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EAN : 9782207116104
208 pages
Denoël (22/08/2013)
4.12/5   716 notes
Résumé :
Vers quelle forêt secrète se dirige la photographe partie à la recherche d'un certain Boychuk, témoin et brûlé des Grands Feux qui ont ravagé le nord de l'Ontario au début du XX ième siècle? On ne le saura pas. Au moment où s'amène la photographe, Boychuck vient tout juste de mourir.
Tom et Charlie, deux survivants, ignorent que la venue de la photographe bousculera leur vie. Ils feront la rencontre d'un personnage aérien, Marie-Desneige. Elle a 82 ans et tou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (171) Voir plus Ajouter une critique
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Qu'elle jase bien, Jocelyne Saucier !

Je me suis sentie bien à mon aise dans cette jolie histoire canadienne, dans cet univers insolite peuplé de personnages pétris d'humanité.
Des petits vieux hors d'âge vivent en solitaires chacun dans sa cabane de rondins, coupés du monde dans des bois reculés, ravitaillés et protégés de la civilisation par des marginaux, gentils trafiquants-cultivateurs de substances illicites. Un huit-clos en crépuscule de vie, fait de liberté et de sérénité, en dépit des drames passés.

Des cabanes de planches, des chiens loyaux et confortables, des patates aux lardons et du thé sucré, des pièges sous la neige ou les feuilles, et la beauté d'une nature vierge, immense, reposante.
La mort peut venir, on l'attend, on s'en gausse, car cette fin de vie est belle et fraternelle, et elle réserve encore des parenthèses enchantées: des visiteuses inattendues, des tableaux qui expliquent la vie d'un ami disparu...

Jocelyne Saucier est donc une jolie conteuse à la plume poétique et chaleureuse. Elle se fait historienne en nous transportant dans le Canada du début du 20ème siècle, où les villes minières de l'Ontario se faisaient ravager par les Grands Feux, immenses incendies incontrôlables et dévastateurs de vies humaines. Un monde de furie et de fumée qui carbonisait et asphyxiait même les oiseaux.

Une lecture émouvante et délicate pour un bien bel hommage à la vieillesse, exprimé avec une grande sensiblité. Cela pourrait être gentiment niais, c'est tout simplement magnifique!
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Presque cent ans après les Grands Feux qui ont dévasté le nord de l'Ontario au début du XXe siècle, une photographe entreprend de rassembler les portraits des survivants. Elle est à la recherche de l'un d'eux, Boychuck, qui, à quatorze ans, a perdu toute sa famille dans la catastrophe et vit maintenant retiré dans les bois. Lorsqu'elle le localise, il vient de mourir, ne laissant que la collection d'inexplicables tableaux qu'il a peints, et les deux amis, également retirés du monde, qui vivent à proximité de sa cabane. Une vieille femme, Marie-Desneiges, sera la seule à savoir décoder les peintures de Boychuck, hanté toute sa vie par l'horreur vécue dans sa jeunesse.


L'auteur a choisi d'imaginer, chez des personnages fictifs désormais au soir de leur vie, les traces et les souvenirs laissés par les événements historiques. C'est donc indirectement et par bribes, par le prisme de la mémoire et du traumatisme mais aussi par le filtre d'une douloureuse pudeur, qu'elle nous fait revivre cette tragédie méconnue, au fil des rencontres d'une photographe qui nous sert en quelque sorte d'alter ego. Peu à peu, derrière l'intrigue contemporaine inventée en premier plan, se dessine en filigrane une trame historique totalement fidèle à la réalité.


C'est à vrai dire cette reconstitution historique, particulièrement impressionnante, qui m'a le plus intéressée. Parmi ces incendies partis de feux d'abattis, le plus meurtrier fit en 1916 deux cent vingt trois victimes et détruisit deux cent mille hectares de forêt. Les survivants évoquèrent des scènes d'apocalypse, où "il pleuvait des oiseaux", tués par "une atmosphère irrespirable de chaleur et de fumée". Des familles entières périrent, d'autres échappèrent à la mort par miracle : "en creusant la terre de leurs mains entre les rangs de leur champ de pommes de terre et, chacun dans son sillon, ils étaient restés face contre terre pendant que les vagues de flammes déferlaient au-dessus d'eux".


La partie contemporaine de l'histoire m'a en revanche beaucoup moins séduite. Malgré la tendresse manifeste de l'auteur pour ses personnages fragilisés par l'âge et par l'invisible fardeau de leurs souvenirs, l'émotion s'est chez moi dissoute dans le maelström de thématiques qui caractérise le versant fictif du roman. Vieillesse et fin de vie, suicide et euthanasie, amours impossibles et quête de liberté : à la longue, tout m'a semblé s'entremêler et brouiller le fil narratif, dans une surenchère de bons sentiments parsemée d'invraisemblances. Ce qui commençait comme une réaliste tragédie aux touchants personnages s'est finalement mué en une décevante et peu crédible friandise trop sucrée.


C'est donc globalement désappointée que je referme ce livre, certes bien écrit et agréable sur un sujet historique étonnamment méconnu, mais dont j'attendais plus de profondeur au vu de ses nombreuses récompenses littéraires.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Grâce à des commentaires épatants de camarades de Babelio, en plus d'un ami, m'envoyant un article très convaincant… Tout ceci conjugué m'a donné l'envie irrépressible de découvrir cette auteure canadienne...et grand bien m'en a pris !

Cela ne m'arrive pas fréquemment de quitter à regret un récit et les personnages, auxquels je me suis attachée… ce fut le cas avec cette fiction, crée à partir d'un évènement réel de l'histoire canadienne, nommé « les Grands feux » survenu en 1916…Incendies gigantesques qui ont ravagé des villages et fait de nombreux morts….

Une photographe s'intéresse à ces évènements très anciens, recueille, collecte des informations pour pouvoir retrouver les survivants…aujourd'hui « octogénaires »… Elle fera ainsi la connaissance de deux « anciens »… aux forts tempéraments, retirés au fin fond de la forêt , ayant rejeté certaines valeurs de la société , dont la manière de traiter et d'infantiliser les « vieux »…

Tom et Charlie ( le 3ème larron, Ted, venant de mourir à l'arrivée de la photographe) ont conclu un pacte entre eux… au cas où ils ne pourraient plus se débrouiller seuls. Ils ont décidé de changer de vie, d'être libres de vivre à leur manière et surtout de vieillir et de mourir dans la dignité…

Ce petit noyau d'hommes , complété de deux hommes plus jeunes et atypiques, va être « révolutionné » par l'irruption de deux nouvelles venues : la photographe souhaitant faire leur connaissance et connaître leur parcours, après ces terribles évènements des « Grands feux » datant de plus de 60 ans… et Marie-Desneige, une très vieille dame dont la vie a été une longue injustice… qui va être accueillie, protégée , choyée… et dont l'existence va lui rendre enfin une belle « éclaircie » de fin de vie, une histoire d'amour intense et lumineuse, au sein de ce « noyau d'amis »…

Un très beau style, avec des mots nouveaux à nos oreilles de « France »… qui doublent l'enchantement de la lecture.

Une ode à La Liberté, à l'Amitié, à la contestation nécessaire pour préserver les valeurs essentielles de notre vie ici-bas, à la Nature…à une authenticité entre les êtres. Un roman magique, que l'on ne quitte qu'à regret… J'ai noté pour « mes cahiers de vacances » de cet été, la lecture d'un autre écrit de cette romancière, dont j'apprécie l'univers et le ton singulier !

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Imaginez ma surprise lorsqu'arrivée à un moment de ma lecture, je découvre que je suis allée dans ces lieux où se déroule l'histoire du roman ! Un mois de vacances au Canada, juillet 1975. Quelques jours à Montréal ensuite l'Ontario, du nord au sud, Cochrane et ses environs ainsi qu'un lac, lieux que je retrouve dans Il pleuvait des oiseaux, puis Ottawa, Toronto et Niagara, de très beaux souvenirs d'un pays où j'aurais aimé vivre. Ce livre il fallait vraiment que je le lise.
Une photographe recherche les survivants des grands feux qui ont ravagé la région au début du XXᵉ siècle, elle a appris qu'un de ceux-ci, Boychuck, vit dans la forêt près de Cochrane, elle s'y rend mais, trop tard, il est mort depuis peu. Là, elle rencontre Charlie et Tom, les amis de Boychuck, deux vieillards épris de liberté qui ont choisi de disparaître en forêt. Ensuite arrive Bruno qui cultive un champs de marijuana près de la cabane de Boychuck, c'est lui qui apporte le ravitaillement. Un jour, Bruno amène Marie Desneige, une petite vieille auréolée de cheveux blancs, craintive, elle a passé sa vie dans un asile dont l'a sortie son neveu. Une belle histoire que nous raconte Jocelyne Saucier, l'histoire de ces être épris de liberté qui ont choisi de vivre en marge d'une société qu'ils ont fui.
Comme pour Les héritiers de la mine, j'ai adoré l'écriture de Jocelyne Saucier. À lire !
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Une bulle de tendresse dans le bois
*
J'ai remarqué que depuis quelques mois, les romans québecois me font toujours du bien. Une sorte de chaleur douce qui se répand dans mon corps et mon esprit. Une quiétude restant en suspension au creux de ma conscience.
Cet attachement me laisse rêveuse et je ne me rue pas directement sur mon clavier pour vous en parler. Je laisse passer les jours. Et ça fait du bien :)
*
Il y a quelques temps, j'ai rencontré virtuellement une québecoise sur Bookstagram, Anne and the Boyz, qui m'a proposé de faire une LC (lecture commune) de @Bondrée . (un roman québecois). Fort de ce succès , nous avons récidivé avec ce roman intimiste de Jocelyn Saucier.
J'avoue que le thème de la vieillesse et le grand âge ne m'attirent pas spécialement. Mais le fait que l'histoire se passe dans une communauté isolée dans un bois au Québec m'a fortement intéressé.
*
Me voilà donc partie dans une forêt reculée, sauvage, protégée de la civilisation, impénétrable , sombre mais aussi lumineuse.
L'auteure a utilisé un fait divers , "les Grands feux" (incendie meurtrier survenu en 1916) qui a fait des ravages mortels et écologiques. Puis elle a brodé une histoire fictionnelle sur un héros de cet incendie et dont on suit les traces dans ce bois.
Bien sûr, ce n'est qu'un élément pour nous amener dans ce lieu et nous présenter les personnages qui l'habitent.
Des êtres épris de liberté (vous savez, cette liberté sauvage et primitive), de vieillards amoureux de la vie, respectueux, tendres et aussi drôles.
*
Tout au long du récit, j'ai eu l'impression d'être dans un conte. Cette cabane perdue, la police qui tient lieu de l'ogre, les jeunes hommes "bonne fée" qui nourrissent ses hôtes. Le ton est résolument onirique et contemplatif.
*
Les arrivées simultanées de la jeune photographe, puis de cette gracieuse petite dame vont "réveiller" les consciences. Bouleverser l'ordre naturel. En douceur, sans heurts, avec amour et bienveillance.
*
Malgré la tragédie en filigrane de ce récit, ce fût un concentré de bonheur de lecture. Il fait du bien, tout simplement.....
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critiques presse (2)
LaPresse
03 février 2014
Le roman Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier, publié chez XYZ en 2010, continue son formidable parcours avec une surprenante nomination au Prix des libraires français.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Actualitte
23 décembre 2013
Sans intention philosophique ni discours contestataire ou jugement moral sur notre société et civilisation, ce roman va bien au-delà, rend un vibrant hommage aux vieux, à la liberté de mourir, à l'amour et à la nature. Sans commentaires superflus. Juste bienveillant.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (217) Voir plus Ajouter une citation
C’est dans la forêt qu’il prenait la mesure de son être, qu’il respirait l’air du monde, qu’il sentait son appartenance à la puissance de l’univers.
Au fur et à mesure qu’il avançait en âge, il avait développé l’espoir de pouvoir y mourir un jour, comme une bête, sans lamentos ni visages éplorés, rien que le silence de la forêt venu saluer une de ses créatures.
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La photographe

J’avais fait des kilomètres et des kilomètres de route sous un ciel orageux en me demandant si j’allais trouver une éclaircie dans la forêt avant la nuit, au moins avant que l’orage n’éclate. Tout l’après-midi, j’avais emprunté des routes spongieuses qui ne m’avaient menée qu’à des enchevêtrements de pistes de VTT, des chemins de halage forestier, et puis plus rien que des mares de glaise, des lits de sphaigne, des murs d’épinettes, des forteresses noires qui s’épaississaient de plus en plus. La forêt allait se refermer sur moi sans que je mette la main sur ce Ted ou Ed ou Edward Boychuck, le prénom changeait mais le patronyme restait le même, signe qu’il y avait quelque indice de vérité dans ce qu’on m’avait raconté sur ce Boychuck, un des derniers survivants des Grands Feux.
J’étais partie avec des indications qui m’avaient paru suffisantes. Après la route qui longe la rivière, prendre à droite sur une quinzaine de kilomètres jusqu’au lac Perfection, facile à reconnaître, ses eaux sont vertes, du jade, une eau de glacier du quaternaire et une rondeur d’assiette, une rondeur parfaite, d’où son nom, et après la contemplation de l’assiette de jade, prendre à gauche, il y a là un chevalement tout rouillé, faire une dizaine de kilomètres en droite ligne, ne surtout pas prendre les traverses, tu vas te retrouver dans des vieux chemins forestiers et ensuite, tu ne peux pas te tromper, il n’y a que cette route qui ne mène nulle part. Si tu regardes à droite, tu vas voir un ruisseau qui descend en cascade dans du basalte, c’est là que Boychuck a sa cabane, mais autant te le dire tout de suite, il n’aime pas les visiteurs.
La rivière, le lac de jade, le vieux chevalement, j’avais suivi toutes les indications, mais pas de ruisseau en cascade ni de cabane et j’étais rendue au bout de la route. Plus loin, il y avait un sentier en friche, tout juste bon pour un VTT, rien que mon pick-up n’aurait voulu enjamber. J’en étais à me demander si j’allais faire marche arrière ou m’installer pour la nuit à l’arrière du pick-up, quand j’ai aperçu de la fumée poindre à la base d’une colline et former un mince ruban qui se balançait tout doucement à la cime des arbres. Une invitation.
Les yeux de Charlie, dès qu’ils m’ont aperçue dans l’éclaircie qui entoure son ramassis de cabanes, m’ont lancé un avertissement. On ne pénètre pas dans son domaine sans y être invité.

(Incipit)
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Tout est là, ce pétillement de lumière rose dans les yeux d’une petite vieille qui s’amuse avec son âge et cette image d’une pluie d’oiseaux sous un ciel noir, tout vient de là. La photographe ne se serait pas aventurée sur les routes du Nord, ne se serait pas lancée dans cette quête si elle avait pris une photo à ce moment-là, si elle avait fait clic sur cette pluie d’oiseaux dans les yeux de la petite vieille du High Park.
Séduite et intriguée par une vieille dame qui portait en elle des images d’une beauté apocalyptique et puis séduite et intriguée par toutes ces vieilles personnes qui avaient la tête peuplée des mêmes images.
Elle en était venue à les aimer plus qu’elle n’aurait cru. Elle aimait leurs voix usées, leurs visages ravagés, elle aimait leurs gestes lents, leurs hésitations devant un mot qui fuit, un souvenir qui se refuse, elle aimait les voir se laisser dériver dans les courants de leur pensée et puis, au milieu d’une phrase, s’assoupir. Le grand âge lui apparaissait comme l’ultime refuge de la liberté, là où on se défait de ses attaches et où on laisse son esprit aller là où il veut.
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Je ne suis pas botaniste, naturaliste, rien de tout cela, mais vingt ans de vagabondage en leur compagnie m’ont permis de connaître la forêt. J’en ai fait une spécialité, photographe végétative que je me suis appelée, à cause de toutes ces nervures de feuilles sur lesquelles je me suis penchée et de la vie contemplative qui a été la mienne. J’en ai eu marre à un moment donné, j’ai voulu m’humaniser, j’ai voulu des visages, des mains, des regards, je n’en pouvais plus de guetter pendant des heures l’araignée qui va engluer sa proie, et le hasard m’a mise sur la piste des Grands Feux, de leurs survivants, tous des gens très âgés forcément puisque le premier Grand Feu a eu lieu en 1911 et c’est là que la conversation coinçait. Charlie refusait d’aller plus avant dès que le sujet était abordé.
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Je suis photographe, ai-je dit aussitôt. Il fallait dissiper tout malentendu. je n'avais rien à lui vendre, aucune mauvaise nouvelle à lui annoncer, je n'étais ni travailleuse sociale, ni infirmière, je n'étais surtout pas du gouvernement, la pire des engeances, j'ai pu le constater chez tous les vieillards que j'ai visités. Vous n'êtes pas du gouvernement, j'espère ?
La question, si je mets trop longtemps à expliquer ma présence, ne tarde pas. On ne veut pas d'un fonctionnaire qui vient vous dire qu'il y a quelque chose qui cloche dans votre vie. (p.16)
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Vidéo de Jocelyne Saucier
L'écrivaine Jocelyne Saucier vous fait découvrir des extraits de son roman Il pleuvait des oiseaux (XYZ, 2011). L'année de sa publication, cette oeuvre a remporté le Prix des cinq continents de la Francophonie, une récompense littéraire créée par l'Organisation internationale de la Francophonie. Jocelyne Saucier lit également, en primeur, des extraits de son tout nouveau roman qui sorti cet automne : À train perdu (XYZ, 2020). // Emprunter les romans de Jocelyne Saucier en version numérique http://bit.ly/JSaucier
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