Jacques Gamblin

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Jacques Gamblin
Jacques Gamblin aux Molières 2018.
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Jacques Gamblin, né le à Granville, est un acteur et auteur de théâtre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Né le à Granville, Jacques Gamblin est le fils d'un couple de commerçants, Jacqueline Grosse et Jean Gamblin, qui se rencontrent alors que son père est vendeur à la quincaillerie familiale de son grand-père maternel Jean Grosse[1].

À l'origine, Jacques Gamblin ne se destinait pas au métier d'acteur. Lors d'un court stage de théâtre en été, qu'il suit à 17 ans pour devenir moniteur de colonie de vacances[2], il rencontre Hubert Lenoir, directeur du Théâtre du Totem installé à Saint-Brieuc. Ce dernier propose à Jacques Gamblin de le former et d'entrer dans la compagnie comme technicien. Après deux ans de ce travail, il passe de l'autre côté de la rampe et devient comédien. Il arrête un an plus tard et commence une formation de menuisier qu'il interrompt pour retourner jouer dans la compagnie qu'il quitte après avoir interprété trois ou quatre créations.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il travaille ensuite au Théâtre de l'Instant à Brest puis au Théâtre Quotidien de Lorient où il joue dans Le Cid mis en scène par Pierre Debauche. Ce spectacle se produit en tournée au Moyen Orient puis au Théâtre des Amandiers à Nanterre où Jacques est repéré par Claude Yersin et engagé comme permanent à la Comédie de Caen dirigée à l'époque par Michel Dubois. Il y reste deux années et joue dans quatre spectacles dont L'étang Gris de Daniel Besnehard et La Double Inconstance de Marivaux. Après quoi il retrouve l'intermittence en travaillant dans différentes compagnies et fait ses débuts dans des fictions de télévision puis dans des longs métrages de cinéma.

Claude Lelouch le révèle au grand public, avec Tout ça... pour ça !, entre autres. Le succès de Pédale douce de Gabriel Aghion, en 1995, lui permet de s'affirmer. Mademoiselle de Philippe Lioret, Laissez-passer de Bertrand Tavernier, Les Enfants du marais de Jean Becker, Le Premier Jour du reste de ta vie de Rémi Bezançon ou encore Le Nom des gens de Michel Leclerc confirment sa popularité.

Jacques Gamblin est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre comme Quincaillerie et Le Toucher de la hanche (1997). Le , il crée la surprise en lisant Mon climat, un long discours qu'il a écrit dans le cadre du Parlement sensible des écrivains, lors de la journée Autrement le monde ? Poésies & écologies, au Lieu unique, à Nantes[3],[4]. Le discours Mon climat[5] a été rejoué par Jacques Gamblin lors du festival Utopie : Point Zéro[6] le 28 septembre 2019 à Vigneux-de-Bretagne.

En 2022, durant la 33e cérémonie des Molières, il glane le Molière du comédien dans un spectacle de théâtre public pour son rôle dans la pièce Harvey de Mary Chase et mise en scène par Laurent Pelly[7].

Famille[modifier | modifier le code]

Jacques Gamblin a une fille, née le [réf. souhaitée].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Jacques Gamblin au festival de Cannes 2007.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Séries télévisées, téléfilms et documentaires[modifier | modifier le code]

Série d'animation[modifier | modifier le code]

  • 2016 : Blaise; série d'animation adaptée de la série de bande dessinée de Dimitri Planchon, conçue et écrite par Dimitri Planchon, réalisée par Jean-Paul Guigue, pour Arte, dans un format de 3 minutes, pour trente épisodes[8] : le père de Blaise[9].

Théâtre[modifier | modifier le code]

Comédien[modifier | modifier le code]

Auteur[modifier | modifier le code]

  • 1991 : Quincailleries
  • 1997 : Le Toucher de la hanche
  • 2004 : Entre courir et voler y a qu'un pas papa
  • 2010 : Tout est normal, mon cœur scintille
  • 2015 : 1 heure 23’14” et 7 centièmes
  • 2016 : Ce que le djazz fait à ma djambe !
  • 2017 : Je parle à un homme qui ne tient pas en place
  • 2022 : HOP !

Livres audio[modifier | modifier le code]

  • 2004 : L'enjeu, Jack London
  • 2014 : Les symphonies subaquatiques, Valérie Bour et Sophie Bernado
  • 2015 : Pierre et le loup, Éditions Milan et orchestre Victor Hugo Franche-Comté
  • 2016 : Les rôles de ma vie, Michel Galabru
  • 2019 : Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon", Jean-Paul Dubois
  • 2019 : Le livre de la jungle, Rudyard Kipling
  • 2020 : Le Carnaval (gastronomique) des animaux, Editions Milan et Orchestre Victor Hugo Franche-Comté

Spectacle[modifier | modifier le code]

  • 2017 : Un trésor au bout du monde, parcours spectacle immersif au Manoir du Tourp [10], parcours spectacle permanent

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Jacques Gamblin en 2010 à l'avant-première du film Le Nom des gens.

Nominations[modifier | modifier le code]

Hommage[modifier | modifier le code]

Depuis 1997, l'acteur est le parrain de la salle de cinéma L'Entracte[14] à Falaise. La salle porte son nom.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le Toucher de la hanche, Le Dilettante, 1998.
  • Entre courir et voler il n'y a qu'un pas papa, Le Dilettante, 2003.
  • Je parle à un homme qui ne tient pas en place, Jacques Gamblin et Coville Thomas, correspondances inédites 2014-2016, Éditeur des Équateurs, 2018.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Et la quincaillerie Gamblin-Grosse devint banque », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Jacques Gamblin, le charme discret », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Quand l’acteur Jacques Gamblin parle du changement : « La peur n’est pas le bon moteur » », sur Même pas mal (consulté le ).
  4. Greboval et Vannier 2016.
  5. « "Mon climat" : discours de Jacques Gamblin au Parlement des écrivains (2016) » (consulté le )
  6. « UTOPIE : POINT ZERO | Evenement | Transition », sur La Turbine (consulté le )
  7. « Molières 2022 : Jacques Gamblin à nouveau sacré meilleur comédien pour son interprétation dans "Harvey" mis en scène par Laurent Pelly », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  8. Page de la série d'animation Blaise, sur le site d'Arte..
  9. Article du site ActuaLitté.com du 2 août 2016.
  10. « Manoir du Tourp » (consulté le )
  11. Arrêté du 18 décembre 2020 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres
  12. « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres janvier 2011 »
  13. « Palmarès 2003 », sur le site du Festival de la fiction TV (consulté le ).
  14. « Association | Cinéma L'entracte | Falaise », sur cinefalaise (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Documentaire[modifier | modifier le code]

  • 2006 : Jacques Gamblin, l'éternelle quête, documentaire de Jean-Louis Dochez, avec les participations de Bertrand Tavernier, Claude Chabrol, et al., Cityzen television ; documentaire pour la télévision, et sortie DVD, durée 50 min.

Article de presse[modifier | modifier le code]

  • Pascal Greboval et Lucile Vannier (photogr. Pascal Greboval), « Jacques Gamblin : la Terre, à bras-le-corps », Kaizen,‎ , p. 8-12 (ISSN 2258-4676, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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