Gabriel Cohn-Bendit

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Gabriel Cohn-Bendit
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ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean-Gabriel Cohn-BenditVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

Drapeau de la France Française

Drapeau du Burkina Faso Burkinabè (2010-2021)
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Jean-Gabriel Cohn-Bendit, dit Gabriel Cohn-Bendit (ou « Gaby Cohn-Bendit »), né le à Montrouge et mort le à Toulouse, est un professeur et militant français (qui avait également reçu la nationalité du Burkina Faso) de l'éducation alternative connu en particulier pour la fondation du lycée expérimental de Saint-Nazaire[1].

Il a fréquenté les milieux anarchistes[2], puis les cercles de l'extrême gauche, ensuite de l'ultra-gauche dans les années 1960 et 1970. Il adhère quelque temps au Parti socialiste puis aux Verts.

Il est le frère aîné de Daniel Cohn-Bendit.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Gabriel Cohn-Bendit est le fils d'Eric Cohn-Bendit (1902-1959), avocat à Berlin, et de Herta David (1908-1963), tous deux issus de familles juives ashkénazes. Peu après l'avènement de Hitler à la chancellerie (), Erich (ou Eric) étant menacé d'arrestation comme militant du Secours Rouge, ils quittent l'Allemagne et se réfugient à Paris (). Jusqu'à la guerre, ils vivent dans le XVe arrondissement, dans un groupe de réfugiés qui inclut notamment Walter Benjamin et Hannah Arendt, mais aussi Max Ophüls, de sorte que Gabriel est figurant dans son film Werther (1938)[3].

Gabriel Cohn-Bendit a acquis la nationalité française[Quand ?][4], bien plus tôt que son frère Daniel[5], né en 1945, qui avait opté pour la nationalité allemande en 1959 avant d'obtenir la nationalité française en 2015[6].

Enfance et adolescence[modifier | modifier le code]

Durant la guerre, ses parents sont réfugiés dans la région de Montauban ; sa mère est économe de la colonie pour enfants juifs de la Maison des enfants de Moissac[7]. En 1943-1944, à la suite de l'occupation de la zone Sud par l'armée allemande, il vit dans la clandestinité dans une famille de résistants, sous une fausse identité de réfugié belge. Après la Libération, ses parents deviennent responsables de la colonie de Cailly-sur-Eure (« colonie Juliette »). En 1947, il revient à Paris, où se trouve sa grand-mère paternelle[8], pour entrer en Sixième. Ses parents rentrent à Paris en 1948, mais son père repart exercer son métier d'avocat en Allemagne en 1951[9].

Il fait ses études secondaires au lycée Buffon, dans la même classe que Laurent Terzieff, Philippe Robrieux, Alain Lancelot et Jean-François Burgelin[10].

Les études et l'engagement politique[modifier | modifier le code]

Après le baccalauréat, puis une année de propédeutique, il fait des études de philosophie. Influencé par Jean-Paul Sartre, il adhère au Parti communiste français comme membre de la section des étudiants de philosophie. Conséquence de l'attitude stalinienne des dirigeants français en 1956, il le quitte pour rejoindre un groupe trotskiste, puis se rapproche du mouvement de Cornelius Castoriadis, Socialisme ou barbarie.

Professeur et militant à Saint-Nazaire[modifier | modifier le code]

En 1959, son épouse ayant obtenu un emploi à Saint-Nazaire, il y est lui-même surveillant pour terminer une licence d'allemand[11], puis passe le CAPES d'allemand et est nommé professeur au lycée.

À cette époque, Saint-Nazaire et Nantes sont marquées par le souvenir des grèves qui ont eu lieu en 1955 et qui ont été l'objet d'un numéro de Socialisme ou Barbarie[12].

Il s'intègre à ce nouveau milieu en entrant en contact avec des militants de gauche locaux : les syndicalistes d'orientation anarchiste (Paul Malnoë de l'Union locale CGT-FO, Alexandre Hébert de l'Union départementale), les militants des GSED, les membres du mouvement des Auberges de jeunesse. En 1962, il fait un bref passage au PSU[13]. Un peu plus tard aura lieu la rencontre avec les paysans travailleurs (Bernard Lambert), notamment à travers la lutte pour la préservation des marais salants de Guérande.

En 1962-1963, il fait son service militaire.

Sur le plan pédagogique, il est dans la mouvance du mouvement Freinet et participe à la Fédération des groupes d'études et de recherches institutionnelles (FGERI) de Félix Guattari, participant à sa revue Recherches. Au sein du SNES, il appartient à la tendance École émancipée.

En 1968, un événement notable est la venue de Daniel Cohn-Bendit à Saint-Nazaire (vers le ) et la tenue de meetings de discussion avec des ouvriers des chantiers navals.

Les années 1970[modifier | modifier le code]

De 1973 à 1975, il est responsable national d'École émancipée, mais à la fin de cette période, durant laquelle il a été confronté à des affrontements entre trotskistes et non-trotskistes, il quitte la tendance, ainsi que le SNES[14], restant depuis lors non syndiqué.

Il participe aux luttes à propos du Larzac (il est poursuivi et condamné pour renvoi de ses papiers militaires).

En 1977, il lance une campagne (notamment par une pétition) pour obtenir la levée de l'arrêté d'expulsion de son frère (du ) ; la levée est décidée seulement le .

Les expériences éducatives des années 1980-1990[modifier | modifier le code]

En 1981, après l'élection de François Mitterrand, il lance l'idée d'un « établissement marginal », idée pour laquelle il réussit à obtenir le soutien d'Alain Savary, ministre de l'Éducation nationale ; c'est ainsi qu'en , est ouvert le lycée expérimental de Saint-Nazaire[15]. Il y enseigne jusqu'en 1987, laissant l'expérience se poursuivre sans lui[16]. En 1987-1988, il travaille comme professeur d'allemand au lycée français de Ouagadougou, avec un « contrat local »[17].

Ne pouvant s'installer au Burkina Faso, il revient en France et obtient un détachement « aux missions d'éducation nouvelles » ; il fonde alors le Groupement des retraités éducateurs sans frontières[18] (qui est devenu le Groupement d'Éducateurs sans Frontières ou GREF), dont il est secrétaire général. L'association organise le transport et l'hébergement de retraités de l'Éducation nationale qui travaillent un certain temps dans des pays du Sud, ne touchant que leur pension. En , il demande la nationalité burkinabè et l'obtient l'année suivante[19].

En 1996, il atteint l'âge de la retraite.

Engagé dans de multiples activités associatives, souvent présenté comme un « infatigable militant de l'éducation alternative[20],[21] », se présentant lui-même comme un libéral-libertaire, il participe en 2001 à l'éphémère Conseil national de l'innovation avant de créer en 2003 le « Réseau éducation pour tous en Afrique[22] » (REPTA).

Parcours intellectuel et politique[modifier | modifier le code]

Son parcours intellectuel se caractérise par diverses évolutions que Gabriel Cohn-Bendit décrit ainsi dans un article du journal Libération : « Juif d'extrême gauche, libertaire pour tout dire, je tiens à affirmer quelques principes[23] auxquels je tiens d'autant plus aujourd'hui que tous ceux auxquels j'ai cru pendant vingt ans se sont effondrés les uns après les autres (il est long le chemin qui, du jeune communiste, opposant en 1956, m'a mené, ma dose de scepticisme augmentant à chaque étape, à des idées libertaires en passant par le trotskisme, l'ultra-gauche)[24]. »

En 2006, Gabriel Cohn-Bendit se rapproche de l'écologiste Noël Mamère. Pourtant, en mai de la même année, il se prononce en faveur de la « candidature à la candidature » [présidentielle] de Ségolène Royal, contre « Sarkosy » (sic)[25], en ironisant sur les CNE et les CDD : « Pour être cohérent et faire en sorte que Ségolène soit désignée comme candidate, je vais, à 70 ans, signer un Contrat nouvel encartement (CNE) au PS, Contrat à durée (très) déterminée (CDD). Bien sûr, ce texte voudrait donner à d’autres l’envie de faire de même, et si je ne peux pas, à mon âge et après 50 ans de vie politique et de multiples encartements, signer un Contrat premier encartement (CPE), j’appelle les jeunes à le faire[25]. » Il n'épargne pas non plus Arlette Laguiller et Olivier Besancenot dont il décrie le goût du secret et l'angélisme alors qu'ils se disent héritiers de Trotsky, « qui ne fut que le précurseur de Staline[25] ».

En 2009, à la suite du score élevé de la liste Europe Écologie menée par Daniel Cohn-Bendit aux élections européennes, Gabriel Cohn-Bendit crée l'association « Les Amis d’Europe Écologie » dont il devient le président. Cette structure qui se veut « biodégradable » dit vouloir permettre au débat de se poursuivre le temps que se restructure le réseau constitué autour du rassemblement Europe Écologie (avec lequel elle n'a aucun lien officiel) pendant la campagne.

Le , il annonce qu'il va voter pour François Hollande dès le premier tour de la présidentielle et appelle les écologistes à suivre son exemple[26]. Il avait voté Noël Mamère en 2002 et Ségolène Royal en 2007. En 2015, il déclare : « Pour moi, Hollande, c'est fini », après la décision du président de mettre en place la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux terroristes. Il affirme également qu'il votera pour Alain Juppé au second tour de la primaire présidentielle de la droite et du centre de 2016, et peut-être pour Nathalie Kosciusko-Morizet au premier tour[27].

Il meurt à Toulouse le 17 décembre 2021[28].

Actions dans le système éducatif[modifier | modifier le code]

Le lycée expérimental de Saint-Nazaire[modifier | modifier le code]

En , alors que François Mitterrand est président de la République depuis peu, Gabriel Cohn-Bendit interpelle le ministre de l'Éducation nationale Alain Savary en publiant dans Libération une lettre ouverte au « camarade Ministre ». Cet appel aboutit en 1982 à la création de quatre établissements qui reçoivent carte blanche pour tenter de trouver des réponses à l'échec scolaire.
Parmi ceux-ci, Gabriel Cohn-Bendit participe à la fondation du lycée expérimental de Saint-Nazaire dont le fonctionnement est basé sur des principes de collégialité et de cogestion[29]. Il y enseigne jusqu'en 1987 comme professeur d'allemand.

Action en faveur des collèges expérimentaux[modifier | modifier le code]

En , Gabriel Cohn-Bendit rédige une « lettre ouverte » à Jack Lang, nouveau ministre de l'Éducation[30]. En 2001, il est nommé par Jack Lang au Conseil national de l'innovation pour la réussite scolaire (CNIRS), qui permet la création d'une quinzaine de collèges et lycées expérimentaux dont 4 ouverts à tous publics. La mission du CNIRS sera revue lorsque Luc Ferry devient ministre après le changement de gouvernement en 2002 ; il en démissionne alors, entraînant avec lui 17 des 31 membres qui composent le conseil[31].

En , il lance un nouvel appel à la création de collèges expérimentaux, avec l'accord de Xavier Darcos, ministre de l'Éducation[32], qui affiche en quelques jours près de 200 adhésions d'enseignants.

Un comité de pilotage est constitué[33], qui désigne en les établissements concernés par ces projets pédagogiques innovants[34] ; mais soutenu uniquement dans l'académie de Créteil, puis réduit en nombre de postes à pourvoir début , le projet est en passe d'être abandonné[35].

Coopération en Afrique[modifier | modifier le code]

En 1987-1988, Gabriel Cohn-Bendit passe une année scolaire au lycée français de Ouagadougou, et fonde en 1988 le Groupement des retraités et éducateurs sans frontières (GREF), association se donnant pour but de faire profiter les pays en voie de développement de l'expérience d'enseignants retraités[36].

En 1999, il est nommé au Haut Conseil de la coopération internationale[37] et préside un groupe de travail sur « la coopération dans le secteur de l'éducation de base avec les pays d'Afrique subsaharienne », étudiant en particulier l'exemple du Sénégal[38]. Rappelant les objectifs du Forum mondial sur l'éducation de Dakar en 2000, le rapport du groupe préconise de « mettre l'éducation de base au centre de la lutte contre la pauvreté », de promouvoir l'éducation pour tous et propose des moyens financiers à mettre en œuvre pour y parvenir.

L'idée d'une fondation vouée à cet objectif n'aboutit pas ; Gaby Cohn-Bendit fonde alors en 2003 le « Réseau éducation pour tous en Afrique » (REPTA)[22].

Prises de position politiques[modifier | modifier le code]

L'affaire Faurisson[modifier | modifier le code]

En 1978, Robert Faurisson publie dans des tracts d'abord, puis dans la presse grand public, des propos « révisionnistes » puis négationnistes[39] qui sont condamnés en . Gabriel Cohn-Bendit a rencontré Faurisson en par l'entremise de Pierre Guillaume, et le défend dans Libération[40], écrivant ainsi : « Ce que je me refuse à faire, y compris aux néo-nazis, je ne suis pas prêt à accepter qu'on le fasse à des hommes comme Rassinier ou Faurisson dont je sais qu'ils n'ont rien à voir avec eux, et le procès intenté à ce dernier me rappelle plus l'Inquisition qu'une lutte contre le retour du pire[24] ». En , au procès de la LICRA contre Faurisson, il exprime sa réticence à résoudre un problème d'histoire par voie légale[41], souhaite faire une thèse sur le révisionnisme avec Pierre Vidal-Naquet[41], qui refuse, et réalise un document de 16 pages non daté sur le journal de Kremer, médecin SS du camp d'Auschwitz, puis conclut que les « actions spéciales » (Sonderaktion) de Kremer ne sont pas des gazages et que « Vidal-Naquet, Wellers se trompent tout comme Faurisson[41] », démenti en 1990 par l'historien belge Maxime Steinberg[42]. Pendant le colloque de l'École des hautes études en sciences sociales de 1982 intitulé L'Allemagne nazie et le génocide juif, Vidal-Naquet déclare qu'il fait partie « des révisionnistes « radicaux » ou « gauchistes »[43] ». Au printemps 1981, il se sépare du clan faurissonien[41] puis en 1999, dans Nous sommes en marche, reconnaît s'être trompé « sans pour autant renie[r] en rien [s]on point de vue sur l'impérative liberté d'expression[44] ». Pour Michel Dreyfus, auteur d'une étude sur L'antisémitisme à gauche (2011), « tout en se déclarant juif, ainsi que d’extrême-gauche, et sans se rendre compte de la manipulation dont il est l’objet, il estime, au nom de la liberté de la pensée, que Faurisson a le droit de poursuivre ses travaux : un problème historique ne peut être résolu par la voie légale, mais doit l’être par des recherches menées sans aucun tabou. Jean-Gabriel Cohn-Bendit laisse ouverte la question des chambres à gaz, mais admet la réalité de l’extermination des Juifs : c’est pourquoi il ne sera jamais considéré par les spécialistes du sujet, et d’abord Pierre Vidal-Naquet, comme un négationniste[45]. ».

Conflit avec Lutte ouvrière[modifier | modifier le code]

Dans le journal Libération du , quelques jours avant le premier tour de l'élection présidentielle, Gabriel et son frère Daniel publient un article (« Arlette n'est pas une sainte[46] ») dans lequel ils s'en prennent avec véhémence à l'organisation trotskiste Lutte ouvrière (LO), à son responsable Robert Barcia et à sa porte-parole Arlette Laguiller. Ils comparent LO à une secte et son chef à un gourou, et accusent l'Union communiste — dont LO est issue — de toucher des fonds de la part de sociétés commerciales capitalistes. Ils ajoutent que Robert Barcia serait à la tête d'entreprises tout aussi capitalistes, actives dans la promotion de médicaments auprès du corps médical.

Le , la cour d'appel de Paris a condamné Libération et Gabriel Cohn-Bendit[47] à 1 500 euros d'amende, qualifiant de diffamatoire l'affirmation que « le parti Lutte ouvrière bénéficie d'un financement illégal de la part de sociétés commerciales qui prennent en charge la rémunération de certains dirigeants[48] ».

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Gauchisme, remède à la maladie sénile du communisme, Éditions du Seuil, 1969 (avec Daniel Cohn-Bendit)
  • Intolérable intolérance, Éditions de la Différence, 1981 (avec E. Delcroix, C. Karnoouh, V. Monteil, J. L. Tristani)
  • Nous sommes en marche, Flammarion, 1999
  • L'École doit éduquer à la désobéissance : le lycée expérimental de Saint-Nazaire éd. L'Harmattan, 2001
  • Lettre ouverte à tous ceux qui n'aiment pas l'école, Éditions Little big man, 2003
  • École de Tersac, Lycée de Saint-Nazaire : Alternatives à l'Education nationale 2006 (avec Dominique Gorioux, Olivier Gautier, Stéphanie Elie)
  • À bas le Parti Vert! Vive l'écologie!, Éditions Mordicus (collection Coups de colère), 2011
  • Pour une autre école, Repenser l’éducation, vite !, Éditions Autrement, 2013[49].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique.
  2. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, « Le Maitron » : Gabriel Cohn-Bendit.
  3. Nous sommes en marche, photographies hors texte et page 58.
  4. Étant né en France de parents étrangers nés à l'étranger, Gabriel Cohn-Bendit a pu devenir Français,
    • soit le jour de ses 21 ans, ayant résidé habituellement en France depuis l'âge de 16 ans (article 44 de l'ordonnance du 19 octobre 1945) et n'ayant pas refusé cette nationalité (article 45) ;
    • soit avant sa majorité par « déclaration » de son père ou de son substitut légal (articles 1 de la loi du 26 juin 1889 et 52 de l'ordonnance de 1945).
  5. Daniel Cohn-Bendit, Nous l'avons tant aimée, la révolution, Paris, Seuil, , 254 p. (ISBN 978-2-02-009916-5 et 2-02-009916-0), p. 60
  6. Daniel Cohn-Bendit obtient la nationalité française, Le Monde, 23-05-2015.
  7. Christophe Forcari, « Moissac, la « ville de Justes » conquise par l'extrême droite », sur Libération.fr, (consulté le )
  8. Clara Bendit, épouse d'Alex Cohn. Erich Cohn prend le nom de « Cohn-Bendit » vers 1930, quand il devient avocat. Clara meurt après son fils et sa belle-fille.
  9. Ou 1952. Pour une vue plus détaillée sur les vicissitudes de la famille, voir la notice consacrée à Daniel.
  10. Cf. photographie de la classe de Seconde dans Nous sommes en marche, hors-texte.
  11. Nous sommes en marche, page 121. Le livre n'explique pas le passage des études de philosophie à celles d'allemand.
  12. Numéro 18, cité par Gabriel Cohn-Bendit dans son livre.
  13. Arno Guillou, Mathieu Renard, « Gabriel Cohn-Bendit », L'Œil électrique, no 12
  14. Nous sommes en marche, page 194.
  15. Site du Haut-conseil de coopération internationale
  16. Nous sommes en marche, page 213.
  17. Page 214. Il ne touche que son traitement de certifié (en fin de carrière), sans aucune indemnité d'expatriation.
  18. Cf. site de l'association, toujours existante
  19. « Gaby à Ouaga en Burkinabé », site du REPTA, 2010.
  20. Myriam et Philippe Merlant, « Le second souffle des écoles alternatives », Place publique, septembre-octobre 2000.
  21. Gilles Raillard, « Gabriel Cohn-Bendit, penser l’Éducation nationale autrement », NousVousIls, 4 septembre 2003.
  22. a et b Historique du REPTA [PDF]
  23. Dans ce même article, Gabriel Cohn-Bendit défend le principe du droit à la libre expression pour Robert Faurisson dont un article négationniste paru dans Le Monde avait déclenché la polémique.
  24. a et b Gabriel Cohn-Bendit, « Question de principe », Libération, 5 mars 1979.
  25. a b et c Gabriel Cohn Bendit , « Les éléphants barrissent, la caravane « Royal » passe... », 9 mai 2006
  26. Gabriel Cohn-Bendit votera Hollande, Le Figaro, 26 mars 2012.
  27. « Gaby Cohn-Bendit : "Pour moi, Hollande, c'est fini" », liberation.fr, 30 décembre 2016.
  28. Saint-Nazaire. Gaby Cohn-Bendit, « père » du lycée expé, frère de Dany, est décédé
  29. Saint-Nazaire : l'expérience reconnue à la marge, Le Monde de l'Éducation, mars 2007
  30. La lettre ouverte de 2000
  31. Communiqué du Ministère de l'Éducation après la démission de 17 membres du CNIRS - 2 décembre 2002 [PDF]
  32. Gabriel Cohn-Bendit lance un appel à la création de collèges expérimentaux Le Café pédagogique - Expresso du 20 septembre 2007
  33. Première réunion avec le ministère sur les collèges expérimentaux le 11 octobre, Le Café pédagogique, Expresso du 28 septembre 2007.
  34. « Six établissements pour les collèges Cohn-Bendit », Le Café pédagogique, Expresso du 6 février 2008.
  35. « Gabriel Cohn-Bendit : Les raisons d'un échec », interview le 5 mars 2008 dans le Café pédagogique.
  36. Parole à ... Le groupement des retraités et éducateurs sans frontières - freinet.org [PDF]
  37. JO PRMX9903813D, Décret du 10 novembre 1999 portant nomination au Haut Conseil de la coopération internationale
  38. La coopération dans le secteur de l'éducation de base avec les pays d'Afrique subsaharienne : rapport remis au Premier ministre, Haut conseil de la coopération internationale, Gabriel Conh Bendit, 2001
  39. Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, éditions du Seuil, 2000, (ISBN 2-0203-5492-6 et 978-2-0203-5492-9), p. 214-279
  40. Igounet, op. cit., p. 232 et p. 253.
  41. a b c et d Igounet, op. cit., p. 254.
  42. Maxime Steinberg, Les yeux du témoin et le regard du borgne : Lecture critique d'un génocide au quotidien, Les Éditions du Cerf, , 213 p. (ISBN 978-2-204-04107-2, lire en ligne).
  43. Reproduit par le site anti-rev.org, sous le titre : Pierre Vidal-Naquet, « Thèses sur le révisionnisme », in Les assassins de la mémoire, Points Seuil, 1995, La Découverte 1987 – Texte publié dans les actes du colloque de l'École des hautes études en sciences sociales (1982), L'Allemagne nazie et le génocide juif, Le Seuil/Gallimard/École des hautes études en sciences sociales, Paris, 1985, p. 496-510 [lire en ligne, « 1. D'un révisionnisme l'autre », note no 17].
  44. Nous sommes en marche, 1990 ; cité par Catherine Simon, En rouge, en vert et contre tout ! Les Cohn-Bendit ; Gabriel, 72 ans, pédagogue, Daniel, 63 ans, député européen - Le Monde, 31 juillet 2008
  45. Michel Dreyfus, L'antisémitisme à gauche, histoire d'un paradoxe, La découverte, 2011, 345 p. (ISBN 978-2-7071-6998-3) [EPUB] emplacement 6419 et suiv. sur 13903.
  46. Arlette n’est pas une sainte, Daniel et Gabriel COHN-BENDIT, Libération, jeudi 4 avril 2002
  47. Daniel Cohn-Bendit n'a pas été mis en cause à la suite d'une erreur de procédure.
  48. Gabriel Cohn-Bendit et Libé condamnés - Le Nouvel Observateur, 14 octobre 2005
  49. Caroline Brizard, C'est la rentrée libertaire !, Le Nouvel Observateur, 21 septembre 2013, lire en ligne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]