ÉTATS-UNIS - Une faute de frappe et un internaute farceur ont mis à mal la réputation de Rudy Giuliani, avocat du président américain Donald Trump et conseiller en piratage informatique pour la Maison Blanche, sur sa connaissance de Twitter et d'internet.
La semaine dernière, au détour d'un tweet dans lequel il fustige l'enquête du procureur spécial Robert Mueller contre d'anciens conseillers du président américain Donald Trump, Rudy Giuliani oublie un espace entre deux phrases et écrit "G-20.In". Le réseau social croit alors reconnaître un site internet créé en Inde et crée automatiquement un lien hypertexte sur le mot, ce qui signifie qu'on est renvoyé vers un site dont l'URL est G-20.In en cliquant dessus.
Le lien est repéré par un créateur de site Internet basé à Atlanta, Jason Velazquez, qui réalise que le nom de domaine n'appartient à personne. Il paie 5 dollars pour l'enregistrer à son nom et ne laisse qu'un message sur sa page d'accueil, "Donald J. Trump est un traître à la patrie", qui s'affiche à chaque fois qu'un internaute clique sur le lien.
"Donald J. Trump est un traître à la patrie"
"Twitter a permis à des gens d'envahir mon texte avec un message dégoûtant contre le président. Ne me dites pas qu'ils ne sont pas des anti-Trumpistes impliqués et encartés", a réagi mardi soir Rudy Giuliani, furieux de ce détournement.
Mais sa réaction a entraîné une salve de commentaires ironiques sur Twitter et de nombreux internautes ont raillé l'ignorance de Rudy Giuliani, qui dirige pourtant une société de consulting en sécurité informatique et a été embauché l'année dernière par la Maison Blanche.
"Le conseiller en cyber-sécurité de Trump ne sait pas comment marche Twitter," a raillé le consultant démocrate Brad Reason. "Rudy Giuliani accuse Twitter d'avoir saboté son message. En fait, c'est de sa faute", a résumé pour sa part mercredi le New York Times.
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