Dynamius le Patrice

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Dynamius de Provence
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Dynamius ou Dinamius (v. 545 — v. 595-596), dont le nom était autrefois francisé en Dyname ou Diname, fut à deux reprises (une première fois de 581 au plus tard, mais peut-être dès 575, jusqu'en 587 ; une seconde fois de 592/593 au début de 595) « recteur » [N 1] (c'est-à-dire gouverneur) de Provence, avec le titre de « patrice » [N 2]. Il doit être distingué avec soin de plusieurs personnages homonymes, dont certains étaient peut-être de proches parents, comme le Dynamius marié à une Aureliana ou Aurelia et dont il est question dans deux lettres de Grégoire le Grand (VII, 12 et 33 ; et ) ou comme le Dynamius d'Arles, père d'un certain Evantius, que mentionne Grégoire de Tours (HF, X, 2, p. 409, 27).

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine, formation, mariage[modifier | modifier le code]

Dynamius appartenait sans doute à une vieille famille de l'aristocratie provençale. Il naquit vers 545, date qu'on peut inférer de deux sources : son épitaphe, rédigée par son petit-fils, selon laquelle il mourut « après avoir passé dix lustres » (vers 13), et une lettre de Grégoire le Grand datée de [N 3].

On ne sait rien de précis sur l'éducation reçue par Dynamius, mais la qualité de son style et sa pratique de la poésie prouvent qu'il a été formé aux studia liberalia, du reste quasi obligatoires dans l'aristocratie provençale de ces temps. En matière de littérature et de rhétorique, le futur patrice pourrait, comme l'a suggéré Dag Norberg, avoir suivi l'enseignement de Parthénius, le petit-fils de Rurice de Limoges, qui instruisit également Arator et Gogon[N 4]. À ces études classiques s'ajouta peut-être, comme nous l'allons voir, une formation juridique.

Au printemps de l'an 566, Dynamius, alors âgé de vingt-et-un ans environ, assista dans la ville de Metz aux noces de Sigebert Ier et Brunehaut, à la préparation desquelles s'était employé le comte Gogon, conseiller du roi. Il y fit la connaissance du poète Venance Fortunat, auteur de l'épithalame célébrant l'événement. De cette rencontre, probablement marquante pour le jeune Provençal, témoignent deux poèmes de Fortunat (Carmina, VI, 9 et 10). Le plus ancien (VI, 10 ; datable de l'été 566), avant de mentionner, en des termes aussi louangeurs que vagues, des vers que Dynamius avait publiés sous un pseudonyme (v. 57-62), brosse de celui-ci un portrait flatteur : « Vous étiez de noble prestance, de haute naissance, avisé en matière juridique ; vous saviez vous adapter à toutes les circonstances en faisant preuve d'optimisme, d'humour, de conciliation et de foi » (v. 37-38)[N 5]. L'expression lege sagacem, dans ce passage, pourrait suggérer que Dynamius avait étudié le Droit. Un autre poème composé un an plus tard (VI, 9) nous apprend que notre personnage, retourné dans son pays, vit à Marseille dans les domaines royaux (v. 5), où il semble exercer des fonctions subalternes, peut-être de nature juridique, au service de Sigebert (cf. VI, 10, 33) [N 6].

À une date indéterminée, Dynamius épousa une certaine Eucheria, qui lui survécut de dix ans selon l'épitaphe précitée (vers 15). Cette femme appartenait elle aussi, très vraisemblablement, à l'aristocratie sénatoriale ; elle pourrait bien être une descendante du saint évêque de Lyon Eucher. Il ne faut toutefois pas la confondre avec son homonyme (assez probablement une sienne ascendante), l'Eucheria dont nous avons conservé un curieux poème (Anthologia Latina, 390 Riese) : cette dernière, comme l'a montré la recherche récente, florissait dans le troisième quart du Ve siècle et appartenait au cercle de Sidoine Apollinaire [N 7].

Situation de la Provence en 575[modifier | modifier le code]

Le "couloir austrasien" en Provence, instauré au plus tard en 567 (en bas, à droite, en bleu, de Carpentras à Nice).

Depuis le partage du royaume entre les fils de Clotaire en 561, la Province d'Arles était dans son ensemble rattachée au royaume de Gontran, c'est-à-dire à la Bourgogne, selon une solidarité naturelle. Mais en raison de l'importance de la fenêtre méditerranéenne, les rois d'Austrasie obtinrent un couloir d'accès (le « corridor austrasien ») qui, partant de leur territoire auvergnat, passait par Avignon et aboutissait à Marseille. Ce corridor enclavait la cité d'Arles et ses territoires[N 8].

À la mort de Sigebert, en 575, son fils Childebert II dut céder à Gontran la moitié de Marseille, dans la mesure où il avait besoin des armes de son oncle dans sa lutte contre Chilpéric. En réalité, la ville devint une indivision sous l'autorité des deux souverains, représentés par un seul fonctionnaire nommé par le roi austrasien.

Recteur de Provence[modifier | modifier le code]

Lorsqu'à une date inconnue, entre 575 et 581, Dynamius devint recteur de Provence, ce fut pour défendre les intérêts du pouvoir austrasien. Mais il ne tarda pas, sous l'influence du comte Gogon, à afficher une nette tendance pro-burgonde en entrant dans la coterie de ce dernier, qui réunissait nombre de grands personnages de la Gaule du sud hostiles aux Neustriens et favorables à une alliance du royaume de Metz avec la Burgondie de Gontran. Devenu l'un des membres les plus éminents, avec le duc de Champagne Loup, du clan de Gogon, Dynamius s'employa donc à limiter les prérogatives de Childebert II et de ses alliés austrasiens soutenus par l'évêque de Marseille Théodore.

Le patrice intervint en 581 dans l'élection épiscopale d'Uzès, après le décès de son titulaire Ferréol, en faisant élire initialement son vieil ami Albinus, ex-préfet. Celui-ci mourut brutalement trois mois après sa nomination. et aurait dû avoir pour successeur Jovinus, ex-rector Provinciae, soutenu par Childebert[N 9]. Mais Dynamius suscita promptement un troisième homme, le diacre Marcel (fils de l'un de ses amis marseillais, le sénateur Félix), qui obtint le siège et parvint à le garder, en corrompant ses adversaires si l'on en croit Grégoire de Tours[N 10].

Dès 581, un conflit violent opposa Dynamius à l'évêque de Marseille Théodore. La mort de Gogon (HF, VI, 1) laissa le pouvoir en Austrasie à une faction pro-neustrienne à laquelle Théodore se rallia aussitôt. Dynamius, avec l'appui du clergé marseillais entraîné par l'abbé Anastase et le prêtre Proculus, riposta en obtenant du roi des Burgondes Gontran que Théodore fût chassé de Marseille [N 11] : il offrait ainsi à Gontran l'occasion de faire pression sur Childebert en fermant le « corridor autrasien » pour bloquer l'accès à la ville. Théodore appela à son secours les nouveaux maîtres de l'Austrasie, qui envoyèrent pour le rétablir le duc Gondulfus (oncle de la mère de Grégoire de Tours : HF, VI, 11) et son armée. Celui-ci parvint à attirer Dynamius hors de Marseille et à le capturer. Le patrice fut contraint à faire amende honorable et à jurer à nouveau fidélité au jeune roi Childebert II, qui approchait de sa majorité[N 12]. L'année suivante (582), à sa majorité, Childebert réclama la totalité de la ville de Marseille. Le conflit entre Dynamius et Théodore reprit de plus belle, et devait durer jusqu'en 587. Théodore se compromit un temps en soutenant le prétendant Gondovald (finalement supprimé en )[N 13], mais réussit à ne pas être mis en cause au cours du second concile de Mâcon (), après quoi il fit à Marseille un retour quasi triomphal (HF, VIII, 20, p. 387, 12-13). Dynamius dut composer avec lui durant les deux dernières années de son mandat.
Il quitta sa charge de rector Provinciae en 587, et eut pour successeur Nicetius, un parent de Grégoire de Tours (HF, VIII, 43, p. 354, 19-20). Au mois de novembre de la même année, en compagnie du duc Loup, il se réconcilia publiquement avec Childebert lors du traité d'Andelot [N 14].

Un "homme de réseau" ?[modifier | modifier le code]

La singularité de la position de Dynamius, à la fois représentant officiel de l'Austrasien Childebert II et proche du Burgonde Gontran, un "adversaire" des Austrasiens, s'explique probablement par ses relations. En effet, Dynamius faisait partie de la faction (ou, si l'on préfère, du « réseau ») [N 15] du puissant comte Gogon, ancien ministre de Sigebert (assassiné en 575), protégé de sa veuve Brunehaut et régent du royaume austrasien pendant la minorité de Childebert. Ce groupe des « amis de Gogon » mit en œuvre des stratégies concertées, à la fois politiques et sociales, bien qu'il servît essentiellement, en dehors de toute idéologie, à défendre les intérêts personnels de ses membres [N 16]. Un haut niveau culturel était requis pour entrer dans cette société composée à la fois d'héritiers et d'une élite de compétence : c'est ainsi que Pierre Riché a pu parler d'un « cercle littéraire austraso-provençal » autour du patrice Dynamius [N 17]. Les liens de notre personnage avec Venance Fortunat, qui se maintinrent très probablement même si n'en avons plus de témoignages après 567, et surtout la commande hagiographique à lui passée par l'évêque de Riez Urbicus, montrent son prestige intellectuel [N 18]. Enfin, on connaît l'estime que lui portait le pape Grégoire le Grand.

Le littérateur et l'hagiographe[modifier | modifier le code]

Son goût du pouvoir et de l'action n'empêcha pas Dynamius de consacrer ses loisirs à la littérature, dont il avait tâté dès ses jeunes années puisque, nous l'avons vu, il versifiait déjà lorsqu'il connut Fortunat, en 566. L'amitié de ce dernier l'encouragea certainement à persévérer dans la poésie. Aucune pièce en vers ne nous est toutefois parvenue sous son nom, à l'exception peut-être d'un Éloge de l'île de Lérins (Laus de Lerine insula) en treize distiques élégiaques qui pourrait bien être de sa plume[N 19]. En revanche, nous avons conservé de lui deux lettres, rédigées au plus tard en 568 et typiques du style affecté qu'on cultivait à cette époque [N 20], et surtout une Vie de saint Maxime, évêque de Riez (BHL 5853), composée, vraisemblablement entre 581 et 587, à la demande d'Urbicus de Riez [N 21]. Ce texte, important à plus d'un titre, n'est pas l'unique incursion de Dynamius dans le domaine hagiographique. Adon de Vienne signale en effet dans son Martyrologe, au , que le patrice rédigea une Vie de saint Marius (en français Mary ou May), abbé de la Val-Benois (diocèse de Sisteron) au VIe siècle. L'original de cette Vita Marii est perdu, mais nous avons en conservé une sorte d'épitomé à usage liturgique (BHL 5540), exécuté au IXe ou au Xe siècle par un moine de Forcalquier [N 22]. Notons que les deux genres abordés par Dynamius (la poésie et l'hagiographie) sont précisément ceux auxquels se cantonna son ami Fortunat : ne pourrait-on voir là l'indice d'une rivalité littéraire entre les deux hommes ?

Dernières responsabilités et mort[modifier | modifier le code]

Une lettre de Grégoire le Grand datée d' et adressée à Dynamius nous apprend que celui-ci était, à cette époque, recteur du patrimoine de Saint-Pierre en Provence ; elle salue l'intéressé du titre de « patrice des Gaules », ce qui suggère (avec une forte probabilité) qu'il était redevenu rector Provinciae. Le pape y félicite notre homme de son zèle et de son efficacité comme gestionnaire pontifical, et lui annonce l'envoi, en signe de gratitude, d'une petite croix d'orfèvrerie sertie de reliques de saint Pierre et de saint Laurent [N 23]. Le patrice Dynamius apparaît encore, sans être expressément nommé, dans une lettre grégorienne de traitant d'une mission diplomatique auprès du menaçant Agilulf, roi des Lombards, puis à nouveau en , toujours à propos des incursions lombardes [N 24]. Ce sont là les dernières attestations de son mandat politique. L'activité publique de notre personnage fut sans doute contrariée par la maladie. Une lettre du pape du mentionne un patrice Arigius qui paraît bien être le successeur de Dynamius à la fois comme rector Provinciae et comme patrice [N 25]. En , l'ex-patrice ne pouvant plus exercer ses fonctions d'administrateur du patrimoine provençal de Saint-Pierre, Grégoire le Grand envoya le prêtre Candidus pour l'y remplacer [N 26]. On peut donc supposer que Dynamius fut atteint, dans le courant de l'année 595, d'une maladie grave et invalidante qui le contraignit à se démettre de ses charges.

Dynamius mourut, selon toute vraisemblance, vers la fin de 595 ou l'année suivante, à l'âge approximatif de cinquante ans. Un de ses petits-fils, qui portait le même nom, rédigea pieusement l'épitaphe métrique (en onze distiques élégiaques) de son grand-père et de sa grand-mère, décédée dix ans après son mari, donc vers 605/606 [N 27]. Ce texte au ton panégyrique et très convenu est avare d'informations sur la vie et la carrière du personnage. Il précise toutefois (au v. 6) que le couple fut enseveli dans un sanctuaire dédié au saint martyr Hippolyte ; mais nous ignorons où se trouvait cet édifice, dont le vocable n'est pas attesté dans la Provence de l'Antiquité tardive et du Haut Moyen Âge.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. À l'époque franque, la fonction de praefectus (préfet) ou de rector (recteur) subsista : elle était assumée par des personnages qui portaient également le titre honorifique de patrice, qui avait été donné à Libérius d'Arles comme distinction personnelle au temps des Ostrogoths. Toutefois la mention d'un personnage comme patrice, dans l'Histoire des Francs par exemple, ne suffit pas pour affirmer qu'il assuma aussi la charge de rector. Voir Fixot (1989), p. 450-451.
  2. Créé par Constantin le Grand, le titre de patricius était prestigieux mais ne donnait aucun pouvoir concret. Il resta toujours du ressort de l'empereur ou du roi et subsista longtemps dans les territoires de tradition romaine : le dernier patricius Provinciae attesté est, sous Charles Martel, Abbon, en l'an 739.
  3. Voir infra, notes 27 (épitaphe) et 26 (lettre de Grégoire le Grand).
  4. Voir Norberg (1991), p. 50 ; cf. Boulhol (2014), p. 50-51.
  5. Venance Fortunat, Carmina, VI, 10, 37-38 : insignem specie, celsum lare, lege sagacem, / omnibus aequalem spe, sale, pace, fide.
  6. Les poèmes VI, 9-10 de Fortunat se lisent dans l'édition donnée par M. Reydellet, t. II, 1998, p. 80-84. Voir Boulhol (2014), p. 44.
  7. Voir Stefania Santella, Per amare Eucheria : Anth. Lat. 386 Shackleton Bailey. Bari, Palomar, 2005. Cf. Boulhol (2014), p. 49 et 53 et n. 50.
  8. Voir Baratier, dir. (1987), p. 193.
  9. Grégoire de Tours, HF, IV, 43 et VI, 7. Voir Boulhol (2014), p. 46-47
  10. Grégoire de Tours, HF, VI, 7, p. 277, 1-6
  11. Grégoire de Tours, HF, VI, 11, p. 281
  12. Grégoire de Tours (HF, VI, 11, p. 280-281) donne quelques détails : Dynamius ne permit pas qu’il pût entrer dans Marseille, ni que l’évêque qui venait avec Gondulfus fût reçu dans sa cathédrale. D’accord avec le clergé, il avait fait fermer les portes de la ville et de là il insultait avec mépris l’évêque et Gondulfus. Cependant, étant sorti pour conférer avec le duc, il se rendit à la basilique de saint Étienne située près de la ville ; les portiers qui en gardaient l’entrée eurent soin de fermer la porte aussitôt que Dynamius y eut été introduit, en sorte que la troupe de gens armés qui le suivait demeura dehors sans pouvoir entrer. Celui-ci, n’en sachant rien, après avoir conféré de diverses choses sur l’autel avec ceux qu’il était venu trouver, s’en éloigna, ainsi qu’eux, et ils entrèrent dans la sacristie. Lorsqu’ils y furent entrés avec Dynamius, alors dépourvu du secours des siens, ils tombèrent sur lui d’une terrible manière, et ayant mis en fuite les satellites qui, voyant qu’on le retenait, faisaient retentir leurs armes autour de la porte, le duc Gondulfus réunit les principaux citoyens autour de l’évêque, afin qu’il entrât avec eux dans la ville. Dynamius, voyant tout ce qui venait de se passer, demanda pardon, fit au duc beaucoup de présents et prêta serment d’être à l’avenir fidèle à l’évêque et au roi. Après quoi on lui rendit ses vêtements.
  13. Sur l'équipée de Gondovald ou Gundoald, voir surtout Walter Goffart, "The Frankish Pretender Gundovald, 582-585. A Crisis of Merovingian Blood", dans Francia, 39 (2012), p. 1-27.
  14. Boulhol (2014), p. 48.
  15. C'est le terme employé par B. Dumézil dans ses deux articles (2007 et 2009).
  16. Voir Dumézil, « Le patrice Dynamius » (2009), p. 175-177.
  17. Riché, op. cit. (1995), p. 155.
  18. Dynamius, Vita Maximi, 1, 1-4 ; Boulhol (2014), p. 92-95.
  19. Boulhol (2014), p. 52-53 et 196-197.
  20. Epistulae Austrasicae, 12 et 17 ; CCSL 117, p. 430-431 et 435-436. La première, très courte et limitée à des effusions précieuses, est adressée à un ami inconnu ; la seconde a pour destinataire Vilicus, évêque de Metz, que Dynamius prie de bien vouloir intercéder en sa faveur auprès du roi Sigebert
  21. Le texte latin, sans traduction, se lit dans l'édition critique de S. Gennaro (1966), p. 65-127. Il a été repris (avec quelques modifications), traduit et annoté par P. Boulhol (2014), p. 92-141 et présentation p. 58-84.
  22. Boulhol (2014), p. 53-54 et n. 53-55.
  23. Grégoire le Grand, Registrum epistularum, III, 33, p. 179.
  24. Grégoire le Grand, Registrum epistularum, IV, 2, p. 219, 27-28, et IV, 37, p. 259, 59).
  25. Grégoire le Grand, Registrum epistularum, V, 31, p. 298, 14-15. Voir Boulhol (2014), p. 48.
  26. Grégoire le Grand, Registrum epistularum, VI, 6, p. 374, 20-26. Voir Boulhol (2014), p. 48-49.
  27. Texte latin, traduction et notes dans Boulhol (2014), p. 199-201 ; cf. ibid., p. 49.

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources anciennes[modifier | modifier le code]

  • Dynamius le Patrice, Vie de saint Maxime, évêque de Riez. Texte critique : Salvatore Gennaro, Fausti Reiensis sermo de sancto Maximo episcopo et abbate. Catania, Centro di studi sull'antico cristianesimo, Università di Catania, 1966, p.65-127. Texte latin, traduction, présentation et notes : P. Boulhol & alii (2014 ; voir infra, « Études »), p. 92-141 et 58-84.
  • Fortunat (Venance), Poèmes. Éd. : Marc Reydellet, Venance Fortunat. Poèmes. Tomes I-III. Paris, Belles Lettres, C.U.F., 1994, 1998 et 2004.
  • Lettres austrasiennes (Epistulae Austrasicae). Éd. : Wilhelm Gundlach, in Monumenta Germaniae Historicae. Epistolae, III (= Merowingici et Karolini aevi, I). Berlin, Weidmann, 1892, p. 110-153 ; repris par le même, dans Corpus Christianorum, series Latina, 117 (Turnhout, Brepols, 1957), p. 405-470.
  • Grégoire le Grand, Lettres. Éd. : Dag Norberg, S. Gregorii Magni registrum epistularum. Turnhout, Brepols, 1982, 2 volumes (Corpus Christianorum, series Latina, 140 et 140A). Deux des lettres concernant Dynamius peuvent également se lire, accompagnées d'une traduction et de notes, dans la collection Sources Chrétiennes, vol. 520 (Paris, 2008) : Grégoire le Grand. Registre des lettres. Tome II (livres III-IV).
  • Grégoire de Tours, Histoire des Francs / Libri historiarum X. Éd. : Bruno Krusch & Wilhelm Levison, Gregorii episcopi Turonensis libri historiarum X. Hannover, Hahn, 1951 (Monumenta Germaniae Historica. Scriptores rerum merovingicarum, tomi I pars I).

Études[modifier | modifier le code]

  • Baratier Édouard (dir.), Histoire de la Provence. Nouvelle édition mise à jour. Toulouse, Privat, 1987.
  • Boulhol Pascal & alii, Maxime de Riez entre l'histoire et la légende. Dynamius le Patrice, Vie de saint Maxime, évêque de Riez. Fauste de Riez, Panégyrique de saint Maxime, évêque et abbé. Valensole, Aurorae libri, collection « Rive Gauche », 2014, spéc. p. 43-58.
  • Dumézil Bruno, « Gogo et ses amis : écriture, échanges et ambitions dans un réseau aristocratique de la fin du VIe siècle », dans Revue historique, CCCIX/3, 643 (), p. 553-593.
  • Dumézil Bruno, « Le patrice Dynamius et son réseau : culture aristocratique et transformation des pouvoirs autour de Lérins dans la seconde moitié du VIe siècle », dans Yann Codou & Michel Lauwers (dir.), Lérins, une île sainte de l'Antiquité au Moyen Âge. Turnhout, Brepols, 2009, p. 167-194.
  • Fixot Michel, « La Provence, de Grégoire de Tours à l'an mil », dans Paul-Albert Février (dir.), La Provence des origines à l'an mil. Rennes, Éditions Ouest-France, 1989, p. 443-493.
  • Norberg Dag, « Dyname, Patrice de Marseille », dans Journal of Medieval Latin, 1 (1991), p. 46-50.
  • Riché Pierre, Éducation et culture dans l'Occident barbare, VIe – VIIIe siècles. Paris, Seuil, 1962, 4e éd. revue et corrigée 1995.

Liens internes[modifier | modifier le code]