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Gab Roy sort de prison et va en maison de transition

Il a passé moins du tiers de sa peine en détention

Le blogueur déchu Gab Roy avait écopé de 18 mois de prison en janvier dernier pour avoir commis des crimes à caractère sexuel sur une de ses fans d’à peine 15 ans, mais il a pu quitter la prison.
Le blogueur déchu Gab Roy avait écopé de 18 mois de prison en janvier dernier pour avoir commis des crimes à caractère sexuel sur une de ses fans d’à peine 15 ans, mais il a pu quitter la prison. Photo d'archives


Le controversé ex-blogueur Gab Roy est sorti de prison après avoir purgé moins du tiers de sa peine de 18 mois pour des crimes sexuels sur une ado.

«Le moment est opportun d’amorcer une mise en liberté progressive (...) par le biais d’un séjour en maison de transition et d’un suivi sexologique», indique la Commission québécoise des libérations conditionnelles (CQLC) qui l’a envoyé en maison de transition.

Roy, qui fête ses 35 ans ce mardi, avait été condamné en janvier dernier à un an et demi d’incarcération après avoir reconnu avoir eu des relations sexuelles avec une fan d’à peine 15 ans.

Tout avait commencé en 2010, alors qu’il avait réussi à la convaincre de poser des gestes sexuels sur webcam. La relation s’était ensuite transportée dans le réel, dans un hôtel de Mascouche, puis une autre fois un an plus tard.

«C’est votre statut de personnalité connue qui vous a permis de parvenir à vos fins avec une victime vulnérable, a noté la CQLC dans sa décision rendue la semaine dernière. Plusieurs personnes semblaient être au courant, mais personne n’est intervenu en 2010.»

Durant son court séjour en prison, le père de deux jeunes filles a suivi un programme sur la délinquance sexuelle, ce qui a contribué à lui permettre d’obtenir sa sortie préparatoire à sa libération conditionnelle.

De blogueur à charpentier

Gab Roy, qui était humoriste-blogueur avant de tomber dans les déboires judiciaires, ne peut plus s’exprimer sur internet sur ordre de la cour. À défaut de pouvoir reprendre ses activités en ligne, il s’est donc trouvé un emploi de charpentier menuisier, a noté la CQLC.

Mais en plus de travailler, Gab Roy devra également effectuer un total de 740 heures de travaux communautaires dans le cadre de deux autres dossiers.

D’abord dans le cadre d’un règlement hors cour d’une poursuite civile intentée par Mariloup Wolfe, pour un billet de blogue où il expliquait comment il aurait aimé l’agresser sexuellement.

Puis pour avoir intimidé en ligne la chroniqueuse Sophie Durocher en publiant l’an dernier un montage photo indécent mettant en scène la chroniqueuse du Journal, à l’époque où il était encore blogueur.

«La Commission ne peut que penser qu’il existe là un comportement inacceptable et toujours dirigé contre les femmes», ont d’ailleurs noté les commissaires.

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