Maximilien Kolbe

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Maximilien Kolbe
Image illustrative de l’article Maximilien Kolbe
Photo de Maximilien Kolbe (1936).
Saint, martyr
Naissance
Zduńska Wola, Pologne (alors dans l'Empire russe)
Décès   (47 ans)
Auschwitz-Birkenau, Troisième Reich
Nom de naissance Rajmund Kolbe
Autres noms Maksymilian Maria Kolbe
Nationalité Polonais
Ordre religieux Frères mineurs conventuels
Béatification  à Rome
par le pape Paul VI
Canonisation  à Rome
par le pape Jean-Paul II
Vénéré par l'Église catholique
Fête 14 août
Saint patron du XXe siècle, des radioamateurs, journalistes et prisonniers politiques

Maximilien Kolbe (Rajmund Kolbe à l'état civil), né le à Zduńska Wola et mort le à Auschwitz, est un frère franciscain conventuel polonais, prêtre, fondateur de l'association de fidèles « Mission de l'Immaculée » et du monastère de Niepokalanów.

Profondément nationaliste et antimaçon, opposé tant au communisme qu'au national-socialisme, il est en outre à l'origine de plusieurs publications catholiques caractérisées, durant l'entre-deux guerres, par leur antisémitisme virulent.

Arrêté par la Gestapo pour la teneur anti-nazi de ses publications et pour la protection apportée aux personnes persécutées réfugiées à Niepokalanów, il est détenu dans le camp de concentration d'Auschwitz, où il s’offre de mourir à la place d'un père de famille polonais, Franciszek Gajowniczek. Les nazis le font exécuter au moyen d’une injection de phénol.

Canonisé en 1982 par le pape Jean-Paul II, il est vénéré dans l'Église catholique sous le nom de « saint Maximilien Kolbe » et liturgiquement commémoré le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Rajmund Kolbe naît en 1894 à Zduńska Wola, village de Pologne qui à cette époque faisait partie de la Russie des tsars. Ses parents Julius Kolbe et Maria Dąbrowska sont tous les deux tisserands et tertiaires franciscains. Le père participe à la légion polonaise de l'indépendantiste Józef Piłsudski en 1914.

Agacée par le caractère turbulent de son second fils, sa mère lui aurait demandé un jour ce qu'il deviendrait plus tard[1]. Profondément remué par cette question, Maximilien se serait adressé directement à la Vierge Marie. C'est alors qu'il aurait eu une vision de la Vierge de Częstochowa qui, en guise de réponse, lui proposa deux couronnes : une blanche pour la pureté et une rouge pour le martyre. Elle lui demanda de choisir et il accepta les deux et s'engagea à devenir chaque jour meilleur.

Alors qu'étudiant, il se pose la question du sacerdoce, il voit des franciscains passer dans sa ville. Il les suit et devient prêtre franciscain conventuel. Entré au noviciat des Franciscains conventuels en 1907, il prononce ses premiers vœux, puis ses vœux définitifs à la Toussaint 1914.

Brillant étudiant en philosophie et en théologie, il est alors envoyé à Rome pour les études préparatoires au sacerdoce qu'il fait à l'Université pontificale grégorienne. Il obtient un doctorat en philosophie en 1915[2]. Ordonné prêtre le [3], il obtient également un doctorat en théologie en 1919. Jusqu'à la fin de sa vie, Maximilien Kolbe souffrira d'une sévère tuberculose.

Sacerdoce[modifier | modifier le code]

En 1917, à Rome, il fonde la Mission de l'Immaculée (M.I.) — dont le nom latin est Militia Immaculatae, soit « Armée de l'Immaculée » — association fondée « sur le don total à l'Immaculée Conception pour devenir un instrument entre ses mains »[4] dont l'objectif est notamment de lutter contre la franc-maçonnerie[5].

Ultranationaliste[5], anti-laïc, anti-libéral[6] et ouvertement antisémite[7], il en crée en janvier 1922 le journal catholique Chevalier de l'Immaculée (pl) (Rycerz Niepokalanej, Miles Immaculatae (« chevalier » ou « soldat » ou « milicien », selon la traduction retenue).

En août 1927, il fonde le monastère de Niepokalanów, « la cité de l'Immaculée », à environ 40 kilomètres de Varsovie, qui comptera jusqu'à près de 800 religieux. Il y met en place une maison d'édition et une station de radio (il était lui-même radioamateur sous l'indicatif SP3RN), toutes deux destinées à promouvoir la vénération de la Vierge Marie, tout particulièrement dans le mystère de l'Immaculée Conception.

Maximilien Kolbe à droite, en 1933.

En 1930, il vit le même apostolat au Japon avec quatre frères, où, en 1931, et malgré la maladie, il fonde une autre Cité de Marie près de Nagasaki[8], « Mugenzai no Sono » (Jardin de l'Immaculée). Le couvent est construit sur une colline, le dos tourné à la ville. À l'étonnement de tous, il est le seul bâtiment resté debout lors de l'explosion de la bombe atomique en 1945, protégé par la montagne[9].

Deux ans plus tard, il part aux Indes britanniques avec la même mission, sur la côte malabare (Kerala ou Karnataka), en 1932, avec un moindre succès[1].

Il revient en Pologne en 1935 ou 1936 et fonde le quotidien catholique Mały Dziennik (Le Petit Journal) imprimé au monastère de Niepokalanów. Le ton des publications dirigées par Kolbe est violemment anti-juif[10], et elles produisent certains des documents les plus virulemment antisémites publiés dans la Pologne de l'entre-deux-guerres, dont on ne trouve pas d'exemple aussi extrême dans le reste de la presse du pays[6] qui, entretenu en ce sens par le clergé local, a tendance à considérer alors les juifs comme des étrangers déloyaux[11].

Si Kolbe lui-même se défend de l'être et qu'il semble n'avoir pas montré d'animosité à l'encontre de la religion ou des traditions juives[6], mais influencé par les Protocoles des sages de Sion reçus sans discernement[12], il n'en affirme pas moins vouloir empêcher une « infiltration juive étrangère », considérant que le judaïsme est, en Pologne, le « principal réservoir biologique » ou encore un « cancer qui ronge le corps du peuple »[13]. Bien que l'on puisse trouver sous sa plume une modération relative quand, par exemple, il déconseille d'attiser l'hostilité contre les juifs qu'il convient de convertir par « l'arme du chapelet » et l'amour du prochain[12], on ne la retrouve cependant pas dans les publications dont il a la responsabilité[6].

Durant la Seconde Guerre mondiale, Mały Dziennik entrera en résistance au côté du Camp national-radical[réf. nécessaire] dont le dirigeant, Jan Mosdorf, est déporté à Auschwitz-Birkenau, où il fut tué en 1943 pour avoir aidé des Juifs.

« Le père Kolbe priait souvent, des prières courtes, devant le Saint-Sacrement, pour confier les intentions de nos lecteurs et donateurs. L’intensité de son recueillement nous impressionnait. Homme parmi les hommes, il était gai, aimait raconter des blagues, faire rire les malades à l’infirmerie pour les détendre[14]. »

En 1939, sa fraternité fournit l'abri à des réfugiés polonais, catholiques et juifs. Aux côtés de 36 autres membres du clergé polonais, le père Maximilien Kolbe, adversaire convaincu du national-socialisme et du communisme[13], est arrêté une première fois et battu, avant d'être libéré le 8 décembre, soit le jour où l'Église fête l'Immaculée Conception[8],[4]. Il semble ainsi que l’invasion allemande et cette première arrestation inclinent Kolbe à « mettre ses préjugés en retrait et à agi[r] au nom de l’humanité »[13].

Camp d’Auschwitz[modifier | modifier le code]

Affaires personnelles du déporté Kolbe.

Que ce soit en raison du caractère anti-allemand du Mały Dziennik[5] ou de l'accueil prodigué aux personnes persécutées, dont 2 300 juifs, au monastère de Niepokalanów, le franciscain est à nouveau arrêté par la Gestapo le [13].

Le , il est transféré vers le camp d'Auschwitz, sous le matricule 16670. Tandis qu'il ne lui reste qu'un poumon et un quart du restant, il travaille sans se plaindre et ne perd jamais une occasion de venir en aide aux détenus de son groupe. En , un prisonnier du bloc 14, où se trouve le père Kolbe, parvient à s'échapper. Le règlement du camp exigeait, pour décourager les évasions, que dix détenus fussent exécutés en cas d'évasion d'un homme. Le Hauptsturmführer de la SS Karl Fritzsch ordonne donc en représailles que dix des 599 prisonniers du bloc soient condamnés à mourir de faim et de soif au bloc 11[15]; qui sont sélectionnés dans le bloc 14, dont Franciszek Gajowniczek, un sergent de l'armée polonaise, père de famille.

Maximilien Kolbe entend Gajowniczek s'écrier « Ma pauvre femme ! Mes pauvres enfants ! Que vont-ils devenir ? ». Le religieux propose alors de mourir à sa place. Fritzsch le questionne et exige de lui une identité. Ses paroles exactes ont été oubliées, mais selon une version couramment rapportée, elles auraient été : « Je suis un prêtre catholique de Pologne ; je voudrais prendre sa place, car il a une femme et des enfants »[16]. Les nazis consentent à la substitution ; les dix prisonniers sont enfermés dans un bunker souterrain du camp à peine éclairé par des ouvertures étroites, le « bunker de la faim ». Bien que la faim et la soif poussent habituellement les condamnés à la folie, aux hurlements et à s’entre-tuer, le gardien du bunker témoignera qu'en très peu de temps, le prêtre Maximilien réussit à faire régner le calme et la piété entre ses compagnons de cette tragédie, au moyen de prières et d'oraisons pour chrétiens comme pour Juifs (hymnes, psaumes, etc.).

Après trois semaines sans nourriture et sans eau, le père Kolbe demeure en vie, alors que tous ses compagnons sont morts[17]. La place venant à manquer, il est exécuté le d'une injection d'une dose létale de phénol dans le bras[18] par le kapo Hans Bock (de).

Canonisation[modifier | modifier le code]

Maximilian Kolbe en 1936.
Cellule de la faim où agonisa Maximilien Kolbe, à Auschwitz.

Maximilien Kolbe est béatifié comme « confesseur » le 17 octobre 1971, par Paul VI[19].

Le , malgré l'avis défavorable de la Congrégation pour la Cause des Saints, il est canonisé comme martyr par le pape Jean-Paul II « en vertu de [son] autorité apostolique »[20]. Il est le seul à avoir été honoré d'abord comme confesseur, puis comme martyr. Deux miracles attribués à l'intercession de Maximilien Kolbe ont permis sa canonisation : la guérison d'Angela Testoni, atteinte de tuberculose, en , et celle de Francis Ranier, atteint de calcification artérielle, en [21]. Ayant survécu à la captivité, Franciszek Gajowniczek assistera à la canonisation de son sauveur en 1982. Le pape, Jean-Paul II, en fit un modèle pour la société d'aujourd'hui et la nouvelle évangélisation et retint notamment de Maximilien Kolbe l'importance de la consécration à la Trinité par la Vierge Marie et de l'annonce de l'Évangile par les médias[1].

Le 29 juillet 2016, à l'occasion du 75e anniversaire de la mort de Maximilien Kolbe et des JMJ de Cracovie, le pape François se rend au camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz et prie dans la cellule de Maximilien Kolbe[22].

Hommages et dédicaces[modifier | modifier le code]

Un Cercle Maximilien Kolbe est fondé à Pointe-Saint-Charles par le Père Frédy Kunz, dans les années 1950-1960, permettant de venir en aide aux familles défavorisées de Montréal[23].

En , l'Église d'Angleterre inaugure une statue de Maximilien Marie Kolbe en surplomb du portail occidental de l'abbaye de Westminster, à Londres, en tant qu'élément du monument œcuménique à la mémoire de dix martyrs du XXe siècle.

En Belgique, la statue nommée Hommage au Père Kolbe, réalisée en 2005 par le sculpteur Jean-Paul Emonds-Alt grâce au legs Julien Lambert, est installée au parvis de l'église Saint-François d'Assise à Louvain-la-Neuve [24].

En Allemagne, dans la chapelle de la peste de Stiefenhofen, un vitrail (conçu par la sœur franciscaine Maria Ludgera Haberstroh) représente Maximilien Kolbe en compagnie de Gabriele Schwarz-Eckart (de), elle aussi déportée à Auschwitz.

En Italie, à Sienne (Toscane), en la basilique San Francesco, une des chapelles du transept est consacrée aux horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Sous le vitrail contemporain, présentant une allégorie des souffrances endurées par les victimes du nazisme, se trouve un retable : la représentation de Kolbe est un ajout d'Aldo Marzi (1973) à un polyptyque antérieur de Pietro de Pezzatis (1898) figurant la Vierge et Saint François. Sur cet élément iconographique saint Maximilien Kolbe porte dans ses mains deux roses, une blanche (la pureté) et une rouge (le martyre). À Rimini, a été créé en 1988 un opéra d’Eugène Ionesco, intitulé Maximilien Kolbe, et adapté en musique par Dominique Probst ; le dramaturge traite de façon réaliste quinze jours de la vie de M. Kolbe, dont il met en scène la personnalité mystique et christique, dans une alternance de tension, lyrisme désespoir et amour[25].

En France[modifier | modifier le code]

En Bretagne, la chapelle du Foyer de charité de Tressaint en Côtes-d'Armor, est dédiée à saint Maximilien par dévotion du Père animateur de ce foyer qui la fit construire. L'église Saint-Pierre de Corps-Nuds, au sud de Rennes en Ille-et-Vilaine, est devenue l'église Saint-Maximilien-Kolbe. On peut y voir un portrait et une petite statue de saint Maximilien Kolbe.

À Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), dans le quartier que borde la Seine, la Chapelle Saint-Maximilien-Kolbe de Rueil-Malmaison, lui est consacrée[26].

Dans l'église Notre-Dame de Saint-Lô dans la Manche se trouve un vitrail de Jean-Paul Froidevaux[27], Les Saints de notre temps (1974). On peut y voir sainte Thérèse de Lisieux, saint Jean XXIII, saint Charles de Foucauld et saint Maximilien Kolbe.

Aux États-Unis[modifier | modifier le code]

Vue intérieure de l'église d'adoration permanente, au couvent franciscain de Marytown, Libertyville, (Illinois), avec une statue de Saint Maximilien Kolbe au centre de l'église.

La conférence nationale américaine des évêques désigne en 2000 le couvent de frères franciscains Marytown, à Libertyville (Illinois) comme lieu de son mausolée national. Un musée lui est dédié, reconstituant notamment sa cellule du camp d'Auschwitz, à côté de la chapelle d'adoration permanente.

Polémique[modifier | modifier le code]

Lorsque, à la suite des efforts du cardinal Karol Wojtyla, archevêque de Cracovie et futur pape Jean-Paul II, la béatification de Kolbe est annoncée en 1971[28], la question de l'antisémitisme du Mały Dziennik est soulevée par le résistant, écrivain et politicien Jan Józef Lipski[29].

En 1979, une homélie du pape Jean-Paul II à Auschwitz centrée sur Maximilien Kolbe et non sur le génocide juif déclenche une polémique[30] : la mise en avant de Kolbe paraît transformer « les lieux de la Shoah en symbole de résistance spirituelle et politique de la Pologne dont [ce dernier] aurait été le principal héros »[5]. Sa canonisation par le même pape en 1982 est interprétée par certains comme une caution de l'antisémitisme polonais[5] et les débats sur la question de l'antisémitisme de Kolbe connaissent un retentissement international[29].

Néanmoins, selon une lettre adressée au Washington Post en 1983 par Eugene Fisher, secrétaire de la Conférence des évêques catholiques pour les relations entre juifs et chrétiens, Maximilien Kolbe aurait condamné l'antisémitisme dans ses écrits. Il ajoute qu'entre 1500 et 2000 réfugiés juifs auraient été accueillis au début de la Seconde Guerre mondiale dans le monastère qu'il a fondé et qu'il dirigeait[31].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

BD[modifier | modifier le code]

  • Joël Costes et Jean-François Vivier (ill. Régis Parenteau-Denoël), Maximilien Kolbe : Un saint à Auschwitz, Artège Jeunesse, , 52 p. (ISBN 979-1-0949-9883-0).

Adaptation[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Opéra[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Jacques Gauthier, « Saint Maximilien Kolbe (1894-1941) : le don suprême », Alteia,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Édith Weber, « Maximilien Kolbe », , p. 134.
  3. « Qui est saint Maximilien Kolbe ? », sur Mission de l'Immaculée, immaculee.org (consulté le ).
  4. a et b « Saint Maximilien Kolbe », Magnificat, no 237,‎ , p. 192.
  5. a b c d et e David Weizmann, « Auschwitz : lieu de mémoire ou lieu de négation ? : Politiques de la mémoire », dans Jean-Yves Boursier(éd.), Musées de guerre et mémoriaux, Les Editions de la Maison des sciences de l'homme, (ISBN 978-2-7351-1079-7, lire en ligne), p. 96
  6. a b c et d (en) Ronald Modras, The Catholic Church and Antisemitism : Poland, 1933-1939, Routledge, (ISBN 978-1-135-28618-7, lire en ligne), p. 398/
  7. Samuel Goblet (préf. Albert Guigui), Jean-Paul II, le pape des juifs : D'une rive à l'autre du Tibre, MAME, (ISBN 978-2-7289-3088-3, lire en ligne)
  8. a et b « Saint Maximilien Kolbe », sur Nominis, nominis.cef.fr (consulté le ).
  9. « Saint Maximilien Kolbe », sur catholique.fr via Internet Archive (consulté le ).
  10. Nathan Weinstock et Micheline Weinstock, Pourquoi le carmel d'Auschwitz?, Éditions de l'Université de Bruxelles, (lire en ligne), p. 21
  11. (en) Susan Sarah Cohen, Antisemitism : An Annoted Bibliography, vol. 18, Walter de Gruyter, (ISBN 978-3-11-094417-4, lire en ligne), p. 216
  12. a et b Philippe Maxence, Maximilien Kolbe : Prêtre, journaliste et martyr (1894-1941), Perrin, (ISBN 978-2-262-03721-5, lire en ligne), Pt103
  13. a b c et d Andreas Faessler (trad. Grégory Roth), « Maximilien Kolbe : saint patron des journalistes », sur cath.ch, (consulté le )
  14. Cité dans Lourdes magazine de juillet 2001 [lire en ligne].
  15. Michel Claverie, Une mémoire philatélique des camps, Editions du Signe, (ISBN 978-2-7468-3128-5), p. 85.
  16. "Maximilian Kolbe", Jewish Virtual Library
  17. Patricia Treece, Maximilien Kolbe, éditions Flammarion, 2003, page 278.
  18. (it) « Massimiliano Maria Kolbe (1894-1941), presbitero, martire, O.F.M. Conv. », sur Vatican, vatican.va (consulté le ),
  19. Béatification et Homélie de Paul VI.
  20. Jeanne Favret-Saada, Le Christianisme et ses juifs (1800-2000), Paris, Seuil, (ISBN 978-2-02-129524-5, lire en ligne), Pt432
  21. « Kolbe - St Thomas More RC », sur stthomasmoreschool.org.uk via Wikiwix (consulté le ).
  22. A Auschwitz-Birkenau, le pape François se recueillera en silence.
  23. Michel Bavarel, La longue marche du Serviteur souffrant. À partir de la vie d'Alfredinho, Québec, Éditions Anne Sigier, .
  24. Christophe Dosogne et Wivine de Traux, L'art dans la ville - Promenades à Ottignies-Louvain-la-Neuve, Presses universitaires de Louvain, 2009, p. 66.
  25. Édith Weber, « Eugène Ionesco-Dominique Probst, Maximilien Kolbe, Paris, Champion, 2005 », Cahiers de sociologie économique et culturelle, nos 41-42,‎ , p. 134-135.
  26. Maison d'Église Saint-Maximilien-Kolbe - 92500 Rueil-Malmaison.
  27. Jean-Paul Froidevaux expose à la Grande Maison.
  28. Annette Wieviorka et Jean-Charles Szurek, Juifs et polonais : 1939-2008, Albin Michel, coll. « Bibliothèque Histoire », (ISBN 978-2-226-21718-9, lire en ligne), p. 441
  29. a et b (en) Jie-Hyun Lim, « Postcolonial Reflections on the Mnemonic Confluence of the Holocaust, Stalinist Crimes, and Colonialism », dans Mnemonic Solidarity : Global Interventions, Springer International Publishing, coll. « Entangled Memories in the Global South », (ISBN 978-3-030-57669-1, lire en ligne), p. 33
  30. Homélie de 1979. Voir « Rome et les Juifs : l'ambiguïté permanente », Libération du 14 novembre 1995, et Delphine Dussert, Jean-Paul II et la question de la Shoah, à temps et contretemps [lire en ligne].
  31. (en-US) « Scholars Reject Charge St. Maximilian Was Anti-semitic », sur Jewish Telegraphic Agency, (consulté le )
  32. « Le Messager du Sacré-Coeur de Jésus - Périodique (presses et revues) - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).