La 20e édition de Koh-Lanta, qui débute vendredi soir sur TF1, aura un petit parfum de Trégor. Aurélien Soulimant, de Trébeurden, et Sophie Chevalier, qui a vécu à Coatréven, font partie des candidats en lice. À 23 ans, Aurélien, l’adepte du parkour devenu cascadeur, se confie sur cette sacrée aventure.
Pour l’aventure ! Je voulais sortir de ma zone de confort parce que c’est dans cette situation qu’on apprend beaucoup. Et puis j’adore voyager. C’est une passion. Je suis déjà allé dans plus de dix pays et me retrouver sur une île à l’autre bout du monde pour une émission de télé, c’est incroyable.
Oui, je me suis dit que mes capacités physiques pouvaient m’aider dans une émission comme Koh-Lanta. En particulier pendant les épreuves. Je pratique le parkour depuis dix ans. Et, à présent, je suis cascadeur. J’ai fait trois saisons au Puy-du-Fou et, maintenant, je suis intermittent du spectacle à Paris. Je cherche du travail dans le cinéma.
Je vous laisserai le découvrir au fur et à mesure des épisodes, mais forcément oui. J’ai des capacités physiques utiles pour Koh-Lanta : l’équilibre, la force, la concentration. Tout ça m’a aidé.
Oui, c’était ma faiblesse. Dans ce genre de jeu, le physique ne fait pas tout. Il faut élaborer des stratégies et ce n’est pas trop mon truc. Je n’aime pas faire des histoires ou être dans le conflit. J’avais peur de me faire avoir par les autres. D’être naïf. Ce n’était pas évident à gérer pour moi. On entend beaucoup dire que Koh-Lanta, c’est une aventure humaine. Je l’ai vécu et je peux vous dire que c’est vrai. Humainement, j’ai beaucoup appris sur moi, sur les autres et sur la vie en groupe.
Pour moi, ça a été le manque de nourriture. Je l’ai ressenti dès les premiers jours. Faire une épreuve sans avoir mangé pendant deux ou trois jours, c’était vraiment difficile. Je n’y avais jamais été confronté. Le manque de sommeil joue aussi. L’absence de confort ne m’a pas gêné. Ça ne me dérangeait pas de dormir par terre dans le sable. Je trouvais même ça rigolo. Mais, ne pas manger, non.
Les poteaux ! Ça passera vendredi (jour du lancement de l’émission) et j’ai hâte de voir ce que ça donne à la télé. La découverte des poteaux, c’était assez impressionnant. On s’est demandé : si on fait l’épreuve des poteaux dès le début, qu’est-ce qui nous attend après ? C’était la surprise. Au final, c’était une super aventure. Je n’ai aucun regret. On apprend beaucoup sur nous et on grandit.
Mon père vit à Trébeurden et j’y reviens souvent. J’ai passé toute mon enfance là-bas et je suis allé au lycée à Lannion. Mes racines sont là-bas. C’est là que j’ai découvert le parkour. Je le pratiquais à la capitainerie ou aux Roches Blanches à Trébeurden. Le port, c’est génial pour ça.
Oui, j’essaie de les encadrer, de leur donner des conseils. Ils sont bons et ont des projets dans les Côtes-d’Armor. Ça se développe. C’est une discipline jeune, née il y a 20 ou 30 ans, et peu connue du grand public. Par le biais de Koh-Lanta, je voulais aussi montrer que c’est un sport avec des belles valeurs et accessible à tous. Une paire de basket, un jogging et c’est bon. On peut le pratiquer à n’importe quel âge.