Liverdun

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Liverdun
Liverdun
La Moselle vue depuis la ville haute.
Blason de Liverdun
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin de Pompey
Maire
Mandat
Sébastien Dosé
2020-2026
Code postal 54460
Code commune 54318
Démographie
Gentilé Liverdunois(es) [1]
Population
municipale
5 694 hab. (2021 en diminution de 5,62 % par rapport à 2015)
Densité 226 hab./km2
Population
agglomération
286 041 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 04″ nord, 6° 03′ 45″ est
Altitude Min. 187 m
Max. 340 m
Superficie 25,25 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nancy
(banlieue)
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Nord-Toulois
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Liverdun
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Liverdun
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Liverdun
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Liverdun
Liens
Site web www.liverdun.com

Liverdun est une commune française de l'agglomération de Nancy située dans le département de Meurthe-et-Moselle (54) et la région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Liverdun (ban communal) - Fig. 1.

Localisation[modifier | modifier le code]

Liverdun est située entre Nancy, Pont-à-Mousson et Toul.

Le village médiéval surplombe les boucles de la Moselle, paysage remarquable et protégé en tant que Logo des sites naturels français Site inscrit (1967).

D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 2 527 hectares comprend en 2011, seulement moins de 10 % de terres arables et de prairies, près de 64  % de forêt, 5 % de surfaces en eau et 11  % de zones industrielles et urbanisées[2].

Le territoire est arrosé par la Moselle et sa canalisation.

La commune est desservie par la route départementale no 90 mais les chroniques historiques et répertoires archéologiques signalent d'ancien chemins allant vers Jaillon à l'ouest, vers Marbache au nord-ouest et vers Champigneulles au sud[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Onze communes ont une limite commune avec Liverdun. En partant du nord et dans le sens des aiguilles d'une montre, ces communes sont Saizerais, Marbache, Pompey, Frouard, Champigneulles, Velaine-en-Haye, Sexey-les-Bois, Aingeray, Villey-Saint-Étienne, Jaillon et Rosières-en-Haye[4].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Réseau ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare de Liverdun se trouve sur la ligne Paris - Strasbourg et est desservie par la ligne T.E.R Métrolor numéro 29 : Nancy - Bar-le-Duc - Paris et la ligne numéro 07 : Nancy - Toul - Neufchâteau.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 838 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Liverdun est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[12],[13],[14].Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[15] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,6 %), zones urbanisées (11,5 %), terres arables (10,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), eaux continentales[Note 4] (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Résidence Toulaire[modifier | modifier le code]

Vue aérienne de Toulair.

Le lotissement Toulaire est un ensemble de 318 pavillons situé au nord de la commune, sur le plateau.

En 1957, l’armée américaine, qui occupait la base aérienne 136 Toul-Rosières (distante de seulement quelques kilomètres de la commune de Liverdun et fermée en 2004), a fait construire cette résidence pour y loger son personnel d’encadrement. Le nom Toulaire correspond du reste à la contraction de « Toul air base ».

Après le départ des soldats en 1966, l’ensemble immobilier a été mis en vente au début des années 1970.

La conception à l'américaine des constructions, tant dans leur aspect extérieur (grandes maisons de plain pied), que dans l’aménagement intérieur (grandes baies vitrées, cuisines intégrées, chauffage au sol, etc.), mais également la situation à proximité de la forêt et la végétation diversifiée et très présente (conifères, peupliers…) dans la résidence, confère à Toulaire une apparence exotique.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Liberdunum en 894 / 984[21] ; Burgum de Liverduno en 1108-1127 ; Leverdun en 1274 ; Luverdun en 1334 ; Luverdunum en 1402 ; Leverdung en 1500 ; Lubverdun en 1542 ;Luverdhung en 1550 ;Liverdung en 1551 ; Luverdung en 1571[22].

Etymologie[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -dunum[21] (comprendre gaulois dunon) « forteresse »[21] puis « colline, mont » ; Liverdun est effectivement située sur une hauteur dominant la Moselle. Le premier élément Liver (< Liber-) est plus obscur, peut-être du nom de personne latin Liber[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Gravure de Liverdun en 1838.

Préhistoire et antiquité[modifier | modifier le code]

Même si les traces archéologiques les plus anciennes sont aujourd'hui enfouies sous les murs et les rues de la vieille ville (tout comme à Toul), la présence humaine sur le ban communal de Liverdun est soupçonnée ou attestée en de multiples lieux (Bois de Natrou, lieu-dit la Garenne, Ru(pt) Chaudron) à différentes époques.(Age du fer, époque romaine et Moyen Âge)[23]

H. Lepage cite notamment la découverte, au lieu-dit Châtillon ou Chatrons, d'un tumulus et de tombes mérovingiennes dont un sépulcre a été donné au musée lorrain de Nancy[23]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le premier acte authentique confirme une donation de la ville par Othon 1er à l’évêché de Toul en 960[24]. L'historien[23] esquisse une histoire rapide de la commune à partir de la reprise du site castral : « Au XIIe siècle, le château, qui existait déjà et qui se trouvait alors bâti à l'extrémité nord de la ville, était abandonné et en ruines depuis longtemps même, il servait de retraite aux bandits qui désolaient la province. L'évêque de Toul, Pierre de Brixey, voulant remédier à cet état de choses, rétablit la forteresse et l'agrandit en bâtissant au sud du château, une enceinte nouvelle comprenant tout le petit plateau bordé d'escarpements. », qui se conclut par la destruction du château en 1467 et il précise :« La forteresse, à la suite de ce désastre, ne fut point relevée, quoique, dans la suite, Louis XIII eut donné l'ordre de la rebâtir; mais on n'a ni réparé, ni entretenu les importants débris du Moyen Âge restés debout. » Liverdun a été la résidence d'été des évêques de Toul[23].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Base nautique en 1936.

Par le Traité de Liverdun () Nancy, capitale du duché de Lorraine, est menacée directement par les Français ; le duc Charles IV doit signer de nouveau un traité, traité de Saint-Germain-en-Laye (1641) avec le roi Louis XIII. Ce dernier rend les principales places occupées mais le duc doit céder au roi, pour quatre ans, les villes de Stenay, Dun-sur-Meuse, Jametz et Clermont-en-Argonne, cette dernière étant donnée définitivement à la France en échange d'une indemnité. D'autre part, Charles IV promet de rendre hommage au roi pour le duché de Bar d'ici à un an[25]. Le traité de Ryswick donne définitivement la Lorraine au royaume français.

Après la construction de la voie de chemin de fer Paris-Strasbourg inaugurée le en même temps que le canal de la Marne au Rhin, Liverdun devient le lieu touristique par excellence pour les Nancéiens. On la surnomme alors le petit Deauville.

Lors de l'incendie du château Corbin, le , le lieutenant des pompiers Charles Nicolas Frustin dirige les opérations afin de limiter l'incendie dans un périmètre restreint vu la proximité des proches habitations.

Les forges et la fabrique de dynamite[modifier | modifier le code]

En 1868, Alfred Nobel en quête de capitaux et de débouchés recherche un partenaire industriel et financier. Il trouve la société Barbe, père, fils et Cie, maîtres de forges à Liverdun (à l'époque département de la Meurthe). Paul François Barbe (1836-1890), investit 200 000 francs dans le capital de la société Nobel sous réserves d'obtenir les autorisations nécessaires pour fabriquer dès l'automne 1871 de la dynamite pour la région Alsace-Lorraine et l'exporter vers la Belgique. La fabrique de dynamite avait été installée par MM. Barbe et Smitt dans trois logements vides des cités de la Croisette. Par la suite Monsieur Barbe délocalise le site de Liverdun pour créer une dynamiterie en Espagne à Galdácano dans une ancienne de poudrerie et en confie la direction à Monsieur Combermale, ancien sous-directeur de de la dynamiterie de Paulilles. Cette usine est mise service avec du personnel de la fabrique de Liverdun dont Auguste Marchal (directeur du site de Liverdun puis à Galdácano jusqu'en 1904, époux de Marie-Thérèse Barbe) et Joseph Emile Depardieu, ce dernier restera en Espagne et fonda une famille. Les forges de Liverdun ont été rachetées en 1881 par moitié par les maîtres de forges de Pompey et le reste par la Société anonyme des forges de Champigneulles créée pour la circonstance.

La place de la Fontaine.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1947 Gaston Bourgeois   Forgeron
1947 1959 Emile Zumstein    
1959 1969
(démission)
Robert Bornert   Ingénieur agronome
1969 mars 1989 Armand Remy UDF Conseiller général du canton de Domèvre-en-Haye (1982-1994)
mars 1989 mars 1992 Ghislaine Millard-Lagrandeur PS Enseignante
mars 1992[27] juin 1995 Armand Remy UDF Conseiller général du canton de Domèvre-en-Haye (1982-1994)
juin 1995 août 2007 Didier Bianchi PS Directeur de banque
octobre 2007 mai 2020 Jean-Pierre Huet[28]   Retraité de profession libérale
mai 2020 En cours Sébastien Dosé[28],[29] DVG Professeur, profession scientifique
Les données manquantes sont à compléter.

Entre 1941 et 1945 pendant l'occupation des maires ont été nommés par la préfecture. D'après les comptes rendus des conseils municipaux, on trouve Charles Millot jusqu’à sa démission le puis Édouard Monchablon jusqu'au ou Georges Sognet (SFIO) est rétabli maire pour organiser les prochaines élections.

L'entrée du château Corbin.

Par arrêté préfectoral de la préfecture de la région Grand-Est en date du 9 décembre 2022, la commune de Liverdun a intégré l'arrondissement de Nancy au 1er janvier 2023[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

En 2021, la commune comptait 5 694 habitants[Note 5], en diminution de 5,62 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0079339779079659151 0651 1102 000
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 0691 1391 5001 9201 4111 4101 7141 6361 826
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 6221 6501 8471 9751 9432 2601 9012 4404 022
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
3 8765 0356 1106 4356 3905 9755 9116 0036 033
2020 2021 - - - - - - -
5 7495 694-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Liverdun fait partie des 3100 pôles urbains de France.

Liverdun appartient à l'unité urbaine, l'aire urbaine, la zone d'emploi et le bassin de vie de Nancy.

Cependant, Liverdun ne fait pas partie de la communauté urbaine du Grand Nancy, qui compte, en 2016, 256 610 habitants[35].

Économie[modifier | modifier le code]

E. Grosse[36] indique dans son ouvrage, vers 1836 : « Territ. : 1813 hect., dont 1473 en forêts, 280 en terres arables, 3o en prés et 20 en pâtis, jardins, etc. » Le village a donc eu une tradition agricole.

Liverdun est connue pour ses « Madeleines de Liverdun », de la biscuiterie Chenel qui a été reprise en par Vincent Ferry de l'entreprise meusienne "Clair de Lorraine" située à Void Vacon qui commercialise les produits du terroir.

Un camping de près de 200 emplacements situé dans le lit de la Moselle engendre la fréquentation de nombreux étrangers nord-européens en transit et de d'habitants des communes alentour qui y déposent leurs caravanes pour les beaux jours.

La boucle de la Moselle est fréquentée par de nombreux visiteurs du dimanche à la recherche de loisirs au bord de l'eau.

Un office de tourisme sert de relais d'information pour toute l'intercommunalité du Bassin de Pompey (communauté de communes du Bassin de Pompey). Depuis 2014, la CCBP ayant repris la compétence tourisme, l'Office s'intitule maintenant Accueil Touristique du Bassin de Pompey.

Secteur primaire ou Agriculture[modifier | modifier le code]

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[37]), la commune de Liverdun était majoritairement orientée[Note 6] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 7] d'environ 105 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en légère augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 116 à 92 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 (4 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 8 unités de travail[Note 8]. (4 auparavant).

Secteur secondaire ou Industrie[modifier | modifier le code]

Entrée de l'usine des Pompes Noël.
Wagonnet sur la D90.
Réhabilitation de l'ancienne usine Lerebourg.
  • Cours de la Moselle canalisée, tunnel de 388 mètres sous la ville, écluse[38].
  • Un pont canal qui fut détruit lors du passage à la Moselle en grand gabarit pour les péniches, le canal est en partie comblé à la suite de ce choix industriel (relier les usines de Neuves-Maisons) et d'infrastructure.
  • Une ancienne mine de fer ouverte en 1861 sur le lieu-dit La Croisette, desservie par deux galeries dites Saint-Paul et Sainte-Barbe[39]. Les galeries de mine sont bouchées en 1892, une commémoration en est donnée le long de la route D 90 (route de Frouard, juste avant le pont fauché par un camion inattentif qui convoyait une grue) par un wagonnet sur rail. Une forge et des hauts fourneaux seront installés en 1865 et 1866[40]. Le site est mis à l'inventaire du Patrimoine industriel en 1995[41].
  • Une briqueterie créée par la famille Labesse s'installera de l'autre côté de la route et du canal en 1888[42].
  • Une cité ouvrière (rue de Châtillon) est construite en 1866, elle comprenait 86 logements à l'origine.
  • C'est dans cette cité que sera ouverte la fabrique de dynamite dirigé par Auguste Marchal, marié à M.T. Barbe, cousine germaine de Paul Barbe.
  • Une fonderie établie de 1891 à 1892 pour Nicolas Noël, fabricant de pompes, dont l'usine parisienne, qui datait de 1866, avait été expropriée au moment de la construction du boulevard Parmentier en 1871. Elle se trouve actuellement rue Nicolas-Noël.
  • Une usine de colle, acquise en 1919, par Eugène Lerebourg[43], apparenté au fabricant de conserves William Saurin, qui la transforme en conserverie de fruits, confiserie et usine de confitures.

Entreprises Locales[modifier | modifier le code]

  • CONFISERIE CHOCOLATERIE BREBION : entreprise en activité depuis 45 ans, spécialisée dans la fabrication et la distribution de confiserie partout en France mais également à l'étranger : chocolat noir, blanc, au lait, chocolat en poudre, chocolat granulé, pâte de cacao, mies de chocolat, confiserie enrobée ...
  • C.F.S.I. : Entreprise spécialisée dans le domaine de la formation en sécurité et incendie, formations proposées en entreprises pour salariés d'entreprises, formation des personnels de sécurités, apprentissage des gestes et techniques de sauvetage en cas de sinistre, apprentissage des gestes de premier secours, etc.
  • The Peggy Brewing : Micro brasserie artisanale française, bières Crafts et originales.
  • Savons-M : Savonnerie Artisanale, spécialisé dans la fabrication de savons et de cosmétiques bio

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Les madeleines[modifier | modifier le code]

Rue de la gare à Liverdun.

Liverdun est surtout connue pour ses "Véritables madeleines de Liverdun" produites dans le village depuis 1870[44]. La recette de ces fameuses pâtisseries a subi plusieurs modifications mais a toujours été gardée secrète. Le , lors du salon de l'agriculture, la fabrique de madeleines Chenel est rachetée par la société Clair de Lorraine[45].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

La maison du gouverneur pendant les Fêtes médiévales de 2023 à Liverdun.
La maison canoniale rue st-Pierre pendant les Fêtes médiévales de 2023 à Liverdun.
  • Présence gallo-romaine : une villa détruite au IIIe siècle fit l'objet de fouilles de sauvetage en 1967 au lieu-dit Rupt Chaudron.
  • Une nécropole mérovingienne du VIIIe siècle de plus de 1000 tombes fut sommairement fouillée en 1870.
  • Vestiges des remparts, dont la Porte-Haute XVIe siècle, tour carrée et tour ronde XVe siècle. Les remparts et le château furent démolis aux XIVe et XVe siècles, remaniés au XVIIe siècle. La porte de Ville et la tour carrée qui la flanque sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du  ; la tour ronde flanquant à l'est la porte de Ville est classée par décret du [46].
  • Belles façades de maisons à arcades rue de l'Église et place de la Fontaine dont :
  1. la maison appelée Maison Benoît du nom de son propriétaire au moment de la protection en 1926, au 4 rue de l'église[47], ayant une niche avec la statue de la Vierge encastrée dans la façade également inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [48].
  2. la maison dite Maison Roger du XVIe siècle, 6 rue de l'église, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [49].
  3. la maison dite Maison Fransot, place de la Fontaine, dont la façade est également inscrite par arrêté du [50].
  4. la maison dite Maison Renard, place de la Fontaine, dont la façade est également inscrite au patrimoine architectural par arrêté du [51].
  5. la maison dite Maison Weisberger, place de la Fontaine, dont la façade est aussi inscrite au patrimoine architectural par arrêté du [52].
  • Maison dite du Gouverneur, XVIe siècle, édifice classé au titre des monuments historiques par décret du [53].
  • Ancienne maison prévôtale, XVIe siècle.
  • Ancienne Maison-Dieu, XVIe siècle.
  • Ancien hôtel de Camilly, XVIIIe siècle.
  • Domaine de la Garenne : villa et son décor : vitraux et verres colorés, décor de mosaïques ; parc : château d'eau, serre, bancs et bassins. Construite en 1897 pour Charles-Auguste Masson, reprise en 1904 par l'architecte Lucien Weissenburger ; les aménagements intérieurs et la décoration sont réalisés par l'ébéniste Eugène Vallin et le maître-verrier Jacques Gruber. Depuis 1993, le domaine est utilisé par un Centre d'aide par le travail. La demeure est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du et le parc inscrit par arrêté du [54].
  • Fontaine monumentale sur la place aux Arcades.
  • Château Corbin, XIXe siècle, parc.
  • Château de la Flye, début du XXe siècle par M. Noël industriel à Liverdun.
  • La source de La Vaux-de-Clef dans la forêt de Haye[55] (48.7475 N - 6.1410 E)
  • Abreuvoir à chevaux, dans la forêt de Haye (48.7362 N - 6.0913 E), daté et utilisé durant la Première Guerre mondiale.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre de Liverdun fin XIIe siècle, ancienne collégiale : tour romane avec clocher moderne, nef et bas-côtés XIIe siècle avec chapiteaux à crochets, transept XIIe siècle, chevet remanié XVIIIe et XIXe siècles, tombeau de saint Euchaire, gisant, Renaissance XVIe siècle; orgue 1847, buffet d'orgue restauré ; tableaux XVIIIe siècle, édifice classé au titre des monuments historiques par arrêté du [56].
  • Une autre église disparue (Saint-Martin) avait été confiée aux prémontrés.
  • Chapelle Notre-Dame-du-Bel-Amour, XVIIe siècle.
  • Niche avec statue de saint Jean-Baptiste, place de la Fontaine.
  • Croix de Saint-Euchaire, XVIe siècle, classée au titre des monuments historiques par arrêté du [57].
  • Ancienne résidence épiscopale, XVIe siècle, avec portail monumental XVIe siècle, devenue presbytère, XVIIIe siècle. La Porte monumentale est classée par arrêté du au titre des monuments historiques[58].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Liverdun Blason
D'argent à la branche de chêne de sinople, posée en pal, englantée de gueules.
Détails
Ces armoiries se trouvent sur un registre d'inventaire des archives de la ville et chastellenie de Liverdun, prévôté seigneuriale dépendante de l'évêché et comté de Toul. En effet, Liverdun était une des premières places fortes du domaine de l'évêque de Toul : La porte inexpugnable de tout leur évêché ainsi qu'il est dit dans la charte de 1186.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Honneur[modifier | modifier le code]

L'astéroïde (N°18637) à Liverdun, découvert en 1998, a été ainsi baptisé en l'honneur de la commune[59].

Faune et flore[modifier | modifier le code]

La commune, riche en biodiversité, est l'hôte de plusieurs espèces menacées à l'échelle régionale, nationale, voire mondiale[60].

Faune menacée[modifier | modifier le code]

On retrouve à Liverdun les espèces animales menacées suivantes (seules les données postérieures à 2000 sont prises en compte)[60]:

Anguille d'Europe (Anguilla anguilla).

Liste rouge Monde[modifier | modifier le code]

  • l'Anguille d'Europe (Anguilla anguilla), en danger critique d'extinction (CR), très affectée par la pollution des eaux.
  • la Carpe commune (Cyprinus carpio), vulnérable (VU).
Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis).

Liste rouge Europe[modifier | modifier le code]

Liste rouge France[modifier | modifier le code]

Flore menacée[modifier | modifier le code]

On retrouve à Liverdun les espèces végétales menacées ou quasi menacées suivantes (seules les données postérieures à 2000 sont prises en compte) :

Séneçon des cours d'eau (Senecio sarracenicus).

Liste rouge France[modifier | modifier le code]

Liste rouge Lorraine[modifier | modifier le code]

Aires protégées[modifier | modifier le code]

On retrouve sur le territoire de la commune quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[66], abritant des espèces rares, protégées, ou patrimoniales. Seules les espèces dont des observations ont été faites postérieurement à l'année 2000 sont listées ici.

Pelouse calcaire du Saut du Cerf, en août 2020.

Pelouses du Saut du Cerf[modifier | modifier le code]

Située sur un coteau sec surplombant la vallée de la Moselle, à l'ouest de la commune, cette ZNIEFF de 7,75 hectares[65], remarquable par ses pelouses calcaires, abrite de nombreuses espèces protégées ou peu communes.

Espèces déterminantes[modifier | modifier le code]

Les espèces déterminantes sont celles qui justifient le classement et la protection du Saut du Cerf en tant que ZNIEFF, elles sont au nombre de 23 (22 si sources postèrieures à 2000)[65].

Parmi elles, on retrouve plusieurs espèces de reptiles comme la Vipère aspic (Vipera aspis), la Coronelle lisse (Coronella austriaca), la Couleuvre Couleuvre à collier (Natrix natrix), et l'Orvet fragile (Anguis fragilis).

Les pelouses du Saut du Cerf sont également riches en lépidoptères (papillons) comme l'Hespérie du Brome (Carterocephalus palaemon), l'Eupithécie distinguée (Eupithecia insigniata), le Flambé (Iphiclides podalirius), l'Ophiuse de la Vesce (Lygephila viciae), l'Azuré bleu-céleste (Lysandra bellargus), la Mélitée du plantain (Melitaea cinxia), la Mélitée orangée (Melitaea didyma), la Mélitée des centaurées (Melitaea phoebe), l'Azuré des coronilles (Plebeius argyrognomon), le Thécla de l'amarel (Satyrium acaciae), et le Thécla du prunier (Satyrium pruni).

Panorama de la flore du Saut du Cerf. Au premier plan, pelouse calcaire avec population d'Euphraise jaune (Odontites luteus). Au second plan, pierrier calcaire avec population de Galéopsis à feuilles étroites (Galeopsis angustifolia).

On y trouve également des espèces d'orthoptères déterminantes comme le Criquet des genévriers (Euthystira brachyptera) et la Decticelle grisâtre (Plactycleis albopunctata).

Enfin, la flore y est également remarquable puisqu'on y trouve l'Aster amelle (Aster amellus), la Laîche de Haller (Carex halleriana), la Saxifrage granulée (Saxifraga granulata), et le Chêne pubescent (Quercus pubescens)[65].

Autres espèces remarquables[modifier | modifier le code]

On trouve dans les pelouses du Saut du Cerf, entre autres, de nombreuses espèces végétales peu ou assez peu répandues en Lorraine comme l'Euphraise jaune (Odontites luteus), le Galéopsis à feuilles étroites (Galeopsis angustifolia), l'Orpin blanc (Sedum album), le Mélampyre des champs (Melampyrum arvense), l'Orobanche du thym (Orobanche alba), la Polygale du calcaire (Polygala calcarea), la Globulaire allongée (Globularia bisnagarica), l'Anémone pulsatille (Anemone pulsatilla), ainsi que plusieurs espèces d'orchidées comme l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum) et l'Orchis pourpre (Orchis purpurea)[64],[65].

Forêt de Chênot-Hazotte[modifier | modifier le code]

Située sur les hauteurs de la route de Pompey, et d'une surface de 99,61 ha, la ZNIEFF de la forêt de Chênot-Hazotte est partagée entre Pompey et Liverdun. Ainsi, seul un cinquième de sa surface environ est située sur le territoire de la commune[67]. De fait, il est possible que les espèces listées ci-dessous ne soient pas localisées directement à Liverdun, mais dans un écosystème situé en partie sur son territoire.

Espèces déterminantes[modifier | modifier le code]

Les espèces déterminantes sont celles qui justifient le classement et la protection de la forêt de Chênot-Hazotte en tant que zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Elles sont au nombre de 19[67].

Parmi elles, on retrouve de très nombreuses espèces de chiroptères (chauve-souris), comme la Sérotine commune (Eptesicus serotinus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Murin de Brandt (Myotis brandtii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Grand murin (Myotis myotis), le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), le Murin de Natterer (Myotis nattereri), la Noctule commune (Nyctalus noctula), et la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus).

On y trouve également six espèces déterminantes d'oiseaux: le Grimpereau des bois (Certhia familiaris), le Pic mar (Dendrocops medius), le Pic noir (Dryocopus martius), le Rougequeue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus), le Pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix), et le Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula).

Enfin, trois espèces de plantes sont recensées, qui sont l'Amélanchier à feuilles ovales (Amelanchier ovalis), la Laîche de Haller (Carex halleriana), et le Chêne pubescent (Quercus pubescens).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • G. Hamm, carte archéologique de la gaule (54), ([3])
  • L. Herbier, Monographie de Liverdun, , 16 p. (lire en ligne).
    Monographie écrite par l'instituteur de la commune à la demande du ministère de l'instruction publique.
  • Jacques Choux, Liverdun, Meurthe et Moselle, son histoire, son église, S.A.E.P, Colmar, 1970, 20 p.
  • Lucien Geindre, Liverdun : ville franche, ville française : histoire et description, Champigneulles, Impr. Hilt, 1989, 276 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
  7. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
  8. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le nom des habitants du 54 - Meurthe-et-Moselle - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Fiche Ma Commune - SIGES Rhin-Meuse - ©2019 », sur sigesrm.brgm.fr (consulté le ).
  3. a et b Hamm, Gilles., La Meurthe-et-Moselle, Académie des inscriptions et belles-lettres, (ISBN 287754091X et 9782877540919, OCLC 61139431, lire en ligne).
  4. Géoportail
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Liverdun et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Nancy », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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  22. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, 1862, p. 76 (lire en ligne sur DicoTopo) [1]
  23. a b c et d Henri Lepage, Liverdun. Notice historique., 1842, p. 50.
  24. plaquette circuit touristique de la Ville Haute, du point d'accueil du Bassin de Pompey, 2021.
  25. Almanach Vermot 2008 et « Une guerre de trente ans en Lorraine », page 369 de Philippe Martin, Professeur d'histoire moderne à l'Université de Nancy 2.
  26. « Francegenweb.org - votre service benevole d'assistance genealogique », sur francegenweb.org (consulté le ).
  27. Élu après une élection municipale partielle
  28. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
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  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Fiche Insee
  36. E. Grosse (abbé), Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe : contenant une introduction historique sur le pays, avec une notice sur chacune de ses villes, bourgs, villages, hameaux, censes rivières, ruisseaux, étangs et montagnes, Creusat, (OCLC 669189596, lire en ligne), p. 177.
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  38. Quelques photos
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  42. Liverdun au cœur des boucles de la Moselle par Lucien Geindre, en ligne sur etudes-touloises.fr
  43. Images du site
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  50. « Maison Fransot », notice no PA00106067, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  54. « Domaine de la Garenne », notice no PA00132622, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  55. Fiche de la source de la Vaux de Clef
  56. « Église Saint-Pierre », notice no PA00106062, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  62. « Pôle lorrain du futur Conservatoire botanique national Nord-Est », sur CBNFC ORI, (consulté le ).
  63. a b c d et e Pôle lorrain du futur Conservatoire Botanique National du Nord-Est, Liste rouge régionale de la flore vasculaire de Lorraine, (lire en ligne).
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  65. a b c d e f et g COMITE Z.N.I.E.F.F.LORRAINE: DARDAINE, .- 410006909, PELOUSES DU SAUT DU CERF A LIVERDUN.- INPN, SPN-MNHN Paris, 17P. https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/410006909.pdf
  66. « Liste des ZNIEFF - Liverdun », sur INPN.
  67. a et b COMITE Z.N.I.E.F.F.LORRAINE: DARDAINE, .- 410015852, FORET DE CHENOT-HAZOTTE. -INPN, SPN-MNHN Paris, 12P. https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/410015852.pdf