Auneuil

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Auneuil
Auneuil
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CA du Beauvaisis
Maire
Mandat
Johnny Carminati
2023-2026
Code postal 60390
Code commune 60029
Démographie
Gentilé Auneuillois, Auneuilloises
Population
municipale
2 875 hab. (2021)
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 15″ nord, 1° 59′ 52″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 236 m
Superficie 27,33 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Auneuil
(ville isolée)
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beauvais-2
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Auneuil
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Auneuil
Liens
Site web http://www.auneuil.fr/

Auneuil est une commune nouvelle française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France créée le par la fusion des deux anciennes communes d'Auneuil et de Troussures, qui ont désormais le statut de communes déléguées.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Auneuil est située dans le pays de Bray au pied du pays de Thelle à 13 km de Beauvais, à 17 km de Noailles, à 18 km de Chaumont-en-Vexin, à 22 km de Gisors, à 26 km de Gournay-en-Bray et à 27 km de Marines.

Du sud au nord, on rencontre les champs ouverts sur le plateau du Thelle qui culmine à 234 m à la Neuville-sur-Auneuil, puis un coteau boisé et sinueux orienté au nord, enfin la vallée du Bray, qui possède partiellement des prairies bocagères et où s'écoulent plusieurs ruisseaux en direction du nord-est, dont le Ru d'Auneuil, affluent de l'Avelon. Le point le plus bas de la commune est situé au bord du Ruisseau de Friancourt entre les bois de Beaufays et de Saint-Léger, à une altidude de 87 m.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Rainvillers, Saint-Léger-en-Bray, Berneuil-en-Bray, Les Hauts-Talican, La Houssoye, Villers-Saint-Barthélemy, Beaumont-les-Nonains et Le Vauroux.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Auneuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auneuil, une unité urbaine monocommunale[10] de 2 892 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L'habitat groupé domine. Des usines se répartissent dans l'axe constitué par la RD 981 et l'emprise de l'ancienne voie ferrée, qui est coupée transversalement par la D 2, rue principale du centre-ville et en limite de commune par la RN 31, rocade Sud de Beauvais[15].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 511, des lignes scolaires et le service de transport à la demande Corolis à la demande - Zone Sud du réseau Corolis. Elle est également desservie par les lignes 607, 6107, 6138, 6145 et 6146 du réseau interurbain de l'Oise[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Auneuil[modifier | modifier le code]

La plus ancienne forme connue du nom est « Aneolium », attestée en 1020 ; dérivée de « Alnoialum », qui est composé du latin alnus (aulne, aune[17]) et du gaulois ialo- (clairière), Auneuil signifiait donc clairière aux aulnes [18],[19].

Latinisé en alum , le gaulois ialo- est fréquent après un nom d'arbre, et on le retrouve en gallois où « tir ial » signifie « terrain découvert ». Combiné à la voyelle « -o » du mot précédent, il a donné la terminaison « -euil » comme dans le nom des communes proches Auteuil et Berneuil-en-Bray[18],[20].

Bocteau[modifier | modifier le code]

Bocquetaux sur la carte de Cassini[21]. De boqueteau « bosquet »[22].

Friancourt[modifier | modifier le code]

Fredincurta en 1064, Friencurt en 1097[22]. Nom d'homme germanique suivi par le latin cōrtem « domaine » (dérivé de cohors)[18].

Grumesnil[modifier | modifier le code]

Gruen-Mainil en 1097, Greumenillum en 1292[21]. Mainil / mesnil, provient du latin mansionile « maison de paysan, habitation avec portion de terre »[18].

La Neuville-sur-Auneuil[modifier | modifier le code]

Contraction de la Neuve-ville « le nouveau village », du bas latin nova « neuve » et villa « ferme → village »[19].

Le Marché Godard[modifier | modifier le code]

Marche Godart sur la carte de Cassini[15]. Ferme fondée vers le XVe siècle[22]. Godard / Godart est un nom de baptême d'origine germanique, de god- «dieu» et hard- «dur, fort»[23].

Sinancourt[modifier | modifier le code]

Saisnencourt en 1097, Sesnencourt en 1239[22]. Nom d'homme germanique suivi par le latin cōrtem « domaine » (dérivé de cohors)[18].

Tiersfontaine[modifier | modifier le code]

Iterfontana en 1097[22]. Bas latin fontana « source », du latin fons « source »[19].

Troussures[modifier | modifier le code]

Troussures est attesté sous la forme Trussurius en 1078, puis Trossures en 1118. Plusieurs hypothèses ont été émises pour l'expliquer par l'ancien français :

  • De torseüre « ce qui est troussé », en fagot, ce qui évoquerait un défrichement.
  • De torsure « repli de terrain ».
  • De trosseure, troussure « charge, paquet, objet volumineux », en rapport avec un entrepôt, un point de chargement[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

La commune était traversée par une voie romaine venant de Beauvais. Au Bocteau, où l'on a découvert des tuiles d'un bâtiment antique, elle bifurquait : une voie menait à Gisors via Porcheux, l'autre par Loconville et Liancourt rejoignait la voie Paris - Rouen et est indiquée sur l'Itinéraire d'Antonin[25],[26].

Des traces d'une villa gallo-romaine ont été trouvées près d'une ferme isolée et des vestiges romains au lieu-dit Terre Nitot [26].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au lieu-dit la Croix des Pères au nord de la gare, a été découvert un sarcophage avec des objets datant du haut Moyen Âge[26].

Le prieuré d'Auneuil a été fondé en 1068 par Adélard ; il comprenait notamment un vivier à Friancourt[25].

En 1115, Dreu, seigneur d'Auneuil, tente de s'émanciper du pouvoir de l'évêque Pierre de Dammartin en refusant son service de casatus (vraisemblablement un stage de 40 jours) puis il cède car le Pape le menace d'excommunication[25].

Au XIIIe siècle, les moines du prieuré cessent de s'occuper du service religieux de la paroisse, et sont remplacés par un curé[22].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1790, lors de la Révolution française, le seigneur d'Auneuil émigre. Le prieuré est vendu à un particulier en 1791[22].

Auneuil devient chef-lieu de canton en 1790, Frocourt s'y substitue de 1795 à 1802 puis Auneuil redevient chef-lieu[22] jusqu'en 2015, lorsque prend effet le nouveau découpage territorial.

Une école primaire pour les filles est fondée en 1832 par la sœur Rose Masson[22].

Le développement économique de la commune, jusqu'alors constituant essentiellement un bourg rural, intervient grâce aux matières premières argileuses disponible en grande quantité dans le pays de Bray qui permettent l'implantation de tuileries et de faïenceries[27].

En 1848, la société Ledru emploie 280 salariés, dans le textile, c'est alors la sixième du département en nombre d'ouvriers[28]. Au XIXe siècle, la fabrique de céramiques Boulenger prospère, des usines s'étendent le long de la route nationale et de la voie ferrée. Les frères Boulenger diversifient la production de l'entreprise avec la fabrication de tuiles et de carreaux puis dans la réalisation de carreaux incrustés formant une mosaïque pour lesquels ils recevront diverses médailles et prix sous le Second Empire, puis la production s'arrête en 1982, année où ferment également des tuileries. Une scierie cesse son activité en 1991[27].

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, un escadron de cavalerie prussienne occupe la ville[29]

La ligne de Beauvais à Gisors-Embranchement, reliant Beauvais à Gisors, est mise en service en 1875. Elle traverse Auneuil et favorise le développement industriel de la commune, notamment de la faïencerie, qui dispose d'un embranchement particulier ; le trafic voyageurs cesse définitivement en 1942 et le trafic marchandises est abandonné en 2010.

Chars britanniques à Auneuil, le .

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande installe une kommandantur et un régiment d'infanterie. La libération par un régiment anglais entraîne des morts dans chaque camp[29].

Dans les années 60, une zone industrielle est créée entre Auneuil et Sinancourt, traversée par la voie ferrée, et bordée par la D 981[29].

La production de la faïencerie cesse en 1982, année où ferment également des tuileries. Une scierie cesse son activité en 1991[27].

Les anciennes communes d'Auneuil et de Troussures ont fusionné le , devenant des communes déléguées de la commune nouvelle qui a conservé le nom d'Auneuil[30].

Cette fusion, décidée au cours de l'année 2016 afin de mutualiser les moyens et de rationaliser la gestion des deux communes, a été adoptée à l’unanimité des deux conseils municipaux[31].

La fusion des deux communes d'Auneuil et de Troussure est décidée par un arrêté préfectoral du [30]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Depuis sa création en 2017, Auneuil est située dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise[32].

Pour les élections départementales, elle fait partie du canton de Beauvais-2

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Les anciennes communes d'Auneuil et de Troussures étaient membres respectivement de la communauté d'agglomération du Beauvaisis et de la communauté de communes du Vexin-Thelle, deux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.

La commune nouvelle d'Auneuil est membre depuis sa création de la communauté d'agglomération du Beauvaisis.

Politique locale[modifier | modifier le code]

Dans le cadre d'importants débats sur la créaation d'un méthaniseur à Auneuil, porté notamment par le maire Hans Dekker, 14 des 27 conseillers municipaux démissionnent en décembre 2022, entraînant l'organisation d'élections municipales partielles début 2023[33].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2017 mai 2020[34] Robert Christiaens DVD Retraité
Maire de la commune déléguée d'Auneuil (2001 → 2016)
mai 2020[35],[36] mars 2023 Hans Dekker SE Exploitant agricole
Vice-président de la CA du Beauvaisis (2020 → 2023)
Ancien président de l’OGEC de l'école du Saint-Esprit
mars 2023[37] En cours Johnny Carminati SE Officier militaire retraité

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 2 875 habitants[Note 3], en diminution de 2,84 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution démographique du territoire de la commune nouvelle
1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2019
1 7842 2022 4752 8652 9112 9632 9862 836
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes.
Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au .
(Source : INSEE RGP 2019[38])

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Auneuil[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Sébastien, près de la mairie d'Auneuil.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié, située au bord de la D 2 à côté du carrefour avec la D 981.
  • Le lavoir, classé, a donné son nom à l'école élémentaire « Le Vieux Lavoir »[1]
  • Musée de la céramique Boulenger : Il fait partie d'un ensemble conservé, avec le magasin d'expédition, qui témoigne de la richesse et de la diversité des mosaïques produites par l'usine Boulenger (ci-dessus)[27].
    Situé dans le quartier de l'ancienne gare, il s'agit de la maison patronale que le dernier frère Boulenger a légué à la commune à sa mort en 1900, avec de nombreux ouvrages et pièces de collection. Celui-ci en avait déjà fait un musée à partir de 1885. Les façades de la maison sont a elle seule de véritables pièces de collection puisqu'on y retrouve des réalisations d'exception distinguées lors des expositions universelles. La villa est de style néo-classique, d'inspiration gréco-romaine. Elle est classée au Monuments historiques depuis 1991. Le musée est actuellement géré par le département de l'Oise.
  • L'ancien hôtel Braconnier au coin de l'une des cités ouvrières de l'ancienne usine Boulenger

Troussures[modifier | modifier le code]

Le territoire de l'ancienne commune de Troussures contient deux objets classés à l'inventaire des monuments historiques et un lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[39] : le jardin d'agrément du château[40].

Le château de Troussures en décembre 2015.
  • L'église Notre-Dame, détruite par la foudre, a été rebâtie au XVIe siècle. On y a retrouvé deux objets remarquables :
    • une statue en bois représentant la Vierge à l'Enfant (de hauteur 36,5 cm), classée depuis le 5 novembre 1912. Datée du XVe siècle, elle a été restaurée et conservée au musée départemental de l'Oise sous le numéro d'inventaire 75.77 ;
    • une seconde statue en bois représentant la Vierge à l'Enfant (de hauteur 101 cm), classée depuis le 15 avril 1966[41]. Datée du début du XVIe siècle, elle a été restaurée et déposée par la commune au musée départemental de l'Oise le 5 mars 1975. Elle porte le numéro d'inventaire 75.52.
  • L'ancien château de Troussures, détruit en 1874, a été rebâti par Ludovic Le Caron de Troussures (1829-1914) dans un style néo-Louis XIII [42]. Il comportait à l'origine une aile aménagée pour accueillir la bibliothèque de son commanditaire, à l'époque la plus importante bibliothèque privée du Beauvaisis. Cette bibliothèque fut dispersée en plusieurs ventes publiques, à partir de 1909. En même temps que le château, fut construite une chapelle, dont la crypte abrite les dépouilles entre autres de Marie-Ferdinand Le Caron de Troussures[43] zouave pontifical, puis Volontaire de l'Ouest, tué héroïquement à la bataille de Loigny le 2 décembre 1870, dont le vitrail central du chœur commémore le martyre[44], et des pères Bernard Taillefer et Paul Doncœur[45]. Une nouvelle chapelle[46] a été construite, à l'emplacement de l'ancienne bibliothèque du château, au début des années 2000 par l'architecte Michel Macary, l'un des architectes du Stade de France[47]. Après sa vente par la famille Le Caron de Troussures, le château est successivement occupé par les jésuites dont le P. Doncœur qui en fait à partir de 1938 une maison de formation et de retraites spirituelles, puis il abrite les équipes Notre-Dame du P. Caffarel qui le rebaptise en maison de prières. Le prieuré accueille depuis Pâques 1997[48] la communauté Saint-Jean avec des frères[49] qui y organisent des retraites et des sessions, et une communauté de sœurs contemplatives. La communauté occupe également l'ancienne ferme du château à l'entrée du village et a fait construire une annexe, la maison Montjoie. L'ensemble porte le nom de prieuré Notre-Dame-de-Cana.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • René Claude Cressonnier (1765-1841), juge de paix et député de l'Oise, né et mort à Auneuil.
  • Les frères Jean-Baptiste Aimé et Joseph Achille Boulenger, patrons de l'entreprise de céramique éponyme implantée à Auneuil en 1848[27] .
  • Émile Duchâtel, ingénieur ferroviaire né à Auneuil en 1876, ingénieur en chef du matériel et de la traction de la Compagnie des chemins de fer de l'Est de 1918 à 1933.
  • Famille Le Caron de Troussures[50].
  • Ludovic Le Caron, comte de Troussures, qui avait réuni au château une importante collection de lettres autographes (de Bossuet, Fénelon, Bourdaloue, l'abbé de Rancé, etc.)[51].
  • Paul Doncœur (1880-1961), jésuite, pionnier du scoutisme, mort et enterré à Troussures à la crypte de la chapelle du château.
  • Henri Caffarel (1903-1996), prêtre catholique, fondateur du prieuré Notre-Dame-de-Cana, des Équipes Notre-Dame et des ex-éditions du feu nouveau à Troussures, où il est enterré au cimetière.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • L.-E. Deladreue, Auneuil : Notice historique et archéologique, dans les Mémoires de la Société académique d'Archéologie, Sciences & Arts du Département de l'Oise, Beauvais : Imprimerie D. Père, 1875, vol. 9, part. 2, p. 389–480 [2]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • « Auneuil », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Auneuil et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 d'Auneuil », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Beauvais », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. a et b « Géoportail », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Transports en commun à Auneuil », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  17. « aulne », sur Wiktionnaire (consulté le ).
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  19. a b et c Maurice Lebègue, Les noms des communes du département de l'Oise, Amiens, Société de Linguistique Picarde, , 234 p. (ISBN 978-2-9508260-0-8).
  20. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise : description linguistique, commentaire d'inscriptions choisies, 17, Rue de l'Arsenal 75004 Paris, Errance, , 239 p. (ISBN 978-2-87772-089-2), p 37, p 39.
  21. a et b « Géoportail ».
  22. a b c d e f g h et i Louis Eudore Deladreue, Auneuil : Notice historique et archéologique, vol. VIII, Beauvais, Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise,, (lire en ligne), p. 389-480.
  23. Albert Dauzat et Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille et des prénoms de France, Paris, Larousse, .
  24. Maurice Lebègue, Les noms de communes du département de l'Oise., Amiens, Société de Linguistique Picarde, , 234 p., p. 208.
  25. a b et c Robert Lemaire, Histoire du département de l'Oise. 1re partie des origines à 1180, Beauvais, Centre Départemental de Documentation Pédagogique de l'Oise, , 333 p. (ISBN 978-2-903729-65-3).
  26. a b et c Georges-Pierre Woimant, Carte archéologique de la Gaule. L'Oise., Paris, Fondation Maison des Sciences de l'Homme, , 570 p. (ISBN 978-2-87754-039-1), p 114.
  27. a b c d et e « Zone d'aménagement concerté Boulenger - Rapport de présentation » [PDF], sur beauvaisis.fr (consulté le ), p. 9-15.
  28. Marcel Le clère, L'Oise, de la Préhistoire à nos jours, Saint-Jean-d'Angély, Bordessoules, , 450 p..
  29. a b et c « histoire », sur www.auneuil.fr (consulté le ).
  30. a et b « Arrêté préfectoral du 30 décembre 2016 portant création d'une commune nouvelle », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise, no 1,‎ , p. 144-145 (16/17 du fichier pdf) (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  31. « Auneuil : ce que la fusion change pour les habitants de Troussures », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Depuis le 1er janvier, Auneuil et Troussures ne font qu'un. Une fusion ultrarapide entre la petite commune de 180 habitants et sa voisine, ancien chef-lieu de canton. « Nous avons commencé à évoquer cette possibilité au cours du deuxième semestre 2016, précise Robert Christiaens, maire d'Auneuil. L'idée de mutualiser les moyens, de rationaliser la gestion des deux communes, s'est imposée à nous rapidement. Ensuite, c'est allé très vite. Toutes les décisions ont été votées à l'unanimité. Le consensus était total ».
  32. « Commune d'Auneuil (60029) : Commune actuelle », Code Officiel Géographique (date de référence : 01/01/2020), sur insee.fr (consulté le ).
  33. Patrick Caffin, « Oise : le projet contesté de méthaniseur fait exploser le conseil municipal d’Auneuil : Après avoir voté contre, quatorze élus ont démissionné. De nouvelles élections seront programmées. Hans Dekkers, maire sortant, se représentera. Il assure que ces désistements n’empêchent en rien le projet de « suivre son cours » », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Mathieu Blard, « L'adieu aux armes de Robert Christiaens à Auneuil : Lors de ses derniers vœux, le maire a réaffirmé qu’il ne se représenterait pas pour un nouveau mandat », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il eut été à mon avis déraisonnable de me lancer de nouveau pour une période au cours de laquelle j’atteindrai l’âge de 88 ans », a déclaré lors de son discours des vœux Robert Christiaens, actuel maire d’Auneuil, qui raccroche l’écharpe après trois mandats ».
  35. « Hans Dekker se lance aux municipales à Auneuil, suite au renoncement de Robert Christiaens », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après réflexion, et discussions, Hans Dekker s’est proposé, et est parvenu à rassembler. Même Jan Duda, qui avait monté une liste face à Robert Christiaens en 2014, et prévoyait d’en bâtir une pour 2020, sera derrière lui. «Avec Jan, nous avons échangé après l’annonce de ma candidature. Nous avons décidé d’unir nos points communs et nos différences, pour travailler plus efficacement au service de la commune», précise Hans Dekker ».
  36. « Auneuil 60390 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
  37. Guillaume Grasset, « Municipale à Auneuil. Victoire de la liste contre le projet de méthaniseur : La liste de Johnny Carminati, constituée d'élus démissionnaires et d'opposants au projet de méthaniseur, l'emporte contre celle du maire sortant Hans Dekkers. », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne).
  38. INSEE, Recensement général de la population 2019, Document mentionné en liens externes.
  39. « Troussures », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. « Jardin d'agrément du château de Troussures », notice no IA60001492, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. Portail des collections et des musées de France Joconde et Archives photographiques de la base Mémoire sur le site de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine lors de la restauration.
  42. Philippe Seydoux, Châteaux et Gentilhommières des Pays de l'Oise, tome 1, Paris, Editions de La Morande, , p. 26-27 & 273.
  43. « Marie Ferdinand Le Caron de Troussures, chef de bataillon mort en 1870 », sur le site personnel de Jacques Seynaeve (consulté le ).
  44. Christian du Passage & Guy de Bodman, Essai sur la descendance collatérale de Louis du Passage, chevalier de Malte en 1646, Rouen, l'auteur, , 472 p., p. 353-355 & 423-424.
  45. « Photo de la crypte », sur le site personnel de Jacques Seynaeve (consulté le ).
  46. « Photo de la nouvelle chapelle », sur le site de l'association « Enjeux de l’étude du christianisme des origines » (Eecho) (consulté le ).
  47. « Les réalisations de Michel Macary », sur le site de l'entreprise allemande Wilhelm Ernst & Sohn (consulté le ).
  48. Page du prieuré sur le site de la Communauté Saint-Jean
  49. « page d'accueil », sur le site de la communauté Saint-Jean de Troussures (consulté le ).
  50. Voir et dérouler les liens de parenté à partir de Jean Le Caron de Troussures et dont Marie Ferdinand Le Caron de Troussures, mort au combat en Eure & Loir, a été inhumé en 1870 dans la crypte de la chapelle du château de Troussures.
  51. Voir respectivement les mentions dans les Mémoires de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, les « Lettres inédites de Bossuet, Fénelon, Bourdaloue et l'abbé de Rancé », la compilation de ressources historiques du Beauvaisis du XIIe au XVIIIe siècle de la collection Bucquet-Aux-Cousteaux[PDF] et les Lettres autographes de la collection de Troussures.