Raymond Lindon

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Raymond Lindon
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Fonctions
Conseiller général de la Seine-Maritime
Canton de Montivilliers
-
Maire d’Étretat
-
Avocat général à la Cour de cassation
Biographie
Naissance
Décès
(à 90 ans)
Paris, France
Sépulture
Pseudonyme
Valère CatoganVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Mère
Fernande Citroën (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jérôme Lindon
Laurent Lindon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Raymond Lindon, né le à Boulogne-Billancourt[1] et mort le à Paris 16e, est un magistrat et homme politique français.

Il est premier avocat général à la Cour de Cassation et maire d'Étretat de 1929 à 1959.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Raymond Lindon est l'un des cinq fils d'Alfred Lindon et de Fernande Citroën (1874-1963)[2], sœur aînée d'André Citroën.

De son union, en 1924, avec Thérèse Baur (1902-1995), il a quatre enfants :

Carrière judiciaire[modifier | modifier le code]

Tombe de Raymond Lindon au cimetière des Batignolles (division 26).

Raymond Lindon « est une grande figure judiciaire du XXe siècle : avocat au barreau de Paris et Secrétaire de la Conférence de stage, il a été radié du barreau en 1942 en application du statut des juifs. Il était alors maire d’Étretat et conseiller général. Il a intégré la magistrature à la libération où il a effectué toute sa carrière au parquet, jusqu’au poste de premier avocat général à la Cour de cassation »[3].

Autres activités[modifier | modifier le code]

Raymond Lindon est membre de l'Alliance israélite universelle et procureur dans les procès qui suivent la Libération de la France, après la défaite du Troisième Reich. Il requiert notamment la peine de mort contre Jean Luchaire et Henri Béraud.

Il est maire d'Étretat (Seine-Maritime) et, sous le pseudonyme de Valère Catogan (c'est une anagramme d'« avocat général »), auteur de l'essai-pastiche : Le Secret des rois de France ou la véritable identité d'Arsène Lupin (1949).

Il est aussi l'auteur d'un recueil d'anecdotes judiciaires : Quand la justice s'en mêle (éd.Robert Laffont 1965).

Il est l'ancien vice-président de l'association KKL France[4].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Raymond Lindon est promu au grade de commandeur dans l'ordre national de la Légion d'honneur.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Né Lindenbaum, rectifié en Lindon par jugement du tribunal civil de la Seine en date du (Arch. Paris, V4E 10078).
  2. voir : Jacques Wolgensinger, André Citroën, Flammarion, 1991 (ISBN 2-08-066484-0)
  3. « Une grande figure judiciaire : Raymond Lindon », sur le portail universitaire du droit (consulté le ).
  4. voir :http://kkl.fr/media/802/ADAMA-56.pdf