Jean-Pierre de Gallien de Chabons

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Jean-Pierre de Gallien de Chabons
Biographie
Naissance
Grenoble
Décès (à 82 ans)
Fontainebleau
Évêque de l'Église catholique
Évêque d'Amiens

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Jean-Pierre de Gallien de Chabons, né à Grenoble, le et mort à Fontainebleau le , est un prélat français du XIXe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Début de carrière ecclésiastique[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre de Gallien est grand vicaire de Clermont et prévôt de la Collégiale Saint-André de Grenoble[1]. Quelques mois avant la confiscation des biens du clergé, il est nommé à une abbaye dont il ne toucha jamais les revenus.

Le refus de la Constitution civile du clergé[modifier | modifier le code]

En , il refuse le serment à la Constitution civile du clergé, et se retire en Piémont et à Milan. À partir de , il vit dans la retraite, tantôt à la Tour-du-Pin, tantôt à Lyon.

Au service du comte d'Artois[modifier | modifier le code]

En il devient aumônier du comte d'Artois. En il est nommé à l'évêché du Puy. Les difficultés qui s'élèvent sur l'exécution du concordat, l'ayant empêché d'obtenir ses bulles, il est nommé en comme premier aumônier de la duchesse de Berry, puis comme évêque d'Amiens.

Évêque d'Amiens[modifier | modifier le code]

On lui doit le renouvellement des retraites pastorales, des synodes et des conférences ecclésiastiques, la fondation d'une caisse de secours pour les prêtres âgés ou infirmes, la restauration de l'ancienne abbaye de Saint-Riquier, où il place le petit séminaire en . L'évêque de Gallien encourage l'œuvre des missions diocésaines, des Dames de la Providence et des religieuses du Bon-Pasteur.

Il achève le bâtiment du grand séminaire, commencé en , et pose la première pierre des églises Sainte-Anne et Saint-Jacques d'Amiens et de la maison des Frères de la doctrine chrétienne.

Gallien se joint aux 14 évêques qui signent une protestation contre les « erreurs » de Lamennais.

En , il est nommé à la Chambre des pairs par le roi Louis XVIII ce qui l'éloigne périodiquement de son diocèse. Conformément à la tradition monarchique, il remplit la fonction de sous-diacre lors du sacre de Charles X, le , à Reims.

À l'âge de 82 ans, il donne en , la démission de son siège, et est pourvu d'un canonicat de Saint-Denis. Gallien meurt l'année suivante. En , la dépouille de Jean-Pierre de Gallien est inhumée dans le chœur de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens[2].

Armes[modifier | modifier le code]

D'azur au lion d'argent, à la fasce de sinople chargée de trois besans d'argent brochant sur le tout[3].

Liens internes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Cf. Gilles-Marie Moreau, Le Saint-Denis des Dauphins : histoire de la collégiale Saint-André de Grenoble, L'Harmattan, 293 pages, 2010, (ISBN 2296130623).
  2. Jean-Luc Bouilleret (dir.), Amiens, Editions La Nuée Bleue, coll. « Collection La Grâce d'une cathédrale », , (ISBN 9 782 716 507 820) pp. 370-371
  3. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.51. Consultable sur Gallica.