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Mis à jour
10 juin 2014
Autour de la table, il y a Marco et Isabelle Pacchioni, les fondateurs de l’entreprise, leur fils Rocco, qui dirige le management international, et la sœur de Marco, Florence Pacchioni-Borgniet, à la tête du service achat-approvisionnement-supply chain et qualité. Puressentiel (50 millions d’euros de chiffre d’affaires), leader des huiles essentielles, c’est une affaire de famille. Et la volonté de travailler ensemble. Par choix.
"Dès le départ, nous prenions toutes les vacances scolaires pour être avec nos enfants, tout en continuant à travailler, explique Isabelle. Ils nous ont toujours entendus parler boulot, ils ont baigné dedans. C’est plus simple. Nous pouvons prendre deux minutes pour faire un point tous ensemble le week-end, quand c’est nécessaire. Nous, on se demande plutôt comment font les gens qui ne travaillent pas ensemble !" "Tout le monde sait qui fait quoi, les spécialités sont bien réparties. Il n’y a pas de raison de se marcher sur les pieds, ajoute Marco, le PDG. Mais nous prenons les décisions à l’unanimité. Si l’un de nous n’est pas d’accord, nous n’y allons pas."
S'appuyer sur des gens extérieurs
La société, fondée en 2005, appartient aux deux tiers aux parents et à un tiers à Rocco et à ses deux sœurs. Le jeune homme, chargé de développer la marque dans une cinquantaine de pays, n’a pas hésité. "Je suis entré dans la société par un stage, il y a deux ans et demi, dit-il. J’ai beaucoup étudié à l’étranger et mon objectif a toujours été le commerce international. Dans un grand groupe, j’aurais mis plusieurs années avant de faire ce que je fais aujourd’hui. J’ai plus de responsabilités ici à 25 ans que je n’en aurais ailleurs."
Avec sa forte croissance, la famille Pacchioni est plus occupée à sécuriser ses approvisionnements qu’à réfléchir à sa gouvernance. Mais croître veut aussi dire s’appuyer de plus en plus sur des gens extérieurs à la famille et, les Pacchioni l’avouent, il n’est pas facile de trouver des personnes s’adaptant à leur modèle. À moins que les deux autres filles ne se décident à les rejoindre. "Franchement, je ne vois pas ce qu’elles pourraient faire de plus sympa que travailler avec nous", explique déjà leur père.
Patrick Déniel
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