier Dussopt, ancien ministre du Travail, qui s’est déjà prononcé par le passé en faveur de la légalisation de la GPA « encadrée, pas forcément gratuite », a lui-aussi réagi : « Deux papas. Qui s’aiment et qui aiment ces enfants. C’est bien aussi. Une famille. C’est l’essentiel ». Même son de cloche au sein même du gouvernement. Prisca Thévenot, porte-parole du gouvernement, s’est fendue d’un tweet pour s’indigner de la réaction de Marion Maréchal. « Cette homophobie décomplexée est hallucinante !, écrit-elle. Aujourd’hui, nous fêtons les 11 ans du mariage pour tous, une grande victoire pour l’égalité. Continuons à nous mobiliser contre toutes les formes de discriminations et pour garantir les droits de tous les citoyens ». Aux macronistes qui l’accusent « d’homophobie », Marion Maréchal les renvoie aux déclarations passées du président de la République qui, en avril 2017, assurait que « la GPA restera interdite en France. C’est une question d’éthique et de dignité ». Trois ans plus tard, Emmanuel Macron réaffirmait sa position : « Les lignes rouges sont réaffirmées. Ainsi, il n'est pas question d'autoriser la gestation pour autrui en France. »

Une partie de l’extrême gauche a également profité de l’occasion pour décrédibiliser la tête de liste Reconquête. Rima Hassan, candidate de la France insoumise aux élections européennes, attaque : « Où est votre cerveau ? Question que l’on se pose depuis des générations pour les Le Pen ». Mêmes éléments de langage chez les écologistes. Mélanie Vogel, sénatrice écologiste, reprend la même formule. Karima Delli, élue à Strasbourg, commente : « On peut célébrer la vie, la diversité des familles et la naissance de deux merveilleux enfants ou bien tomber dans l’outrage et le cyber harcèlement. Marion Maréchal a choisi de s’attaquer à des enfants. Soutien à la famille Jacquemus ! ». Et Iann Brossat, sénateur communiste de Paris, d’ajouter : « Je préfèrerai toujours avoir deux papas qu’une mère comme Marion Maréchal. » Le sujet de la GPA reste malgré tout très clivant à gauche. Plusieurs personnalités de la NUPES, dont François Ruffin, ont ainsi marqué leurs réticences à la légalisation de la gestation pour autrui pour des raisons économiques et éthiques.

Une pratique illégale en France

Au cœur de ce débat, rapidement devenu une tendance sur les réseaux sociaux, Jean-Phillippe Tanguy apporte une voix dissonante. Invité de BFM TV ce 24 avril, le député du Rassemblement national a été clair : « Ce n’est pas de l’homophobie. La GPA est interdite en France. Donc voir Madame Thévenot, porte-parole du gouvernement, se féliciter qu’on enfreigne une loi qui existe est totalement surréaliste. » En effet, comme le rappelle le député, la GPA, sujet sociétal récurrent depuis l’adoption du mariage pour les couples de même sexe, reste interdite en France. Hier encore, François-Xavier Bellamy réussisait à faire inscrire la GPA à la liste des eurocrimes.

La pratique est néanmoins autorisé dans certains pays étrangers dont l’Ukraine, la Russie, le Canada ou encore les États-Unis, destinations où se rendent les Français qui souhaitent contourner le droit français. Dans ces pays, une GPA coûte entre 60.000 et 240.000 euros, selon les « formules » choisies. Une clinique en Ukraine avait fait polémique en proposant un tarif « Black Friday » (en soldes, NDLR) pour des naissances par GPA. Une agence de gestation pour autrui, qui met en relation des couples avec des cliniques et des mères porteuses, offre par ailleurs sur son site une « garantie de rédémarrage en cas de décès du bébé ». « GestLife est la seule entreprise au monde qui vous couvre pour [le décès de l’enfant], en vous garantissant le redémarrage du même programme que vous aviez contracté, jusqu'à deux ans après la naissance, en cas de décès du bébé pour n'importe quelle raison ou cause (y compris les accidents domestiques ou de la circulation) » se félicite l’agence. « Il faut être clairs : la GPA, c’est faire entrer la naissance dans un système économique et médical dans lequel la raison du plus fort, qui plus est du plus riche, est toujours la meilleure. C’est entrer dans une logique libérale » résume Céline Revel-Dumal dans son livre La GPA, le grand bluff (ed. Cerf). Voulons-nous vraiment cela pour les femmes et les enfants ?

Clémence de Longraye

Source : http://bvoltaire.fr

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Violence des mineurs : loin de punir, Gabriel Attal offre un quart d’heure de gloire

23 Avril 2024, 06:46am

Publié par Thomas Joly

Pour lutter contre les violences des mineurs, on allait voir ce qu’on allait voir. Roulements de tambour, coups de menton et ton martial… Ce lundi, Gabriel Attal devait frapper un grand coup. De fait, on est ébahi, mais pas comme on le pensait.

Gabriel Attal s’est rendu avec une délégation à Nice pour inaugurer un « internat éducatif pour adolescents », un « internat de rupture » destiné aux élèves en « décrochage » et « primo-délinquants ». Comme l’avait préalablement expliqué Christian Estrosi, « vingt primo-délinquants encore en situation de scolarisation » étaient placés, ce lundi, pour le temps des vacances dans cet internat - au sein du magnifique lycée du Parc-Impérial, dans le centre de Nice - en présence des parents. Un placement volontaire, parents et élèves devant obligatoirement donner leur accord.

Rappelons le contexte de ce déplacement : ces derniers jours ont vu se succéder des drames atroces, perpétrés par des mineurs, avec le point d’orgue du meurtre barbare de Philippe, à Grande-Synthe, véritablement massacré par trois mineurs de 14 à 15 ans. Ce n’est pas de vol de Malabar™ ni de mauvaise note en dictée qu'il s’agit.

Des caïds mués en stars

Sauf que la première journée dans les lieux, loin d’être une punition pour Lenny, Haytam, Rayan et les autres, sonne comme une récompense. Que dis-je, un sacre. Dans leur quartier, leur famille, leur voisinage. Le retour à la fin des vacances sera un triomphe romain, ces petits caïds sont devenus des stars.

Car Gabriel Attal, flanqué d’Éric Dupond-Moretti, de Sabrina Agresti-Roubache et de Christian Estrosi, a décidé de s’asseoir avec eux, gentiment, en rond, et de leur demander d’un ton badin leurs impressions. De « témoigner », c’est le mot qu’il utilise, comme dans une réunion d’évangéliques.

Plusieurs sont avachis, les autres, à la question de savoir « s’ils sont heureux d’être là », répondent avec insolence par la négative, affirment que cet internat « n’est pas bien » (sic), que c’est leur mère qui les a forcés à y aller. Les ministres rient bêtement comme si c’était follement spirituel. Gabriel Attal ne moufte pas, les tutoie comme pour les conforter dans ce statut d’enfant que dément leur comportement, on croirait un CPE affilié à SUD Éducation. Gabriel Attal se réjouit pour l’un qu’il ait déjà un copain sur place et déplore que l’autre n’écoute pas « sa maman » quand elle lui dit de « ne pas utiliser le téléphone ».

La dissuasion commence bien

Le gouvernement peut-il expliquer aux Français ? Si ces adolescents entrent dans cet internat en raison d’un comportement répréhensible, pourquoi leur offrir ce quart d’heure de gloire, faire mine de copiner avec eux, de boire leurs propos maussades et ronchons comme s’ils étaient l’oracle de Delphes, pourquoi rire de leurs réponses irrespectueuses, méprisantes pour les adultes en général et le contribuable en particulier, qui a offert à son corps défendant ce séjour coûteux (60.000 € pour douze jours) pour tenter de les sauver ?

C’est, en somme, grâce à leurs méfaits que ces jeunes violents, ces « primo-délinquants », comme les a qualifiés Christian Estrosi, ont pu converser avec des ministres et passer à la télé. Les autres, ceux qui ont respecté la règle, n'auront pas le droit à cet honneur.

En attendant, même si ces chers petits renâclent et boudent, le séjour ne devrait pas être trop traumatisant puisqu’y seront proposés, entre autres, « atelier estime de soi », « sortie en bord de mer » ou encore « découverte d’une exposition sur Tintin ».

La dissuasion et le « sursaut d'autorité » commencent bien.

Gabrielle Cluzel

Source : http://bvoltaire.fr

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Dora Moutot et Marguerite Stern en guerre contre la Transmania !

22 Avril 2024, 06:41am

Publié par Thomas Joly

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50 jours avant les élections européennes : rien ne va plus pour la Macronie !

22 Avril 2024, 06:36am

Publié par Thomas Joly

Plus que - ou encore - cinquante jours. Cinquante jours avant les élections européennes. Cinquante jours, c’est aussi ce qui sépare Pâques de la Pentecôte, ce jour où, pour les chrétiens, le Saint-Esprit vint rendre visite aux disciples de Jésus-Christ. Pentecôte, du grec ancien pentêkostê hemera, le cinquantième jour. Plus que cinquante jours, donc, pour que le petit cénacle de la Macronie, barricadé dans ses certitudes, retrouve un peu de souffle – le souffle du Saint-Esprit ! – et évite la descente au tombeau ouvert. Cinquante, c’est aussi la moitié de cent. Merci, on savait ça, mais c’est histoire de rappeler que la Macronie aime les chiffres ronds (nous n’aurons pas l’inélégance de rappeler ceux de la dette…). À l’occasion de ces cent jours, ce week-end, Frédéric Sirgant évoquait pour nous l’avalanche de messages en provenance des ministres d’Attal pour nous rappeler tout ce qui aurait été fait – ou plutôt projeté – durant ces cent premiers jours du petit prodige donné à la France. Un prodige qui aurait multiplié les bonnes nouvelles comme autant de petits pains et poissons.

Défaite annoncée : un seul responsable, Emmanuel Macron

Cinquante jours, donc, et rien pour l’instant ne semble enrayer la machine infernale à défaite électorale. Et cette défaite annoncée ne sera pas celle de la pauvre Valérie Hayer qui, visiblement, fait ce qu’elle peut mais peut peu. Cette défaite sera, évidemment, celle d’Emmanuel Macron. Et de personne d’autre. Emmanuel Macron qui n’a pas été fichu de convaincre l’un de ses « grands féaux » d’aller au casse-pipe pour conduire l’ost européiste à la grande bataille, la seule qui vaille pourtant pour eux. « Grands féaux », on y va fort, mais bon : Bruno Le Maire planqué dans son donjon de Bercy à compter les piles de sous que la France n’a pas, Édouard Philippe retiré dans son fief du Havre à regarder les bateaux qui passent à l'horizon, François Bayrou – le grand Européen devant l’Éternel ! – barricadé dans son château de Pau et Stéphane Séjourné exfiltré du Parlement européen pour le Quai d’Orsay. Et, donc, Valérie Hayer. Elle risque de faire pire que Nathalie Loiseau en 2019, ce qui n’est pas peu dire, mais ne sera en rien responsable du désastre, s’il advenait. Emmanuel Macron qui n’a pas été fichu en sept ans (un chiffre pas rond mais tellement symbolique !) de tenir son engagement du premier soir : celui de faire reculer le Front national (ancien style), devenu depuis Rassemblement national. Au contraire, le Rassemblement national n’a jamais été aussi fort, dépassant la barre symbolique des 30 % d’intentions de vote – du jamais-vu – et faisant une échappée époustouflante dans cette course à l’élection européenne. En 2019, la Macronie avait sauvé les meubles avec son très poussif (à l’image de sa tête de liste) 22,42 %, contre un 23,34 % pour Bardella, et n’avait pas hésité à présenter cet échec comme une presque victoire parce qu’un écart plus important avait été annoncé. Un sondage YouGov publié par Le HuffPost, samedi 20 avril, donne la liste Hayer à 17,30 % alors que celle de Bardella serait à 30,4 %. Plus de 13 points d’écart : comme on dit, ça va être compliqué. À moins qu’entre-temps l’on ne découvre que Bardella est l’arrière-petit-fils de Mussolini et qu’enfant, il disséquait des chatons vivants dans la cave de son immeuble. Et encore, pas certain que cela suffise…

Macron va donner de sa personne...

Alors, cette semaine, Emmanuel Macron devrait donner de sa personne : il a même promis d’apporter ses forces. « Là où je suis, j'essaierai de vous aider et d'apporter mes forces à quelques moments clés de la campagne », a-t-il même déclaré alors qu’il rendait visite au siège du parti Renaissance, vendredi dernier. Clic, clac, une photo avec Hayer, deux sourires de circonstance et puis voilà. Et comme là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir, cette visite très partisane du soi-disant Président de tous les Français a même fait l’objet d’une publication sur le compte X de l’Élysée (elle a été retirée, depuis). Donner de sa personne à travers ce qui s’annonce d’ores et déjà comme un grand discours, jeudi 25 avril. Un discours qu’il prononcera à La Sorbonne. Un bis repetita de celui qu’il délivra à l’aube de son premier mandat en 2017. De quoi retourner la situation ? À voir. On ne sait jamais : la magie d'un discours plein de souffle (celui de l'Esprit !) et tout ça... « Je donnerai un peu le cap de ce que le pays a fait et ce vers quoi nous allons et surtout pour les années à venir », a-t-il annoncé. Passons sur le fait de vouloir (« un peu » seulement ?) donner le cap de ce que le pays a fait et notons que cela fait sept ans, maintenant, qu'un cabotin fait du cabotage et fait perdre la boussole à ce pays.

Georges Michel

Source : http://bvoltaire.fr

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Face à la violence des mineurs, le gouvernement dégaine un énième Grenelle

20 Avril 2024, 09:47am

Publié par Thomas Joly

Cent jours à Matignon et une nouvelle annonce médiatique pour marquer le coup. À la demande du président de la République, Gabriel Attal a annoncé, ce 18 avril, lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne), le lancement d’une grande concertation sur les violences des mineurs. L’objectif, promet l’exécutif, est d'arriver à des « annonces très concrètes » pour endiguer l’hyperviolence des jeunes. Mais après l’agression d’Angèle à Cannes, l’homicide de Philippe de Vieux-Condé, la mort de Thomas à Crépol, le passage à tabac de Samara à Montpellier, le meurtre de Shemseddine à Viry-Châtillon et les semaines d’émeutes l’été dernier, cette annonce - tardive - peut sembler bien dérisoire.

Encore un débat...

Grand Débat, Grenelle des violences conjugales, Beauvau de la sécurité, États généraux de l’information, Grenelle de l’Éducation, Ségur de la Santé, États généraux de la laïcité, États généraux de la justice… Après sept ans à l’Élysée, la concertation publique et le débat, coups de communication magistraux pour faire mine de s’attaquer sérieusement à un sujet, sont devenus les instruments privilégiés d’Emmanuel Macron. À chaque fois, l’exécutif promet de résoudre un problème par le débat. Mais au terme des semaines de discussions et de promesses, les mesures, quand elles sont prises, ne suffisent pas à convaincre les Français.

De plus, au-delà du fait que le gouvernement considère la concertation comme l’arme la plus judicieuse pour endiguer rapidement la violence des mineurs, la déconnexion de l’exécutif sur ce sujet apparaît bien plus problématique. Dans Le Parisien, Emmanuel Macron dénonce ainsi « le surgissement de l’ultra-violence dans le quotidien », comme si le phénomène était récent. Pourtant, pour ne citer que les événements médiatiques les plus récents, l’agression d’Angèle à Cannes par deux mineurs âgés de 14 et 15 ans date de l’été 2022. La mort de Thomas à Crépol remonte au mois de novembre 2023. Les émeutes pendant lesquelles près d’un tiers des émeutiers étaient mineurs ont éclaté l'été dernier. Où était, alors, le chef de l’État ? Plutôt que de s'attaquer aux racines du problème, le président de la République tenait alors « l'oisiveté » de la jeunesse pour responsable de la violence, et son ministre de l'Intérieur, qui assurait alors que « beaucoup de Kévin et Matthéo » avaient été placés en garde à vue suite aux émeutes, refusait de voir un lien entre délinquance et immigration.

Une opposition dubitative

L’annonce de cette énième concertation n’a pas manqué d’agiter l’opposition. D’un côté, la gauche pointe du doigt le virage « réac » emprunté par le gouvernement. De l’autre, la droite regrette ce nouveau coup de communication qui ne sera sûrement pas suivi d’effet. « Même si les mots sont là, ce sont les actes dont on a besoin », réclame ainsi Xavier Bertrand. Et le président de la région des Hauts-de-France de fustiger l’initiative : « Ce n’est pas un énième Grenelle qui va faire reculer l’ultra-violence. » Un sentiment partagé par François-Xavier Bellamy (Les Républicains) : « Ça suffit, les Grenelle. Emmanuel Macron est au pouvoir depuis sept ans. Il y a longtemps que tout le pays connaît trop bien la réalité meurtrière de la violence des mineurs. […] Il faut agir. » Et pour Sébastien Chenu, député du Rassemblement national, l’annonce de cette grande concertation n’est, encore une fois, que paroles.

Les précisions apportées par Gabriel Attal ce 18 avril n’ont sûrement pas rassuré l’opposition. Alors que le phénomène de l’ultra-violence des mineurs n’a rien de récent, les délais annoncés par l’exécutif peuvent tout d’abord sembler en total décalage avec le quotidien des Français. Le Premier ministre donne ainsi « huit semaines, pas une de plus, à ce travail collectif pour aboutir ». Entre temps, il promet « un point d’étape central dans quatre semaines pour l’avancée des travaux et les premières mesures que nous pourrons annoncer ».

Le locataire de Matignon a ensuite promis un « sursaut d’autorité », porté par trois grands volets d’action. À l’école d’une part, Gabriel Attal souhaite que les fauteurs de troubles soient sanctionnés sur leur dossier scolaire, que les parents soient impliqués par la « signature d’un contrat » et que les internats deviennent un outil de lutte contre la délinquance. Il souhaite également réinstaurer « une véritable culture du civisme » à l'école avec « des mesures simples, concrètes, de bon sens » qui s’appliqueront dès la rentrée prochaine. D’un point de vue judiciaire ensuite, le Premier ministre se dit prêt à ouvrir les débats pour une « atténuation » de l’excuse de minorité. « La culture de l’excuse, c’est fini », assène-t-il. Enfin, il promet vouloir endiguer « l’entrisme islamiste ». Des mesuretttes, en somme, qui ne suffiront sans doute pas à endiguer le phénomène.

Clémence de Longraye

Source : http://bvoltaire.fr

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Grande-Synthe : Philippe, 22 ans, massacré par des racailles

19 Avril 2024, 05:58am

Publié par Thomas Joly

C’est ce qu’on appelle la loi des séries. Après Philippe Monguillot à Bayonne en 2020, puis Philippe Mathot à Vieux-Condé en 2023, un troisième Philippe vient d’être tué, roué de coups, lui aussi, par une « bande de jeunes ». Les faits se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi, à Grande-Synthe, près de Dunkerque. D'après les premiers éléments de l’enquête, la victime était en train de rentrer chez elle lorsqu’un petit groupe l’aurait abordé pour lui réclamer son téléphone, avant de l'agresser physiquement. Le jeune homme a été retrouvé inconscient sur le parking d’un supermarché, ensanglanté et défiguré par des coups d’une violence inouïe. Il a été transporté à l’hôpital dans un service de réanimation avec un pronostic vital engagé, avant de décéder quelques heures plus tard. Philippe avait 22 ans.

Selon le parquet, deux mineurs de 14 et 15 ans ont été placés en garde à vue. « Ça fait plusieurs fois qu’ils agressent des personnes, toujours d’une extrême violence. Avec des haches, des bâtons, des battes de baseball, des barres de fer, a réagi le frère de la victime, Kelvyn, sur BFM TV. Une bande de barbares qui s’amusent à détruire la vie des gens […] C’est vraiment inhumain, l’état dans lequel ils l’ont laissé agoniser. »

Haro sur la « fachosphère »

Très peu prolixe sur le profil des suspects ou sur l’explosion de la violence des mineurs dans sa ville, le maire socialiste de Grande-Synthe s’est, en revanche, empressé de publier un message à l’attention de ses administrés, les enjoignant à ne pas céder à « l'esprit de vengeance ». « Continuons à défendre le vivre ensemble dans notre ville. Continuons à œuvrer pour l'éducation, la bienveillance et la fraternité », a ainsi écrit Martial Beyaert, sur Facebook. Il a encore aggravé son cas, quelques heures plus tard, sur CNews, en martelant, contre toute évidence : « Grande-Synthe, c’est une ville où il fait bon vivre. C’est une ville où on sait vivre ensemble ! » Déni, quand tu nous tiens…

Critiqué pour son discours en décalage total avec le réel, l’édile a sorti les griffes, s’estimant victime de la « fachosphère ». « C’est un honneur de se faire attaquer par l’extrême droite et les fachos qui essaient de récupérer un fait divers, a-t-il réagi, sur X. Heureusement, les habitants de Grande-Synthe sont plus intelligents. »

Mais sur les réseaux sociaux, les habitants de Grande-Synthe sont loin de partager l’enthousiasme du maire. D’innombrables messages font, au contraire, le triste constat d’une ville gangrenée par l’insécurité. « Ça fait 15 ans que je vis à Grande-Synthe. La ville est devenue depuis quelques années une zone de non-droit où se mêlent trafic de stupéfiants, rodéos urbains, etc. », raconte Yan. « Que comptez-vous faire, Mr le Maire ? À Grande-Synthe, trop d’endroits sont dangereux », ajoute André. « J’y suis né et j'en suis parti il y a 15 ans et je ne regrette vraiment pas », tranche Pascal.

Face à l’afflux de messages contredisant la fable vivre-ensembliste, la mairie de Grande-Synthe a désactivé les commentaires sous sa vidéo Facebook. C’est plus prudent. L’essentiel est de sauver les apparences.

Jean Kast

Source : http://bvoltaire.fr

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Enquête sur l’incendie de Notre-Dame : le mystère persistant

17 Avril 2024, 06:25am

Publié par Thomas Joly

Voilà cinq ans que la toiture de Notre-Dame a brûlé, entraînant dans sa chute la flèche et une partie des voûtes. Cinq ans que la cathédrale se relève au rythme d’une restauration qui est un tour de force d’artisanat traditionnel et de technologie de pointe. Cinq ans, aussi, qu’on ignore l’origine de l’incendie. Si les autorités communiquent abondamment sur l’avancée des travaux de reconstruction, leur silence sur l’enquête est regrettable. Il engendre des « théories du complot » dans lesquelles, comme l’exige le genre, tout s’emboîte parfaitement - jusqu’à la mort accidentelle de Jean-Louis Georgelin, l’an dernier. Faisons un point sur le peu qu’on sait et les interrogations qui demeurent.

OÙ ?

Les investigations ont déterminé que le feu a démarré à la croisée du transept, au niveau d’une sablière : d’une poutre, donc, qui fait le lien entre le haut du mur et la charpente. Le départ de feu a pu être nourri par la poussière accumulée au pied de la voûte et au contact de la poutre.

QUAND ?

L’alarme incendie s’est déclenchée à 18h18, le 15 avril 2019, et c’est vers 18h50 que feu et fumée se sont dégagés à l’extérieur. Une heure après, la flèche s’effondrait. Mais le feu pouvait couver depuis plus longtemps.

COMMENT ?

Des ouvriers ont admis avoir fumé sur le chantier - ce qui laisse pantois. La théorie du mégot est aujourd’hui abandonnée. Des étincelles dues à un « point chaud » comme une disqueuse ou un appareil à souder ? L’historien de l’art Didier Rykner évoque cette possibilité dans Notre-Dame, une affaire d’État (Les Belles Lettres) en la liant au démontage des statues du pied de la flèche. L’entreprise concernée dément. Un problème électrique lié à l’ascenseur de chantier ? Son emplacement ne correspond pas au départ de feu. Lié à un carillon à commande électromagnétique qui était censé être provisoire ? Pas plus probant.

QUI ?

Sur les photos prises lors de l’incendie, certains ont cru voir la silhouette d’un incendiaire possible. C’était une sculpture. Mais était-ce si absurde de supposer un attentat ? Que Notre-Dame de Paris soit une cible de choix pour un islamiste, personne ne le contestera. Tout récemment, un Égyptien a été interpellé, qui avait des vues sur Notre-Dame. En 2016, des femmes djhadistes avaient voulu y faire exploser des bouteilles de gaz. Cependant, l’origine criminelle a été exclue, aucun résidu d’hydrocarbure n’ayant été mis en évidence.

Négligence patrimoniale

Si exceptionnel qu’il soit par le bâtiment qu’il a touché et par l’impact émotionnel mais aussi spirituel qu’il a eu, l’incendie de Notre-Dame de Paris est peut-être tristement banal. Pour un spécialiste du secteur, 90 % des sinistres des monuments historiques ont lieu lors de restaurations. Par ailleurs, 25 % des incendies en général sont liés à un problème électrique. Faut-il pour autant accuser la fatalité ? Non. La négligence, plutôt. À l’heure actuelle, le chantier d’un monument historique n’est pas soumis à des contraintes particulières ; pas plus que celui d’un édifice lambda. Didier Rykner, sur Radio Notre-Dame ce 15 avril, regrette que l’incendie de Notre-Dame n’ait provoqué « aucune réflexion sur les responsabilités, à [s]on avis écrasantes, de l’État dans le développement de l’incendie et dans le fait qu’il ait pu se développer aussi rapidement ». Il plaide pour quelques obligations simples comme des caméras thermiques et des détecteurs de fumée.

La piste criminelle ayant été écartée, l’enquête cherche autour d’une « destruction involontaire par incendie ». Problème : les pistes accidentelles évoquées ci-dessus n’aboutissent à rien ni personne. Pour preuve, aucune des entreprises engagées sur le chantier n’a été incriminée. Alors qui ? Quoi ? Comment ? Une seule certitude : si l’enquête se conclut par une ordonnance de non-lieu, cela nourrira les plus folles théories.

Samuel Martin

Source : http://bvoltaire.fr

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Financé par Soros, un think tank soutient la répartition des migrants dans les campagnes

16 Avril 2024, 06:18am

Publié par Thomas Joly

« De Callac à Crépol : les campagnes au cœur des batailles identitaires ». Une cinquantaine de pages de rapport pour analyser les ressorts de la « méthode Callac », du nom du village breton qui, à la fin de l’année 2022, a refusé l’installation d’un centre pour réfugiés. Derrière l’apparence scientifique et rigoureuse de cette étude se cache en réalité un agrégat de poncifs visant à décrédibiliser l’opposition des « identitaires » à la répartition des migrants en zone rurale.

Combattre les identitaires

Callac, Saint-Brevin, Bélâbre, Beyssenac… Ces noms de villages français jusqu’alors inconnus du grand public ont émergé dans la presse nationale. Tous étaient visés - et certains restent toujours concernés - par un projet d’installation de migrants sur leur territoire, lancé par une association, la préfecture ou la commune. L’un d’eux, BV s’était rendu dès les prémices du projet, situé dans les Côtes-d’Armor, a fait couler beaucoup d’encre. À Callac (22), le fonds de dotation Merci envisageait l’installation de plusieurs familles de réfugiés. En accord avec la mairie, l’arrivée des migrants dans ce village breton ne devait plus être qu’une formalité. Mais c’était sans compter sur la mobilisation d’une partie des Callacois et d’habitants de la région qui, une fois informés, se sont battus à coups de tracts et de manifestations pour enterrer le projet. Et finalement, face à l’opposition, la mairie décidait, en janvier 2023, d’abandonner l’initiative.

C’est sur cet épisode que revient particulièrement l’étude de « Destin commun ». Les deux auteurs, Laurence de Nervaux et Raphaël Llorca, essayent de comprendre comment ceux qu’ils nomment les « identitaires » - catégorie qui serait préoccupée principalement par « l’immigration, le pouvoir d’achat et la menace terroriste » - sont parvenus à faire plier la mairie. À les lire, ces « identitaires », aidés notamment par les médias qui installeraient une « psychose » sur l’insécurité et la violence, auraient réussi à instiller leurs idées en zone rurale. Ils auraient même imposé une « lecture complotiste » (Grand Remplacement) quant à la répartition des migrants dans les campagnes, projet qui, pour rappel, a été lancé par le gouvernement. Or, cette lecture ne serait pas partagée par la majorité des habitants en zone rurale, loin de là. Les deux auteurs affirment ainsi qu’en dehors « du groupe des identitaires, les cas d’hostilités franches et nettes […] sont rares ». Autrement dit, les « identitaires » ruraux auraient imposé une vision faussée de l’immigration à leurs voisins, ce qui aurait conduit au rejet du projet Horizon à Callac.

Subventionné par George Soros

Afin qu’à l’avenir l’échec de Callac ne se reproduise plus, les deux auteurs reviennent sur les étapes de l’opposition pour donner des armes aux élus locaux qui souhaitent accueillir des migrants, afin de lutter contre ces identitaires. Création d’un comité d’opposants, manifestation locale, médiatisation de l’affaire avec des médias comme Le Figaro, Valeurs actuelles ou encore « Boulevard Voltaire qui électrise les conversations », affrontements, « terreur »… Face à cette « méthode », le think tank préconise donc « d’acculturer les élus aux stratégies d’influence identitaire » afin que ceux-ci ne cèdent pas et que les projets de répartition de migrants puissent s’installer en douceur. Et par ailleurs, ils conseillent d'agir contre la « perception de violence » en luttant, d’une part, contre l’isolement et en appelant, d’autre part, les médias à prendre leurs responsabilités. Agir en ce sens relèverait de l’urgence car, comme le notent les auteurs, « l’extrême droite portée par sa trajectoire ascendante ne s’arrêtera pas là ».

Ce texte, empreint de poncifs sur l’extrême droite qui imposerait la « terreur », pose tout de même quelques problèmes méthodologiques. Tout d’abord, l’étude se fonde en partie sur quatre entretiens individuels, tous réalisés auprès d’acteurs partisans d’un projet de répartition des migrants en zone rurale. Par ailleurs, l’insécurité que disent vivre ou ressentir les habitants de commune rurale auditionnés semble minorée, reléguée au rang de « charge mentale » ou de « perception », malgré la mort du jeune Thomas survenue il y a quelques mois à Crépol, petite commune de la Drôme et dont l’étude se fait l’écho. À cela s'ajoute une coquille topographique dès l'introduction du rapport dans lequel les auteurs situent Crépol en Bretagne...

Enfin, les conclusions de cette étude qui apporte son soutien à la répartition des migrants en zone rurale sont sans nul doute liées aux acteurs qui financent le travail du think tank présent également en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Parmi les soutiens financiers, on trouve notamment l’Open Society Foundations de George Soros, milliardaire hongrois qui subventionne massivement des associations et des études qui œuvrent à la submersion migratoire. Cette étude est donc un énième moyen pour ses soutiens et pour ses auteurs d’appuyer la répartition des migrants sur l’ensemble du territoire national.

Clémence de Longraye

Source : http://bvoltaire.fr

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Surreprésentation des étrangers dans les affaires de violences sexuelles

15 Avril 2024, 06:19am

Publié par Thomas Joly

« Violeurs étrangers dehors ». Trois mots inscrits sur une pancarte brandie par une militante du collectif féministe identitaire Némésis qui lui valent une plainte pour « incitation à la haine raciale » et dix heures de garde à vue. Trois mots repris sur des affiches agitées par le groupe Rassemblement national au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté qui entraîne à nouveau le dépôt d’une plainte pour « incitation à la haine raciale ». Et un mot-dièse [une tendance, NDLR] devenu viral sur les réseaux sociaux qui suscite l’indignation des néo-féministes, outrées qu’on puisse établir un lien entre immigration et violences sexuelles. Depuis l’action militante du collectif Némésis lors du carnaval de Besançon, le 7 avril dernier, le débat sur les auteurs de violences sexuelles revient au cœur du débat public. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes…

13 % d’étrangers dans les agressions sexuelles 

« Violée par un migrant sous OQTF », « Agressée par un étranger en situation régulière », « Un Algérien sous double OQTF en garde à vue après le viol d’une femme de 20 ans »… À lire la rubrique faits divers, les étrangers semblent surreprésentés parmi les agresseurs de violences sexuelles. Si les mis en cause d’agressions sexuelles restent majoritairement français, comme aiment tant à le souligner les néo-féministes et l'extrême gauche pour ne pas regarder la réalité en face, force est de constater que la part des étrangers auteurs de violences sexuelles est non négligeable. En effet, selon les dernières données complètes du ministère de l’Intérieur (page 13 du rapport), c’est-à-dire selon le cadre de l’INSEE, les individus qui résident en France mais qui ne possèdent pas la nationalité française représentent 13 % des mis en cause pour agressions sexuelles. Or, en 2022, les étrangers représentaient 7,8 % de la population, selon l’INSEE. Statistiquement, il y a donc bel et bien une surreprésentation des étrangers parmi les mis en cause dans les affaires de violences sexuelles.

Et, dans le cas précis des agressions sexuelles dans les transports en commun, la part des étrangers impliqués explose : 31 % au niveau national, 61 % en Île-de-France (page 10 du rapport), avec 23 % des mis en cause originaires d’Afrique, 17 % du Maghreb et seulement 5 % originaires de l'Union européenne hors la France.

Un fléau européen

Un fléau qui est loin de concerner seulement la France. Comme le résumait l’essayiste américano-néerlandaise, Ayaan Hirsi Ali, d’origine somalienne, dans son ouvrage Proie : immigration, islam, et l’érosion des droits des femmes (2021) : « Un nombre croissant de femmes européennes s’interrogent sur leur sécurité. […] Ce n’est un secret pour personne – même s’il est impoli ou politiquement incorrect de le souligner – que les auteurs de ces actes sont, de manière disproportionnée, de jeunes hommes immigrés originaires du Moyen-Orient, d’Asie du Sud et de diverses régions d’Afrique. » Allemagne, Italie, Autriche, Suède… nos voisins européens sont confrontés au même phénomène.

Depuis la tragique nuit de la Saint-Sylvestre de Cologne en 2015 au cours de laquelle 1.200 femmes furent agressées - dont environ 650 agressions sexuelles - par des hommes majoritairement issus de l’immigration, l’Allemagne connaît, elle aussi, cette surreprésentation des étrangers mis en cause dans les affaires de violences sexuelles. Bien qu’ils ne représentent que 16 % de la population outre-Rhin, les étrangers représenteraient 37 % des mis en cause dans les affaires de viol. Même constat en Italie, où les étrangers ne représentent que 9 % de la population mais 42 % des suspects de violences sexuelles.

L'Allemagne accepte, désormais, de faire le lien entre immigration et délinquance. À quand la France ?

Clémence de Longraye

Source : http://bvoltaire.fr

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Une nouvelle taxe sur les livres d'occasion ! Merci Macron !

14 Avril 2024, 19:23pm

Publié par Thomas Joly

Une nouvelle taxe sur les livres d'occasion ! Merci Macron !

Au Salon du livre de Paris, le Président de la République a évoqué la mise en place d'une taxe supplémentaire sur les livres d'occasion. Décidément, la politique économique gouvernementale semble se résumer aux taxes, contributions et impositions en tout genre.

Un livre acheté sur cinq est un livre d'occasion. En 2022, le livre d'occasion a généré 350 millions d'euros de chiffre d'affaires, ce qui représente une augmentation de 30% en cinq ans. Pourquoi taxer et donc ralentir un secteur de l'économie en croissance ? Une fois de plus, l'État bureaucratique macroniste bride et freine les initiatives privées.

Partisan de la libre entreprise, le Parti de la France s'oppose à ce projet de taxe qui, en plus, empêchera certains travailleurs et lecteurs aux revenus modestes d'avoir accès à la culture. De surcroît, les livres d'occasion, comme la bibliophilie et le secteur du livre ancien, font partie intégrante de notre patrimoine historique national et en cela d'une politique culturelle identitaire et conservatrice que le Parti de la France appelle de ses vœux.

Mario Varraut - Membre du Conseil national du Parti de la France

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