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EAN : 9782266233897
576 pages
Pocket (07/03/2013)
  Existe en édition audio
3.98/5   9236 notes
Résumé :
Lyse-Rose ou Émilie? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de trois mois?
Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule. Dix- huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert
le fin mot de l'affaire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.
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Critiques, Analyses et Avis (952) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 9236 notes
Je cherchais une lecture 'sympa' et facile après pas mal de romans noirs et de classiques. Et les nombreuses critiques élogieuses que j'ai vues ici m'ont donné envie de découvrir 'Un avion sans elle'. Je vais pourtant devoir en prendre un peu le contrepied, ayant trouvé le livre plutôt moyen...

L'intrigue n'est pas à mes yeux le problème. C'est vrai qu'elle est rondement menée et qu'il y a un vrai suspense sur les 200 dernières pages. Je mets quiconque au défi de deviner la solution de l'énigme (pas juste de percevoir qu'il y a un truc qui cloche et que peut-être il y a une troisième voie, non vraiment de trouver exactement de quoi il s'agit) ou de laisser tomber le roman quand tout s'emballe vers la fin. Ca, ça m'a bien plu.

Mais les personnages sont vraiment trop caricaturaux à mes yeux, de Melvina la psychopathe absolue au corps bizarre (qui finalement n'est pas si psychopathe, mais chut c'est un des secrets du roman) à Lylie qui est juste parfaite : un pur canon doublé d'un cerveau de compétition, de talents artistiques hors du commun, d'une volonté de fer et d'un grand coeur (mais oui, on y croit !) en passant par Marc le chevalier servant de la demoiselle (trop toutou pour être honnête, celui-là, puis le harcèlement téléphonique c'est crispant). Sans parler de leurs noms à coucher dehors (faut vraiment être crédule pour croire à l'histoire d'un détective privé qui s'appelle Crédule Grand-Duc, non?). J'ai failli arrêter ma lecture au début rien qu'à cause des personnages... du style aussi, qui ne m'emballait pas trop, un peu longuet tendance lourdingue. Ca, ça m'a nettement moins plu...

Au final, une lecture que j'ai trouvée pas désagréable mais pas inoubliable non plus, je pourrais la recommander pour la plage, ou pour se changer les idées... Mais je suis peut-être passée un peu à côté, si je compare aux autres lecteurs enthousiastes !
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Attention! Danger! Lire les premières lignes de ce polar vous expose à ne plus le quitter jusqu'à la 547ème page, délaissant toute autre activité, même vitale (manger, dormir), physique (condamnation au fauteuil pour plusieurs heures), ou sociale (parler aux gens, les regarder…). Vous êtes prévenus…
C'est terriblement addictif, le suspens est très habilement entretenu, et pour cela l'auteur utilise des procédés pervers, comme d'arrêter un paragraphe au milieu d'une phrase, lorsque le lecteur d'un cahier qui contient peut-être la solution de l'énigme en a arraché quelques pages!

Quelle histoire pour vous tenir en haleine ainsi? Celle d'un crash aérien, qui tue 168 passagers, et de ce bébé que l'on trouve à proximité de la carcasse de l'avion. Lyse-Rose ou Emilie? Les deux bébés étaient à bord. Qui a survécu?

Le tout est parfaitement mené. le récit est daté des années 1980 : de nos jours, le mystère aurait été levé en quelques jours avec deux prélèvement sanguins. Faute de technique adéquate, c'est Crédule Grand-Duc (non, Amélie Nothomb n'a pas l'apanage des patronymes et prénoms saugrenus!), qui se charge de l'enquête, moyennant un pécule confortable. C'est à la majorité de la libellule, comme l'ont surnommée les médias au moment de la catastrophe, que la vérité éclatera.

Impossible de parler de l'écriture, tant j'ai été happée par l'histoire, ce qui est plutôt bon signe, car malgré tout, une faute dans la syntaxe ou des dialogues qui sonnent faux auraient vite fait détruit le charme.


Premier Bussi pour moi, pas le dernier, ça c'est sûr.
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Mouais. Pas convaincu. Déçu même.
Pourtant ce bouquin fourbissait de belles armes : un pitch original, une relecture du fameux jugement du roi Salomon. Un bébé anonyme qu'on se déchire et qui, heureusement, ne finira pas tranché en deux. Ouf !
Et puis nommer l'un de ses personnages principaux, Crédule Grand-Duc laissait présager un côté "je fais ce que je veux, c'est mon bouquin, non mais", plutôt couillu et forcément sympathique.

Mais le traitement est peu passionnant. En même temps, l'histoire, passée son côté extraordinaire et intrigant, difficile d'en faire près de 600 pages et d'en garder un intérêt soutenu.

La seule problématique : à qui appartient le bébé ? Aux méchants riches ou aux gentils pauvres a des limites rapidement atteintes.
L'écriture n'est pas extraordinaire (ça m'a étonné), ni lyrique ni ciselée. Un peu froide même. Pas assez de musicalité. Mais il faut lui reconnaître un rythme qui soutient la lecture et entretient l'intérêt.

Les personnages ne sauvent pas la mise tant ils sont des clichés iconiques de leur représentation. Et ne sortent pas ou peu de ce qu'on attend d'eux.
Et en plus l'intrigue se délite et on devine la fin près de 200 pages avant tant la finesse n'est pas de mise. C'est frustrant après tout le bien qu'on peut lire de Michel Bussi, ici et ailleurs. Je suis resté hermétique à celui-ci. Il faudra donc en tenter un autre. T'inquiète Michel, l'idylle est toujours possible, l'euphorie du premier rendez-vous nous a rendu maladroit et gauche. On va y arriver. C'est sûr !

Car, fondamentalement, le livre n'est pas mauvais, le tout se lit plutôt bien, la lecture est aisée. Parfois amusante. Si le bouquin ne passionne pas, il n'ennuie pas non plus. Une petite moyenne donc 2,5/5.
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De mémoire , Fernandel fredonnait «  Michel Bussi , auss-iiiiii » .
Non ? Il aurait dû...

Un crash d'avion sur le mont Terrible , vu le nom du tas de terre , rien d'étonnant pour le moment . Un bébé comme unique rescapé . Deux familles s'en réclamant . Une de trop aux yeux de la justice qui a pourtant le don d'être habituellement aveugle...Et c'est là qu'intervient Crédule Grand-Duc , pwyvayte daytayctaïve s'cusez du pneu ! Missionné par les de Carville et sponsorisé par leur carte gold utilisable H24 - de quoi se sentir un peu plus près des étoiles - , charge à lui de découvrir l'origine de ce bambin brutalement devenu orphelin . Deux solutions possibles , l'opulence chez les de Carville , le prolétariat chez les Vitral . Toute ressemblance avec un film de Chatilliez pourrait ne pas être fortuite :)

Emilie Vitral fête aujourd'hui 18 ans . Son cadeau maternel , un épais fascicule recensant les 18 longues années d'investigation de l'ami Crédule et ses conclusions pour le moins surprenantes . Marc , le frangin un chouia amoureux de sa soeurette présumée , se voit confié le mystérieux cahier par sa douce qui vient inexpliquablement de prendre la tangente . Déterminé à marcher sur les traces de feu Crédule , il est à mille lieues de se douter que le cauchemar ne fait que commencer .

Voyaaaage , voyaaaaage . Bienvenue sur Air Bussi . Une promesse de départ que la compagnie tient admirablement , c'est qu'elle vous balade de la première à la dernière page . Confortablement installé en class affair , le lecteur va pourtant bouffer du dévissage et du looping comme s'il en pleuvait au point de se demander " Y a t-il un pilote dans l'avion ? " commandant Oveur , à vous les commandes Victor , Roger... . Un récit exempt du moindre trou d'air . Bussi instaure d'entrée de jeu un climat suffoquant , sortez les masques à oxygène , l'apnée dure quand même quelques centaines de feuillets .
Un récit trouble qu'il est absolument impossible d'anticiper . Une enquête diabolique aux twists multiples . Un style aussi enlevé que les divers personnages qui la composent . Mention spéciale à Malvina de Carville , la foldingo , qu'est jamais la dernière pour vous foutre les jetons . Non , vraiment , impossible de ne pas louer la compagnie Bussi qu'il me tarde déjà de retrouver !
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Voici mon quatrième roman lu de Bussi (après Maman a tort-Nymphéas noirs et J'ai du rêver trop fort). Je pense que je vais arrêter les frais ici. Cet auteur n'est visiblement pas ma tasse de thé.

Le point de départ de cette histoire est simple, le crash d'un Airbus sur le mont Terrible dans le Juras, tous les passagers sont morts excepté un nourrisson de trois mois rescapé du crash, réchauffé par les flammes du crash.
Deux nourrissons du même âge étaient présents dans l'avion, et il est impossible d'identifier de source sure ce nourrisson. Une petite fille aux yeux bleus.
Les deux familles vont alors se déchirer pour que leur revienne ce bébé.
Pour les grands parents Carville, pas de doute. Il s'agit de Lyse-Rose. du côté des Vitral, nul doute non plus, c'est Emilie ce bébé.
Le nourrisson deviendra Lylie, un entre deux entre Emilie et Lyse-Rose.

Le jour de ses dix-huit ans, Lylie s'enfuit pour un grand voyage dont on ne sait rien jusque bien plus tard.

Ce roman qui aurait pu être un très grand livre vu l'intérêt du fond m'a laissé perplexe. Je m'attendais à découvrir les tourments d'une gamine sans identité alors que l'auteur ne s'intéresse aucunement ou très peu à elle. Elle disparaît du livre me laissant déjà frustrée. S'en suit alors une enquête de dix-huit ans via le journal de Crédule Grand-Duc, détective privé. Une enquête qui n'en finit et n'en finit pas. Que de longueurs. Se rajoutent à cette langueur des personnages antipathiques comme la possible soeur de Lylie du côté Carville, Melvina, une folle furieuse psychopathe. Sa grand mère est aussi très particulière. Tout ce monde semble obséder par Lylie que l'on considère davantage comme un lot de consolation que comme un être humain. Cette obsession m'a rendue tous ces personnages égoïstes et étrangers.
Marc le possible frère de Lylie du côté Vitral cherchera la vérité. Une vérité qui ne viendra que très tard et font des trois quart du roman, une enquête égoïste, inhumaine, rocambolesque, sans grand intérêt de mon côté.

Le seul roman de Bussi qui a retenu un peu mon attention jusqu'à lors c'est Maman a tort car l'auteur distille davantage d'informations scientifiques intéressantes avec des personnages plus entiers me semble t'il.

J'arrête ici mon voyage avec Bussi. Un auteur que j'aurai peut-être adoré il y a dix ou vingt ans mais aujourd'hui me laisse de marbre.
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critiques presse (4)
ActuaBD
08 juillet 2021
Nicolaï Pinheiro s’est attaché à travailler sur la psychologie, parfois complexe, des personnages, en collant au plus près de la réalité mais en exacerbant certains traits de personnalité. C’est un album de haut vol et addictif que le binôme Fred Duval / Nicolaï Pinheiro a concocté.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bedeo
30 juin 2021
Un très bon polar qui séduira sans aucun doute les amateurs du genre et les lecteurs de Michel Bussi.
Lire la critique sur le site : Bedeo
LigneClaire
07 juin 2021
Une adaptation soignée et un dessin très assumé, porté par Pinheiro font de cet album un poids-lourd qui ravira les fans de Bussi et permettront aux autres de le découvrir grâce à la BD.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Lexpress
10 juillet 2012
Un roman de "haut vol" dont le dénouement est aussi époustouflant qu'inattaquable sur le plan de la vraisemblance.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (247) Voir plus Ajouter une citation
-une belle fille comme vous ... Vous n'avez pas l'air d'une professionnelle. Comment c'est possible ? Être là ? Quand on est si jolie ?
Lylie pencha vers Richard le tabouret, qui résista par miracle.
- viens là, toi.
Brusquement, Lylie attrapa sa cravate, tirant la tête avec, et approcha l'oreille du prof contre sa bouche :
- Je vais te dire, la cravate. En vrai, je ne suis pas jolie. C'est un déguisement que je porte.
Richard prit une mine ahurie.
-hein ?
- mes jambes ... Mes seins ... Ma bouche ... Ma peau ... Tout ce que tout le monde mate, veut toucher, dans la rue, partout ... Eh bien, c'est juste un déguisement, un truc de latex, comme en portent les plongeurs.
- tu ... Tu ?
- je te mens pas. Tout le monde me croit belle, mais en réalité je suis un monstre en dedans.
- tu ...
- t'es bouché ou quoi ? Je t explique que je suis comme les lézards ... J'ai plusieurs peaux. Tu vois, comme les monstres de la série V, à la télé, ceux qui ressemblent à des êtres humains mais qui sont immondes sous leur peau. Surtout leur chef, la fille, un reptile gluant dans le corps d'un super canon. Je suis comme elle, comme ces lézards qui bouffent des souris vivantes. Ça y est tu vois ce que je veux dire ?
-heu, pas trop. Tu sais, les séries télé, moi je suis prof de ...
Une traction sur la cravate lui coupa net le son.
- Je vais te dire autre chose, la cravate, de pire encore. Je ne suis pas toute seule, on est deux, à l'intérieur de la combinaison. Deux dans le mme corps, tu le crois ça ?
- Ben heu... Je dirais que ...
- chut... Dis rien, ça vaut mieux.. Va falloir que j'y aille. Dans quelques minutes... Tu sais où ? Faut que j'aille faire un truc moche. Un truc dont je n'ai vraiment pas envie. Je me dégoute. Et pourtant, faut que je le fasse ...
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Saint Lazare. [...] Ces gens entamaient ils cette course contre la montre à cause d'une urgence exceptionnelle, ou bien couraient-ils ainsi tous les jours, matin et soir, tout simplement par habitude, comme d'autres font leur jogging sous les platanes ?
Il avait lu il y a peu l'histoire de ce type, l'un des plus grands violonistes au monde, un nom russe qu'il n'avait pas retenu, qui un beau jour, pendant plusieurs heures, s'était installé pour jouer dans un hall de métro. Sans affiche, sans annonce officielle, il s'était juste planté anonymement dans le couloir et avait sorti son violon. Alors que tous les soirs, il remplissait les salles du monde entier, alors que les places pour obtenir le privilège de l'écouter s'arrachaient à des centaines de francs, ce jour-là, personne ou presque dans le couloir du métro ne s'arrêta pour l'écouter. Tous ces types cravatés n'avaient même pas ralenti en passant devant lui et avaient couru vers leur train, et peut être même le soir même, ou le weekend, avaient-ils couru, encore, pour arriver dans les temps au concert d'un musicien réputé qu'il ne fallait rater sous aucun prétexte.
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Nicole et Pierre Vitral ne dirent rien pendant un long moment. La vie n'avait gâté ni l'un ni l'autre. Réunir deux malchances est parfois une équation positive comme quand on ajoute deux signes moins. A deux, ils avaient fait front face au manque d’argent, aux coups du sort, aux maladies, au quotidien. Sans jamais se plaindre. C'est toujours la même chose, si l'on ne gueule pas, on obtient rien... Comme les Vitral n'avaient jamais manifesté contre cette vie, elle ne s'était pas gênée pour leur refiler son surplus de malheur. (...) Ils avaient pris le temps de faire deux enfants pour faire la nique à la vie, elle leur en avait repris un, Nicolas, en mobylette, à Criel-sur-Mer, un soir de pluie.
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Pour la première fois, je me rendais compte que continuer de travailler sur cette affaire, pour les Carville, pendant des années de ma vie, c’était perdre ces années…ainsi que toutes celles qui me resteraient ensuite. J’ai continué, pourtant.
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C’est curieux, pensa-t-elle, comme les lieux peuvent se transformer selon votre humeur. Comme s’ils devinaient, d’instinct, ce que vous avez dans la tête et vous accompagnaient. Comme si les arbres avaient bien compris qu’elle allait mal, et se faisaient alors discrets, recroquevillés, perdant leurs feuilles par solidarité, par pitié pour elle. Comme si le soleil s’était caché lui aussi, par pudeur, honteux de briller sur un parc où errait une fille en larmes. 
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Vidéo de Michel Bussi
L'auteur normand à succès Michel Bussi présente son nouveau livre "Mon cœur a déménagé" sur BFM Normandie. Après plus 12 millions de livres vendus en France, l'auteur revient avec une 17ᵉ histoire située dans la ville de Rouen : Ophélie a grandi dans un environnement difficile et a dû se remettre du meurtre de sa mère à l'âge de sept ans. Aujourd'hui étudiante, elle décide de prendre sa revanche sur la vie. "L'écrivain décrit son livre comme un récit "de vengeance", un "roman sur l'enfance".
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