Georges Osmont

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Georges Osmont
Georges Osmont sur Griffon en 1901.
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Georges Osmont à côté du tricycle Griffon utilisé en avril 1902 pour battre le record du kilomètre lancé à Nice.
Le Tour d'Europe d'Osmont (départ le 16 novembre 1904).

Georges Osmont, dit Le Roi du Motocycle et de la Motocyclette, est un pilote français de compétition des débuts de la motocyclette (après avoir évolué sur motocycle De Dion-Bouton dès 1897).

Biographie[modifier | modifier le code]

Osmont remporte en 1895 - en 47 heures - la course Paris-Bordeaux-Paris, dans la catégorie deux-roues sur Ducan et Suberbie, une pétrolette (surnom d'un modèle fabriqué sous licence Hildebrand et Wolfmüller)[1]. Toujours dans sa catégorie, il gagne le Paris-Trouville en 1897 (bicycle), le Marseille-Nice et la Course de Périgueux en 1898, la Course de Pau, le Paris-Berlin en 1901 avec une De Dion (9e au général), le Circuit du Nord et le Paris-Vienne en 1902 toujours avec la même marque. Début , il s'impose après 276 kilomètres dans la course spécifique aux motocycles du Paris-Roubaix[2]. Il gagne également la Coupe de Deauville en 1901.

Il est le premier à atteindre les 100 km/h sur un deux roues en 1901 à Achères. Il obtient également à l'occasion le record de vitesse sur un mile, en 58 secondes et 3/5 (record absolu pour tous véhicules motorisés). Le , celui des 50 kilomètres en 33 minutes lui appartient à son tour[3], puis celui du kilomètres lancé la même année en 33 secondes à 109,090 km/h, toujours avec un tricycle De Dion[4] (le lors de la Semaine automobile de Nice, sur la Promenade des Anglais[5]). Il est encore recordman de vitesse au Circuit Européen, sur une F.N. (Fabrique Nationale).

Après ses multiples succès sur piste, ainsi qu'un duel resté fameux contre Alessandro Anzani le [6],[7], il effectue un Tour de France motocycliste en solitaire, du [8] au [9]. À cette occasion, il accomplit 2 700 kilomètres en exactement un mois, arrivant même avec un quart d'heure d'avance sur le moment qu'il s'était fixé pour son ultime étape.

Paul Baras, Dominique Lamberjack, Victor Rigal et Henri Béconnais firent partie de ses autres adversaires habituels notables.

Il lui est arrivé de disputer quelques courses sur voiturettes et voitures légères, à la Coupe des Voiturettes 1900 avec Phebus Aster, et au Paris-Madrid 1903 avec Darracq (voiture légère).

Il obtient par la suite son brevet aéronautique le , sous le no 361 par l'Aéro-Club de France (*).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. bien qu'étant tombé en panne définitive à la Couronne près d'Angoulême, mais seul restant dans sa catégorie.
  2. Le Journal de Roubaix (4 avril 1899, p.1).
  3. Jules Beau années 1901 et 1902 (tome 16).
  4. ...pendant ce temps-là les gros abattent des records (Zhumoriste).
  5. 1897 De Dion Bouton Motor Tricycle (VoloCars).
  6. Jules Beau année 1904 (tome 27 page 26...).
  7. Jules Beau année 1904 (...et 27).
  8. Jules Beau année 1904 (tome 28 page 76...).
  9. Jules Beau année 1904 (...et 79).

Liens externes[modifier | modifier le code]