Des Libanais à la cour royale de Suède

Émotion à Stockholm
2018 est l’année européenne du patrimoine culturel dont la gastronomie fait partie. Dans ce cadre, le club royal de Belgique a fêté ses 80 ans d’existence au cours d’un grand dîner qui s’est tenu dans la somptueuse Galerie des glaces du palais d’Egmont, à Bruxelles. Membres de l’Académie internationale de la gastronomie, Arlette Jabre, Antoine et Janine Maamari, Gilbert et Leila Yared, Abed et Salma Tabbara, ainsi que Nagi et Lyn Chaoui, Khalil et Gerry Sara ont assisté à l’événement, partageant avec une assemblée de 50 membres, venus de différents pays, un repas réalisé par trois chefs étoilés Michelin, sélectionnés de chaque région du royaume, de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles.
Au programme des festivités, la visite des musées Hergé, Magritte et l’Oldmasters, écrin d’un vaste ensemble de peintures et de sculptures d’artistes majeurs du XVe au XVIIe siècle, et surtout de la deuxième plus grande collection Pierre Bruegel au monde (après le Kunsthistorisches Museum de Vienne) dont certaines œuvres n’ont jamais traversé les frontières.

Cap ensuite à Stockholm où les membres de l’académie ont été les hôtes à dîner de Peter Wallenberg, patriarche de la Holding Investor, une galaxie tentaculaire, dont le conglomérat de participations porte sur les plus beaux fleurons de l’économie suédoise d’Ericsson à Electrolux, en passant par SAS, Saab, ABB, Atlas, Copco, Scania-Volvo, et autres pépites des secteurs bancaire et industriel. La soirée s’est déroulée dans le cadre exceptionnel de Tacka Uden, la propriété de P. Wallenberg, sur l’île de Djurgarden, en présence du roi Carl XVI Gustaf et de son épouse la reine Silvia, que les Libanais avaient rencontrés quelques heures plus tôt. En effet, après avoir visité le palais royal, le groupe a été reçu par le couple royal autour d’un verre de champagne, et a immortalisé en photo souvenir un moment de convivialité qui restera en mémoire, c’est certain !

Ensemble contre l’analphabétisme
Vif succès de la soirée de bienfaisance de « Teach a Child », qui à ce jour a permis de scolariser 1 273 enfants défavorisés, dont 45 adolescents à l’université. Cette année le rendez-vous était donné dans les jardins du palais Sursock où 500 amis et fidèles donateurs ont partagé un instant aussi convivial qu’utile. Le dress code étant casual, les messieurs qui s’étaient pointés en cravate ont vite fait de s’en débarrasser, sauf que l’investment banker Kamal Tayar a tenu à garder son nœud papillon.
La pire hantise des modeuses ? Arriver à un événement avec la même tenue qu’une autre invitée. En Givenchy, la présidente de « Teach a Child » Zeina el-Khalil s’est retrouvée nez à nez avec Nancy Assaf qui arborait une robe identique. Quant à Zaina Souaid et Hiba Nasr, elles avaient la même robe Missoni, aux couleurs, Dieu merci, différentes.
Mais personne ne s’est préoccupée de ces vétilles. Les invités entraînés par la gaieté et le tonus d’un duo de chanteurs se sont emparés du dancefloor, avant que leur attention ne se focalise sur la vente aux enchères et la lutte que s’est livrée Reda Lababidi, Amer Huneidi président du conseil d’administration de Gulf Cryo, Ramzi Alami, Imad el-Khalil et ses filles, pour emporter une sculpture de Bassam Kyrillos, une œuvre de Abdel Rahman Katanani, ou encore une peinture intitulée al-Qods de Jamil Molaeb.
Plus cool, l’artiste photographe Ziad Antar posait pour des selfies avec les invités visiblement ravis de pouvoir afficher sur Instagram leur œuvre d’art. Parmi les présents : les députés Alain Aoun, Fouad et May Makhzoumi, Fayçal Sayegh, Paula Yacoubian, le directeur général de l’Éducation Fady Yarak et Joumana, l’ancien ministre Khalil Hraoui et Nada, Samir et Laura Lahoud, Mohammad et Amna Choucair, Wafa’ Saab, Mohammad et Nada Ghandour, Fouad et Maya el-Saïd, Walid et Lina Assaf, Saad et Karima Azhari, Amid et Patricia Baroudi, Mona Farra, Hazem Farra, Georges et Maya Doumet, Rim Khodr, Ghada Atallah, Maha Maki, Naaman et Nayla Bassil, Zina Dajjani, Rola Eid, Nadia Assaf, Chérif et Rana Idriss et Ghada Idriss, Yasmine Ariss, Amal Kombarji, Christine Daher et d’autres encore.

Et revoilà Poupouche
Une goutte spatiale qui atterrit sur la planète Terre en prenant pour otage le corps d’une femme libanaise? C’est l’aventure racontée par Nabil J. Tabet, alias Poupouche, à travers 60 photos subliminales toutes imprimées en chromalux sur aluminium. Le soir du vernissage, plus de 150 personnes se sont pressées à l’Atrium de l’hôtel Le Gray pour découvrir cette présence interstellaire, notamment Michel Pharaon et Frida Rayes, Dory et Dorothy Chamoun, Mona et Eddy Doumit, Sélim et Danièle Saad, Nabil et Nana Hamdan, Nayla Nabil Kettaneh, Kamal Badaro, Marco Ayoub, Raffoul Sabbagha, Lina Tawilé, Régina Kantara, Fadi Baladi, Claude Pierre Issa, Camille et Liliane Menassa, Frida Kahalé Chammas (Sesobel) et son époux, Maria Chakhtoura, Michel Ferneiné, Maha Arida, Élie Farah, Sana Hammoud, René et Lyna Abirached, Nabil et Michèle Nahas avec leur fille Leila... la liste est longue. Reçu par Gisèle, l’épouse de Nabil, tout ce beau monde était à l’écoute de Poupouche qui leur expliquait la naissance de chaque photo, artistiquement et techniquement, sa mise en tableau numérique et l’art de la peinture électronique… L’exposition durera jusqu’au 6 juillet.

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