Yigal Amir

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Yigal Amir
יגאל עמיר
Assassin
Image illustrative de l’article Yigal Amir
Yigal Amir en novembre 1995.
Information
Naissance (53 ans)
Herzliya (Israël)
Nationalité Drapeau d’Israël Israelienne
Idéologie Sionisme religieux
Sentence Emprisonnement à perpétuité
Actions criminelles Assassinat d'Yitzhak Rabin
Victimes 1 mort et 1 blessé
Arrestation 4 novembre 1995

Yigal Amir (en hébreu : יגאל עמיר), citoyen israélien de confession juive, né à Herzliya le , est l'assassin du Premier ministre d'Israël Yitzhak Rabin le lors d'une manifestation en faveur du processus de paix israélo-palestinien, à Tel Aviv. Il a été condamné à la prison à vie, par le tribunal compétent de Tel-Aviv[1].

Amir est né à Herzliya dans une famille de juifs yéménites orthodoxes de huit enfants. Il a fait ses obligations militaires, après sa formation initiale en Israël, en tant que détaché, garde de sécurité dans une structure diplomatique israélienne à l'étranger, notamment en Russie. Il possédait un permis de port d'armes permanent, au moment où il assassine Yitzhak Rabin, le 4 novembre 1995 au soir, de deux balles tirées à bout portant dans le dos de l'ancien Premier ministre israélien, et qui fut également chef d'état-major général des forces armées d'Israël[2].

Il adhère à une version idéologiquement radicale du sionisme religieux. Lors de l'enquête, il explique avoir pris la décision d'assassiner Yitzhak Rabin le , lors des funérailles de Baruch Goldstein, responsable du massacre d'Hébron. Son objectif est de poursuivre la lutte entamée selon lui par Goldstein contre le processus de paix, « au nom de Dieu[3] ».

Au cinéma[modifier | modifier le code]

Le film Incitement, de Yaron Zilberman, a pour sujet les causes de l'assassinat d’Yitzhak Rabin par Yigal Amir.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Par Times of Israel Staff, « 25 ans après, Yigal Amir est toujours une menace nationale – Shin Bet », sur fr.timesofisrael.com (consulté le )
  2. Thomas Sotinel, « Qui, d’Yigal Amir ou d’Yitzhak Rabin, a changé le monde ? », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Charles Enderlin, Au nom du Temple, Seuil, 2013, p. 168.

Liens externes[modifier | modifier le code]